Dans l’ombre de la mafia italienne, des vies se croisent et se brisent, emportées par des destins impitoyables. Adriano Bellucci, homme de pouvoir et de silence, a grandi dans une violence insoutenable, son cœur forgé par la haine et la vengeance. À 30 ans, il est devenu l’un des mafieux les plus redoutés de la péninsule, une légende glacée dans le monde souterrain. Mais tout change le jour où il croise le chemin d’Elena Vieri, une jeune femme innocente, ignorante du monde dangereux qui l’entoure. Elle est témoin d’une scène qu’elle n’aurait jamais dû voir, et en un instant, son destin bascule. Enlevée par erreur, elle devient la proie d’un homme qu’elle n’a jamais choisi de connaître, mais qui va marquer sa vie à jamais. Entre captivité et désir interdit, entre peur et attraction, la relation entre Adriano et Elena va se tordre et se déformer. Et si l’amour pouvait naître dans les ténèbres, là où la vengeance et la douleur règnent en maîtres ?
View MoreElena Vieri n'était pas une femme ordinaire. À 25 ans, elle avait l'habitude de vivre dans l'ombre, loin des troubles du monde extérieur, préférant la sécurité de son petit appartement dans la banlieue tranquille. Forte de caractère mais vulnérable à sa manière, Elena avait appris à se protéger des autres et à ne faire confiance à personne. Elle savait que les gens comme elle ne pouvaient pas se permettre d'être naïves.
Chaque jour, elle s’occupait de son travail dans un bureau d’architectes, une routine bien huilée qu’elle trouvait rassurante. Elle n’avait jamais voulu d’une vie différente. Les gens qu’elle croisait étaient tous plus ou moins des inconnus pour elle, et elle n’avait pas cherché à changer ça. Mais ce soir-là, tout allait changer. La route qui, d’habitude, la menait directement à chez elle, allait soudainement la plonger dans l’inconnu.
La nuit venait de tomber sur la banlieue calme. Elena, fatiguée après une longue journée, marchait à un pas pressé. Ses pensées vagabondaient alors qu’elle se rapprochait de son appartement. L'air frais de la soirée la caressait, mais quelque chose dans l’air la mettait mal à l’aise. C’était comme une présence invisible qui rôdait dans les ombres.
Alors qu’elle longeait une ruelle, elle aperçut un mouvement furtif. Par curiosité, et une pointe de peur, elle s’approcha. Ce qu’elle vit la glaça d’effroi. Des hommes, puissants, imposants, étaient en train de tabasser un autre homme, un dealer. L’un des hommes, plus grand et plus menaçant, leva un poing et asséna un coup brutal. Elle ne comprenait pas tout, mais la violence de la scène était évidente. Un échange d’argent s’était mal déroulé, et la scène de torture s’intensifiait.
Elena avait vu plus que ce qu’elle n’aurait dû voir.
Elle tenta de se détourner discrètement, mais avant même de pouvoir faire un pas, des mains fortes l’attrapèrent. Elle se débattit, essayant de crier, mais une pression sur sa gorge la réduisit au silence. En un instant, elle fut poussée dans une voiture noire. Son corps, emporté par la force des hommes qui la maintenaient, ne put résister.
Un homme d’un calme glacé, silencieux et impassible, la regardait sans un mot. Adriano Bellucci. Le mafieux puissant et craint, qui observait la scène sans la moindre émotion. Il ne remarqua pas tout de suite Elena, cette silhouette effrayée qu’il ne connaissait pas. Il était là pour récupérer son argent d’un dealer impénitent, mais le destin avait placé cette femme sur son chemin.
Elle essaya de crier, mais l’un des hommes posa un mouchoir imprégné d’une substance sur son nez et sa bouche. Avant qu’elle ne puisse réagir, l’obscurité l’envahit, et elle perdit connaissance.
Adriano, d’un regard vide, observa la scène dans le rétroviseur, son visage sans expression. Il avait ordonné l’enlèvement d’une inconnue. Mais quelque chose dans cette situation le troubla. Un trouble qu’il n’avait pas anticipé. Pourtant, il se détourna vite de ses pensées. Il avait des choses bien plus importantes à faire.
