Elias Moreau aurait dû être l’héritier légitime de Moreau Industries, l’une des entreprises les plus influentes du pays. Mais à cause de son handicap – il est sourd depuis la mort de son père– il a toujours été relégué aux marges de la société, considéré comme inapte à diriger. À la mort de son père, son demi-frère Adrien, rusé et impitoyable, s’empare du pouvoir et fait tout pour le maintenir à l’écart. Cantonné à un poste insignifiant dans les archives, Elias subit en silence les humiliations de son frère et des actionnaires, qui le méprisent ouvertement. Mais derrière son apparente passivité, il observe, analyse et attend le bon moment pour frapper. Lorsque Adrien pousse l’humiliation trop loin en le convoquant à une réunion pour se moquer de lui publiquement, Elias comprend qu’il est temps de changer les règles du jeu. Il n’a peut-être pas de voix, mais il possède une intelligence redoutable et une patience à toute épreuve. Avec l’aide inattendue d’alliés au sein de l’entreprise – et en exploitant les failles de son frère – Elias entame une ascension discrète mais implacable. Son objectif est clair : reprendre ce qui lui revient de droit et faire tomber Adrien de son piédestal. Dans un monde où le pouvoir se mesure en apparences et en manipulations, Elias prouve que le silence peut être l’arme la plus dangereuse.
Lihat lebih banyakLes premiers jours furent durs. Chaque matin, Elias se levait tôt, ses muscles endoloris par les efforts physiques de la veille. Les contremaîtres, toujours sceptiques, lui donnaient des tâches supplémentaires, le poussant à ses limites. Le bruit incessant des machines, les odeurs d’huile et de métal, tout cela aurait pu le décourager. Mais Elias tenait bon. Il savait qu'il n'avait pas le droit d'échouer. Pas seulement pour lui-même, mais aussi pour ce que cette épreuve représentait.Les ouvriers, eux, le regardaient de loin, leurs yeux emplis de doute et de moquerie. Ils espéraient qu’il abandonnerait, qu’il se retirerait dans son monde confortable de privilégié. Mais chaque jour, ils le voyaient revenir, encore et encore, sans jamais fléchir, sans jamais se laisser abattre. Petit à petit, quelque chose changea dans leur regard.Un jour alors qu'il travaillait, il ajusta le volant du chariot élévateur avec une précision presque militaire, ses yeux fixés sur les rangées de palettes em
L'air du matin était encore frais lorsque les premiers employés arrivèrent au siège de Moreau & Co. L’imposant immeuble de verre et d’acier, symbole du prestige familial, dominait le quartier des affaires. Tout ici respirait le luxe et l’élégance : les ascenseurs silencieux, les bureaux en bois précieux, les œuvres d’art soigneusement disposées dans les couloirs.Mais pour Elias Moreau, ces murs n’avaient rien d’accueillant. Ils étaient une prison dorée dans laquelle il évoluait sans bruit, sans éclat, toujours en marge.Il traversa le vaste open-space sous les regards furtifs des employés, qui s’écartèrent sur son passage avec cette politesse feinte qu’on réserve aux parias. Ici, il était invisible. Et pourtant, tout le monde savait qu’il était là.Sur son bureau l’attendait une pile de documents. Un détail qui, en soi, n’avait rien d’étonnant. Mais Elias savait reconnaître une anomalie quand il en voyait une.Les tâches qu’on lui confiait étaient d’ordinaire plus administratives. Or
