Marita
Ça fait une heure que les garçons sont sortis. Ils sont en mission et moi je m'ennuyais de dingue. Je ne sais même pas pour quelle raison je ne participe pas avec. J'étais en train d'errer dans les couloirs du département lorsque j'aperçois au loin une lumière tamisée qui s'échappe de la chambre de Pablo. Curieux ça! Il est censé être en mission et qu'est ce que fait sa chambre ouverte ? La première chose à laquelle je pense c'est que c'est certainement un groupe d'anciens qui est en train de foutre le désordre dans son appartement. Parce qu' en effet, vu qu'il est exagérément beau et que toutes les anciennes se rabattent sur lui, ils l'ont certainement mal pris. Sur la pointe des pieds, je me dirige dans un silence calculé, sur la pointe des pieds vers son appartement. Je pousse tout doucement la porte qui ne fait aucun bruit, heureusement pour moi. Et qu'est ce que je vois là ? Une belle blonde fine accroupie. Elle tient quelque chose en main qu'elle scrute d'un regard avisé. Je suis prise de jalousie que je ne saurais moi-même expliquer. On aurait dit que je suis sa petite amie et que je l'ai surpris en flagrant délit d'infidélité. Je me reprends très vite parce que la vérité c'est que je ne suis pas sa petite amie et qu'il n'est d'ailleurs même pas intéressé par moi.
Le temps de mettre de l'ordre dans mes sentiments, je suis de plus en plus intriguée par cette belle jeune femme. Et là l'évidence me frappé : C'est Adriana. Je pensais d'abord me tromper mais non, c'est bel et bien elle. Je ne sais pas réellement comment me comporter parce qu' en plus d'être ma patronne, elle m'intimide exagérément. Elle intimide tout le monde d'ailleurs .Personne n'ose la regarder dans les yeux.
Je ne sais comment le son est sorti de ma bouche. Je ne contrôlais plus rien en fait.
Moi : Madame?
Elle se retourne prestement et me fixe droit dans les yeux. Je suis comme un toutou que son maître ordonne sans sortir le moindre mot de la bouche.
Elle se relève et croise ses mains sur sa poitrine.
Adriana : Oui, que faites-vous ici?
Je me mets à bégayer.
Moi :...euh, je..en fait.. je
Adriana : J'ai pourtant posé une question simple. Mademoiselle Marita, que faites-vous ici ?
C'est dingue ! Je viens de me rendre compte qu'en fait, je n'étais pas en mesure ni en droit de lui poser la moindre question.
Je suis donc restée muette.
Adriana : si vous n'étiez pas au courant…
Elle s'avance vers moi tout en me regardant droit dans les yeux. Qu'est ce qu'elle est archi dominatrice! Je savais qu'elle était sûre d'elle mais pas jusqu'à ce point en fait. Je suis plus que confrontée à la réalité là.
Elle est toute proche de moi à présent. Elle a toujours les mains croisées sur la poitrine et s'adosse sur le pas de la porte pendant que moi j'ai les yeux baissés comme la conne que je suis.
Adriana :...vous êtes chez moi ici. Vous êtes tous du premier au dernier mes employés.
Moi : Oui, bien-sûr, Madame….je…
Adriana(me coupant la parole):... Et qu'est ce que vous essayez de faire là ? Vous étiez en train de m'interpeller ?
Moi : ...non, je…
Adriana : je vais prendre ça comme une simple maladresse de votre part et on va très vite envoyer cet incident aux oubliettes.
Elle se tait et me fixe droit dans les yeux, comme si elle voulait sonder tout mon être.
Adriana : Cassie….
Mon cœur fait un bon, non en fait, il se brise en mille morceaux.
Je balbutie et les mots se coincent dans ma gorge.
Je suis projetée d'un coup dans mon enfance. Je revois la petite fille abusée que j'ai été. Mes yeux sont embués de larmes. J'essaye de les retenir tant bien que mal mais elles glissent inévitablement sur ma joue.
Adriana : … je ne veux entendre ce qui vient de se passer nulle part. Tu as une réputation de commère mais je sais que cette fois-ci tu vas le garder pour toi.
J'acquiesce machinalement.
Adriana : Très bien !
Elle se retourne en arrière pour regarder de haut en bas, de long en large. Elle émet un bruit inaudible et sort de la pièce sans oublier de la refermer avec la clé qu'elle a en mains.
