7 auquel je n'ai pas touché depuis le début de la soirée. Soudain, je sens une main passer de mon cou jusqu'à mon dos. C'est une femme, ses mains sont très fines.
Je me retourne l'air incrédule : C'est Marita.
J'ai failli m'étouffer avec mon whisky quand je l'ai vu.
Moi : Ah non! T'es pas sérieuse là quand même !
Marita : Comment ?
Moi : Eh ben (pointant le doigt vers Anthony) regardes comment Anthony nous fixe. Ce gars est dingue de toi. Moi je ne suis pas fait pour toi.
Marita : Je …
Moi: si tu t'obstines autant, je ne pourrai pas faire autre chose avec toi que de coucher avec toi et me lasser.
Dans son regard se lit de la stupéfaction. Elle n'arrive pas à croire que je sois autant direct avec elle, que je ne sois pas passé par quatre chemins.
Elle attend quelques minutes mais se décide à s'en aller.
Je souffle un coup et retourne dans mes réflexions. Patricia ! Ce qui est tout aussi bizarre c'est qu'une partie de moi voulait que ce soit elle qui me passe la main dans le dos d'une manière aussi sensuelle et pas Marita. Je suis confus, juste quelques secondes d'entrevue. On a même pas eu de discussion concrète et me voilà déjà à rêvasser sur elle. Je ne sais pas ce qu'elle détient réellement comme particularité mais cette fille a quelque chose qui attise ma curiosité. Ce qui ne m'est jamais arrivé auparavant. Je suis au contraire habitué au fait d'avoir une panoplie de femmes à mes pieds sans même savoir quoi en faire ou qui choisir.
La réalité c'est que à un moment de ma vie j'ai ressenti assez d'aversion pour la femme en général. J'ai même au à échanger avec un psychologue à plusieurs reprises sur ce sujet.
Ce qui a fait que dans une bonne partie de ma vie, je n'ai fais que m'amuser avec la femme. Oui, je ne suis pas un ange et je le sais. Mais j'ai aussi changé. Et celà c'est grâce à la bonne soeur qui m'a recueilli chez elle et m'a élevé comme son fils. Elle m'a apprit que tous les humains ne sont pas pareils et qu'il y en avaient de bonnes personnes.
Le bruit assourdissant que faire le DJ me sort de mes pensées.
Je n'avais même pas remarqué à quel point j'avais commencé par ruminer de tristes émotions dans un lieu où on est sensé s'amuser et se changer les idées.
Le DJ de la soirée demandait à tous de faire silence. Félix, le fils d'Adriana voulait parler pour la première fois depuis le début de la soirée.
Je ne l'ai pas tout de suite appercu. Et ça, c'est à cause de la princesse qui était à ses côtés. Oui, elle était sur le podium avec son frère : Patricia !
Étant un peu plus éloigné, j'ai pu l'observer de fond en comble. Elle est juste magnifique.
La taille moyenne, elle arbore une coupe carrée blonde. La même couleur blonde que celle de sa mère.
Elle a décidé de porter une belle petite robe ovale de couleur crème. Le haut de la robe dessinait parfaitement ses courbes. Il m'a fallu un effort surhumain pour ne pas m'attarder sur ce détail.
Et puis, ses lèvres ! Ses lèvres m'appelent.
Félix : Bonsoirrrrrr tout le monde!
La salle est en émeute et les gens crient jusqu'à se rompre la gorge.
Je me demande ce qu'il y a de si spécial.
Félix a la main autour de la taille de sa soeur, un geste affectif. Ça se voit à quel point ils s'aiment et ils sont proches.
Il sourit de toutes ses dents et poursuit son discours.
Félix : alors, je veux en premier lieu remercier ma tendre mère sans qui tout ceci ne serait pas possible. Je t'aime maman!
Les gens se remettent à crier.
Félix : avec ma sœur, on veut vous remercier pour votre présence ce soir : vous êtes géniaux ! Alors, je vous demande de vous amuser à fond, de boire à fond….Djjjjjj! Balance le son!
Le DJ s'exécute et les cris se multiplient encore plus dans la salle.
Soudain, je suis entraîné sur la piste de danse alors même que je ne m'y attendais pas. Quand je retrouve mes esprits, j'ai devant moi une très belle brune bien élancée. Elle a une mini jupe très sexy avec un haut de qualité. Ça se voit aisément qu'elle est une fille de riche. Tout ce qu'elle porte a l'air hyper cher que ce soit la montre scintillante, le collier d'une beauté époustouflante ou les boucles d'oreilles en émeraude. Elle porte également des talons vertigineux. La première question qui me vient à l'esprit c'est comment elle arrive à aussi bien se déhancher sur ce long calibre. Elle est magnifique. Je n'ai rien à redire. Elle est tout à fait mon genre de femme. Elle passe la main autour de ma taille et se colle langoureusement à moi. Elle me force à danser avec elle. Mon corps suit le mouvement. Je dois avouer que c'est quand même agréable de bouger avec elle.
