Pablo
C'est bel et bien Patricia devant moi. Je viens de l'apercevoir il y a juste quelques heures, l'instant d'une soirée. Et là, je l'ai en face de moi. Elle est plus sublime que le mot même. Petit bémol, elle semble ne pas me voir.
Patricia : ok !
Elle se retourne vers Yolanda et se met à lui parler comme si je n'es jamais été là.
Patricia : Bon, Yolanda! Il est trois heures du matin. On rentre.
Yolanda :..mais je ..
Patricia : pas de mais qui tienne… je t'ai plusieurs fois refusé de t'accrocher à des inconnus de la sorte, à des gens que tu ne connais ni d'Adam, ni d'Ève.
Yolanda continuait de parler mais elle ne l'écoutait même pas.
On aurait dit qu'elle rabrouait son gamin de cinq ans.
Elle nous laissa là et s'en alla. J'étais choqué de voir que son comportement ne cadrait pas du tout avec la jolie jeune fille qu'elle est.
Son regard était hautain, dédaigneux, comme celui de sa mère. Elle est vraiment la fille d'Adriana. Il n'y a aucun doute.
Yolanda: je suis désolée, d'habitude elle n'est pas comme ça…
Moi : non, t'inquiètes !
Elle prend mon contact et s'en alla elle aussi.
Quelques minutes après, Anthony se dirige vers moi en titubant.
Marita et lui veulent rentrer aussi.
Marita : Pablo je,....
Moi : non, c'est bon. Je ne veux rien entendre. On rentre.
Son regard était incrédule. Elle ne m'a jamais vu comme ça depuis le peu de jours qu'on se connaît.
D'ailleurs moi aussi je ne sais pas ce qui m'a mis dans un état pareil. Sûrement le fait que la manière de se comporter de Patricia m'a fait redescendre de mon petit nuage.
Marita
Nous venons de terminer la soirée. Anthony, Pablo et moi sommes en train de rentrer.
Vrapp!
C'est la portière de la voiture qui vient de résonner ainsi.
Et qui en est l'auteur ? Pablo, bien-sûr. Je ne sais pas quelle mouche l'a piqué mais le bon jeune homme est rouge de colère.
Il y a quelques minutes, je l'ai vu danser collé serré sur la piste de danse avec une petite fille de riche. Il était tout joyeux et content.
Et là, il est dans tous ces états. Waouh !
Et comme si ça ne suffisait pas, il conduit à cent à l'heure.
Moi : Mais calme-toi ! Ne nous tue pas quand-même. Vas y molo!
Il ne m'entends même pas. On dirait qu'il est seul dans la voiture.
Qu'est ce qui a bien pu le mettre dans cet état.
Le pauvre Anthony est en train de vomir à travers la portière sur la voie.
Estomaquée et incapable de faire quoi que ce soit, je me résigne et attache bien ma ceinture de sécurité en espérant qu'on va arriver sains et saufs à bon port. Pfff !
Patricia
Moi: Yolanda… combien de fois t'ai-je refusé de te comporter ainsi avec des inconnus?
Yolanda : bah, on n'a rien fait. On a fait que danser...et toi, tu viens de me couper un plan avec un aussi beau gosse….Pff
Assises derrière, le chauffeur nous conduit, nous avons cette discussion à couteaux tirés. Yolanda est presque énervée contre moi.
Je ne sais pas ce qu'elle trouve à ce garçon qu'elle vient à peine de rencontrer. Néanmoins celà ne m'étonne guère d'elle. Elle a toujours été ainsi.
Yolanda est ma meilleure amie, on se connait depuis assez longtemps. Nos mères sont amies. Le problème avec elle c'est qu'elle adore s'amouracher avec des inconnus. Je ne suis pas d'accord avec cette vie qu'elle mène. Je n'y peux rien, je l'aime telle qu'elle est.
Moi :...Yolanda, je…
La tête penchée sur le côté, elle regarde à travers la vitre de la voiture.
Je la sens fâchée contre moi mais ce qui est bien avec elle c'est qu'elle n'est pas du genre rancunière.
Moi :...qui sait, peut-être que je t'ai fait éviter une MST…
Elle éclate de rire et moi également je pars d'un fou rire.
À mon tour, j'ai le visage tourné de mon côté de la vitre. Je repense à cette soirée qui a été une totale réussite. Demain à la première heure, les médias et les journaux en feront des titres magistraux. Ma mère a énormément dépensé pour obtenir ce résultat. Je suis exagérément fière d'elle. Elle a su se relever depuis la mort de papa et elle a su gérer cet empire qu'il a créé à la perfection.