Je reste sur le pas de la porte, toujours avec la tête baissée. Je ne la vois pas s'en aller mais j'entends le bruit étouffé de ses escarpins sur le sol marbré.
L'instant d'après, je me suis écroulée sur le paquet, pleurant de plus belle.
Elle venait de me replonger dans mon passé, un passé que je croyais avoir fermé pour toujours.
Ils ne font pas les choses à moitié, ils ont tout recherché sur nous, même les informations qu'on avait pas déclarées.
Mon vrai nom c'est Cassie. J'ai changé d'identité pour m'appeler aujourd'hui : Marita.
Moi (la voie enrouée):...mais dans quoi me suis-je embarquée ?
Adriana
Je suis de retour dans mon bureau. Je me couche dans mon canapé-lit et j'attache mes cheveux avec un élastique.
Mais qu'est ce qui lui a pris, elle? Elle s'est prise pour un officier de police ou quoi. Au point de m'interpeller ?
Vu que c'était la première fois que ça se produisait, j'ai été prise de court. Sur le champ je ne savais pas comment réagir mais je me suis très vite reprise.
Mon défunt mari doit être très fier de moi. Je me rappelle encore comment il me disait de toujours rester maître de moi dans de pareilles situations. Et surtout, le plus important, retourner là situation contre mon adversaire. Et c'est ce que j'ai réussi à faire. Qu'est ce qu'elle croyait ? Elle pensait vraiment qu'on allait les engager sans fouiner dans les vies et dans leurs pires cauchemars ? Eh ben non, mon équipe spéciale a su quoi faire. Je suis rentrée dans leurs souvenirs les plus enfouis. Je me suis fait une place dans leurs mauvais rêves.
J'ai cherché tout ce qui pouvait être compromettant au cas où l'un d'eux voudrait me la faire à l'envers.
De toute façon, on a toujours fonctionné ainsi ici. Tous ceux qui sont passés par ici ont été contraints à ça. Et c'est juste fabuleux. D'aussi loin que je me souvienne, aucun d'eux n'a pu être à la base d'une quelconque destruction de la mafia de Monte Carlo.
Marita, ou plutôt Cassie je dirais. Je ne voulais pas toute suite accepter qu'elle travaille pour moi mais les recherches approfondies que j'ai effectué sur son enfance, son passé m'y ont poussé. Nos passés se ressemblent presque.
Elle a toujours connu l'abus, comme moi.
Marita n'a jamais connu ses géniteurs. Elle a toujours vécu son enfance dans une maison close. Ça a l'air tiré par les cheveux mais le monde a des facettes très cruelles. Et Marita en a connu. Elle a subi les vices les plus inimaginables, incongrus. Elle a plus souffert que moi.
Ça m'a fait mal de la replonger malgré moi dans ce passé qu'elle tente tant bien que mal d'enfouir dans un trou. Mais je n'avais pas d'autre choix. Je ne pouvais pas perdre la face. Alors là, impossible.
Les mains dans les cheveux, je me gratte la tête lorsqu'on vient toquer à ma porte.
Moi :oui, entrez !
C'est Patricia, ma fille chérie.
Elle entre toute souriante, avec un air moqueur.
Patricia : ton air condescendant me fera toujours rire.
Moi :... Madame la taquine, tu reviens encore te moquer de ta mère.
Elle s'assied dans le canapé qui me fait face.
Patricia : Non, mais sérieux maman.
Moi : il faut instaurer le respect sinon les gens vous marchent sur le pied.
Patricia : Je connais ce discours. Tu nous as toujours récité ça.
Nous nous mettons à rire.
Moi : Tu ne pars pas au cours aujourd'hui?
Patricia : Non, aujourd'hui c'est jour de repos.
Moi : Ah, d'accord ! Tu as des nouvelles de Félix ?
Patricia : si toi sa mère tu n'as pas de nouvelles de lui, ce n'est pas moi qui en aurait.
Moi : je vais appeler l'hôtel voir.
Je m'exécute et je demande d'après mon fils. Les responsables de l'hôtel m'informent de ce qu'il est resté dormir dans sa chambre avec des filles de joie. Patricia émet une mine surprise. Je raccroche.
Patricia (le regard outré):... Tu ne dis rien?
Moi : Tu veux que je dise quoi? Mon fils va bien, c'est l'essentiel.
Elle se lève et commence par faire ses allers-retours devant moi.
