Adriana
J'observe la troisième recrue: c'est un homme,la trentaine fraîchement entamée.
Je lui parle des choses basiques qu'il doit savoir. Il me regarde avec insistance, je ne sais pas exactement ce que cette manière de me regarder signifie.
Moi : C'est bon? Vous avez compris ?
Pablo : Oui, Madame. Je ne vous décevrai pas.
Moi : Merci, jeune homme! La réunion ordinaire aura lieu dans quelques minutes.
Pablo : D'accord, merci Madame.
Il me regarde encore une fois avec insistance et sort de mon bureau.
J'ai l'habitude d'attirer le regard de beaucoup d'hommes sur moi mais le regard de ce jeune homme est différent. Je n'y lis aucun désir, aucune attirance. Je n'arrive même pas à déchiffrer concrètement ce que son regard transmet.
Une chose est sûre, il a considérablement attiré mon attention.
Je prends mon petit déjeuner sur la table à manger afférent à mon bureau avant d'aller à la réunion que je préside.
Pablo
Je viens de la voir en vrai. Elle est encore plus belle qu'elle n'en avait l'air sur les multiples photos d'elle que j'ai téléchargées. C'est une dame dure et très stricte. Son caractère est complètement opposé à ce que j'imaginais.
Je descends les marches pour me rendre chez mes nouveaux collègues.
Tout de suite, Marita commence par me faire des yeux doux.
J'en ai l'habitude bien évidemment. Étant un très bel étalon avec les cheveux blonds, les femmes se sont toujours jetées à mes pieds. Soit c'était ça, soit c'était que celles qui affichaient une certaine résistance au début finissaient toutes par tomber comme des plumes.
Je sais que ce succès n'est pas seulement dû à mon physique, mon charisme y jouait un grand rôle.
Je savais donner à la femme ce qu'elle désirait sans même qu'elle ne le dise ouvertement. J'étais comme un magicien.
Bref, aucune femme ne m'a jamais résisté et je pense que celà ne se produira pas dans l'avenir.
Marita essaye de me poser des questions pour mieux me connaître mais en même temps je remarque la façon dont elle essaye de me séduire. En temps normal, le Pablo frivole sauterait sur l'occasion mais je ne suis pas ici pour cette raison. Je suis ici pour un plan très clair et précis et je ne compte pas m'en aller d'ici sans l'avoir mis à exécution.
Marita
Je suis très enthousiasmée à l'idée de commencer cette nouvelle aventure. Je sens que de bonnes surprises m'attendent.
En parlant de surprise, un de mes coéquipiers, Pablo, est plus beau que le mot même. C'est un véritable dieu grec. Je suis littéralement tombée sous son charme. J'essaye de tout faire pour attirer son attention mais il reste de marbre. Je me dis plutôt qu'il est discret. Et les mecs discrets, moi j'adore ça. Je compte tout faire pour l'avoir pour moi toute seule. Et comme si la chance était de mon côté, je suis la seule fille parmi notre trio. Bien évidemment, je ne suis pas la seule femme dans cette mafia, il y en a de très belles surtout les anciennes. J'espère juste qu'on ne nous séparera pas, lui et moi.
Contre toute attente, Anthony, le deuxième garçon, me colle aux baskets. Il ne fait que me poser des tonnes de questions qui me saoulent. Moi, je veux juste pouvoir être seule avec mon Don Juan :Pablo.
Je sens vraiment que ce nouveau commencement sera des plus beaux et époustouflants.
J'expire et me dirige dans la grande salle de réunion comme tout le monde :La patronne nous attend.
Adriana
Dans la vaste salle de réunion, je suis debout le dos tourné, en train de peaufiner les derniers détails de mon intervention.
J'entends mes employés entrer dans la salle et s'asseoir.
Ma tablette à la main, je scrute les moindres détails.
Quelques minutes plus tard, mon homme de mains, Juan, vient me chuchoter à l'oreille que l'effectif est au complet.
Je me retourne et balade mes yeux partout dans l'Assemblée.
