Laurie Brunel, 26 ans, a grandi dans un orphelinat après avoir été abandonnée par son père à la naissance. Désormais, elle est sur le point de décrocher un emploi chez Knight Enterprises, une opportunité qui pourrait changer sa vie. Ce qu'elle ignore, c'est que le PDG, Alexander Knight, a été adopté par la famille qui, autrefois, a choisi de ne pas la prendre. Lors de leur rencontre, une tension inexplicable s’installe, et les fragments de leur passé resurgissent. Alexander découvre que Laurie est la petite fille qu’il a indirectement laissée derrière. Entre secrets et passions, ils devront affronter leur passé pour décider de leur avenir.
Lihat lebih banyakAlexanderLe moteur de la berline ronronne encore dans mes oreilles, même après que j’ai coupé le contact devant mon appart, un loft froid et trop grand au bord de la Seine. Il est minuit passé, les rues de Paris sont luisantes de pluie, et je suis trempé jusqu’aux os, le costard collant à ma peau comme une seconde peau que je voudrais arracher. Mais c’est pas la pluie qui me fout dans cet état. C’est elle – Laurie, son regard sous cet auvent, ses mots qui m’ont coupé comme une lame : « T’as rien fait pour moi là-bas. » Elle a raison, et ça me tue, parce que je peux pas lui dire la vérité, pas encore, pas comme ça.Je monte chez moi, balance ma mallette sur le comptoir, et vais direct au bar pour me servir un whisky – un double, sec, sans glace. La brûlure de l’alcool me réveille, chasse un peu cette fatigue qui me colle depuis hier, depuis que j’ai vu ce flingue braqué sur elle dans la cour. J’ai pas dormi, pas vraiment, trop occupé à traquer Stahl avec Marc, à creuser les serveurs,
Alexander— T’avais mieux, peut-être ? Rester plantée là-bas à te noyer ?Elle me fusille du regard, ses yeux bleus brillants sous la lumière tremblante d’un lampadaire, et je vois l’eau perler sur ses cils, glisser sur ses joues. Elle est trempée, son tailleur collant à sa silhouette, et je détourne les yeux, vite, parce que je veux pas voir ça – pas comme ça, pas maintenant. Mais elle bouge pas, reste là, à quelques centimètres, et le silence s’installe, lourd, chargé d’une tension que je peux pas ignorer.Je lève les yeux vers le ciel, la pluie qui martèle le toit au-dessus de nous, et je grogne un juron à mi-voix. On est coincés, le temps que ça se calme, et je sens son regard sur moi, discret mais insistant, comme à New York dans ce couloir d’hôtel. Ça me fout les nerfs, cette façon qu’elle a de me scruter, de chercher quelque chose que je veux pas lui donner. Mais ce soir, je suis fatigué – de Stahl, d’Amadeus, de cette journée interminable – et je sens mes défenses craquer, jus
AlexanderLa salle de réunion est une cage de verre au dernier étage de Knight Enterprises, et ce soir, elle me semble plus étroite que jamais. Il est 21h passées, les néons bourdonnent au-dessus de nos têtes, et l’équipe est encore là, penchée sur des plans, des chiffres, des projections pour le projet Hargrove. Laurie est à ma droite, son ordinateur ouvert, tapant des notes avec une précision qui frôle l’obsession. Elle a pas levé les yeux vers moi depuis des heures, pas depuis l’attaque d’hier, pas depuis que je l’ai ramenée chez elle et que j’ai posé ma main sur la sienne comme un con. Elle est froide, distante, un mur de glace entre nous, et je devrais m’en foutre. Mais ça me ronge, cette façon qu’elle a de m’ignorer, comme si j’étais juste son boss, rien de plus.La réunion traîne, les ingénieurs débattent d’un ajustement technique, et je sens la fatigue peser sur mes épaules, un poids qui s’ajoute à la tension qui me noue les tripes depuis hier. L’image de cette moto, de ce fli
Alexander— T’avais mieux, peut-être ? Rester plantée là-bas à te noyer ?Elle me fusille du regard, ses yeux bleus brillants sous la lumière tremblante d’un lampadaire, et je vois l’eau perler sur ses cils, glisser sur ses joues. Elle est trempée, son tailleur collant à sa silhouette, et je détourne les yeux, vite, parce que je veux pas voir ça – pas comme ça, pas maintenant. Mais elle bouge pas, reste là, à quelques centimètres, et le silence s’installe, lourd, chargé d’une tension que je peux pas ignorer.Je lève les yeux vers le ciel, la pluie qui martèle le toit au-dessus de nous, et je grogne un juron à mi-voix. On est coincés, le temps que ça se calme, et je sens son regard sur moi, discret mais insistant, comme à New York dans ce couloir d’hôtel. Ça me fout les nerfs, cette façon qu’elle a de me scruter, de chercher quelque chose que je veux pas lui donner. Mais ce soir, je suis fatigué – de Stahl, d’Amadeus, de cette journée interminable – et je sens mes défenses craquer, jus
AlexanderLa salle de réunion est une cage de verre au dernier étage de Knight Enterprises, et ce soir, elle me semble plus étroite que jamais. Il est 21h passées, les néons bourdonnent au-dessus de nos têtes, et l’équipe est encore là, penchée sur des plans, des chiffres, des projections pour le projet Hargrove. Laurie est à ma droite, son ordinateur ouvert, tapant des notes avec une précision qui frôle l’obsession. Elle a pas levé les yeux vers moi depuis des heures, pas depuis l’attaque d’hier, pas depuis que je l’ai ramenée chez elle et que j’ai posé ma main sur la sienne comme un con. Elle est froide, distante, un mur de glace entre nous, et je devrais m’en foutre. Mais ça me ronge, cette façon qu’elle a de m’ignorer, comme si j’étais juste son boss, rien de plus.La réunion traîne, les ingénieurs débattent d’un ajustement technique, et je sens la fatigue peser sur mes épaules, un poids qui s’ajoute à la tension qui me noue les tripes depuis hier. L’image de cette moto, de ce fli