Qand Elias tourna la tête, leurs regards se croisèrent. Un instant suspendu, où le bruit du gala sembla se dissiper autour d’eux, laissant place à une intensité palpable entre les deux. Les yeux d’Alix restèrent fixés sur lui, sans détourner le regard. Elle n’était pas du genre à se dérober, à fuir un défi silencieux. Elle l’observait, sans dissimulation, sans la moindre gêne, un demi-sourire amusé flottant sur ses lèvres.Elle s'attendait à ce qu'il agisse comme il le faisait avec tous les autres : ignorer, feindre l'indifférence, se fondre dans l'ombre, disparaître une fois de plus derrière son masque de calme. C’était ce qu’il faisait toujours. Ce qui le rendait si… prévisible.Mais cette fois, quelque chose avait changé. Elias la fixa en retour, sans fuir, sans cacher ses yeux glacés dans les ténèbres de la pièce. Un regard ferme, implacable. Il ne cherchait pas à se cacher. Il ne cherchait pas à fuir la confrontation. Il l'affrontait. C’était un regard sans compromis, comme s'il
Elias se détourna lentement de la scène. Ses pas résonnaient dans la grande salle, mais l'écho de l'humiliation semblait avoir perdu sa portée. Il traversa la foule, sans se presser, sans chercher à éviter les regards qui continuaient de l'assaillir. Il s’enfonça dans le hall, cherchant la sortie discrète qui le mènerait aux toilettes, loin des regards curieux et des rires étouffés.Il poussa la porte des toilettes d’un coup de pied et s'engouffra à l’intérieur. L’atmosphère était plus calme, mais son esprit tourbillonnait encore. Il n’avait pas réagi comme on l’attendait. Pas de colère, pas de faiblesse, juste un silence glacé. Et c’était peut-être là sa plus grande victoire. Mais cela ne suffirait pas.Un léger bruit de tissu fit écho dans la pièce. Elias se figea, le regard se braquant sur l’ombre qui se dessina dans le coin des toilettes. Gabriel, le fidèle assistant de la famille, se tenait là, une silhouette imposante, un sourire presque imperceptible sur les lèvres.— Tu n'as p
Margaux n’en avait pas fini. Elle s’approcha de lui, délibérément lente, un sourire plus large que jamais se dessinant sur son visage. Elle leva son verre de champagne, le tenant à hauteur de son épaule, et le vida sur l’épaule d’Elias avec un geste théâtral.Un silence de mort s'abattit immédiatement sur la salle. Les invités, qui avaient ri si fort quelques instants plus tôt, se figèrent, choqués par le geste. Les murmures circulèrent rapidement, comme des étincelles dans une prairie sèche.Certains invités se regardèrent, choqués, tandis que d’autres attendaient avec impatience la réaction d’Elias, observant avidement, cherchant à voir si la pression finirait par l’emporter. Les plus cyniques savouraient déjà l'humiliation, certains se retenant de sourire ouvertement.Les regards des puissants semblaient chercher à lire la moindre faille dans le comportement d’Elias. Les regards des femmes se faisaient curieux, presque victorieux, tandis que les hommes paraissaient fascinés par la
La salle de réception du Ritz resplendissait sous la lueur des immenses lustres en cristal. Les tables couvertes de nappes en satin blanc regorgeaient de mets raffinés, et les serveurs circulaient avec des coupes de champagne pétillant sous les lumières tamisées.Les plus grands noms de la finance, des actionnaires influents et des familles puissantes échangeaient des politesses feintes, riant à des plaisanteries superficielles.Dans le grand hall du Ritz, la musique suave des violons remplissait l’air, accompagnée des éclats de rires et des murmures des invités. Les chandeliers suspendus au plafond diffusaient une lumière dorée, créant une atmosphère feutrée et presque irréelle. Les invités, tous impeccablement habillés, formaient des groupes autour de petites tables élégantes, dégustant des cocktails raffinés et échangeant des sourires forcés.Au milieu de cette scène, Elias se sentait comme un intrus. Les autres invités, vêtus de leurs tenues sophistiquées et de leurs sourires assu