Moi :Bien! Je vais commencer cette assise en vous demandant à tous ici de faire une minute de silence pour mon défunt mari, celui là à cause de qui la Mafia de Monte Carlo existe aujourd'hui.
Une minute de silence pendant laquelle le silence règne dans cette gigantesque salle pour la mémoire de Carlo Santos.
Je reprends la parole.
Moi : Merci. Nous avons parmi nous aujourd'hui trois nouvelles recrues : Des personnes qui ont décidé de travailler avec nous. Les nouveaux, venez devant, s'il vous plaît pour que les anciens puissent faire votre connaissance.
Ils s'exécutent et chacun se présente.
Ils finissent par s'asseoir.
Moi : Chers nouvelles recrues, je suis très fière de compter dans mon équipe. Cet endroit est un endroit hospitalier. N'ayez crainte. S'il arrive que vous fassiez l'objet d'une seule menace d'intimidation, n'hésitez pas à venir me le signaler. Mon bureau est grand ouvert mais généralement je n'aime pas être dérangé à tout va pour des questions impertinentes. Quel que soit votre besoin, le plus minime soit-il, adressez-vous à mon homme de main :Juan, ici présent. Il me chargera votre commission. Ici, le travail acharné est de mise, il n'y a pas de place pour les paresseux ni les pleurnichards. Vous devez être capable de sacrifier votre vie pour votre supérieur s'il se retrouve en danger au cours d'une mission. Je pense que vous êtes payé plus que nécessaire pour celà. Le dernier point sur lequel je ne badine pas, sur lequel je n'ai pas la moindre pitié, c'est la trahison. Nous faisons face à une concurrence entre mafias, sans oublier les forces de l'ordre qui adorent nous traquer. Nous n'avons jamais été inculpés et celà n'arrivera pas parce que nous disposons de techniques jusqu'aux jours d'aujourd'hui insoupçonnées. Comme je disais donc, Personne ne me trahit ici . Je dois pouvoir compter sur votre loyauté infaillible. Si le contraire se produisait, vous en paierez de votre vie et pire pour ceux qui ont de la famille : vos familles paieront pour vous.
Je me tais et les regardent tous sûrement.
Moi : J'ai fini pour ce qui est des informations protocolaires. Je vous souhaite bonne chance pour la mission suivante…. c'est-à -dire maintenant.
Je vois les regards stupéfaits des trois nouveaux. Les anciens étaient calmes. Ils sont habitués.
Je voudrais examiner leur manière de réagir et de s'adapter quand ils sont sous pression.
Moi : Bonne chance !
Je sors de la salle de réunion, un sourire narquois sur les lèvres.
Anthony
On vient d'arriver depuis juste depuis hier et on nous met déjà une mission sur le dos. Je sais pertinemment que je ne suis pas venu ici pour dormir sur mes lauriers mais je ne savais pas que les choses se passeraient avec une telle rapidité.
Pablo, Marita et moi marchons derrière l'homme de main de la baronne, Adriana. Il est chargé de nous donner les consignes pour que nous exécutions la mission qui nous a été assignée.
Il nous conduit directement vers un mini bus.
Juan : Toi Pablo, tu vas en quelque sorte diriger la mission parce que d'après tes renseignements tu as un peu plus d'expérience dans le domaine que les deux autres. Vous devrez décharger la cargaison qui se trouve sur l'endroit qui est sur la carte. Un collaborateur vous attend sur place pour faciliter l'échange. Là où les choses se corsent c'est que la voie est truffée de policiers, c'est à ce niveau que va intervenir Marita, pour distraire les policiers. À vous de décider comment celà se fera. Attention, vous n'avez que trente minutes. Un petit conseil : ne lambinez pas. La patronne déteste les personnes lentes.
À peine a-t-il fini de parler qu'il nous avait déjà laissé là.
Moi : Euh… quelqu'un a compris quelque chose de tout ce qu'il vient de débiter d'un trait aussi rapide ?
Marita : Moi, je suis toujours aussi tête en l'air.
Pablo : Vous avez entendu ce qu'il vient de dire… On a trente minutes (il regarde sa montre) rectificatif vingt-sept minutes.