Lorsque Elena se réveilla, tout était différent.
Elle était allongée sur un sol froid, l'odeur d'humidité et de moisissure la frappant de plein fouet. La lumière tamisée d’une lampe faiblarde éclairait la pièce sombre, une cave. Ses poignets étaient liés, et un morceau de scotch maintenait sa bouche fermée, la forçant à l’angoisse et au silence.
Elle se débattit, mais c’était futile. Elle était piégée.
Un bruit de pas se fit entendre. Puis une voix. Profonde, autoritaire.
"Bienvenue dans ton nouveau monde, Elena."
Elle leva les yeux et le regarda. Adriano Bellucci. Il s’approcha lentement, la fixant d’un regard froid et calculateur. Aucun regret, aucun remords. Juste un homme de pouvoir.
"Tu ferais bien de t’habituer à cette situation", dit-il d’une voix basse, presque hypnotique.
Adriano Bellucci était l'incarnation du pouvoir et de la froideur. À 30 ans, il avait su se construire une réputation de mafieux impitoyable, craint et respecté par tous ceux qui croisaient son chemin. Ses yeux sombres ne laissaient aucune place à l'émotion, et son regard perçant semblait capable de sonder l'âme des gens. Il n'y avait ni compassion ni pitié chez lui. Il n’avait jamais appris à ressentir ces choses. La vie l’avait forgé ainsi, dans la brutalité et le sacrifice.
Né dans un quartier déshérité, il avait grandi dans la violence et la douleur. Son enfance avait été marquée par la perte de ses parents et la tragique mort de sa sœur, assassinée sous ses yeux alors qu'il n’était qu'un garçon. Depuis ce jour, il avait juré de venger sa famille, mais ce vœu n’était pas un simple cri de colère. Il l’avait transformé en une obsession, un but de vie qui l’avait propulsé dans les rangs de la mafia italienne, jusqu'à en devenir l’un des plus puissants membres.
Il n’avait jamais cherché l’amour. Son cœur était devenu aussi gelé que le regard qu’il portait sur le monde. Il avait observé Elena Vieri depuis des années, sans jamais oser l’approcher. Elle représentait tout ce qu'il n’avait jamais eu, mais il avait toujours craint de tout perdre. C’était une obsession silencieuse. Il n’avait pas voulu la toucher, car il savait que cela briserait l’équilibre fragile qu’il avait construit.
Ce soir-là, cependant, le destin l’avait poussé à faire un choix.
point de vue d'ElenaElena se laissa tomber dans le fauteuil près de la fenêtre. Elle fixait le paysage sans vraiment le voir, son esprit en proie à une agitation qui la submergeait. Pourquoi cette situation la perturbait-elle autant ? Elle savait qu'Adriano était plongé dans des affaires dangereuses et qu’il avait des alliés qu’il devait parfois protéger et auxquels il se confiait. Mais Isabelle… Cette femme qui apparaissait et disparaissait à sa guise, son imperturbable assurance, tout chez elle la rendait folle.Elle se leva brusquement, incapable de rester dans cette torpeur. Ses pensées tourbillonnaient trop vite. Alexandro la suivait des yeux, mais il savait que tôt ou tard, Elena briserait le silence. Elle était trop fière pour accepter cette situation sans réponse. Ses pas résonnèrent dans le couloir tandis qu’elle se dirigeait vers la bibliothèque, là où elle savait qu’Adriano était en train de se concentrer sur des documents et des plans.La colère bouillonnait en elle. Elle
