Sous l'Habit, la Fièvre Sœur Clara a toujours vécu dans l'ombre des murs du couvent Saint-Raphaël. Dévouée à sa foi, elle a fait vœu de chasteté, mais une soif d'absolu brûle en elle, un désir qu’elle n’a jamais osé nommer. Lorsqu’elle est envoyée en mission pour assister les malades d’un hospice isolé, elle ignore qu’elle vient de poser le pied à Poudain-Bassé, un lieu dont les murmures parlent d'interdits et de damnation. C'est là qu'elle rencontre Raphaël, un homme dont l’aura est une promesse de péché. Il est tout ce qu’elle a fui : la chair, l’arrogance, la tentation incarnée. Lui, amusé par cette nonne trop fière, s’amuse à la provoquer. Mais sous la soutane, il perçoit autre chose. Une femme en lutte, un brasier caché sous le marbre de la dévotion. Les jours passent, et ce qui n’était qu’un affrontement de principes devient un jeu dangereux. Chaque regard échangé, chaque frôlement accidentel les consume un peu plus. Clara tente de résister, priant avec plus de ferveur, mais la voix de Raphaël résonne dans son esprit plus fort que celle de Dieu. Et quand enfin il ose briser la dernière barrière, lorsqu’il murmure à son oreille que le ciel n’a jamais brûlé aussi fort qu’entre ses bras, elle vacille. Céder, c’est trahir sa foi. Résister, c’est trahir son propre cœur. Mais dans ce lieu oublié du monde, où les âmes perdues se cherchent, où le bien et le mal s’entrelacent, une seule vérité demeure : il n’y a pas de salut sans passion, et pas d’amour sans damnation.
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Le silence du couvent Saint-Raphaël m’a toujours apaisée. Ici, tout est ordonné, pur, immuable. Chaque jour suit le même rituel : prières à l’aube, soins aux malades, repas en silence, lectures pieuses, nuits peuplées de murmures adressés à Dieu. Depuis dix ans, c’est mon refuge. Depuis mes vingt-cinq ans, c’est ma vie.
Mais aujourd’hui, je quitte cet abri pour la première fois.
La mère supérieure m’a confié une mission : rejoindre un hospice isolé pour prêter main-forte aux sœurs qui y servent déjà. Un lieu perdu, loin de tout. Poudain-Bassé. Je ne connais pas ce nom. Personne au couvent ne l’a prononcé sans une ombre dans le regard.
Le carrosse cahote sur un chemin de terre. La route est sauvage, bordée d’arbres noueux dont les branches semblent vouloir agripper la lumière. L’air devient plus lourd à mesure que nous avançons. La moiteur s’infiltre sous mon habit de laine épaisse. Mes mains, gantées de tissu blanc, sont moites. Un malaise grandit en moi, sourd et inexplicable.
J’effleure du bout des doigts la croix en argent suspendue à mon cou. Une prière muette traverse mon esprit. Ai-je peur ? Je refuse de l’admettre. Je suis ici pour aider, pour soulager la souffrance. Peu importe où je mets les pieds.
Le cocher ralentit, puis arrête les chevaux.
« Nous sommes arrivés, ma sœur. »
Je redresse la tête et sors du carrosse, mes bottines noires foulant un sol poussiéreux.
Devant moi s’étend Poudain-Bassé.
Un village à l’abandon, rongé par le temps. Des maisons aux volets brisés, des ruelles sombres, des ombres qui se déplacent derrière les fenêtres sales. L’air y est différent, chargé d’un parfum métallique, presque fauve. Je sens des regards peser sur moi. Des hommes, accoudés à des porches délabrés, me fixent avec une curiosité hostile.
C’est alors que je le vois.
Lui
Poudain-Bassé est un repaire de damnés. Ici, la vertu se brise comme du verre sous les bottes des survivants. Personne ne prie. Personne ne demande pardon.
Et moi, Raphaël, j’en suis le maître incontesté. Trente-trois ans, une réputation bâtie sur le sang et la peur. J’ai grandi dans la violence, j’ai forgé mon empire à coups de poings et de lames. Mon nom se murmure avec respect, avec crainte. Ici, c’est la loi du plus fort.
Et la seule loi qui vaille, c’est la mienne.
Je suis grand, massif, un corps taillé pour le combat. Ma peau est marquée par les années de guerre que j’ai menées, mes bras striés de cicatrices racontent des histoires que personne n’ose questionner. Mon visage, aux traits anguleux, porte en permanence un demi-sourire narquois. Une provocation silencieuse.
Quand j’aperçois le carrosse poussiéreux s’arrêter à l’entrée du village, je m’attends à voir en descendre un notable ou un voyageur égaré.