Je suis consciente du fait qu'elle a souffert de son absence, Félix et moi aussi d'ailleurs. Mais la différence avec maman c'est qu'elle se noie dans le travail. J'ai peur qu'elle ne soit surmenée. D'un autre côté je connais ma mère et je sais qu'elle sait prendre soin d'elle. La preuve, elle est toujours autant rayonnante. Pour rien au monde quelqu'un ne lui donnerait cet âge qu'elle a.
Le bruit sourd de la voiture qui se gare nous indique qu'on est arrivés à bon port. Yolanda et moi vivons dans la même maison. Nous avons nos appartements qui sont côte à côte. Nos mères nous ont acheté cette maison. Personnellement, je tenais à verser chaque mois la caution de loyer à ma mère. Mais elle n'a rien voulu entendre. Je peux dire que je suis une fille qui aime se sentir libre et indépendante. Néanmoins ma mère ne me traite plus comme un enfant depuis plusieurs années. Elle me témoigne tout le respect nécessaire.
Le chauffeur gare la voiture derrière les autres qui sont dans la maison. Il se dirige vers la sortie. Avant de s'en aller, il échange des salutations avec le concierge.
Yolanda titube et se dirige vers son appartement. Je reste debout et je l'observe. Elle commence par m'inquiéter. À chaque fois qu'on est de sortie, elle abuse aveuglément sur l'alcool et elle rentre toujours avec un inconnu. C'est déjà une chance qu'elle n'ai rien fait avec celui avec qui elle était ce soir.
Moi :... Yolanda...ça va ?
Yolanda:...hmm…
Sa voix inaudible traduit une affirmation. La seconde d'après, la porte de son appartement s'est refermée.
Souvent je me fais du souci pour elle. À vrai dire, elle n'a jamais connu une enfance stable. Sa mère changeait les hommes comme des culottes. Sa mère est une riche héritière qui a su faire de bons investissements qui lui ont été très rentables. Elle a toujours clamé qu'elle n'a jamais eu besoin d'homme dans sa vie. D'ailleurs, Yolanda est un enfant adopté. Ce qui fait qu'elle n'a jamais eu de figure paternelle. Du coup je crains qu'elle soit en train de suivre la même voie que sa mère.
Autant de libertinage, c'est nuisible. On a tous besoin de stabilité dans notre vie.
À mon tour, je ferme la porte derrière moi. J'enlève mes escarpins et je marche pieds nus sur le sol marbré. Je me dirige vers la cuisine et je me sers un verre d'eau que je bois d'un trait.
Je m'assois sur les chaises hautes du bar de la cuisine. La main dans les cheveux, je me masse la tempe. Je pense à Félix qui doit sûrement être en train de s'amuser comme un fou.
Félix, je l'adore. Mais je crains pour son avenir. Certes nos parents ont assez d'argent mais ils ne seront pas là éternellement. Félix ne l'entend pas de cette oreille. Il a vingt ans et il ne pense qu'à dépenser l'argent de maman. Je mets son insouciance sur le compte de son âge mais j'espère vraiment qu'il va vite se reprendre.
J'enlève la robe hors de prix que j'ai portée pour me diriger dans ma chambre. Elle tombe sur le sol. Je dois rapidement prendre une douche et m'endormir. Demain, j'ai une journée très chargée.
Pablo
Nous venons d'arriver au QG, je gare la voiture sur le parking. Je m'enfonce dans le siège et j'ai la main posée sur ma tête.
Anthony : … Pablo! Mais qu'est ce qui t'arrives ?
Je ne réponds pas. Je suis trop en colère pour ça. Marita essaye de parler mais se ravise.
Je ferme les yeux et je me mets à penser à… Patricia. Je n'arrive toujours pas à croire qu'elle m'ait autant rechigné. C'est la première fois que ça m'arrive. J'ai les nerfs et je n'arrive plus à me contenir.
Celà me prend quelques minutes avant que je ne me décide à sortir de la voiture. Les anciens nous ont un peu parlé d'Adriana et apparemment elle n'offre rien gratuitement. Certes nous avons eu droit à un bon moment de détente avec tous les avantages qui vont avec mais la prochaine mission ne va pas tarder.
Je souffle un coup et je me décide enfin à sortir de la voiture. Je me dirige vers mon appartement. Une fois à l'intérieur, je me déchausse et je me dirige, lasse directement sur mon lit.