Point de vue d'IsabelleIsabelle s’assit dans le coin sombre de la pièce, le téléphone serré entre ses mains. Elle avait écouté en silence tout ce que Michael avait dit, analysé chaque mot avec soin. Il croyait que tout était sous contrôle, mais Isabelle savait qu’il n'était pas aussi rusé qu'il le pensait. Elle n'était pas prête à laisser Adriano se faire manipuler par quelqu’un d'aussi dangereux.Elle prit une profonde inspiration et commença à taper un message destiné à Adriano. Pas question de lui donner trop d’informations, mais il devait savoir qu'elle avait des choses à lui dire.“Je sais ce que Michael prépare. Je ne peux pas t'en dire plus pour l'instant, mais sois vigilant. Il n'est pas ce qu'il prétend. Si tu veux comprendre, appelle-moi. – Isabelle”Elle appuya sur "Envoyer" et attendit quelques secondes, le regard fixé sur l'écran. Ce n'était pas grand-chose, mais c’était un début. Michael ne devait pas savoir qu'elle avait averti Adriano. Tout était une question de timin
erra les mâchoires, mais il ne bougea pas. Il savait que Luca ne se montrerait pas s’il n’avait pas une raison précise. Il voulait quelque chose.— Dis-moi ce que tu veux avant que je perde patience, gronda Adriano.Luca fit quelques pas de côté, comme s’il évaluait son environnement, puis il plongea son regard sombre dans celui d’Adriano.— Une proposition, tout simplement, dit-il d’un ton presque léger. Une alliance temporaire.Elena sursauta légèrement derrière Adriano. Elle ne comprenait pas encore toute l’étendue de leur histoire, mais cette simple phrase suffisait à faire bouillir le sang d’Adriano.— Une alliance ? répéta-t-il d’une voix traînante, comme s’il goûtait le mot sur sa langue. Tu veux vraiment que je croie que tu es venu ici pour me proposer ça… après avoir fait exploser ma porte ?Luca sourit, penchant légèrement la tête.— Je voulais juste être sûr d’avoir toute ton attention.Adriano eut un rictus froid.— C’est réussi. Maintenant, tu as dix secondes avant que je
Point de vue ADRIANO La nuit était tombée depuis longtemps sur le manoir d’Adriano. La lumière tamisée du bureau projetait des ombres dans la pièce, accentuant l’aura de tension qui régnait. Assis derrière son bureau, Adriano faisait tourner un verre de whisky entre ses doigts, perdu dans ses pensées. Luca était revenu dans le jeu, et cette fois, il ne se contentait plus de menaces voilées. Il attaquait.De l’autre côté de la pièce, Elena était debout, les bras croisés. Elle observait Adriano, tentant de déchiffrer ce qui se passait dans son esprit. Il n’avait pas dit un mot depuis qu’ils avaient appris la dernière provocation de Luca. Un de ses entrepôts avait été réduit en cendres, et il savait que ce n’était qu’un avertissement.« Que vas-tu faire ? » demanda-t-elle enfin, rompant le silence pesant.Adriano leva les yeux vers elle, son regard sombre et calculateur. « Luca cherche à me pousser à bout. Il veut me forcer à faire un faux pas. »Elena s’approcha lentement, posant ses m
Point de vue d'ElenaLes rayons du matin filtrèrent doucement à travers les rideaux, jetant une lueur chaude et apaisante sur la chambre. Elena émergea lentement du sommeil, encore enveloppée dans les bras d’Adriano. Le parfum de sa peau, la chaleur de son corps près du sien… elle aurait voulu que ce moment dure éternellement. Mais la réalité s’immisça rapidement, comme un voile lourd qui alourdissait ses pensées.Elle tourna légèrement la tête pour observer Adriano, endormi à ses côtés. Son visage, détendu dans le sommeil, semblait plus jeune, moins marqué par les épreuves de la vie. Mais dès qu’elle l’observa plus longtemps, les questions commencèrent à affluer dans son esprit. Et si ce qu’ils avaient partagé la veille n’était qu’un moment éphémère, une explosion de passion dans une relation complexe ?Elle se leva délicatement, pour ne pas le réveiller, et se dirigea vers la fenêtre. Le manoir était silencieux, à l’exception du chant des oiseaux au loin. Elena posa les mains sur le