Mais ce que je découvre me coupe le souffle.
Une nonne.
J’arque un sourcil. Une foutue nonne à Poudain-Bassé ? C’est une erreur, une aberration. Cet endroit va la briser.
Elle descend avec une grâce austère, son regard aussi pur que l’acier poli. Elle est belle.
D’une beauté qui ne devrait pas exister ici.
Sous l’épaisse soutane noire, sa silhouette est cachée, mais pas effacée. Ses traits sont fins, parfaits, encadrés par quelques mèches échappées de sa coiffe immaculée. Sa peau est claire, presque trop pour cet endroit poussiéreux. Son port de tête est fier, son regard ancré dans le mien sans la moindre hésitation.
Elle n’a pas peur.
Elle devrait.
Je m’approche d’un pas lent, mes bottes soulevant la terre sèche. Elle ne recule pas. Intriguant.
« Vous vous êtes perdue, ma sœur ? »
Sa voix, quand elle répond, est calme, mesurée.
« Je suis attendue à l’hospice. Je viens prêter main-forte aux sœurs qui y travaillent déjà. »
Je laisse échapper un léger ricanement. « Alors on ne vous a pas prévenue ? »
Elle fronce imperceptiblement les sourcils.
« De quoi ? »
Je me rapproche encore, jusqu’à sentir son souffle retenu. Ma voix tombe plus bas, un murmure rauque.
« Que Poudain-Bassé dévore tout ce qui est pur. »
Un éclair traverse son regard, une lueur que je n’arrive pas encore à déchiffrer.
Et dans cet instant précis, alors que l’ombre de mon monde la recouvre, je sais une chose.
Cette femme n’aurait jamais dû venir ici.
Parce qu’ici, la vertu brûle.
Et moi, je ne fais que souffler sur les flammes.
Clara
Le silence pèse sur mes épaules.
Autour de moi, Poudain-Bassé s’étend comme une bête endormie, prête à se réveiller au moindre faux pas. Les ruelles sont vides, mais je sens leur présence. Des yeux qui m’observent à travers les fissures des maisons délabrées. Des silhouettes tapies dans l’ombre, guettant mon moindre mouvement.
Le sol est poussiéreux sous mes pas. Mes bottines noires s’enfoncent légèrement dans la terre sèche. Je serre mon manteau contre moi, le tissu rude de mon habit me rappelant qui je suis. Une sœur, une servante de Dieu.
Pas une étrangère venue s’égarer dans un repaire de pécheurs.
Pourtant, je sens le poids d’un regard plus intense que les autres. Un regard qui me brûle.
Lui.
Raphaël.
Il ne bouge pas, et pourtant il occupe tout l’espace. Grand, massif, comme une ombre menaçante au milieu du village. Ses yeux, sombres comme la nuit, me scrutent avec une intensité troublante. Il ne détourne pas le regard, il ne cille même pas.
Il attend.
J’ai l’impression qu’il me met à l’épreuve, qu’il cherche une faille dans mon armure. Mais il n’en trouvera pas.
Je redresse le menton.
« Où se trouve l’hospice ? »
Il sourit légèrement, un sourire qui n’a rien d’aimable. Un sourire qui promet des flammes et du danger.
« L’hospice, ma sœur ? » Sa voix traîne, basse et rauque, comme s’il savourait chaque mot. « Il est là-bas, au bout de cette rue. Mais dites-moi… Êtes-vous certaine de vouloir y aller ? »
Un frisson me parcourt. Pas de peur. D’instinct.
Quelque chose ne va pas.
« C’est ma mission. »
Il incline la tête, faussement respectueux. « Alors bonne chance. »
Je tourne les talons et m’éloigne, sentant toujours son regard peser sur
moi.
Je ne devrais pas me sentir ainsi.
Troublée.
Je ne devrais pas sentir ce feu sous ma peau.
Mais c’est trop tard.
