Quelques mois plus tard
Patricia
-Patricia, acceptez-vous de prendre pour époux Pablo ici présent ?
Moi : Oui, je le veux.
-Au nom de la loi, je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.
Nous nous embrassons jusqu'à ce que nos souffles se perdent.
Un tonnerre d'applaudissements s'élève dans la salle.
Pablo me regarde droit dans les yeux comme si juste avec ce geste il voulait me faire sienne.
Pab
PabloJe m'appelle Pablo Davila, j'ai trente ans.Mon histoire est beaucoup trop longue pour être racontée en un seul clic. Je vous laisse la découvrir à travers ses lignes.Il est six heures du soir. Assis dans mon véhicule, j'observe le soleil se coucher à travers cette montagne.À côté de moi, sur le siège passager, se trouve mon sac de voyage.Oui, je voyage. J'ai attendu beaucoup d'années pour en arriver à ce jour. Cette fois-ci, l'heure a sonné.Je soupire.Moi : Adriana, nous y voil&agrav
AdrianaJ'observe la troisième recrue: c'est un homme,la trentaine fraîchement entamée.Je lui parle des choses basiques qu'il doit savoir. Il me regarde avec insistance, je ne sais pas exactement ce que cette manière de me regarder signifie.Moi : C'est bon? Vous avez compris ?Pablo : Oui, Madame. Je ne vous décevrai pas.Moi : Merci, jeune homme! La réunion ordinaire aura lieu dans quelques minutes.Pablo : D'accord, merci Madame.Il me regarde encore une fois avec insistance et sort de mon bureau.
AdrianaJe dois avouer que j'ai été agréablement surprise. Je ne m'attendais pas à ce que les nouveaux aient été aussi prompts. Ils ont assuré cette mission comme s' ils avaient fait ça toute leur vie.Demain, c'est l'anniversaire de mon fils Félix. Je compte inviter tout mon personnel vu qu'ils travaillent d'arrache-pied. Ils ont besoin de quoi déstresser.Je viens de charger Juan de leur transmettre l'information.Si il y a une chose que je sais aussi bien faire, c'est récompenser favorablement. Parce que des employés bien payés font des travaux impeccables.
7 auquel je n'ai pas touché depuis le début de la soirée. Soudain, je sens une main passer de mon cou jusqu'à mon dos. C'est une femme, ses mains sont très fines.Je me retourne l'air incrédule : C'est Marita.J'ai failli m'étouffer avec mon whisky quand je l'ai vu.Moi : Ah non! T'es pas sérieuse là quand même !Marita : Comment ?Moi : Eh ben (pointant le doigt vers Anthony) regardes comment Anthony nous fixe. Ce gars est dingue de toi. Moi je ne suis pas fait pour toi.Marita : Je …Moi: si tu t'obstines autant, je ne pourrai
PabloC'est bel et bien Patricia devant moi. Je viens de l'apercevoir il y a juste quelques heures, l'instant d'une soirée. Et là, je l'ai en face de moi. Elle est plus sublime que le mot même. Petit bémol, elle semble ne pas me voir.Patricia : ok !Elle se retourne vers Yolanda et se met à lui parler comme si je n'es jamais été là.Patricia : Bon, Yolanda! Il est trois heures du matin. On rentre.Yolanda :..mais je ..Patricia : pas de mais qui tienne… je t'ai plusieurs fois refusé de t'accrocher à des inconnus de la sorte,
PabloCe maudit rêve ; je suis au fin fond d'un ravin. Je suis enfant. Je suis enfoncé dans une marre d'eau et de boue. J'ai les yeux remplis de larmes et je pleure comme c'est pas permis. Ça a l'air de durer une éternité. Et lorsque je suis sur le point de m'écrouler, elle apparaît. Luisante, belle, étincelante. La lumière qu'elle dégage m'aveugle presque. Elle me tend ses bras avec un sourire large. Je suis intimidé par elle et je deviens tout à tout muet comme une carpe. Je me mets même à sourire. Aucun son ne sort de sa bouche ni de la mienne d'ailleurs. Elle me prend dans ses bras, elle me fait des chatouilles et je ris à gorge déployée.Soudain, quand nos visages se croisent, je me mets à crier, à lui donner
MaritaÇa fait une heure que les garçons sont sortis. Ils sont en mission et moi je m'ennuyais de dingue. Je ne sais même pas pour quelle raison je ne participe pas avec. J'étais en train d'errer dans les couloirs du département lorsque j'aperçois au loin une lumière tamisée qui s'échappe de la chambre de Pablo. Curieux ça! Il est censé être en mission et qu'est ce que fait sa chambre ouverte ? La première chose à laquelle je pense c'est que c'est certainement un groupe d'anciens qui est en train de foutre le désordre dans son appartement. Parce qu' en effet, vu qu'il est exagérément beau et que toutes les anciennes se rabattent sur lui, ils l'ont certainement mal pris. Sur la pointe des pieds, je me dirige dans un silence calculé, sur la pointe des pieds vers son appart