-Tu ... m...gn. .n t...i !
Le bruit assourdissant de la musique m'empêche d'entendre distinctement ce qu'elle dit.
Moi : pardon?
Elle se penche sur moi pour se répéter. Ses lèvres effleurent pratiquement mes oreilles.
-J'ai dit, tu es mignon !
Elle sourit et plongea ses yeux dans les miens. Pour toute réponse, je lui souris. Nous continuons à danser comme un bon vieux couple. Jusque là je ne connais toujours pas son prénom. La sensation est très agréable. Elle me traîne par la main et nous nous asseyons au bar. C'est drôle, elle se comporte avec moi comme si nous étions des fiancés. Moi qui suis d'habitude réticent, ma réactivité m'impressionne.
Elle commande du whisky pour nous deux.
-Oh! Désolée, j'ai commandé pour toi.
Moi:ça me convient, t'inquiètes.
-Yolanda, et toi?
Je me passe la langue sur les lèvres.
Moi: ...Pablo, je m'appelle Pablo.
Elle sourit. Nous continuons à discuter. Elle me raconte un peu sa vie. J'ai l'impression qu'elle est bourrée et moi aussi d'ailleurs. Raison pour laquelle je n'ai pratiquement rien gardé de tout ce qu'elle disait.
Un nom vient d'attirer mon attention dans la discussion.
Moi : Quoi? Tu as dis quoi?
Yolanda : Eh ben, je disais que j'étais avec mon amie Patricia tout à l'heure, c'est à ce moment que tu as attiré mon attention.
J'ai failli m'étouffer.
Yolanda (incrédule): Il y a t-il un problème ?
Moi : euh,non,non!
L'amie de Patricia ? Il ne manquait plus que ça. Pour une fois qu'une fille est en train de me plaire, il ne faudrait plus que ce soit une amie de…. Eh mais qu'est ce que je suis en train de dire là...je parle de Patricia comme si elle était ma petite amie.
Yolanda continue à parler mais je ne l'entends plus. J'entends sa voix de loin.
Je n'ai plus que mon verre de whisky de main que je bois par à coup.
Soudain, Yolanda se met à passer sa main sur mon torse vu que j'ai une veste avec une chemise déboutonnée jusque sur la moitié de ma poitrine.
Elle qu'il y a quelques minutes me faisait de l'effet, je reçois son toucher comme une braise ardente.
Je retiens mon souffle un instant mais je n'arrive plus à supporter et à faire comme si de rien n'était.
Moi : Désolé!
Je m'échappe presque en courant et je sors de la salle de réception.
Une fois au dehors, une bouffée d'air frais m'accueille, ce qui me fait un bien fou. Je suis aux anges.
J'allume une cigarette et me mets à tirer un coup.
Un pied adossé sur le mur derrière moi, je repense à ma vie.
J'étais sur le point d'ouvrir la salle de sport la plus réputée que la ville n'ait jamais connu, avec tous les équipements de haut calibre.
Je repense à tous ces projets en suspense que j'ai abandonné par amour de la vengeance. C'est vrai j'ai pour but principal de me venger contre celle qui m'a jeté comme une vieille chaussette mais au fond de moi, je recherche des réponses.
J'ai énormément de questions sans réponse.
J'affiche l'image d'un garçon qui a tout pour lui. Toutes ces filles me courent après sans savoir qu'au fond je suis un être brisé, que j'ai besoin d'affection et d'amour qui plus est de la femme qui m'a donné la vie.
Je sens mes yeux s'embuer de larmes. Ce que je déteste, je déteste pleurer. Ce monde n'est pas fait pour les pleurnichards. Il est fait pour les battants. Mon psychologue du temps disait que c'était d'ailleurs pour cette raison que je me suis penché vers le métier de coach sportif. En raison du fait que je ne montrais mes émotions pour rien au monde et que je ne voulais également pas que les gens me voient faible. Je vis sous une carapace. J'aime donner l'image d'un dur à cuire insensible alors qu'au fond c'est tout le contraire.
Je n'ai d'ailleurs jamais compris la raison pour laquelle malgré cette attitude les femmes se sont toujours attachées à moi. Certainement je confirme le fait que les femmes adorent les bad boys comme on le dit souvent.
