Adriana
Je dois avouer que j'ai été agréablement surprise. Je ne m'attendais pas à ce que les nouveaux aient été aussi prompts. Ils ont assuré cette mission comme s' ils avaient fait ça toute leur vie.
Demain, c'est l'anniversaire de mon fils Félix. Je compte inviter tout mon personnel vu qu'ils travaillent d'arrache-pied. Ils ont besoin de quoi déstresser.
Je viens de charger Juan de leur transmettre l'information.
Si il y a une chose que je sais aussi bien faire, c'est récompenser favorablement. Parce que des employés bien payés font des travaux impeccables.
Des bons d'achat de grande valeur dans des prêts à porter de luxe leur sont destinés.
Je suis une mère poule, raison pour laquelle je cède au moindre caprice de mes enfants d'autant plus que je dispose des moyens pour me le permettre.
La soirée se déroule dans le plus grand des hôtels de la zone. Les fonds destinés à la réussite de cette commémoration sont à plus d'un milliard. Eh oui! Je ne badine pas quand il s'agit de faire plaisir à mes enfants.
J'ai connu une enfance terrible, je ne voudrais pour rien au monde que mes enfants vivent pareille chose.
Je sors de mon bureau pour me rendre à bord de ma voiture. C'est le dernier né de la collection la plus prisée de la marque.
Je me rends chez mon tailleur pour une robe faite sur mesure.
Évidemment, Félix a vingt ans. C'est une soirée entre jeunes, je ferai juste une courte apparition pour les médias et les paparazzis. Je ne veux en aucun cas empiéter sur son espace.
Pablo
En pleine réflexion, je n'ai pas su à quel moment exactement je me suis assoupi.
Je viens de me réveiller. Je suis plus fatigué que je ne l'étais avant de tomber dans les vapes. Sûrement c'est dû au fait que j'ai conduit comme si j'avais le diable à mes trousses.
Je me lève en titubant.
Je prends rapidement une douche et mets un tee shirt.
Je fermais la fermeture éclair de mon pantalon lorsqu'on toque à ma porte.
Moi : Oui, entrez!
La porte s'ouvre sur Marita.
Ah! Elle commence par me fatiguer. Elle est trop insistante et moi ça me refroidit.
Marita : euh! Tu viens de sortir de la douche apparemment, tu sens très bon.
Moi : Merci !
Elle se laisse tomber sur un des fauteuils.
Marita : Tu as appris?
Moi : Quoi?
Marita : Eh ben! Demain c'est l'anniversaire du fils de la patronne. Il s'appelle Félix.
Moi : Oh ! Et ?
Marita : Elle nous invite tous. Et ce n'est pas tout. Nous avons des bons d'achats pour être le plus frais que possible. … du coup, je me demandais si toi et moi on pouvait s'y rendre ensemble.. eh ben, comme dans les soirées de bal au lycée.
Moi : je sais pas, pourquoi tu ne le dis pas à Anthony ?
Marita : Je te le dis à toi.
Je soupire un instant
Moi : C'est d'accord.
Marita: Youpiii!
Elle se jette sur moi comme si je lui avais décroché la lune.
Je finis par la stopper difficilement et la fait sortir de ma chambre.
Une fois seul, je tombe assis dans mon canapé. Je ne sais même pas ce qui m'a pris de lui dire que j'accepte.
J'allume l'écran de télévision plat qui se trouve devant moi.
La télécommande en mains, j'ai les yeux sur l'écran mais je ne regarde pas en réalité.
Donc Madame la Baronne organise une fête pour ses enfants.
Quelle différence y a-t-il entre ces enfants-là et moi ? Pourquoi pourraient- ils bénéficier de son amour et pas moi?
Quand je pense que j'ai une frère et une sœur et qu'ils ne sont même pas au courant de mon existence.
Et le pire dans tout ça c'est qu'elle a de l'argent. Pourquoi ne cherche- t-elle pas à retrouver son enfant. Elle pense vraiment qu'il est possible d'effacer son passé d'un geste de la main? Eh ben non, le passé fait partie de nous. On ne pourra jamais le laisser derrière nous.
J'ai tellement de questions. Mes incompréhensions augmentent de jour en jour.
Mais surtout, ma haine pour elle ne cesse de s'accroître.
D'un geste nerveux, je lance la télécommande que je tiens en main. Elle se fracasse contre le mur.
Je m'attrape la tête avec mes deux mains. Ma vision des choses n'a jamais été aussi floue qu'elle ne l'est à présent.
Anthony
Ça fait des heures que je cours derrière Marita pour lui demander de me suivre demain à la soirée d'anniversaire du fils de la patronne.