Il court dans le minibus côté conducteur.
Contrairement à Marita et moi qui ne savons pas comment nous comporter, Pablo a très vite mis les bouchées doubles. Il nous a en quelque sorte sauvé.
Pour échapper aux policiers, son plan a été de faire passer Marita pour une femme enceinte qui est sur le point d'accoucher. Pablo étant en train de conduire, je devais me faire passer pour son mari affolé. J'étais à l'arrière et j'étais le plus déboussolé possible. Marita aussi jouait son rôle à la perfection entre les cris aigus qu'elle poussait et ses ongles qu'elle renforçait dans ma chair. Elle aurait dû faire carrière dans le cinéma.
La circulation folle aidant, on a eu aucun soucis avec les policiers. Tout s'est passé plus qu'on ne l'aurait imaginé.
La cargaison a été très bien réceptionnée et on est même arrivés au quartier général avec une minute d'avance. Et ça c'est grâce à Pablo qui a conduit le minibus comme une furie.
Les regards stupéfaits et surtout admirateurs des anciens nous ont montré qu'on avait réussi au test.
L'homme de main de Madame Adriana, Juan s'est chargé de la vérification de la cargaison mais la patronne a voulu nous remercier personnellement.
Nous nous sommes dirigés dans son bureau où elle a voulu qu'on trinque avec elle.
Adriana: Je suis convaincue maintenant de votre efficacité et j'ai la conviction qu'on accomplira de très belles choses ensemble.
Tchin.
Nos quatre coupes de champagne s'entrechoquent entre elles.
Ce nouveau départ me fait particulièrement plaisir d'autant plus que tout a bien démarré.
Néanmoins, je suis quelqu'un de très reconnaissant. J'ai voulu éclaircir les choses.
Moi : Excusez-moi Madame la patronne d'interrompre ce moment riche en émotions. Mais je voudrais notifier le fait que le plus grand mérite revient à Pablo. Certes nous avons travaillé en équipe mais il a su être un bon leader.
Marita : Effectivement, Anthony a raison, Madame.
Elle se tourne vers lui
Adriana : Félicitations Pablo. Je suis fière de t'avoir dans mon équipe.
Pablo : Merci, Madame.
Pablo
J'avale la dernière gorgée de mon champagne.
Avec Marita et Anthony, nous prenons congé d'Adriana.
Cette mission était une mission ou la moindre faille nous aurait envoyé en prison. Mais nous avons su la prendre avec tact.
Anthony est un gars qui a commencé par gagner ma sympathie. Au début, j'étais prostré dans ma coquille mais il a l'air d'être une bonne personne. Il me donne envie d'être plus proche avec lui. Je commence par l'apprécier.
À côté, Marita essaye de se faire remarquer par moi. C'est une très belle jeune femme rousse. Physiquement, elle est parfaite mais je ne sais pas pourquoi elle ne m'attire pas. Je vois ses signaux d'alerte mais je reste de marbre.
Il est deux heures du soir. Je me dirige dans ma chambre.
J'enlève mon tee-shirt, je m'assieds sur mon lit et me laisse tomber en arrière sur ce dernier.
Le regard sur le plafond, je repense à tout ce que j'ai eu à vivre.
J'ai l'air d'un garçon sur de lui et qui a tout pour lui mais ça n'a pas toujours été le cas.
Je me souviens lorsque j'avais six ans, c'est à ce moment que j'ai réellement remarqué que j'étais différent des autres enfants de mon âge. Lorsque je les voyais à la fin des classes courir dans les bras de leurs parents en criant : Papa ! Maman!
Les autres enfants de mon âge avaient des parents mais moi je n'en avais pas.
À la place d'un père ou d'une mère, j'avais des sœurs samaritaines qui ont eu la bonté de s'occuper de moi.
J'étais orphelin.
J'ai grandi avec cette différence. Mon cœur était rempli d'amertume et de tristesse. Pourquoi moi ? Pourquoi tout le monde pouvait avoir la chaleur parentale et pas moi? Qu'avais-je fait de mal ?
