Après un croissant au chocolat, quelques biscuits secs et une tasse de thé, Andréa redescendit, cette fois, avec une tenue singulière : cheveux retenus en deux nattes, lunettes de soleil bleu en forme de nuages, boucles d'oreille créoles, chemise en flanelle rouge-sang ouverte jusqu'au haut de sa poitrine, short jaune moutarde et sandales de plage noires. Elle n'était accompagnée que d'un vieux livre à la couverture rabougrie. Sans portable. Sans écouteurs. Andréa repéra une chaise vide, sans l'ombre d'un occupant sous un parasol rouge avec des pois blancs. Elle l'ajuste sur sa tête, s'assit confortablement et se mit à lire. Il était 10 heures. Au milieu du livre, elle se dit que s'en est assez de lire les pensées d'un per
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