Elle ne me donne pas de raison concrète mais elle me dit que ce n'est pas possible.
Je ne sais pas pourquoi je n'ai jamais eu de chance en amour. Les filles qui me plaisaient, soit si elles ne m'ignoraient pas, soit elles me prenaient toutes pour un ami.
J'étais toujours ce gentil jeune homme à qui on pouvait raconter ses mésaventures avec son petit ami.
Et je me suis toujours contenté de cette place.
C'est sûrement à cause de mon apparence physique. J'ai l'air d'un intello, un geek, comme les jeunes ont l'habitude de le dire très souvent.
Mais le problème avec Marita, c'est que je n'arrive pas à me contenter de cette place d'ami. J'en veux plus et surtout, je suis prêt à tout pour l'avoir.
Je suis avec elle dans le prêt à porter. Elle choisit la tenue qu'elle va porter à la soirée de demain.
Marita : Celle-là ! Elle me va?
Moi : Mais bien sûr, ça fait la centième tenue que tu essayes. Elles te vont toutes. Décide-toi.
Elle sourit et tourne les talons, certainement pour en essayer une autre.
C'est déjà un bon point que j'ai réussi à me faire ami à elle. Les choses seront beaucoup plus faciles, enfin! Je l'espère.
Je donnerai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu'elle soit mienne.
Cette fois-ci, je ne me contenterai pas d'observer le gâteau par la vitrine comme à mon habitude, je l'achèterai.
Pablo
Je n'ai pas l'intention d'aller dépenser quoi que ce soit en boutique.
Je suis un bel homme donc une de mes tenues vite fait ira. Surtout que je ne suis pas ici pour séduire qui que ce soit.
Mon plan est de faire mon travail de manière remarquable pour être le plus proche d'Adriana.
Quand on est plus proche de son ennemi, il est plus facile de l'atteindre.
Je compte tout donner, absolument tout pour être bien vu.
Le reste de la journée s'est passé dans un calme total. Je sentais de l'agitation autour de moi.
Je ne sais pas ce qu'ils ont tous à s'agiter ainsi. Je n'ai pas très envie d'aller à cette soirée d'anniversaire mais peut être je pourrais glaner de nouvelles informations pour mon plan.
La journée s'est achevée en toute monotonie.
J'ai approfondi mes recherches sur Adriana et sa famille.
Ce qui est curieux c'est que je n'ai rien trouvé sur son passé. Il n'y a que son présent qui fait l'objet d'éloges sur internet.
Ils parlent d'elle comme la femme d'affaires la plus redoutable qu'ait connu ce siècle. Elle a un patrimoine de plusieurs milliards. Les gens ne savent pas ce qui se cache réellement derrière tout ce bel artifice.
D'après les réseaux sociaux, elle a deux enfants biologiques : Patricia et Félix.
Je suppose que c'est ce garçon qui fait l'objet de tout ce vacarme qui m'entoure.
Je confirme ma précédente théorie, il n'y a pas deux moyens de l'approcher. Je dois exceller de par mon zèle pour devenir son préféré.
On toque à ma porte.
J'allais ouvrir lorsque j'entends la voix de Marita. Alors je me retiens. Je reste silencieux.
Sans réponse de ma part, elle se résigne et s'en va.
Je ne comprends pas un tel acharnement envers ma personne. Elle ne me laisse pas le moins du monde respirer.
Le lendemain
C'est aujourd'hui la fête de ce garnement. Quand je pense que c'est mon petit frère. Et qu'on ne se connait même pas.
Sa photo en mains, je pense au fait qu'on a des traits de ressemblance incontestables.
Je m'apprête pour la soirée qui commence dans moins de trente minutes.
J'ai mis une veste grise, sans cravate. Je veux rester le plus décontracté possible.
Nous avons décidé de nous y rendre à trois.
Une très belle voiture de haut calibre a été mise à notre disposition pour l'occasion.
Quelques minutes plus tard, nous sommes arrivés au lieu proprement dit.
Marita : Waouh!
La vue qui s'offre à nous est indéfinissable.
Je ne savais pas que ce genre d'hôtel existait. C'était le paradis sur terre.
Une grande bâtisse se dressait devant nous. C'était un mélange de modernité et d'ancienneté.
Les architectes qui ont travaillé sur ce projet sont de renom. Ils ont su trouver le mélange parfait.
Les paparazzis sont prostrés ça et là pour prendre des photos. Je devine qu'ils attendent l'arrivée d'une seule et unique personne.
En effet, on entend au loin un moteur ronronnant.