Je m'apprêtais à rentrer dans la salle lorsque j'aperçois un peu plus loin Marita. Elle est en train d'embrasser un jeune homme et de se faire peloter par lui. Vu qu'ils sont dans le noir, je ne vois pas distinctement l'homme. Mais je me rassure en me disant que c'est Anthony. Je souris et me dirige à l'intérieur de la salle.
Un soulagement pour moi, Yolanda n'est plus au bar. Je m'y rassieds et cette fois-ci, je commande un cocktail. Je dois rester lucide. Je ne suis pas ici pour m'amuser. Certes je me suis laissé emporter mais je compte reprendre mes esprits au plus vite.
J'observe les gens danser sur la piste de danse lorsque soudain, on me tapote dans le dos.
Je me tourne et tombe sur Anthony.
Moi : Hey! Mais toi tu es rapide dis-donc!
Il affiche une mine confuse.
Anthony : comment ça ?
Moi : Bah, tu n'étais pas avec Marita là au dehors toute suite, en train de la caresser de partout ?
Il baisse la tête. Je me rends compte que je viens de faire une grosse gaffe.
Anthony : C'était.. c'était pas moi.
Moi :...oh! Quel con! Je suis désolé.
Anthony : Non, tu n'as pas à l'être.
Il se met à me raconter comment il n'a jamais eu de chance avec les femmes et qu'elles l'ont toujours pris comme ami.
Je compatis à sa douleur et nous discutons un bon moment. J'essaye de lui donner des conseils de Bad boy mais il est réticent. Je lui conseille finalement de rester comme il est.
Moi : Mon pote, restes comme tu es. Tu vas trouver cette fille là qui va t'aimer à ta juste valeur et te traiter comme le bon gars que tu es. Oublie toutes ces filles qui se jouent de toi.
Il acquiesce et se rend sur la piste de danse en me laissant seul avec mon verre de cocktail.
Je le regarde danser et je me mets à rire à gorge déployée. Je n'ai jamais vu quelqu'un aussi nul en danse. N'empêche qu'il demeure toujours un bon gars.
Quelques minutes après, je jette un coup d'œil à ma montre. Il est trois heures du matin. Je compte rentrer dormir.
Lorsque dans mon dos, on m'interpelle.
-Pablo!
C'est une voix de fille. Je prie intérieurement que ce ne soit pas Marita.
Une fois retourné, je tombe sur Yolanda.
Moi : Ah!
J'ai comme une boule au fond de la gorge.
Yolanda : Ah quoi? Tu étais passé où ?
Moi : Désolé, je suis allée vomir dehors. J'ai pris trop d'alcool.
Yolanda : D'accord…
Elle continue par parler mais je ne l'écoute plus. Je remercie juste le ciel qu'elle ait cru mon mensonge.
D'un côté, la réalité c'est que je n'aime pas mal me comporter envers la femme. C'est incompréhensible mais il est possible que j'ai deux personnalités.
Yolanda:....hé,ho! Ne me dis pas que je parlais en l'air.
Moi : Je suis désolé, j'ai très sommeil. Je veux rentrer dormir là.
Yolanda : oh, D'accord ! Je te dépose ?
Je suis à la fois confus et impressionné. C'est la première fois que je vois une fille aussi compréhensive.
J'allais répondre lorsque….
-Yolanda !?
Elle se retourne et sourit de toutes ses dents.
Yolanda : Ah, Patricia! …. Je te présente Pablo, Pablo? Patricia !
Je déglutis difficilement et j'avale ma salive. Mon sommeil a disparu sur le champs.
