Pablo
-ANTHONY! ANTHONY ! Attends, c'est pas ce que tu crois….
Il ne m'écoutait plus. Il s'est mit à courir et à s'en aller.
Je me suis mis à secouer Marita par les épaules.
-MARITA! Parle lui, dis lui que ce qu'il pense est faux.
Elle ne me répondait pas également. Elle s'est juste mise à pleurer de plus belle. C'est dingue tout ce qui est en train de se passer là.
Impuissant et ne sachant plus quoi faire, je me mets à courir derrière Anthony. Mais je n'ai pas pu retrouver sa trace. Il s'était dé
FélixJe me lève de mon lit et me dirige vers la baie vitrée.Je regarde tous ces hommes qui sont à notre service qui s'attellent dans le jardin et un peu partout dans la maison. La réalité c'est que je ne suis pas autant inconscient. Je suis très reconnaissant de la chance que j'ai d'avoir tout ce luxe à ma portée.Je repense à ma grande sœur Patricia, le rayon de soleil de la famille. Je l'adore beaucoup car elle a toujours été là pour moi. Elle a toujours eu cette oreille attentive. Depuis que nous sommes tous petits, elle a toujours été très protectrice avec moi.Je n'ai pas toujours é
AdrianaJe me lève et commence par faire des vas et viens devant la salle.Eux tous me scrutent intensément. Ils se demandent certainement ce que j'ai à leur dire. Je m'arrête et je croise mes mains sur ma poitrine.Moi : Bonjour à tous ici!Ils répondent tous.Moi: bien, si j'ai tenu à ce qu'on puisse discuter aujourd'hui, c'est à cause d'une situation qui me tracasse… Je ne vais pas trop trainer : La police est sur nos traces.Peligro :... ils ont toujours été sur notre trace sans jamais nous attraper…
AdrianaJe déglutis difficilement.Moi : Waouh ! Catarina, tu ne m'avais pas dit que tu venais...j'allais venir te chercher à l'aéroport.Elle commence par être agacée, je le vois sur son visage. Elle est habillé d'un tailleur pantalon de couleur crème qui se marie parfaitement à son teint. Elle s'assied dans la chaise devant moi. Elle ramène d'un geste machinal ses longs cheveux noirs derrière et pense la tête en arrière.Catarina: déjà, j'ai besoin d'un café….ta secrétaire est où !? Je ne l'ai pas vu en venant.Moi : Euh, oui.
AdrianaMoi : CATARINA, CATARINA!…..Voilà exactement ce que je redoutais. Catarina est en train de perdre connaissance.J'ouvre bruyamment la voiture et je me mets à crier.Moi : DOCTEUR, DOCTEUR !....Mon chauffeur se lance à toute vitesse dans l'enceinte de l'hôpital pour appeler les médecins.Quelques secondes plus tard, les infirmiers sortent avec un brancas qu'ils poussent machinalement en venant vers nous.-Calmez-vous, Madame. Qu'est ce qu'elle a ?
Pablo-....Monsieur!?.... monsieur ?Moi (revenant à moi): ...euh, désolé, je…Le temps de tourner le regard une, deux fois, elle avait disparu.Moi : Je...je cherche Madame Adriana Dos Santos. Elle m'a donné rendez-vous ici et je….-Pablo,venez, je suis ici.C'était Adriana qui m'interpellait. J'essaye de reprendre mes esprits et d'aller à sa rencontre.Je remercie en bégayant la réceptionniste qui me regarde intensément.Je ne sau
PatriciaJe quitte l'hôpital toute fatiguée et je n'ai qu'une seule envie c'est de prendre un bain et de me coucher.Une fois rentrée, j'enlève mon manteau.Et là je tombe sur un vrai spécimen. Je pensais halluciner vu la fatigue qui m'habite mais il semble être réel.Je me surprends en train de l'observer méticuleusement. Mais par quel miracle se retrouve-t-il dans le salon de ma mère, en train de réviser des notes en plus.Il soulève la tête de ses documents et nos regards se croisent. Il y a une sorte de tension que je ne saurais décrire .