La voiture s'immobilise et un pied majestueux juché sur des escarpins sulfureux sort de la voiture : C'est Adriana.
Elle sort de la voiture.
Elle est juste époustouflante.
Une très belle robe épouse son corps. Ça se voit aisément qu'il a été confectionné sur mesure pour elle.
Les photographes se ruent sur elle pour prendre des clichés.
Elle sait très bien s'y prendre, on dirait qu'elle a fait ça toute sa vie.
Derrière elle, son fils Félix. Il est aussi très bien habillé. Ses traits et sa manière de se comporter trahissent le petit garçon gâté qu'il est.
Anthony, Marita et moi entrons dans le majestueux hôtel. Une réservation ici a dû lui coûter les yeux de la tête.
Adriana doit beaucoup l'aimer pour être capable de dépenser tout cet argent.
L'intérieur est encore plus époustouflant que l'extérieur.
Nous nous asseyons aux places qu'on nous a prévu.
L'endroit est bondé. Malgré qu'il y ait des membres de la mafia présents, la majorité des invités comprend des adolescents de la vingtaine. Ce sont certainement des amis de Félix.
Adriana vient faire son discours. Elle parle de combien Félix lui est très cher et de comment elle l'aime plus que tout. J'ai failli m'étouffer avec mon vin en entendant celà.
Apparemment, Félix a le droit d'être aimé mais pas moi.
Elle continue son discours et demande à tout le monde de profiter à fond de la fête avant de s'éclipser.
J'avale d'un trait le verre de vin que je tiens en main.
La soirée suit son cours et la musique est à fond.
Marita continue dans sa démarche de me séduire mais elle finit par abandonner lorsqu'elle voit mon indifférence.
Elle se contente d'Anthony qui fait tout pour se faire remarquer par elle.
J'ai l'impression qu'Anthony est en train de tomber sous son charme.
Il n'y a pas que Marita qui essaye de me séduire. Depuis que je suis rentré dans l'hôtel, je vois combien les regards des femmes sont alléchants et subjectifs. Il y en a qui sifflent même quand j'ai le dos tourné.
Mais je suis un habitué.
Je laisse Anthony et Marita et je me dirige vers le bar.
Soudain, je l'aperçois.
Elle se dirige dans ma direction.
Elle est magnifique, splendide. Je ne saurai la décrire concrètement. Elle est différente des filles que j'ai toujours connu, pleine d'artifice. Elle est naturelle, sobre. Elle a une beauté qui frappe à l'œil. Elle est accompagnée d'une amie. Je ne l'avais même pas remarqué.
Elle est vêtue d'une robe courte ovale. Elle ressemble à une petite fille.
Je ressens comme si j'étais attirée vers elle via un aimant.
Cette fille a quelque chose de particulier.
Elle me fait de l'effet.
Je me mets très vite en mode séduction. Je passe la main dans les cheveux jusqu'en arrière. J'affiche mon sourire de dragueur, celui qui les fait toutes fondre. Je lisse ma veste de mes mains et me retourne pour qu'elle puisse bien me voir.
Contre toute attente, arrivée à mon niveau, nos regards se croisent mais elle n'affiche aucun intérêt pour ma personne. Elle continue sa voie tout en bavardant avec son amie.
Depuis quand une femme ne manifeste aucun intérêt pour ma personne ? Elles ont l'habitude de toutes tomber comme des mouches.
Un homme assis à côté de moi au bar me touche du coude.
Il me taquine d'un ton moqueur.
-Mec, tu baves là ! Cette fille est une dure à cuire. Personne n'a réussi à éveiller son intérêt. Elle s'appelle Patricia, la fille aînée d'Adriana.