Adriana
Ça fait un bon moment que j'ai quitté la soirée de mon fils. Allongée dans la baignoire, je savoure ce bain de roses et de jasmins ainsi que d'huiles essentielles. Une flûte de champagne dans la main gauche, j'en bois quelques petites gorgées.
Il y a également une assiette de fruits dans laquelle je pique quelques morceaux. Je sors de la baignoire et m'enroule dans ma serviette personnalisée conçue par un très grand couturier.
Je me dirige vers la baie vitrée et je pense à cet empire que mon défunt mari a mis sur pied. Je me rappelle qu'à nos débuts, ses parents étant encore en vie à l'époque, ils n'ont jamais voulu de moi. Certainement parce que j'étais trop jeune et lui, très âgée. Du coup, ils se sont dit que j'étais avec lui pour son argent. C'est d'ailleurs ce que beaucoup de personnes ont pensé. Mais la vérité c'est que je l'ai réellement aimé. Il est d'ailleurs la personne que j'ai le plus aimé. Oui, parce qu'il a été pour moi plus qu'un bienfaiteur, il a été un protecteur, un père, un ami,un mari irréprochable.
Je ne lui serai jamais assez reconnaissante de ce qu'il a fait de moi, d'avoir construit cette femme que je suis devenue.
La vérité c'est que je lui dois tout, absolument tout.
Assise dans une chaise longue, le regard sur cette vue globale de la ville avec les gratte-ciel et les lumières étincelantes alignées par rangées, j'ai la tête qui retombe en arrière.
Je replonge dans mon passé. Je repense à cette petite fille brisée que j'ai été, cette fille qui a souffert le martyre. Je n'aurai jamais imaginé que je puisse connaître cette vie aujourd'hui. Sans aucun doute, cette vie est un réel mystère. Et quand on pense que tout est fini, c'est à ce moment là que les choses les plus inimaginables refassent surface.
Je repense à cette petite fille brisée, violée, violentée que j'ai été. Sans que je ne sache, une larme à coulé sur ma joue. Oui, aujourd'hui je vis une vie à cent à l'heure. Mais la vérité est que mon passé continue de me torpiller, de me pousser dans mes pires retranchements.
Je repense également à cet enfant que j'ai abandonné. Le mot est dur mais il faut appeler les choses par leurs noms. Mon psychiatre dit que je fais une sorte de déni. En raison du fait que mes regrets n'ont pas encore fait surface. Il évoque également la théorie selon laquelle l'enfant est issu d'un viol que je ne l'accepte pas dans ma vie. Que j'essaye d'avancer, comme s'il n'avait jamais existé. Personnellement, je ne saurai dire quoi que ce soit. Je vis juste au jour le jour et j'avance comme je peux en m'habituant à ma vie actuelle.
C'est une partie de ma vie qui m'a touchée et qui continue de me toucher. Je ne peux l'ignorer.
Pablo
Je viens de me réveiller en sueur. Ma veste est toute trempée, celle-là que j'avais à la fête d'anniversaire de Félix, le fils d'Adriana. Je viens d'ailleurs de me rendre compte que je ne l'ai pas enlevée depuis que je suis rentré.
Je viens encore de le faire, ce maudit rêve qui ne me lâche pas depuis vingt-cinq ans.