Chose curieuse, personne n'a voulu m'adopter. Dans ma tête d'enfant, je me disais que soit j'étais un vilain petit canard, soit je portais la poisse.
Le gouvernement n'a pas voulu qu'on me garde assez longtemps à l'orphelinat, je devais aller en maison d'accueil mais je n'en voulais pas. J'ai supplié une sœur qui a accepté de me garder chez elle en cachette. J'ai donc grandi avec elle jusqu'à l'âge de dix-huit ans.
Et là, j'ai commencé par me poser des questions. Qui m'a mis au monde? Qui est ma mère ? Parce que d'après l'histoire que m'ont raconté les sœurs, j'ai été déposé devant leur orphelinat et d'après leur expérience, ce sont les mères qui ont l'habitude d'agir ainsi. Alors, je voulais connaître cette "mère" là.
J'ai d'abord trouvé mon réconfort dans les salles de gym. Ma véritable profession c'est Coach Sportif. Ça doit faire partie des raisons pour lesquelles je fais craquer plus d'unes de par mon physique.
J'ai recherché pendant des années ma mère. Ça n'a pas été facile. À un moment, j'ai même voulu abandonner mais j'ai persévéré.
J'ai fini par découvrir son identité. Je m'attendais à une vieille dame qui croulait sous le poids de la pauvreté mais grande fut ma surprise de savoir qu'elle était plutôt une grande dame riche et très influente.
Elle avait de l'argent, et pourquoi n'a-t-elle pas cherché à me revoir ?
La réalité était dure à accepter mais sans aucun doute, elle avait tiré la croix sur moi. Je faisais partie de son passé.
J'ai donc élaboré un plan bien structuré pour lui faire vivre tout ce qu'elle m'a laissé vivre. J'ai voulu rendre son quotidien aussi amer que le mien durant toutes ces années.
Je suis là pour me venger d'elle. Je veux être l'acteur principal de son karma douloureux.
Ma mère c'est Adriana.
AdrianaJe dois avouer que j'ai été agréablement surprise. Je ne m'attendais pas à ce que les nouveaux aient été aussi prompts. Ils ont assuré cette mission comme s' ils avaient fait ça toute leur vie.Demain, c'est l'anniversaire de mon fils Félix. Je compte inviter tout mon personnel vu qu'ils travaillent d'arrache-pied. Ils ont besoin de quoi déstresser.Je viens de charger Juan de leur transmettre l'information.Si il y a une chose que je sais aussi bien faire, c'est récompenser favorablement. Parce que des employés bien payés font des travaux impeccables.
7 auquel je n'ai pas touché depuis le début de la soirée. Soudain, je sens une main passer de mon cou jusqu'à mon dos. C'est une femme, ses mains sont très fines.Je me retourne l'air incrédule : C'est Marita.J'ai failli m'étouffer avec mon whisky quand je l'ai vu.Moi : Ah non! T'es pas sérieuse là quand même !Marita : Comment ?Moi : Eh ben (pointant le doigt vers Anthony) regardes comment Anthony nous fixe. Ce gars est dingue de toi. Moi je ne suis pas fait pour toi.Marita : Je …Moi: si tu t'obstines autant, je ne pourrai
PabloC'est bel et bien Patricia devant moi. Je viens de l'apercevoir il y a juste quelques heures, l'instant d'une soirée. Et là, je l'ai en face de moi. Elle est plus sublime que le mot même. Petit bémol, elle semble ne pas me voir.Patricia : ok !Elle se retourne vers Yolanda et se met à lui parler comme si je n'es jamais été là.Patricia : Bon, Yolanda! Il est trois heures du matin. On rentre.Yolanda :..mais je ..Patricia : pas de mais qui tienne… je t'ai plusieurs fois refusé de t'accrocher à des inconnus de la sorte,
PabloCe maudit rêve ; je suis au fin fond d'un ravin. Je suis enfant. Je suis enfoncé dans une marre d'eau et de boue. J'ai les yeux remplis de larmes et je pleure comme c'est pas permis. Ça a l'air de durer une éternité. Et lorsque je suis sur le point de m'écrouler, elle apparaît. Luisante, belle, étincelante. La lumière qu'elle dégage m'aveugle presque. Elle me tend ses bras avec un sourire large. Je suis intimidé par elle et je deviens tout à tout muet comme une carpe. Je me mets même à sourire. Aucun son ne sort de sa bouche ni de la mienne d'ailleurs. Elle me prend dans ses bras, elle me fait des chatouilles et je ris à gorge déployée.Soudain, quand nos visages se croisent, je me mets à crier, à lui donner