7 auquel je n'ai pas touché depuis le début de la soirée. Soudain, je sens une main passer de mon cou jusqu'à mon dos. C'est une femme, ses mains sont très fines.Je me retourne l'air incrédule : C'est Marita.J'ai failli m'étouffer avec mon whisky quand je l'ai vu.Moi : Ah non! T'es pas sérieuse là quand même !Marita : Comment ?Moi : Eh ben (pointant le doigt vers Anthony) regardes comment Anthony nous fixe. Ce gars est dingue de toi. Moi je ne suis pas fait pour toi.Marita : Je …Moi: si tu t'obstines autant, je ne pourrai
PabloC'est bel et bien Patricia devant moi. Je viens de l'apercevoir il y a juste quelques heures, l'instant d'une soirée. Et là, je l'ai en face de moi. Elle est plus sublime que le mot même. Petit bémol, elle semble ne pas me voir.Patricia : ok !Elle se retourne vers Yolanda et se met à lui parler comme si je n'es jamais été là.Patricia : Bon, Yolanda! Il est trois heures du matin. On rentre.Yolanda :..mais je ..Patricia : pas de mais qui tienne… je t'ai plusieurs fois refusé de t'accrocher à des inconnus de la sorte,
PabloCe maudit rêve ; je suis au fin fond d'un ravin. Je suis enfant. Je suis enfoncé dans une marre d'eau et de boue. J'ai les yeux remplis de larmes et je pleure comme c'est pas permis. Ça a l'air de durer une éternité. Et lorsque je suis sur le point de m'écrouler, elle apparaît. Luisante, belle, étincelante. La lumière qu'elle dégage m'aveugle presque. Elle me tend ses bras avec un sourire large. Je suis intimidé par elle et je deviens tout à tout muet comme une carpe. Je me mets même à sourire. Aucun son ne sort de sa bouche ni de la mienne d'ailleurs. Elle me prend dans ses bras, elle me fait des chatouilles et je ris à gorge déployée.Soudain, quand nos visages se croisent, je me mets à crier, à lui donner
MaritaÇa fait une heure que les garçons sont sortis. Ils sont en mission et moi je m'ennuyais de dingue. Je ne sais même pas pour quelle raison je ne participe pas avec. J'étais en train d'errer dans les couloirs du département lorsque j'aperçois au loin une lumière tamisée qui s'échappe de la chambre de Pablo. Curieux ça! Il est censé être en mission et qu'est ce que fait sa chambre ouverte ? La première chose à laquelle je pense c'est que c'est certainement un groupe d'anciens qui est en train de foutre le désordre dans son appartement. Parce qu' en effet, vu qu'il est exagérément beau et que toutes les anciennes se rabattent sur lui, ils l'ont certainement mal pris. Sur la pointe des pieds, je me dirige dans un silence calculé, sur la pointe des pieds vers son appart
PatriciaJe descends de la voiture pendant que ma mère me lance de petites piques sur mon derrière, sous prétexte qu'il a pris du volume.Ah!, sacrée maman! Elle a quarante-cinq ans mais on dirait qu'elle en a dix-huit. C'est une sacrée gamine aussi bien physiquement que dans la tête. Je l'adore, ma mère. Je l'aime plus que tout.Une rapide salutation à Filipe, notre gardien mais surtout un membre de la famille qui se met à bavarder avec maman qui est restée attendre dans la voiture pendant que moi je vais voir si Yolanda se sent un peu mieux.Comme à son habitude, la porte de son appartement est fermée à double tours mais heureu
AdrianaCatarina(à l'autre bout du fil): Allô, Yolanda ?Je déglutis difficilement.Moi : Oui, Catarina? Comment tu vas?Catarina: Je vais très bien pupuce !Il y a énormément de bruit autour d'elle. J'ai réellement du mal à l'entendre. Elle est à Miami donc la musique est à fond.Catarina(riant):... Non, mon chou...oui….(s'adressant à moi) Désolée, Yolanda…. On s'est vu il y a à peine trois jours chez l'esthéticienne. Qu'est ce qui t'amène à m'appeler ainsi?&nbs
Pablo-ANTHONY! ANTHONY ! Attends, c'est pas ce que tu crois….Il ne m'écoutait plus. Il s'est mit à courir et à s'en aller.Je me suis mis à secouer Marita par les épaules.-MARITA! Parle lui, dis lui que ce qu'il pense est faux.Elle ne me répondait pas également. Elle s'est juste mise à pleurer de plus belle. C'est dingue tout ce qui est en train de se passer là.Impuissant et ne sachant plus quoi faire, je me mets à courir derrière Anthony. Mais je n'ai pas pu retrouver sa trace. Il s'était dé
FélixJe me lève de mon lit et me dirige vers la baie vitrée.Je regarde tous ces hommes qui sont à notre service qui s'attellent dans le jardin et un peu partout dans la maison. La réalité c'est que je ne suis pas autant inconscient. Je suis très reconnaissant de la chance que j'ai d'avoir tout ce luxe à ma portée.Je repense à ma grande sœur Patricia, le rayon de soleil de la famille. Je l'adore beaucoup car elle a toujours été là pour moi. Elle a toujours eu cette oreille attentive. Depuis que nous sommes tous petits, elle a toujours été très protectrice avec moi.Je n'ai pas toujours é
Quelques mois plus tardPatricia-Patricia, acceptez-vous de prendre pour époux Pablo ici présent ?Moi : Oui, je le veux.-Au nom de la loi, je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.Nous nous embrassons jusqu'à ce que nos souffles se perdent.Un tonnerre d'applaudissements s'élève dans la salle.Pablo me regarde droit dans les yeux comme si juste avec ce geste il voulait me faire sienne.Pab
PabloJe suis tétanisé. Elle me paralyse. Je n'arrive pas à placer un seul mot.Félix : Bon,ben je vous laisse.Je reste debout, sans pouvoir placer un seul mot.Moi : Patricia, excuse-moi pour cette intrusion. Je ne pouvais plus supporter de rester loin de toi.Elle reste debout. L'expression sur son visage est indéchiffrable.Moi: Chérie, toutes ces heures passées loin de toi ont été un enfer. Je t'aime plus que je ne m'aime moi-même. Je ne peux plus vivre sans toi. Ma vie n'a d'ailleurs plus de sens. Tu
PabloMoi : quoi!?Adriana (sanglotant): oui, c'est ce que je vais faire. Durant toute mon existence, qu'ai-je fais de bien? Je n'ai fait que du mal. Je n'ai fait que faire souffrir les gens.Patricia : Maman arêtes, on va trouver une solution.Moi : Non, je dois payer pour mes actes. Ma décision est prise.Je n'arrivais même plus à réfléchir. J'étais submergé par le dégoût accumulé toutes ces années.Je me retourne et je m'en vais sans dire au-revoir à qui que ce soit.