PabloC'est bel et bien Patricia devant moi. Je viens de l'apercevoir il y a juste quelques heures, l'instant d'une soirée. Et là, je l'ai en face de moi. Elle est plus sublime que le mot même. Petit bémol, elle semble ne pas me voir.Patricia : ok !Elle se retourne vers Yolanda et se met à lui parler comme si je n'es jamais été là.Patricia : Bon, Yolanda! Il est trois heures du matin. On rentre.Yolanda :..mais je ..Patricia : pas de mais qui tienne… je t'ai plusieurs fois refusé de t'accrocher à des inconnus de la sorte,
PabloCe maudit rêve ; je suis au fin fond d'un ravin. Je suis enfant. Je suis enfoncé dans une marre d'eau et de boue. J'ai les yeux remplis de larmes et je pleure comme c'est pas permis. Ça a l'air de durer une éternité. Et lorsque je suis sur le point de m'écrouler, elle apparaît. Luisante, belle, étincelante. La lumière qu'elle dégage m'aveugle presque. Elle me tend ses bras avec un sourire large. Je suis intimidé par elle et je deviens tout à tout muet comme une carpe. Je me mets même à sourire. Aucun son ne sort de sa bouche ni de la mienne d'ailleurs. Elle me prend dans ses bras, elle me fait des chatouilles et je ris à gorge déployée.Soudain, quand nos visages se croisent, je me mets à crier, à lui donner
MaritaÇa fait une heure que les garçons sont sortis. Ils sont en mission et moi je m'ennuyais de dingue. Je ne sais même pas pour quelle raison je ne participe pas avec. J'étais en train d'errer dans les couloirs du département lorsque j'aperçois au loin une lumière tamisée qui s'échappe de la chambre de Pablo. Curieux ça! Il est censé être en mission et qu'est ce que fait sa chambre ouverte ? La première chose à laquelle je pense c'est que c'est certainement un groupe d'anciens qui est en train de foutre le désordre dans son appartement. Parce qu' en effet, vu qu'il est exagérément beau et que toutes les anciennes se rabattent sur lui, ils l'ont certainement mal pris. Sur la pointe des pieds, je me dirige dans un silence calculé, sur la pointe des pieds vers son appart
PatriciaJe descends de la voiture pendant que ma mère me lance de petites piques sur mon derrière, sous prétexte qu'il a pris du volume.Ah!, sacrée maman! Elle a quarante-cinq ans mais on dirait qu'elle en a dix-huit. C'est une sacrée gamine aussi bien physiquement que dans la tête. Je l'adore, ma mère. Je l'aime plus que tout.Une rapide salutation à Filipe, notre gardien mais surtout un membre de la famille qui se met à bavarder avec maman qui est restée attendre dans la voiture pendant que moi je vais voir si Yolanda se sent un peu mieux.Comme à son habitude, la porte de son appartement est fermée à double tours mais heureu
AdrianaCatarina(à l'autre bout du fil): Allô, Yolanda ?Je déglutis difficilement.Moi : Oui, Catarina? Comment tu vas?Catarina: Je vais très bien pupuce !Il y a énormément de bruit autour d'elle. J'ai réellement du mal à l'entendre. Elle est à Miami donc la musique est à fond.Catarina(riant):... Non, mon chou...oui….(s'adressant à moi) Désolée, Yolanda…. On s'est vu il y a à peine trois jours chez l'esthéticienne. Qu'est ce qui t'amène à m'appeler ainsi?&nbs
Pablo-ANTHONY! ANTHONY ! Attends, c'est pas ce que tu crois….Il ne m'écoutait plus. Il s'est mit à courir et à s'en aller.Je me suis mis à secouer Marita par les épaules.-MARITA! Parle lui, dis lui que ce qu'il pense est faux.Elle ne me répondait pas également. Elle s'est juste mise à pleurer de plus belle. C'est dingue tout ce qui est en train de se passer là.Impuissant et ne sachant plus quoi faire, je me mets à courir derrière Anthony. Mais je n'ai pas pu retrouver sa trace. Il s'était dé
FélixJe me lève de mon lit et me dirige vers la baie vitrée.Je regarde tous ces hommes qui sont à notre service qui s'attellent dans le jardin et un peu partout dans la maison. La réalité c'est que je ne suis pas autant inconscient. Je suis très reconnaissant de la chance que j'ai d'avoir tout ce luxe à ma portée.Je repense à ma grande sœur Patricia, le rayon de soleil de la famille. Je l'adore beaucoup car elle a toujours été là pour moi. Elle a toujours eu cette oreille attentive. Depuis que nous sommes tous petits, elle a toujours été très protectrice avec moi.Je n'ai pas toujours é
AdrianaJe me lève et commence par faire des vas et viens devant la salle.Eux tous me scrutent intensément. Ils se demandent certainement ce que j'ai à leur dire. Je m'arrête et je croise mes mains sur ma poitrine.Moi : Bonjour à tous ici!Ils répondent tous.Moi: bien, si j'ai tenu à ce qu'on puisse discuter aujourd'hui, c'est à cause d'une situation qui me tracasse… Je ne vais pas trop trainer : La police est sur nos traces.Peligro :... ils ont toujours été sur notre trace sans jamais nous attraper…
Quelques mois plus tardPatricia-Patricia, acceptez-vous de prendre pour époux Pablo ici présent ?Moi : Oui, je le veux.-Au nom de la loi, je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.Nous nous embrassons jusqu'à ce que nos souffles se perdent.Un tonnerre d'applaudissements s'élève dans la salle.Pablo me regarde droit dans les yeux comme si juste avec ce geste il voulait me faire sienne.Pab
PabloJe suis tétanisé. Elle me paralyse. Je n'arrive pas à placer un seul mot.Félix : Bon,ben je vous laisse.Je reste debout, sans pouvoir placer un seul mot.Moi : Patricia, excuse-moi pour cette intrusion. Je ne pouvais plus supporter de rester loin de toi.Elle reste debout. L'expression sur son visage est indéchiffrable.Moi: Chérie, toutes ces heures passées loin de toi ont été un enfer. Je t'aime plus que je ne m'aime moi-même. Je ne peux plus vivre sans toi. Ma vie n'a d'ailleurs plus de sens. Tu
PabloMoi : quoi!?Adriana (sanglotant): oui, c'est ce que je vais faire. Durant toute mon existence, qu'ai-je fais de bien? Je n'ai fait que du mal. Je n'ai fait que faire souffrir les gens.Patricia : Maman arêtes, on va trouver une solution.Moi : Non, je dois payer pour mes actes. Ma décision est prise.Je n'arrivais même plus à réfléchir. J'étais submergé par le dégoût accumulé toutes ces années.Je me retourne et je m'en vais sans dire au-revoir à qui que ce soit.