PatriciaJe descends de la voiture pendant que ma mère me lance de petites piques sur mon derrière, sous prétexte qu'il a pris du volume.Ah!, sacrée maman! Elle a quarante-cinq ans mais on dirait qu'elle en a dix-huit. C'est une sacrée gamine aussi bien physiquement que dans la tête. Je l'adore, ma mère. Je l'aime plus que tout.Une rapide salutation à Filipe, notre gardien mais surtout un membre de la famille qui se met à bavarder avec maman qui est restée attendre dans la voiture pendant que moi je vais voir si Yolanda se sent un peu mieux.Comme à son habitude, la porte de son appartement est fermée à double tours mais heureu
Quelques mois plus tardPatricia-Patricia, acceptez-vous de prendre pour époux Pablo ici présent ?Moi : Oui, je le veux.-Au nom de la loi, je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.Nous nous embrassons jusqu'à ce que nos souffles se perdent.Un tonnerre d'applaudissements s'élève dans la salle.Pablo me regarde droit dans les yeux comme si juste avec ce geste il voulait me faire sienne.Pab
PabloJe suis tétanisé. Elle me paralyse. Je n'arrive pas à placer un seul mot.Félix : Bon,ben je vous laisse.Je reste debout, sans pouvoir placer un seul mot.Moi : Patricia, excuse-moi pour cette intrusion. Je ne pouvais plus supporter de rester loin de toi.Elle reste debout. L'expression sur son visage est indéchiffrable.Moi: Chérie, toutes ces heures passées loin de toi ont été un enfer. Je t'aime plus que je ne m'aime moi-même. Je ne peux plus vivre sans toi. Ma vie n'a d'ailleurs plus de sens. Tu
PabloMoi : quoi!?Adriana (sanglotant): oui, c'est ce que je vais faire. Durant toute mon existence, qu'ai-je fais de bien? Je n'ai fait que du mal. Je n'ai fait que faire souffrir les gens.Patricia : Maman arêtes, on va trouver une solution.Moi : Non, je dois payer pour mes actes. Ma décision est prise.Je n'arrivais même plus à réfléchir. J'étais submergé par le dégoût accumulé toutes ces années.Je me retourne et je m'en vais sans dire au-revoir à qui que ce soit.
PabloMoi : Bébé,je …Patricia : Je savais que tu me cachais quelque chose. Que tu étais peut-être fiancé ou marié mais je n'aurais jamais imaginé que ce soit….. çaMoi : je peux tout t'expliquer. Et c'est ce que je m'apprêtais à te dire.Patricia est très calme, froide. Je n'arrive pas à déchiffrer ce qui se passe en elle actuellement.Patricia : Je t'écoute.Moi : Je suis l'enfant que Adriana a abandonné. En venant à la Mafia de Monte Carlo, j'avais pour unique intention de
PabloLe temps que j'arrive à rattraper Patricia, elle vient de faire un accident.Je suis arrivé trop tard. Je gare ma voiture en bordure de voie et je jette sur sa voiture.Moi : Patricia!?Ma voix est teintée de tristesse. Je la tire du véhicule. Je vérifie, heureusement elle respire encore. La fumée est énorme. Je n'ai aucune idée de ce qui est en train de se passer là mais ce n'est pas normal. Il y a énormément de carburant répandu sur le sol également.Je la prends dans mes bras et je la dépose à l'arrière de ma voiture.
AdrianaPatricia revient peu à peu à elle.Moi : Mon bébé ! Comment tu te sens?Patricia : Qu'est ce qui s'est passé?, Qu'est ce que je fais allongée ?Moi : Euh, on était tous dans le salon...et…Patricia : Je me rappelle…. (Elle rit) Quelle mauvaise blague ! Je suis sûre que c'est Félix qui en a eu l'idée.Elle se lève et parcourt du regard l'ensemble de la pièce. L'air sérieux et triste.Elle se lève brusqueme
AdrianaMes mains tremblent et je me sens incapable de stopper ça.J'ai un rire jaune et sacarstique.Moi : Monsieur le détective, rassure-nous, c'est une blague.-Je suis payé pour faire mon travail, pas pour faire des blagues. Je ne suis pas humoriste.Je lève les yeux et je croise son visage dur et sérieux. Il ne fait aucun doute. Il dit la vérité.Je regarde Catarina qui a le visage livide. Entre-temps, la secrétaire du détective nous a apporté un peu d'eau.
PabloPersonne, personne nulle part. Qui est-ce qui a bien été capable de faire ça. Comment, quand, pourquoi ?J'essaye de me remettre de mes émotions et voilà ce qui me tombe encore sur le dos.Comment cette personne a-t-elle pu accéder à mon véhicule ? Je ne suis plus en sécurité.Je ne peux pas rejoindre ma suite. Heureusement qu' Anthony n'est pas loin. Je toque à la porte de sa suite-OUI, J'ARRIVE !Il vient m'ouvrir l'ai étonné.Il est torse nu, l
AdrianaCouché dans mon canapé, Pablo se réveille peu à peu.Moi : Comment tu te sens? Ça va mieux?Pablo : Oui….oui….qu'est ce qui m'est arrivé ?Moi : on discutait et tu es tombé dans l'inconscience….Pablo (la main sur sa tête ): oui, je me rappelle maintenant…..ton fils….je suis désolé d'avoir eu cette réaction. J'ai eu du mal à le croire. Comment une femme si forte que toi a eu un passé pareil.Moi : Je te raconterai l'histoire un jour. C'est une phase vraiment difficile