Gabriel resta silencieux un instant, le regard plongé dans celui d’Elias. Il connaissait cet homme mieux que quiconque. Derrière son apparente tranquillité, il voyait l’orage qui grondait, la tempête qui se préparait. Elias n’était pas faible. Non, il était un stratège, un joueur d’échecs qui ne bougeait ses pièces qu’au moment opportun.Mais cela n’empêchait pas Gabriel de s’inquiéter.Il soupira et se redressa, décroisant les bras. Son regard bleu s’assombrit légèrement.— J’espère que tu sais ce que tu fais, murmura-t-il.Elias ne répondit pas immédiatement. Il referma le classeur et le posa sur le côté du bureau, avant de relever calmement les yeux vers Gabriel.— Toujours.Un silence pesa entre eux, lourd de sous-entendus. Gabriel savait qu’il n’obtiendrait pas plus d’explications. Elias était ainsi : il ne révélait ses cartes que lorsqu’il l’avait décidé.Gabriel fit un pas vers la porte, posa la main sur la poignée, puis s’arrêta. Sans se retourner, il laissa tomber d’une voix
Le calme d’Elias était presque palpable, une aura de maîtrise qui coupait toute communication autour de lui. Même sous l’humiliation publique, il demeurait implacable, presque serein, comme si tout ce qui se passait autour de lui n’avait aucune prise sur son esprit. Ce qu’il ressentait à l’intérieur n’était pas visible pour les autres. Il ne se permettait pas d’exprimer sa colère, de montrer son malaise. Chaque moquerie qu’il subissait était méticuleusement enfouie, stockée, accumulée, pour être utilisée plus tard.La réunion avait pris une tournure attendue. Elias savait que cette convocation n’était qu’un prétexte pour l’humilier, pour faire de lui le centre de toutes les moqueries. Mais tout ce qui se passait dans cette pièce, chaque mouvement d’Adrien, chaque rire étouffé des actionnaires, était un détail qu’il enregistrait avec une précision froide. Ils ne comprenaient pas que le plus grand pouvoir qu’il avait était justement de ne rien montrer, de ne pas réagir à leur manipulati
Le matin suivant, Elias avait trouvé une enveloppe déposée sur son bureau dans le service des archives. L'enveloppe, simple mais formelle, portait l’inscription de l’entreprise et un cachet qui ne laissait aucune place à l’incertitude : "Convocation officielle." À l’intérieur, une lettre soigneusement pliée révélait l’invitation, signée de la main du PDG par intérim, Adrien Moreau. Le contenu était simple et direct : "Réunion de stratégie à 10h00, salle de conférence, bâtiment principal."Bien qu'il fût bien conscient de l’ironie de la situation, Elias avait décidé d’y aller. Il savait que cela ne signifiait rien de bon, mais il ne pouvait pas se permettre de paraître faible. Si Adrien voulait l’humilier, il lui en donnerait l’occasion. Mais il ne serait pas le jouet silencieux qu’on attendait de lui.La salle de réunion était imposante, comme un temple du pouvoir. Les murs de verre permettaient de contempler la ville étendue en contrebas, mais aussi d’être observé depuis l’extérieur,
Le manoir Moreau se dressait fièrement, imposant, sur une colline qui dominait la vallée, comme une sentinelle surveillant les moindres mouvements autour de lui. La demeure, magnifique mais froide, semblait personnifier la richesse et l’arrogance de la famille Moreau, une dynastie qui avait fait fortune dans les affaires, et dont le nom résonnait dans les salons les plus prestigieux. Pour l’extérieur, c’était un symbole d’influence et de prestige. Pour Elias, c’était un cage dorée, un piège qu’il ne pouvait fuir, une prison où les chaînes étaient invisibles mais bien réelles.Depuis la mort brutale de son père, Elias n’avait cessé de se retrouver dans l’ombre, éclipsé par la nouvelle matriarche, Madeleine Moreau, et ses deux demi-siblings, Adrien et Margaux. Leurs sourires mesquins, leurs moqueries et leur mépris constant étaient des attaques invisibles qui l’écrasaient à chaque respiration. Bien qu’il eût l'avantage d'être l’héritier légitime du nom et des biens familiaux, son existe...
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