Patricia : Maman! Félix mène une mauvaise vie, tu ne peux pas regarder sans rien dire sous prétexte qu'il va bien.
Moi: Il va régulièrement en consultation. Ses vaccins sont réguliers donc il n'y a pas de soucis à se faire.
Patricia :.. ce n'est pas la question, maman. Il mène une mauvaise vie. Je sais que tu nous aimes et que tu veux le bien de tes enfants mais ce n'est pas de cette manière tu vas lui faire du bien.
Moi : j'ai souffert dans ma vie et je ne veux en aucun cas que mes enfants vivent la même chose.
Patricia : je sais mais là tu ne lui fais plus du bien. Tu lui fais du mal.
Je soupire parce que je ne comprends pas réellement son point de vue. C'est drôle, c'est moi la mère mais elle a l'air plus mature que moi.
Moi : On a eu ce sujet de discussion plusieurs fois toi et moi….ce que je propose?
Elle se redresse et me regarde
Patricia: oui, maman ?
Moi : Je propose qu'on ailler manger.
Le regard qu'elle me lance me fait éclater de rire.
Patricia : Maman! On parle d'un sujet sensible là et tout ce que tu trouves à dire c'est qu'on ailler manger.
Moi : Eh! jeune fille, jusqu'à preuve du contraire c'est moi qui suis ta mère. C'est quoi toutes ces remontrances là ? Allez hop! On va au restaurant.
Elle se tait et finit par acquiescer.
Patricia : D'accord maman. Mais on passe chez moi d'abord. Yolanda n'allait pas très bien ce matin. Elle a prit des cachets et s'est endormie.
Moi : ok, ça marche. En plus le restaurant est sur le même tronçon.
Je prends donc mon sac à main. Patricia prend ses clés de voiture et nous conduit chez elle.
Yolanda c'est comme une deuxième fille pour moi. Sa mère, Catarina et moi sommes des meilleurs amies. Ce qui fait que nos filles étaient tout le temps fourrées ensemble. C'est sans étonnement qu'elles sont devenues meilleures amies, elles aussi. Raison pour laquelle lorsqu'elles ont voulu vivre ensemble, nous n'y avons trouvé aucun inconvénient.
Quelques minutes plus tard, nous sommes arrivés dans la maison des filles.
Je décide de rester dans la voiture de ma fille au dehors pendant qu'elle va vérifier l'état de santé de Yolanda.
Patricia descend de la voiture et se dirige dans la maison.
Le gardien, Filipe et moi discutons à coeur joie. Il me parle de ces projets dont il m'a parlé entre temps et de comment il a pu les réaliser grâce à l'argent que je lui ai donné. Il ne cesse de me remercier comme à son habitude.
Ça me fait du bien de pouvoir venir en aide à des personnes studieuses qui n'attendent que ça.
Je coupe vite cette discussion en prenant des nouvelles de sa femme qui était enceinte entre temps. Il m'informe de ce qu'elle est presque à terme et qu'elle va accoucher dans peu de temps. Je suis ravi pour lui parce que c'est un monsieur au bon coeur. On peut lui faire confiance. Ça fait plus de vingt ans qu'il est à mon service et je n'ai jamais rien eu à lui reprocher. Tout ceci a conduit au fait que je lui confie la vie de ma fille, si on peut le dire ainsi. Filipe est un homme loyal. Et la loyauté est une qualité que je prise énormément.
Soudain, sans que nous ne n'y attendions, un crit strident brise l'air.
-MAMANNNNNNNNNNNN!
C'est Patricia qui vient de m'appeler avec une voix teintée d'effroi.
Bordel, qu'est ce qui se passe?