PabloCe maudit rêve ; je suis au fin fond d'un ravin. Je suis enfant. Je suis enfoncé dans une marre d'eau et de boue. J'ai les yeux remplis de larmes et je pleure comme c'est pas permis. Ça a l'air de durer une éternité. Et lorsque je suis sur le point de m'écrouler, elle apparaît. Luisante, belle, étincelante. La lumière qu'elle dégage m'aveugle presque. Elle me tend ses bras avec un sourire large. Je suis intimidé par elle et je deviens tout à tout muet comme une carpe. Je me mets même à sourire. Aucun son ne sort de sa bouche ni de la mienne d'ailleurs. Elle me prend dans ses bras, elle me fait des chatouilles et je ris à gorge déployée.Soudain, quand nos visages se croisent, je me mets à crier, à lui donner
MaritaÇa fait une heure que les garçons sont sortis. Ils sont en mission et moi je m'ennuyais de dingue. Je ne sais même pas pour quelle raison je ne participe pas avec. J'étais en train d'errer dans les couloirs du département lorsque j'aperçois au loin une lumière tamisée qui s'échappe de la chambre de Pablo. Curieux ça! Il est censé être en mission et qu'est ce que fait sa chambre ouverte ? La première chose à laquelle je pense c'est que c'est certainement un groupe d'anciens qui est en train de foutre le désordre dans son appartement. Parce qu' en effet, vu qu'il est exagérément beau et que toutes les anciennes se rabattent sur lui, ils l'ont certainement mal pris. Sur la pointe des pieds, je me dirige dans un silence calculé, sur la pointe des pieds vers son appart
PatriciaJe descends de la voiture pendant que ma mère me lance de petites piques sur mon derrière, sous prétexte qu'il a pris du volume.Ah!, sacrée maman! Elle a quarante-cinq ans mais on dirait qu'elle en a dix-huit. C'est une sacrée gamine aussi bien physiquement que dans la tête. Je l'adore, ma mère. Je l'aime plus que tout.Une rapide salutation à Filipe, notre gardien mais surtout un membre de la famille qui se met à bavarder avec maman qui est restée attendre dans la voiture pendant que moi je vais voir si Yolanda se sent un peu mieux.Comme à son habitude, la porte de son appartement est fermée à double tours mais heureu
AdrianaCatarina(à l'autre bout du fil): Allô, Yolanda ?Je déglutis difficilement.Moi : Oui, Catarina? Comment tu vas?Catarina: Je vais très bien pupuce !Il y a énormément de bruit autour d'elle. J'ai réellement du mal à l'entendre. Elle est à Miami donc la musique est à fond.Catarina(riant):... Non, mon chou...oui….(s'adressant à moi) Désolée, Yolanda…. On s'est vu il y a à peine trois jours chez l'esthéticienne. Qu'est ce qui t'amène à m'appeler ainsi?&nbs
Pablo-ANTHONY! ANTHONY ! Attends, c'est pas ce que tu crois….Il ne m'écoutait plus. Il s'est mit à courir et à s'en aller.Je me suis mis à secouer Marita par les épaules.-MARITA! Parle lui, dis lui que ce qu'il pense est faux.Elle ne me répondait pas également. Elle s'est juste mise à pleurer de plus belle. C'est dingue tout ce qui est en train de se passer là.Impuissant et ne sachant plus quoi faire, je me mets à courir derrière Anthony. Mais je n'ai pas pu retrouver sa trace. Il s'était dé
FélixJe me lève de mon lit et me dirige vers la baie vitrée.Je regarde tous ces hommes qui sont à notre service qui s'attellent dans le jardin et un peu partout dans la maison. La réalité c'est que je ne suis pas autant inconscient. Je suis très reconnaissant de la chance que j'ai d'avoir tout ce luxe à ma portée.Je repense à ma grande sœur Patricia, le rayon de soleil de la famille. Je l'adore beaucoup car elle a toujours été là pour moi. Elle a toujours eu cette oreille attentive. Depuis que nous sommes tous petits, elle a toujours été très protectrice avec moi.Je n'ai pas toujours é
AdrianaJe me lève et commence par faire des vas et viens devant la salle.Eux tous me scrutent intensément. Ils se demandent certainement ce que j'ai à leur dire. Je m'arrête et je croise mes mains sur ma poitrine.Moi : Bonjour à tous ici!Ils répondent tous.Moi: bien, si j'ai tenu à ce qu'on puisse discuter aujourd'hui, c'est à cause d'une situation qui me tracasse… Je ne vais pas trop trainer : La police est sur nos traces.Peligro :... ils ont toujours été sur notre trace sans jamais nous attraper…
AdrianaJe déglutis difficilement.Moi : Waouh ! Catarina, tu ne m'avais pas dit que tu venais...j'allais venir te chercher à l'aéroport.Elle commence par être agacée, je le vois sur son visage. Elle est habillé d'un tailleur pantalon de couleur crème qui se marie parfaitement à son teint. Elle s'assied dans la chaise devant moi. Elle ramène d'un geste machinal ses longs cheveux noirs derrière et pense la tête en arrière.Catarina: déjà, j'ai besoin d'un café….ta secrétaire est où !? Je ne l'ai pas vu en venant.Moi : Euh, oui.