MaritaÇa fait une heure que les garçons sont sortis. Ils sont en mission et moi je m'ennuyais de dingue. Je ne sais même pas pour quelle raison je ne participe pas avec. J'étais en train d'errer dans les couloirs du département lorsque j'aperçois au loin une lumière tamisée qui s'échappe de la chambre de Pablo. Curieux ça! Il est censé être en mission et qu'est ce que fait sa chambre ouverte ? La première chose à laquelle je pense c'est que c'est certainement un groupe d'anciens qui est en train de foutre le désordre dans son appartement. Parce qu' en effet, vu qu'il est exagérément beau et que toutes les anciennes se rabattent sur lui, ils l'ont certainement mal pris. Sur la pointe des pieds, je me dirige dans un silence calculé, sur la pointe des pieds vers son appart
PatriciaJe descends de la voiture pendant que ma mère me lance de petites piques sur mon derrière, sous prétexte qu'il a pris du volume.Ah!, sacrée maman! Elle a quarante-cinq ans mais on dirait qu'elle en a dix-huit. C'est une sacrée gamine aussi bien physiquement que dans la tête. Je l'adore, ma mère. Je l'aime plus que tout.Une rapide salutation à Filipe, notre gardien mais surtout un membre de la famille qui se met à bavarder avec maman qui est restée attendre dans la voiture pendant que moi je vais voir si Yolanda se sent un peu mieux.Comme à son habitude, la porte de son appartement est fermée à double tours mais heureu
AdrianaCatarina(à l'autre bout du fil): Allô, Yolanda ?Je déglutis difficilement.Moi : Oui, Catarina? Comment tu vas?Catarina: Je vais très bien pupuce !Il y a énormément de bruit autour d'elle. J'ai réellement du mal à l'entendre. Elle est à Miami donc la musique est à fond.Catarina(riant):... Non, mon chou...oui….(s'adressant à moi) Désolée, Yolanda…. On s'est vu il y a à peine trois jours chez l'esthéticienne. Qu'est ce qui t'amène à m'appeler ainsi?&nbs
Pablo-ANTHONY! ANTHONY ! Attends, c'est pas ce que tu crois….Il ne m'écoutait plus. Il s'est mit à courir et à s'en aller.Je me suis mis à secouer Marita par les épaules.-MARITA! Parle lui, dis lui que ce qu'il pense est faux.Elle ne me répondait pas également. Elle s'est juste mise à pleurer de plus belle. C'est dingue tout ce qui est en train de se passer là.Impuissant et ne sachant plus quoi faire, je me mets à courir derrière Anthony. Mais je n'ai pas pu retrouver sa trace. Il s'était dé
Quelques mois plus tardPatricia-Patricia, acceptez-vous de prendre pour époux Pablo ici présent ?Moi : Oui, je le veux.-Au nom de la loi, je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.Nous nous embrassons jusqu'à ce que nos souffles se perdent.Un tonnerre d'applaudissements s'élève dans la salle.Pablo me regarde droit dans les yeux comme si juste avec ce geste il voulait me faire sienne.Pab
PabloJe suis tétanisé. Elle me paralyse. Je n'arrive pas à placer un seul mot.Félix : Bon,ben je vous laisse.Je reste debout, sans pouvoir placer un seul mot.Moi : Patricia, excuse-moi pour cette intrusion. Je ne pouvais plus supporter de rester loin de toi.Elle reste debout. L'expression sur son visage est indéchiffrable.Moi: Chérie, toutes ces heures passées loin de toi ont été un enfer. Je t'aime plus que je ne m'aime moi-même. Je ne peux plus vivre sans toi. Ma vie n'a d'ailleurs plus de sens. Tu
PabloMoi : quoi!?Adriana (sanglotant): oui, c'est ce que je vais faire. Durant toute mon existence, qu'ai-je fais de bien? Je n'ai fait que du mal. Je n'ai fait que faire souffrir les gens.Patricia : Maman arêtes, on va trouver une solution.Moi : Non, je dois payer pour mes actes. Ma décision est prise.Je n'arrivais même plus à réfléchir. J'étais submergé par le dégoût accumulé toutes ces années.Je me retourne et je m'en vais sans dire au-revoir à qui que ce soit.