Point de Vue d’elena La nuit enveloppait le manoir d’un silence presque irréel. Assise sur le canapé du salon, un livre ouvert sur les genoux, Elena fixait les pages sans réellement les lire. L’absence d’Adriano pesait sur elle plus qu’elle ne voulait l’admettre. Une semaine. Sept jours où elle avait tenté de se convaincre qu’elle appréciait la tranquillité, qu’elle n’avait pas besoin de sa présence pour respirer. Un soupir s’échappa de ses lèvres alors qu’elle referma doucement son livre. Son regard se perdit un instant sur la grande horloge du salon. Minuit. Il ne rentrerait que dans deux jours, selon Alexandro. Mais alors qu’elle se levait pour rejoindre sa chambre, un bruit attira son attention. La porte d’entrée s’ouvrit dans un grincement, et son cœur se figea. Des pas lourds résonnèrent dans le couloir, puis une silhouette familière apparut sous la lueur tamisée des lampes. Adriano. Il se tenait là, vêtu d’un costume légèrement froissé, la fatigue visible sur son v
Point de Vue d’Adriano Un mois s’est écoulé depuis la nuit partagée entre Adriano et Elena, et pourtant, quelque chose semble toujours suspendu dans l’air. Les jours passent, mais le silence entre eux est plus lourd qu’avant. D’un côté, il y a cette alchimie persistante, ces regards qui se croisent trop souvent, et de l’autre, une distance qui semble de plus en plus marquée. Adriano, d’ordinaire si sûr de lui, semble lutter contre une nouvelle réalité qui le perturbe profondément. Ses gestes deviennent plus nerveux, et même si Elena ne le remarque pas immédiatement, il a un air un peu perdu, comme s’il avait du mal à s’adapter à cette nouvelle situation. Il commence à se rendre compte qu’il n’a pas simplement partagé une nuit avec Elena, mais qu’il s’est attaché d’une manière qu’il n’avait pas prévue. Il essaie de se concentrer sur son travail, mais chaque conversation, chaque moment qu’il passe loin d’elle semble le ramener à la même question : est-ce que cette relation peut
Point de vue : Elena Il y a quelque chose d’étrange à se réveiller dans cette cabane. Un endroit isolé, où le monde semble s’éloigner, où les préoccupations du quotidien se dissolvent presque dans l’air frais du matin. Mais ce n’est pas le calme qui me trouble. C’est lui, Adriano. Ce que je ressens pour lui et ce qu’il semble ressentir pour moi, ou du moins ce qu’il me laisse entrevoir à travers ses gestes, ses silences. Il y a des mots qu’il n’a pas encore dits, des promesses non formulées, et pourtant je les sens en moi, comme une vérité sourde. Je me réveille doucement, ma tête encore embrumée par le sommeil, mes pensées dispersées. La couverture est chaude, trop chaude pour la fraîcheur du matin. Je la repousse légèrement, puis j’ouvre les yeux. La lumière douce du matin filtre à travers les petites fenêtres de la cabane. Adriano n’est plus là, mais il y a cette sensation étrange qu’il est partout autour de moi. Un parfum de café flottant dans l’air me guide jusqu’à la petit
Elena était assise sur le rebord de son lit, plongée dans ses pensées, lorsque la porte de sa chambre s’ouvrit doucement. Elle releva les yeux et aperçut Adriano, adossé à l’encadrement de la porte, les bras croisés. “Prépare-toi”, ordonna-t-il d’une voix posée, son regard sombre fixé sur elle. Elle fronça les sourcils. “Pourquoi ?” Un léger sourire en coin apparut sur son visage, énigmatique comme toujours. “Je t’emmène quelque part.” Elena plissa les yeux, cherchant une explication, mais il ne lui en donna aucune. Il se contenta de la fixer, attendant qu’elle obéisse. Avec un soupir, elle se leva et attrapa une veste avant de le suivre hors de la pièce. “Tu peux au moins me dire où on va ?” tenta-t-elle en marchant à ses côtés dans le couloir du manoir. “Tu verras”, répondit-il simplement, son ton laissant entendre qu’elle n’obtiendrait rien de plus. Elle aurait pu insister, mais elle savait que c’était inutile. Avec Adriano, les mots étaient rares et les surprises f
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