PabloAnthony : Qu'est ce que tu racontes,mec?Son regard est incrédule et son visage a un air de reproche.Je me lève en faisant des vas et viens devant lui.Moi : Je te parle de Patricia...la fille d'Adriana, tu ne la connais pas?Anthony : bien-sûr que je la connais. Qui ne la connaît pas ici?Je me mets à siffler et à exécuter des pas de danse.Anthony (d'un ton sérieux): eh, Pablo! Regarde moi…. Regarde-moi !Je m'arr
YolandaCelà me fait de la peine de la voir dans un état pareil mais je ne peux pas continuer à garder ce sentiment à moi.Maman : qu'ai je fais? Je...c'est à cause de ma virée ? Je n'ai pas été une mère exemplaire….Je lui coupe la parole et je me mets à lui expliquer ce qu'il en est réellement.Ça fait un bon bout de temps que je réfléchis à qui peuvent bien être mes parents. Qu'est ce que je leur ai fait au point qu'ils n'aient pas voulu de moi. Est ce que j'ai des frères, des sœurs ?Certains trouveraient ingrat de ma part de vouloi
Quelques mois plus tardPatricia-Patricia, acceptez-vous de prendre pour époux Pablo ici présent ?Moi : Oui, je le veux.-Au nom de la loi, je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.Nous nous embrassons jusqu'à ce que nos souffles se perdent.Un tonnerre d'applaudissements s'élève dans la salle.Pablo me regarde droit dans les yeux comme si juste avec ce geste il voulait me faire sienne.Pab
PabloJe suis tétanisé. Elle me paralyse. Je n'arrive pas à placer un seul mot.Félix : Bon,ben je vous laisse.Je reste debout, sans pouvoir placer un seul mot.Moi : Patricia, excuse-moi pour cette intrusion. Je ne pouvais plus supporter de rester loin de toi.Elle reste debout. L'expression sur son visage est indéchiffrable.Moi: Chérie, toutes ces heures passées loin de toi ont été un enfer. Je t'aime plus que je ne m'aime moi-même. Je ne peux plus vivre sans toi. Ma vie n'a d'ailleurs plus de sens. Tu
PabloMoi : quoi!?Adriana (sanglotant): oui, c'est ce que je vais faire. Durant toute mon existence, qu'ai-je fais de bien? Je n'ai fait que du mal. Je n'ai fait que faire souffrir les gens.Patricia : Maman arêtes, on va trouver une solution.Moi : Non, je dois payer pour mes actes. Ma décision est prise.Je n'arrivais même plus à réfléchir. J'étais submergé par le dégoût accumulé toutes ces années.Je me retourne et je m'en vais sans dire au-revoir à qui que ce soit.
PabloMoi : Bébé,je …Patricia : Je savais que tu me cachais quelque chose. Que tu étais peut-être fiancé ou marié mais je n'aurais jamais imaginé que ce soit….. çaMoi : je peux tout t'expliquer. Et c'est ce que je m'apprêtais à te dire.Patricia est très calme, froide. Je n'arrive pas à déchiffrer ce qui se passe en elle actuellement.Patricia : Je t'écoute.Moi : Je suis l'enfant que Adriana a abandonné. En venant à la Mafia de Monte Carlo, j'avais pour unique intention de
PabloLe temps que j'arrive à rattraper Patricia, elle vient de faire un accident.Je suis arrivé trop tard. Je gare ma voiture en bordure de voie et je jette sur sa voiture.Moi : Patricia!?Ma voix est teintée de tristesse. Je la tire du véhicule. Je vérifie, heureusement elle respire encore. La fumée est énorme. Je n'ai aucune idée de ce qui est en train de se passer là mais ce n'est pas normal. Il y a énormément de carburant répandu sur le sol également.Je la prends dans mes bras et je la dépose à l'arrière de ma voiture.
AdrianaPatricia revient peu à peu à elle.Moi : Mon bébé ! Comment tu te sens?Patricia : Qu'est ce qui s'est passé?, Qu'est ce que je fais allongée ?Moi : Euh, on était tous dans le salon...et…Patricia : Je me rappelle…. (Elle rit) Quelle mauvaise blague ! Je suis sûre que c'est Félix qui en a eu l'idée.Elle se lève et parcourt du regard l'ensemble de la pièce. L'air sérieux et triste.Elle se lève brusqueme
AdrianaMes mains tremblent et je me sens incapable de stopper ça.J'ai un rire jaune et sacarstique.Moi : Monsieur le détective, rassure-nous, c'est une blague.-Je suis payé pour faire mon travail, pas pour faire des blagues. Je ne suis pas humoriste.Je lève les yeux et je croise son visage dur et sérieux. Il ne fait aucun doute. Il dit la vérité.Je regarde Catarina qui a le visage livide. Entre-temps, la secrétaire du détective nous a apporté un peu d'eau.
PabloPersonne, personne nulle part. Qui est-ce qui a bien été capable de faire ça. Comment, quand, pourquoi ?J'essaye de me remettre de mes émotions et voilà ce qui me tombe encore sur le dos.Comment cette personne a-t-elle pu accéder à mon véhicule ? Je ne suis plus en sécurité.Je ne peux pas rejoindre ma suite. Heureusement qu' Anthony n'est pas loin. Je toque à la porte de sa suite-OUI, J'ARRIVE !Il vient m'ouvrir l'ai étonné.Il est torse nu, l
AdrianaCouché dans mon canapé, Pablo se réveille peu à peu.Moi : Comment tu te sens? Ça va mieux?Pablo : Oui….oui….qu'est ce qui m'est arrivé ?Moi : on discutait et tu es tombé dans l'inconscience….Pablo (la main sur sa tête ): oui, je me rappelle maintenant…..ton fils….je suis désolé d'avoir eu cette réaction. J'ai eu du mal à le croire. Comment une femme si forte que toi a eu un passé pareil.Moi : Je te raconterai l'histoire un jour. C'est une phase vraiment difficile