PabloMoi : Bébé,je …Patricia : Je savais que tu me cachais quelque chose. Que tu étais peut-être fiancé ou marié mais je n'aurais jamais imaginé que ce soit….. çaMoi : je peux tout t'expliquer. Et c'est ce que je m'apprêtais à te dire.Patricia est très calme, froide. Je n'arrive pas à déchiffrer ce qui se passe en elle actuellement.Patricia : Je t'écoute.Moi : Je suis l'enfant que Adriana a abandonné. En venant à la Mafia de Monte Carlo, j'avais pour unique intention de
PabloLe temps que j'arrive à rattraper Patricia, elle vient de faire un accident.Je suis arrivé trop tard. Je gare ma voiture en bordure de voie et je jette sur sa voiture.Moi : Patricia!?Ma voix est teintée de tristesse. Je la tire du véhicule. Je vérifie, heureusement elle respire encore. La fumée est énorme. Je n'ai aucune idée de ce qui est en train de se passer là mais ce n'est pas normal. Il y a énormément de carburant répandu sur le sol également.Je la prends dans mes bras et je la dépose à l'arrière de ma voiture.
AdrianaPatricia revient peu à peu à elle.Moi : Mon bébé ! Comment tu te sens?Patricia : Qu'est ce qui s'est passé?, Qu'est ce que je fais allongée ?Moi : Euh, on était tous dans le salon...et…Patricia : Je me rappelle…. (Elle rit) Quelle mauvaise blague ! Je suis sûre que c'est Félix qui en a eu l'idée.Elle se lève et parcourt du regard l'ensemble de la pièce. L'air sérieux et triste.Elle se lève brusqueme
AdrianaMes mains tremblent et je me sens incapable de stopper ça.J'ai un rire jaune et sacarstique.Moi : Monsieur le détective, rassure-nous, c'est une blague.-Je suis payé pour faire mon travail, pas pour faire des blagues. Je ne suis pas humoriste.Je lève les yeux et je croise son visage dur et sérieux. Il ne fait aucun doute. Il dit la vérité.Je regarde Catarina qui a le visage livide. Entre-temps, la secrétaire du détective nous a apporté un peu d'eau.
PabloPersonne, personne nulle part. Qui est-ce qui a bien été capable de faire ça. Comment, quand, pourquoi ?J'essaye de me remettre de mes émotions et voilà ce qui me tombe encore sur le dos.Comment cette personne a-t-elle pu accéder à mon véhicule ? Je ne suis plus en sécurité.Je ne peux pas rejoindre ma suite. Heureusement qu' Anthony n'est pas loin. Je toque à la porte de sa suite-OUI, J'ARRIVE !Il vient m'ouvrir l'ai étonné.Il est torse nu, l
AdrianaCouché dans mon canapé, Pablo se réveille peu à peu.Moi : Comment tu te sens? Ça va mieux?Pablo : Oui….oui….qu'est ce qui m'est arrivé ?Moi : on discutait et tu es tombé dans l'inconscience….Pablo (la main sur sa tête ): oui, je me rappelle maintenant…..ton fils….je suis désolé d'avoir eu cette réaction. J'ai eu du mal à le croire. Comment une femme si forte que toi a eu un passé pareil.Moi : Je te raconterai l'histoire un jour. C'est une phase vraiment difficile