Quelques mois plus tardPatricia-Patricia, acceptez-vous de prendre pour époux Pablo ici présent ?Moi : Oui, je le veux.-Au nom de la loi, je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.Nous nous embrassons jusqu'à ce que nos souffles se perdent.Un tonnerre d'applaudissements s'élève dans la salle.Pablo me regarde droit dans les yeux comme si juste avec ce geste il voulait me faire sienne.Pab
PabloJe suis tétanisé. Elle me paralyse. Je n'arrive pas à placer un seul mot.Félix : Bon,ben je vous laisse.Je reste debout, sans pouvoir placer un seul mot.Moi : Patricia, excuse-moi pour cette intrusion. Je ne pouvais plus supporter de rester loin de toi.Elle reste debout. L'expression sur son visage est indéchiffrable.Moi: Chérie, toutes ces heures passées loin de toi ont été un enfer. Je t'aime plus que je ne m'aime moi-même. Je ne peux plus vivre sans toi. Ma vie n'a d'ailleurs plus de sens. Tu
PabloMoi : quoi!?Adriana (sanglotant): oui, c'est ce que je vais faire. Durant toute mon existence, qu'ai-je fais de bien? Je n'ai fait que du mal. Je n'ai fait que faire souffrir les gens.Patricia : Maman arêtes, on va trouver une solution.Moi : Non, je dois payer pour mes actes. Ma décision est prise.Je n'arrivais même plus à réfléchir. J'étais submergé par le dégoût accumulé toutes ces années.Je me retourne et je m'en vais sans dire au-revoir à qui que ce soit.
PabloMoi : Bébé,je …Patricia : Je savais que tu me cachais quelque chose. Que tu étais peut-être fiancé ou marié mais je n'aurais jamais imaginé que ce soit….. çaMoi : je peux tout t'expliquer. Et c'est ce que je m'apprêtais à te dire.Patricia est très calme, froide. Je n'arrive pas à déchiffrer ce qui se passe en elle actuellement.Patricia : Je t'écoute.Moi : Je suis l'enfant que Adriana a abandonné. En venant à la Mafia de Monte Carlo, j'avais pour unique intention de
PabloLe temps que j'arrive à rattraper Patricia, elle vient de faire un accident.Je suis arrivé trop tard. Je gare ma voiture en bordure de voie et je jette sur sa voiture.Moi : Patricia!?Ma voix est teintée de tristesse. Je la tire du véhicule. Je vérifie, heureusement elle respire encore. La fumée est énorme. Je n'ai aucune idée de ce qui est en train de se passer là mais ce n'est pas normal. Il y a énormément de carburant répandu sur le sol également.Je la prends dans mes bras et je la dépose à l'arrière de ma voiture.
AdrianaPatricia revient peu à peu à elle.Moi : Mon bébé ! Comment tu te sens?Patricia : Qu'est ce qui s'est passé?, Qu'est ce que je fais allongée ?Moi : Euh, on était tous dans le salon...et…Patricia : Je me rappelle…. (Elle rit) Quelle mauvaise blague ! Je suis sûre que c'est Félix qui en a eu l'idée.Elle se lève et parcourt du regard l'ensemble de la pièce. L'air sérieux et triste.Elle se lève brusqueme
AdrianaMes mains tremblent et je me sens incapable de stopper ça.J'ai un rire jaune et sacarstique.Moi : Monsieur le détective, rassure-nous, c'est une blague.-Je suis payé pour faire mon travail, pas pour faire des blagues. Je ne suis pas humoriste.Je lève les yeux et je croise son visage dur et sérieux. Il ne fait aucun doute. Il dit la vérité.Je regarde Catarina qui a le visage livide. Entre-temps, la secrétaire du détective nous a apporté un peu d'eau.
PabloPersonne, personne nulle part. Qui est-ce qui a bien été capable de faire ça. Comment, quand, pourquoi ?J'essaye de me remettre de mes émotions et voilà ce qui me tombe encore sur le dos.Comment cette personne a-t-elle pu accéder à mon véhicule ? Je ne suis plus en sécurité.Je ne peux pas rejoindre ma suite. Heureusement qu' Anthony n'est pas loin. Je toque à la porte de sa suite-OUI, J'ARRIVE !Il vient m'ouvrir l'ai étonné.Il est torse nu, l
AdrianaCouché dans mon canapé, Pablo se réveille peu à peu.Moi : Comment tu te sens? Ça va mieux?Pablo : Oui….oui….qu'est ce qui m'est arrivé ?Moi : on discutait et tu es tombé dans l'inconscience….Pablo (la main sur sa tête ): oui, je me rappelle maintenant…..ton fils….je suis désolé d'avoir eu cette réaction. J'ai eu du mal à le croire. Comment une femme si forte que toi a eu un passé pareil.Moi : Je te raconterai l'histoire un jour. C'est une phase vraiment difficile