Léa est une femme magnifique, mais étonnamment simple. Contrairement aux attentes, elle ne court ni après l'argent ni après la gloire. Elle aime les petites joies du quotidien et se moque bien des hommes qui pensent pouvoir l’acheter avec des promesses en or. Mais voilà qu’un certain Maxime, riche, charmeur et un brin arrogant, se met en tête de la séduire. Persuadé qu’elle finira par céder, il lance un défi : il la fatiguera jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse de lui. Sauf que Léa est bien plus coriace qu’il ne l’imaginait ! Entre situations absurdes, jeux de pouvoir et retournements inattendus, qui finira par avoir le dernier mot ? Une comédie pleine d’humour et de romance où l’amour ne se laisse pas dompter si facilement.
View MoreMorettiJe voulais juste aller chercher un café et prendre l’air.Mais à peine j’ai mis un pied dehors qu’un type en costard m’interpelle.— Vous êtes bien Léa ?Je fronce les sourcils.— Qui le demande ?Il sourit.Un sourire poli, presque amical.— Un ami de Maxime.Je ne bouge pas.— C’est drôle, parce que Maxime ne m’a pas parlé de vous.Il continue de sourire.— Il est très occupé.Je me raidis.Ce type n’est pas un ami.Et il n’est pas seul.Deux autres hommes sont à quelques mètres, discrets mais bien là.Je soupire intérieurement.Bien sûr que Maxime avait raison.Moretti frappe là où ça fait mal.Et aujourd’hui, ce qui fait mal, c’est moi.L’homme s’approche légèrement.— Vous devriez venir avec nous.Je souris à mon tour.— Et si je refuse ?Il incline la tête, faussement compatissant.— Ce serait une erreur.Je croise les bras.— Et si je fais une erreur ?Il soupire.— Dans ce cas…Il sort un pistolet et le braque sur mon ventre.— Je vais devoir vous convaincre autrement.
CamilleLe moteur gronde sous nous alors que Lorenzo accélère à travers les rues sombres. L’odeur de poudre et de sang flotte encore dans l’air, imprégnant ma peau, mes vêtements, chaque parcelle de mon être.Je devrais avoir peur.Je devrais ressentir quelque chose d’autre que cette montée d’adrénaline.Mais je ne ressens que le vide.Un vide étrange, enivrant.Mes doigts sont crispés sur le Glock encore chaud dans ma main. La sensation du métal froid contre ma peau est à la fois familière et étrangère.Lorenzo jette un coup d’œil vers moi, un sourire en coin sur les lèvres.— Tu vis bien avec ce que tu viens de faire ?Sa voix est calme, presque amusée. Comme s’il testait mes limites.Je lève les yeux vers lui. Je pourrais prétendre. Faire semblant d’être sous le choc, d’être bouleversée.Mais ce serait un mensonge.Alors je choisis la vérité.— C’est plus facile que je ne l’aurais cru.Son sourire s’élargit, mais son regard s’assombrit.— Je sais. C’est ça le problème.Il ne dit ri
CamilleSes doigts glissent lentement sur ma joue, laissant derrière eux une traînée de frissons.Puis il recule légèrement, comme s’il testait ma réaction.Comme s’il voulait voir si je vais le suivre.Et je le fais.Je ne réfléchis plus.Je n’écoute plus la voix rationnelle qui me hurle de partir.Je l’attrape par le col de sa chemise et je l’attire vers moi.Nos lèvres se frôlent, à peine.Un murmure.Un souffle.Mais c’est suffisant pour faire exploser quelque chose entre nous.Lorenzo ne se retient plus.Sa main glisse dans ma nuque, ses doigts s’enroulent dans mes cheveux et, cette fois, il ne me laisse pas respirer.Le baiser est brutal.Brûlant.Il a le goût du danger et du péché.Et je me fiche des conséquences.Je me fiche de ce que cela signifie.Tout ce que je veux, c’est ce moment.Ce moment où tout disparaît sauf lui.---LorenzoQuand elle s’accroche à moi, quand elle répond à mon baiser avec autant d’intensité, je comprends.Elle est foutue.Elle est à moi.Même si ell