ClaraJe m’assois à ses côtés, mon cœur encore battant sous l'effet de nos baisers. Le silence entre nous est lourd, mais agréable, comme un voile tissé de mille promesses et d’aveux muets. Ses bras sont autour de moi, et je me sens protégée, mais aussi vulnérable. Il n'y a plus de frontières entre nous, plus de barrières. Il y a juste lui et moi, ici, maintenant. Et c'est tout ce dont j'ai besoin.Le monde extérieur n'a plus d'importance. Les enjeux, les doutes, tout ce qui a pu peser sur nos épaules, sur nos cœurs, semble s'être dissipé. Mais il reste quelque chose, un sentiment nouveau, plus fort que tout. Un écho au fond de moi, une certitude qui s'installe doucement, mais fermement : peu importe ce qui arrivera, je n’aurai aucun regret. Parce que je choisis cet amour. Parce que je choisis lui.Raphaël (la voix douce, légèrement hésitante) « Clara… Tu sais, tout ça… Ce n’est pas facile. »Je sens sa gêne, ce fardeau qu’il porte encore, celui de ne pas savoir comment tout cela va f
ClaraIl y a des moments où le temps semble suspendu. Des instants où l’on croit qu’on pourrait vivre éternellement dans une bulle, à l’abri des tempêtes, où l’on trouve enfin la paix au milieu du chaos. Ce moment, celui que nous vivons, me fait penser à cela. Le silence lourd de la pièce, nos corps enlacés, comme deux âmes qui se sont enfin retrouvées après une vie entière de séparation.Raphaël est là, tout contre moi. Ses bras sont autour de moi, son souffle régulier, mais je sens son cœur battre, un peu plus fort, un peu plus lourd, comme s’il cherchait à se perdre dans le mien. Je ferme les yeux, savourant cette proximité, ce réconfort que j’avais oublié, ou que je ne pensais jamais connaître. Il m’a appris à aimer sans réserve, à me donner sans crainte, à m’abandonner sans peur.C’est étrange, cette paix. Elle contraste tellement avec le tumulte qui a précédé, avec la violence des désirs refoulés, les non-dits qui nous ont emprisonnés, les peurs qui nous ont rendus vulnérables.
ClaraLes ombres dans la chambre dansent au rythme de notre souffle. Il est là, si proche, à portée de ma peau, et pourtant, quelque chose dans l’air nous sépare encore, invisible, impalpable, mais tout aussi présent. Ses yeux, comme des braises, brûlent la mienne, et je sens que l’air autour de nous devient lourd, chargé de cette tension indéfinissable. Il ne bouge pas, il attend. Pas de gestes brusques, pas de mots inutiles. Juste l’attente, l’intensité du silence qui parle plus fort que tout.Raphaël (la voix basse, troublée) « Clara… »Je frémis en entendant mon nom sortir de ses lèvres. Il a ce pouvoir, celui de me faire vaciller avec un seul mot. Mon cœur s’emballe, tout comme mon esprit. Une partie de moi veut résister, repousser cette attraction, ce désir fulgurant qui m’envahit à chaque instant. Mais une autre, plus forte, me pousse à le rejoindre, à céder, à me perdre dans cette passion dévorante.Je ferme les yeux, une fraction de seconde, et tout ce que je perçois, c’est l
ClaraJe ferme les yeux, mais même dans l’obscurité, il est là, dans chaque souffle que je prends, dans chaque pulsation qui bat dans mes veines. C’est comme si la chaleur de sa présence ne me quittait plus, comme si l’air autour de moi, devenu trop lourd, portait encore l’empreinte de sa peau. Raphaël. L’homme qui ne me laisse aucun répit, l’homme qui me consume sans même me toucher. Pourtant, je le sens, comme un incendie doucement attisé à chaque regard qu’il pose sur moi, chaque mot qu’il prononce.Ses bras m’entourent, un lien qui ne m'étouffe pas, mais qui me marque. Il n’y a pas de violence dans son étreinte, pas de brutalité. Seulement une douceur, presque impudique, et une urgence qui naît du besoin de fusionner. Nous sommes dans cette chambre où le monde extérieur semble n’avoir plus aucune emprise sur nous. Chaque mur semble se refermer lentement, comme un cocon qui, au lieu de nous protéger, nous emprisonne. Et dans cet espace clos, je deviens sa proie, mais une proie cons