PatriciaJe descends de la voiture pendant que ma mère me lance de petites piques sur mon derrière, sous prétexte qu'il a pris du volume.Ah!, sacrée maman! Elle a quarante-cinq ans mais on dirait qu'elle en a dix-huit. C'est une sacrée gamine aussi bien physiquement que dans la tête. Je l'adore, ma mère. Je l'aime plus que tout.Une rapide salutation à Filipe, notre gardien mais surtout un membre de la famille qui se met à bavarder avec maman qui est restée attendre dans la voiture pendant que moi je vais voir si Yolanda se sent un peu mieux.Comme à son habitude, la porte de son appartement est fermée à double tours mais heureu
AdrianaCatarina(à l'autre bout du fil): Allô, Yolanda ?Je déglutis difficilement.Moi : Oui, Catarina? Comment tu vas?Catarina: Je vais très bien pupuce !Il y a énormément de bruit autour d'elle. J'ai réellement du mal à l'entendre. Elle est à Miami donc la musique est à fond.Catarina(riant):... Non, mon chou...oui….(s'adressant à moi) Désolée, Yolanda…. On s'est vu il y a à peine trois jours chez l'esthéticienne. Qu'est ce qui t'amène à m'appeler ainsi?&nbs
Pablo-ANTHONY! ANTHONY ! Attends, c'est pas ce que tu crois….Il ne m'écoutait plus. Il s'est mit à courir et à s'en aller.Je me suis mis à secouer Marita par les épaules.-MARITA! Parle lui, dis lui que ce qu'il pense est faux.Elle ne me répondait pas également. Elle s'est juste mise à pleurer de plus belle. C'est dingue tout ce qui est en train de se passer là.Impuissant et ne sachant plus quoi faire, je me mets à courir derrière Anthony. Mais je n'ai pas pu retrouver sa trace. Il s'était dé
FélixJe me lève de mon lit et me dirige vers la baie vitrée.Je regarde tous ces hommes qui sont à notre service qui s'attellent dans le jardin et un peu partout dans la maison. La réalité c'est que je ne suis pas autant inconscient. Je suis très reconnaissant de la chance que j'ai d'avoir tout ce luxe à ma portée.Je repense à ma grande sœur Patricia, le rayon de soleil de la famille. Je l'adore beaucoup car elle a toujours été là pour moi. Elle a toujours eu cette oreille attentive. Depuis que nous sommes tous petits, elle a toujours été très protectrice avec moi.Je n'ai pas toujours é
AdrianaJe me lève et commence par faire des vas et viens devant la salle.Eux tous me scrutent intensément. Ils se demandent certainement ce que j'ai à leur dire. Je m'arrête et je croise mes mains sur ma poitrine.Moi : Bonjour à tous ici!Ils répondent tous.Moi: bien, si j'ai tenu à ce qu'on puisse discuter aujourd'hui, c'est à cause d'une situation qui me tracasse… Je ne vais pas trop trainer : La police est sur nos traces.Peligro :... ils ont toujours été sur notre trace sans jamais nous attraper…
AdrianaJe déglutis difficilement.Moi : Waouh ! Catarina, tu ne m'avais pas dit que tu venais...j'allais venir te chercher à l'aéroport.Elle commence par être agacée, je le vois sur son visage. Elle est habillé d'un tailleur pantalon de couleur crème qui se marie parfaitement à son teint. Elle s'assied dans la chaise devant moi. Elle ramène d'un geste machinal ses longs cheveux noirs derrière et pense la tête en arrière.Catarina: déjà, j'ai besoin d'un café….ta secrétaire est où !? Je ne l'ai pas vu en venant.Moi : Euh, oui.
AdrianaMoi : CATARINA, CATARINA!…..Voilà exactement ce que je redoutais. Catarina est en train de perdre connaissance.J'ouvre bruyamment la voiture et je me mets à crier.Moi : DOCTEUR, DOCTEUR !....Mon chauffeur se lance à toute vitesse dans l'enceinte de l'hôpital pour appeler les médecins.Quelques secondes plus tard, les infirmiers sortent avec un brancas qu'ils poussent machinalement en venant vers nous.-Calmez-vous, Madame. Qu'est ce qu'elle a ?