CamilleLorenzo conduit en silence, ses mains fermement agrippées au volant.Les lumières de la ville filent derrière nous, projetant des ombres fugitives sur son visage fermé.Je pourrais parler.Je pourrais poser des questions.Mais je n’en ai pas envie.Pas maintenant.J’ai encore l’odeur du sang dans les narines.J’ai encore l’image de cet homme qui s’effondre, un trou béant dans le crâne, imprimée dans ma rétine.Et surtout, j’ai encore ce frisson glacé dans la colonne vertébrale, ce frisson qui n’a rien à voir avec la peur.C’était la première fois que je voyais un homme mourir sous mes yeux.Mais pas la première fois que je voyais la mort.Et c’est là que je réalise.Ce monde ne m’est pas étranger.Il me ramène à quelque chose de profondément enfoui.Quelque chose que j’ai fui.Et Lorenzo, lui, est en train de le réveiller.— Tu as l’air trop calme.Sa voix brise le silence.Je tourne la tête vers lui.Ses doigts tapotent le volant.Il n’aime pas que je sois impassible.Il veut
CamilleSon visage est blême.— Lorenzo… c’est pas ce que tu crois…Mais il n’a pas le temps de finir.Lorenzo sort son arme et tire.Une seule balle.Une exécution nette.Sans hésitation.L’homme s’effondre au sol.Je sens l’adrénaline me brûler les veines, mon cœur battre à tout rompre.Je ne devrais pas être surprise.Je savais que Lorenzo était dangereux.Mais le voir agir ainsi, aussi froidement, aussi impitoyablement…Ça change tout.Il range son arme et se tourne vers les autres.— La prochaine fois, il n’y aura pas d’avertissement.Puis, ses yeux se posent sur moi.Et pour la première fois, je me demande si je ne me suis pas engagée dans quelque chose que je ne pourrais plus arrêter.Le bruit du coup de feu résonne encore dans ma tête.L’homme s’est effondré sous mes yeux, une mare de sang s’étalant lentement autour de lui, imprégnant le béton froid de l’entrepôt.Un silence pesant s’est abattu sur la salle.Chaque homme ici sait ce que cela signifie.La trahison se paie au pr
LorenzoLe téléphone que me tend Marco semble peser une tonne dans ma main.Je lis le message s’affichant sur l’écran."On sait pour Camille. Il faut agir vite."Mon sang se glace.Quelqu’un sait.Quelqu’un parle.Je relève lentement les yeux vers Marco.— Qui ? demandé-je d’une voix basse, contenue.— On ne sait pas encore. Mais il y a une fuite. On doit agir avant qu’ils ne bougent.Un silence pesant s’installe dans la pièce.Camille, toujours là, nous observe.Elle n’a pas bougé depuis l’annonce de Marco, mais je vois l’étincelle de danger briller dans son regard.— Qu’est-ce que ça veut dire exactement ? demande-t-elle calmement.Marco lui jette un coup d’œil avant de me regarder, incertain.— Ça veut dire que quelqu’un balance nos secrets.Elle ne cille pas.— Quelqu’un de votre organisation ?— Ou du tien.Ma voix claque dans l’air comme un fouet.Camille ne bronche pas, mais je vois ses doigts se crisper légèrement.— Je n’ai personne qui pourrait trahir.Elle plante ses yeux d