Alexander— Amadeus, hein ? dit-elle, la voix basse mais acérée. Ton père qui refait surface. Ça te suit partout, on dirait.— Ça te concerne pas, répliqué-je, tranchant, en me levant. Retourne à ton bureau, fais ton boulot. Je gère.Elle croise les bras, plantant ses talons dans le sol, et je retrouve la gamine têtue de l’orphelinat, celle qui me défiait pour un bout de pain.— Si ça touche le projet, ça me concerne, Alexander. Je suis pas juste une potiche dans ton équipe. Si quelqu’un veut tout faire foirer, j’ai le droit de savoir.Je fais un pas vers elle, la dominant de toute ma hauteur, et je sens la colère monter, familière, brûlante.— T’es dans l’équipe, ouais, mais t’es pas dans mes affaires, Laurie. C’est mon problème, pas le tien. Fais ce que je te dis, point.Elle me fusille du regard, les lèvres pincées, puis tourne les talons et sort, la porte claquant derrière elle. Je reste là, le souffle court, les nerfs en boule. Amadeus. Ce vieux renard est censé être à la retrait
AlexanderLe bureau est trop calme ce matin, un silence qui me met les nerfs à vif. Je suis planté devant les écrans de mon QG au dernier étage, un café noir à la main, les yeux rivés sur les flux de données qui défilent – chiffres, codes, rapports. Le projet Hargrove est lancé depuis la réunion d’équipe d’hier, et tout roule, en apparence. Les ingénieurs sont dans les clous, les délais tiennent, et Laurie a pondu un planning tellement carré qu’on pourrait construire un empire dessus. Elle était là, à 9h tapantes, dans son tailleur gris, les cheveux tirés en arrière, la voix tranchante comme une lame quand elle a déroulé ses slides. Pas un faux pas, pas un regard en trop. Juste une efficacité froide, presque insolente. Et ça me fout en rogne, même si je devrais m’en réjouir.Je pose la tasse, le liquide tiède depuis trop longtemps, et je fixe la vue sur Paris. La tour Eiffel émerge du brouillard, un repère stable dans cette tempête que je sens monter. Parce que quelque chose cloche. H
laurieJe quitte la tour une heure plus tard, après avoir mis mes notes au propre. Dehors, Paris est gris, humide, un vent frais balayant les rues de La Défense. Les gratte-ciels se dressent autour de moi, leurs façades de verre reflétant le ciel morose. Je marche d'un pas décidé jusqu'à un banc près d'une fontaine, m'assieds, et sors mon téléphone pour appeler Carter. Il décroche presque tout de suite, sa voix enjouée me tirant un sourire malgré moi.— Alors, princesse de New York, t’es rentrée ? dit-il, taquin.— Ouais, soupiré-je. Contrat signé, mission accomplie.— Et avec ton cher Alex ? Toujours en guerre froide ?Je ris, un son amer, et passe une main dans mes cheveux. Le vent les ébouriffe légèrement, et je resserre mon écharpe autour de mon cou.— On va dire ça. Il m’a félicitée, quand même. Mais ça change rien. Il est toujours… lui. Froid, distant, comme si hier avait jamais eu lieu.— Et toi, t’es toujours toi, Laurie, réplique Carter. Têtue, forte, et bien trop gentille pou
LAURIEOn descend du jet, l’air frais de la campagne française me frappant le visage comme une gifle bienvenue. Une voiture noire nous attend, la même berline rutilante qu’à l’aller, et je m’installe à l’arrière sans un mot. Alexander monte à côté de moi, et le chauffeur démarre, direction Paris. La route est longue, presque une heure, et le silence entre nous s’épaissit, lourd comme une couverture de plomb. Je fixe la vitre, les champs qui défilent sous un ciel gris, et je me force à penser au boulot. Hargrove doit signer aujourd’hui, dans l’après-midi. C’est tout ce qui compte. Le reste – lui, moi, l’orphelinat – c’est du bruit, comme il l’a dit.Mais alors qu’on approche de La Défense, il brise le silence, sa voix grave résonnant dans l’habitacle.— On a rendez-vous avec Hargrove à 14h, dit-il, sans me regarder, les yeux fixés sur son téléphone. Tout est prêt de ton côté ?Je hoche la tête, crispée, et réponds d’un ton neutre.— Oui. Les projections budgétaires sont à jour, les sli
LAURIEJe m'approche des portes vitrées de Knight Enterprises, et mon cœur cogne si fort sous ma veste que je me demande si quelqu'un peut l'entendre. Deux entretiens déjà dans la poche, passés haut la main, mais aujourd'hui, c'est une autre guerre. Le grand face-à-face. Alexander Knight, le PDG en personne, celui qui tient ma vie entre ses mains. Il peut me propulser dans ce monde de luxe ou me balancer dehors comme une vieille chaussette. Cette pensée me hante depuis des jours, me réveille la nuit, trempée de sueur. Je ne peux pas foirer. Pas maintenant, pas après tout ce que j'ai traversé.J'ai pas eu une vie en cadeau. Rien n'a été facile, chaque pas a été une bataille. Je m'appelle Laurie Brunel, j'ai 26 ans, et si je tiens encore debout, c'est parce que j'ai appris à encaisser les coups dès le berceau. Née dans une bagnole qui s'est fracassée sur une route glissante, ma mère a clamsé quelques minutes après m'avoir poussée dans ce monde. Mon père, brisé par l'accident, cloué dans ...
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