Pablo-....Monsieur!?.... monsieur ?Moi (revenant à moi): ...euh, désolé, je…Le temps de tourner le regard une, deux fois, elle avait disparu.Moi : Je...je cherche Madame Adriana Dos Santos. Elle m'a donné rendez-vous ici et je….-Pablo,venez, je suis ici.C'était Adriana qui m'interpellait. J'essaye de reprendre mes esprits et d'aller à sa rencontre.Je remercie en bégayant la réceptionniste qui me regarde intensément.Je ne sau
Quelques mois plus tardPatricia-Patricia, acceptez-vous de prendre pour époux Pablo ici présent ?Moi : Oui, je le veux.-Au nom de la loi, je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.Nous nous embrassons jusqu'à ce que nos souffles se perdent.Un tonnerre d'applaudissements s'élève dans la salle.Pablo me regarde droit dans les yeux comme si juste avec ce geste il voulait me faire sienne.Pab
PabloJe suis tétanisé. Elle me paralyse. Je n'arrive pas à placer un seul mot.Félix : Bon,ben je vous laisse.Je reste debout, sans pouvoir placer un seul mot.Moi : Patricia, excuse-moi pour cette intrusion. Je ne pouvais plus supporter de rester loin de toi.Elle reste debout. L'expression sur son visage est indéchiffrable.Moi: Chérie, toutes ces heures passées loin de toi ont été un enfer. Je t'aime plus que je ne m'aime moi-même. Je ne peux plus vivre sans toi. Ma vie n'a d'ailleurs plus de sens. Tu
PabloMoi : quoi!?Adriana (sanglotant): oui, c'est ce que je vais faire. Durant toute mon existence, qu'ai-je fais de bien? Je n'ai fait que du mal. Je n'ai fait que faire souffrir les gens.Patricia : Maman arêtes, on va trouver une solution.Moi : Non, je dois payer pour mes actes. Ma décision est prise.Je n'arrivais même plus à réfléchir. J'étais submergé par le dégoût accumulé toutes ces années.Je me retourne et je m'en vais sans dire au-revoir à qui que ce soit.
PabloMoi : Bébé,je …Patricia : Je savais que tu me cachais quelque chose. Que tu étais peut-être fiancé ou marié mais je n'aurais jamais imaginé que ce soit….. çaMoi : je peux tout t'expliquer. Et c'est ce que je m'apprêtais à te dire.Patricia est très calme, froide. Je n'arrive pas à déchiffrer ce qui se passe en elle actuellement.Patricia : Je t'écoute.Moi : Je suis l'enfant que Adriana a abandonné. En venant à la Mafia de Monte Carlo, j'avais pour unique intention de
PabloLe temps que j'arrive à rattraper Patricia, elle vient de faire un accident.Je suis arrivé trop tard. Je gare ma voiture en bordure de voie et je jette sur sa voiture.Moi : Patricia!?Ma voix est teintée de tristesse. Je la tire du véhicule. Je vérifie, heureusement elle respire encore. La fumée est énorme. Je n'ai aucune idée de ce qui est en train de se passer là mais ce n'est pas normal. Il y a énormément de carburant répandu sur le sol également.Je la prends dans mes bras et je la dépose à l'arrière de ma voiture.
AdrianaPatricia revient peu à peu à elle.Moi : Mon bébé ! Comment tu te sens?Patricia : Qu'est ce qui s'est passé?, Qu'est ce que je fais allongée ?Moi : Euh, on était tous dans le salon...et…Patricia : Je me rappelle…. (Elle rit) Quelle mauvaise blague ! Je suis sûre que c'est Félix qui en a eu l'idée.Elle se lève et parcourt du regard l'ensemble de la pièce. L'air sérieux et triste.Elle se lève brusqueme
AdrianaMes mains tremblent et je me sens incapable de stopper ça.J'ai un rire jaune et sacarstique.Moi : Monsieur le détective, rassure-nous, c'est une blague.-Je suis payé pour faire mon travail, pas pour faire des blagues. Je ne suis pas humoriste.Je lève les yeux et je croise son visage dur et sérieux. Il ne fait aucun doute. Il dit la vérité.Je regarde Catarina qui a le visage livide. Entre-temps, la secrétaire du détective nous a apporté un peu d'eau.
PabloPersonne, personne nulle part. Qui est-ce qui a bien été capable de faire ça. Comment, quand, pourquoi ?J'essaye de me remettre de mes émotions et voilà ce qui me tombe encore sur le dos.Comment cette personne a-t-elle pu accéder à mon véhicule ? Je ne suis plus en sécurité.Je ne peux pas rejoindre ma suite. Heureusement qu' Anthony n'est pas loin. Je toque à la porte de sa suite-OUI, J'ARRIVE !Il vient m'ouvrir l'ai étonné.Il est torse nu, l
AdrianaCouché dans mon canapé, Pablo se réveille peu à peu.Moi : Comment tu te sens? Ça va mieux?Pablo : Oui….oui….qu'est ce qui m'est arrivé ?Moi : on discutait et tu es tombé dans l'inconscience….Pablo (la main sur sa tête ): oui, je me rappelle maintenant…..ton fils….je suis désolé d'avoir eu cette réaction. J'ai eu du mal à le croire. Comment une femme si forte que toi a eu un passé pareil.Moi : Je te raconterai l'histoire un jour. C'est une phase vraiment difficile