CamilleLe silence dans la pièce est lourd.Lorenzo me fixe toujours avec cette intensité qui semble vouloir me transpercer, analyser chacun de mes doutes, chacun de mes frissons.Mais il n’y a plus de place pour le doute.J’ai fait mon choix.Je n’ai plus peur.Ou peut-être que si.Mais ce n’est pas la peur de la mort, ni celle du danger.C’est une peur plus insidieuse.Celle de me perdre.Lorenzo se lève lentement, récupère nos verres et les pose sur une petite table en bois près du canapé.— Demain, on passe à la prochaine étape.Sa voix est calme, maîtrisée.— Laquelle ? demandé-je, les bras croisés.— Si tu veux rester, tu dois apprendre à survivre.Il sort un couteau de sa poche et le fait tourner entre ses doigts.La lame brille sous la lumière tamisée.— Tu sais te battre, Camille ?Je fronce les sourcils.— J’ai fait de la boxe au lycée.— C’est un bon début.Il s’approche, s’arrête juste devant moi.Je sens la chaleur de son corps.— Mais ici, la boxe ne suffit pas. Ici, c’e
CamilleLe moteur vrombit alors que la voiture file dans la nuit.Personne ne parle.Je devrais être terrifiée.Mais ce que je ressens, c’est autre chose.De l’adrénaline.Une brûlure dans mes veines.J’ai toujours vécu dans un monde où les règles étaient claires.Le bien. Le mal.Les criminels. La justice.Mais Lorenzo…Il est l’exception à tout.Il n’est ni un monstre, ni un homme bon.Il est entre les deux, et je suis en train de glisser avec lui.— Où allons-nous ? demandé-je enfin.Lorenzo tourne la tête vers moi.— Quelque part où ils ne nous trouveront pas.Marco ricane.— Si ça existe encore.— Ça existe, répond Lorenzo d’un ton tranchant.Je fronce les sourcils.— Pourquoi ils s’acharnent sur toi ? Qu’est-ce qu’ils veulent ?Un silence s’installe.Puis Lorenzo soupire.— Ils veulent tout.Je le fixe.— Tout ?— Moi. Mon pouvoir. Mon empire.Il se frotte la mâchoire, l’air fatigué.— Et maintenant, ils vont vouloir toi aussi.Mon cœur rate un battement.— Moi ? Pourquoi moi ?
LorenzoLe silence après les coups de feu est pire que le vacarme.L’odeur du sang emplit l’air.Les corps jonchent le sol.Mais ce n’est pas fini.Je garde mon arme levée, mon souffle court, mes muscles tendus.Camille est contre le mur, encore sous le choc. Son regard passe des cadavres à moi, comme si elle n’arrivait pas à croire ce qu’elle vient de voir.— Ils sont partis ? murmure-t-elle.Je n’ai pas le temps de répondre.Un bruit sur le toit.Merde.D’un geste, j’attrape son poignet et l’entraîne vers la cuisine.— Lorenzo ! proteste-t-elle, paniquée.— Chut.J’ouvre une trappe sous l’évier.— Descends.— Quoi ?!— Fais ce que je dis.Son regard s’accroche au mien.— Et toi ?— Je les retiens.— Non.— Camille.Je vois la peur dans ses yeux. Mais il n’y a pas de temps pour ça.Elle secoue la tête.— Je ne te laisse pas.Je serre la mâchoire.— Putain.Un coup résonne au-dessus de nous.Ils sont sur le toit.Je n’ai pas le choix.Je la pousse dans la trappe et referme.Elle frapp
LéaJ’adore voir la tête des hommes quand ils comprennent que je ne suis pas impressionnée. C’est un petit plaisir coupable, je l’avoue. Aujourd’hui encore, j’ai droit au même spectacle : un regard surpris, un sourire crispé et une tentative maladroite de masquer la déception.— Tu es sûre que tu veux juste un café ? me demande mon rencard du jour, visiblement décontenancé.Je hoche la tête en soufflant sur ma tasse. Il s’appelle Tristan, il est avocat et, apparemment, il pense que toutes les femmes rêvent de champagne et de dîners hors de prix.— Oui, un café. Ça me suffit.Je vois bien qu’il ne comprend pas. Depuis le début du rendez-vous, il me parle de ses voyages en jet privé, de ses montres hors de prix et de sa voiture de sport. Moi, je ne rêve que d’une chose : rentrer chez moi et regarder une série en pilou-pilou.— J’ai une réservation au restaurant “Le Mirage”, tente-t-il, l’air fier.— Oh, c’est gentil, mais je préfère rentrer.Tristan me regarde comme si je venais d’annon...
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