PabloMoi : Bébé,je …Patricia : Je savais que tu me cachais quelque chose. Que tu étais peut-être fiancé ou marié mais je n'aurais jamais imaginé que ce soit….. çaMoi : je peux tout t'expliquer. Et c'est ce que je m'apprêtais à te dire.Patricia est très calme, froide. Je n'arrive pas à déchiffrer ce qui se passe en elle actuellement.Patricia : Je t'écoute.Moi : Je suis l'enfant que Adriana a abandonné. En venant à la Mafia de Monte Carlo, j'avais pour unique intention de
PabloLe temps que j'arrive à rattraper Patricia, elle vient de faire un accident.Je suis arrivé trop tard. Je gare ma voiture en bordure de voie et je jette sur sa voiture.Moi : Patricia!?Ma voix est teintée de tristesse. Je la tire du véhicule. Je vérifie, heureusement elle respire encore. La fumée est énorme. Je n'ai aucune idée de ce qui est en train de se passer là mais ce n'est pas normal. Il y a énormément de carburant répandu sur le sol également.Je la prends dans mes bras et je la dépose à l'arrière de ma voiture.
AdrianaPatricia revient peu à peu à elle.Moi : Mon bébé ! Comment tu te sens?Patricia : Qu'est ce qui s'est passé?, Qu'est ce que je fais allongée ?Moi : Euh, on était tous dans le salon...et…Patricia : Je me rappelle…. (Elle rit) Quelle mauvaise blague ! Je suis sûre que c'est Félix qui en a eu l'idée.Elle se lève et parcourt du regard l'ensemble de la pièce. L'air sérieux et triste.Elle se lève brusqueme
AdrianaMes mains tremblent et je me sens incapable de stopper ça.J'ai un rire jaune et sacarstique.Moi : Monsieur le détective, rassure-nous, c'est une blague.-Je suis payé pour faire mon travail, pas pour faire des blagues. Je ne suis pas humoriste.Je lève les yeux et je croise son visage dur et sérieux. Il ne fait aucun doute. Il dit la vérité.Je regarde Catarina qui a le visage livide. Entre-temps, la secrétaire du détective nous a apporté un peu d'eau.
PabloPersonne, personne nulle part. Qui est-ce qui a bien été capable de faire ça. Comment, quand, pourquoi ?J'essaye de me remettre de mes émotions et voilà ce qui me tombe encore sur le dos.Comment cette personne a-t-elle pu accéder à mon véhicule ? Je ne suis plus en sécurité.Je ne peux pas rejoindre ma suite. Heureusement qu' Anthony n'est pas loin. Je toque à la porte de sa suite-OUI, J'ARRIVE !Il vient m'ouvrir l'ai étonné.Il est torse nu, l
AdrianaCouché dans mon canapé, Pablo se réveille peu à peu.Moi : Comment tu te sens? Ça va mieux?Pablo : Oui….oui….qu'est ce qui m'est arrivé ?Moi : on discutait et tu es tombé dans l'inconscience….Pablo (la main sur sa tête ): oui, je me rappelle maintenant…..ton fils….je suis désolé d'avoir eu cette réaction. J'ai eu du mal à le croire. Comment une femme si forte que toi a eu un passé pareil.Moi : Je te raconterai l'histoire un jour. C'est une phase vraiment difficile