ClaraLa lumière du matin s'immisce à peine à travers les rideaux, caressant la chambre d’un éclat timide. À peine perceptible, elle frôle les contours des meubles, mais ici, dans cet espace clos, elle n'atteint pas la profondeur de l’ombre qui s’y trouve. Il y a un décalage. Un monde entre l'éveil et le sommeil, entre la clarté et l'obscurité, un équilibre précaire où le temps semble suspendu. Et dans ce monde à mi-chemin, mon esprit erre, une marionnette sans fil, pris dans la lourdeur d’une question qui ne cesse de me hanter.Raphaël repose à mes côtés, mais même endormi, je sens l’omniprésence de son ombre. Ce n’est pas la simple ombre d’un homme qui sommeille, non. C’est l’ombre d’un monde qui, peu à peu, envahit ma réalité, que je l’accepte ou non. C’est un poids, un fardeau silencieux, une présence qui s’impose bien plus que je ne pourrais le souhaiter. Et pourtant, c’est cette ombre qui m’attire, qui m’aspire.Je me redresse avec une lenteur délibérée, mes muscles encore engou
ClaraIl dort encore. Pour une fois.Son souffle est lent. Régulier. Comme si, dans le chaos qu’est sa vie, ce lit était le seul lieu où il pouvait tomber les armes. Où je pouvais l’atteindre. Où la violence du monde ne le mordait pas.Je le regarde longtemps, les jambes repliées sous moi, comme si je tentais de me rappeler chaque ligne de son visage. Il a l’air paisible. Fragile presque. Si fragile que j’en oublie qu’il est capable de commander la mort d’un homme d’un simple signe de tête.Je me lève sans bruit. Mes pieds nus glissent sur le parquet froid. Je ne veux pas le réveiller. Pas encore. Je veux être seule avec mes pensées, même si je les crains.Je me glisse dans la salle de bains, referme la porte. L’eau coule, tiède. Elle efface les traces de la nuit, mais pas celles du doute.Je m’observe dans le miroir. Les cernes sous mes yeux. Le creux dans mes joues. Mon corps est marqué par l’amour comme par la guerre. Parce qu’avec lui, c’est la même chose.Et je me demande.Est-ce
RaphaëlL’aube ne se lève pas vraiment sur New York.Ici, la lumière est artificielle.Les ombres aussi.Et la vérité se cache entre les reflets de verre et les silences des puissants.Clara dort encore. Le drap à peine tiré sur sa peau. Son souffle est calme.Trop calme. Comme si son corps avait compris ce que son esprit refusait d’admettre.Elle a vu. Elle sait.Et même si elle ne dit rien, même si elle prétend tenir bon, je l’ai vue trembler.Je suis devant la baie vitrée. Manhattan pulse en contrebas.Un empire sans couronne.Mais le mien.Construit à la sueur, au sang et à la peur.Le téléphone vibre. Une fois. Deux.Code noir.Mon pouce effleure l’écran. Un message codé.Une réunion improvisée.Un nom à effacer.Un accord à conclure.Un avertissement à formuler dans le langage qu’ils comprennent tous : la peur.Le monde ne s’arrête pas pour la douleur.Ni pour l’amour.Je me penche vers elle. Un instant. Son épaule nue. Son cou fragile.Je pourrais rester. Juste quelques seconde
RaphaëlL’aube perce à peine.Mais je suis déjà debout.Je l’observe. Nue, dans les draps défaits. Sa peau encore marquée par mes doigts. Ses lèvres entrouvertes, offertes à un rêve qu’elle ne finira pas.Et en moi, quelque chose gronde.Pas une hésitation. Une nécessité.Un message clignote sur l’écran du téléphone :QG. Crypté. Urgent.Mais ce matin, je ne suis pas seulement un roi de guerre.Je suis aussi un homme.Alors je m’habille lentement. Chemise noire, boutons d’argent. Pantalon sombre. Mon arme se loge à sa place, contre ma hanche. La veste tombe sur mes épaules. Et avec elle, le masque revient.Mais avant de sortir… je prends une enveloppe dans le coffre mural. Elle est fine. Précise. Légèrement froissée. Et contient tout ce qu’il faut.Je me tourne vers elle. Toujours endormie. Et pourtant, je sens que quelque chose en elle sait déjà.Alors je m’approche.ClaraJe me réveille en sentant que l’air a changé.Je tends la main. Vide.Puis le froissement d’un tissu. Un métal
ClaraIl ne parle pas tout de suite.Mais je le sens.Quelque chose a changé dans l’air. Un frémissement. Une fracture.Il marche dans la pièce comme un fauve blessé. Une énergie sombre l’enveloppe. Comme un orage prêt à éclater. Il ne me touche pas. Pas encore. Mais ses yeux me brûlent.Il s’arrête. Se tourne vers moi.Et là, son silence devient insoutenable.Raphaël(d’une voix basse, rauque)« Clara… j’ai besoin de toi. Mais pas… pas comme tu es. »ClaraJe le fixe, figée.Ces mots, simples, sont des coups. Je les sens s’enfoncer en moi, comme des éclats.Je reste droite. Mais à l’intérieur, tout vacille.Clara(à peine un murmure)« Qu’est-ce que tu dis… ? »Raphaël« Ce monde, le tien… tes croyances, ta lumière… Ce n’est pas moi. Tu le sais. Tu l’as toujours su. »Je baisse les yeux.Oui.Je le savais.Mais je n’avais jamais voulu le formuler. Pas comme ça. Pas à voix haute.Raphaël« Je ne peux pas te protéger si tu restes divisée. Si une partie de toi continue à croire en quelq
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