PabloMoi : Bébé,je …Patricia : Je savais que tu me cachais quelque chose. Que tu étais peut-être fiancé ou marié mais je n'aurais jamais imaginé que ce soit….. çaMoi : je peux tout t'expliquer. Et c'est ce que je m'apprêtais à te dire.Patricia est très calme, froide. Je n'arrive pas à déchiffrer ce qui se passe en elle actuellement.Patricia : Je t'écoute.Moi : Je suis l'enfant que Adriana a abandonné. En venant à la Mafia de Monte Carlo, j'avais pour unique intention de
PabloLe temps que j'arrive à rattraper Patricia, elle vient de faire un accident.Je suis arrivé trop tard. Je gare ma voiture en bordure de voie et je jette sur sa voiture.Moi : Patricia!?Ma voix est teintée de tristesse. Je la tire du véhicule. Je vérifie, heureusement elle respire encore. La fumée est énorme. Je n'ai aucune idée de ce qui est en train de se passer là mais ce n'est pas normal. Il y a énormément de carburant répandu sur le sol également.Je la prends dans mes bras et je la dépose à l'arrière de ma voiture.
AdrianaPatricia revient peu à peu à elle.Moi : Mon bébé ! Comment tu te sens?Patricia : Qu'est ce qui s'est passé?, Qu'est ce que je fais allongée ?Moi : Euh, on était tous dans le salon...et…Patricia : Je me rappelle…. (Elle rit) Quelle mauvaise blague ! Je suis sûre que c'est Félix qui en a eu l'idée.Elle se lève et parcourt du regard l'ensemble de la pièce. L'air sérieux et triste.Elle se lève brusqueme
AdrianaMes mains tremblent et je me sens incapable de stopper ça.J'ai un rire jaune et sacarstique.Moi : Monsieur le détective, rassure-nous, c'est une blague.-Je suis payé pour faire mon travail, pas pour faire des blagues. Je ne suis pas humoriste.Je lève les yeux et je croise son visage dur et sérieux. Il ne fait aucun doute. Il dit la vérité.Je regarde Catarina qui a le visage livide. Entre-temps, la secrétaire du détective nous a apporté un peu d'eau.
PabloPersonne, personne nulle part. Qui est-ce qui a bien été capable de faire ça. Comment, quand, pourquoi ?J'essaye de me remettre de mes émotions et voilà ce qui me tombe encore sur le dos.Comment cette personne a-t-elle pu accéder à mon véhicule ? Je ne suis plus en sécurité.Je ne peux pas rejoindre ma suite. Heureusement qu' Anthony n'est pas loin. Je toque à la porte de sa suite-OUI, J'ARRIVE !Il vient m'ouvrir l'ai étonné.Il est torse nu, l
AdrianaCouché dans mon canapé, Pablo se réveille peu à peu.Moi : Comment tu te sens? Ça va mieux?Pablo : Oui….oui….qu'est ce qui m'est arrivé ?Moi : on discutait et tu es tombé dans l'inconscience….Pablo (la main sur sa tête ): oui, je me rappelle maintenant…..ton fils….je suis désolé d'avoir eu cette réaction. J'ai eu du mal à le croire. Comment une femme si forte que toi a eu un passé pareil.Moi : Je te raconterai l'histoire un jour. C'est une phase vraiment difficile