- Euh ...bonsoir, ca va ? ... Dave ?
- Bonsoir, dors-tu déjà ? Tu ne veux pas nous rejoindre ?
- Je me préparai à dormir, je suis un peu fatiguée.
- D’accord, je voulais juste te souhaiter bonne nuit. Dors bien à demain.
- Euh ... bonne nuit.
Et il fila dans les escaliers. Je n’ai rien compris. Bref, je me remis au lit, check pour une dernières fois mes e-mails et me mis à regarder Novelas Tv. Quel meilleur moyen de s’endormir que de regarder ces séries à l’eau de rose ironisait ma petite voix intérieure. Je souris en m’enfonçant dans la couverture et en repensant à Dave. Pourquoi avait-il fait ça. “ Dors ! “ me sermonna ma petite voix intérieure en me regardant du coin de l’œil et en croisant les bras. Elle ajouta : ‘ Ne cherche par des problèmes là où il n’y en pas ! N’y pense plus ! Maintenant dors” Elle était ma voix de la sagesse, je suivis ses ordres.
Je dormais déjà quand mon téléphone se mit à vibrer. Que se passe-t-il encore ? Je tâtonne et trouva rapidement mon téléphone. Je ne connais pas le numéro de l’appelant.
- Allô.
- Allô, tu dors ?
- C’est qui ? Dave c’est vous ?
- Oui, je te réveille ?
- Oui, que puis-je faire pour vous ?
- J’ai essayé de te joindre sur le téléphone de ta chambre mais il semble y avoir un problème du coup j’ai essayé ton portable. Je n’arrive pas à dormir. J’ai très froid.
- Demandez à la réception de vous apporter une couverture ou mettez votre chauffage, je lui répondis. Je savais très bien où est-ce qu’il voulait en venir mais je n’étais pas le genre de fille à me satisfaire d’une relation passagère. N’empêche, je ne sais pas pourquoi, j’étais toute contente de son appel. Ma voix intérieure m’en voulait et bouda dans un coin de ma tête en voyant la manière dont je me comportais avec Dave.
- C’est toi que je veux, viens s’il te plait.
Il passa de bonnes minutes à me supplier de le rejoindre dans sa chambre mais je refusais. Ayant compris qu’il ne renoncera pas je finis par lui dire oui et raccrocha. Je n’avais bien évidement aucune intention de le rejoindre dans sa chambre. Il me rappel juste après pour me dire qu’il est à la chambre 015. Je répondis ‘Okey” mais il pouvait attendre longtemps. Quinze minutes après, je reçois un message sur w******p :
- Où es-tu ?
- Dans ma chambre.
- Tu ne viens pas ?
- Non.
- Pourquoi ?
- Je ne me suis jamais faufilée en pleine nuit dans la chambre d’un homme et encore moins un homme que je connais à peine.
- S’il te plait ne dis pas ça, viens s’’il te plait. Je ne te toucherai pas. J’ai juste besoin de ta compagnie.
- Il y a beaucoup de belles femmes à ton étage, pourquoi ne rejoins-tu pas l’une d’elle. Pourquoi me veux-tu ?
-S’il te plait.
Et il continua à supplier pour que je monte le rejoindre. “ Tu peux toujours attendre” marmonnai ma vois intérieur, mais elle savait très bien que je mourrai d’envie de le rejoindre même si je ne comprenais pas pourquoi. Un autre bip me sortit de mes pensées :
- Tu ne monteras pas n’est ce pas ?
- Non, je ne le ferai pas.
- Alors laisse moi descendre. S’il te plait.
- Hors de question.
- S’il te plait.
- Non
- Je t’en supplie.
- D’accord.
- D’accord ? D’accord pour quoi ?
- Viens.
J’étais persuadée qu’il n’oserait pas descendre au risque de se faire voir ou juste par fierté mais il est vrai qu’une autre partie de moi mourrait d’envie qu’il me rejoigne juste pour une nuit, juste pour cette nuit. J’ignore pourquoi mais j’ai déverrouillé la porte de ma chambre avant de courir m’engouffrer dans mon lit, honteuse.
“Tu es malade, tu cherches les problèmes ! ” s’insurgea ma voix intérieure en baissant ses lunettes de Nana Mouskouri. De toute façon il ne viendra pas lui répondis-je. Je ne terminai même pas le fil de mes pensées que la porte de ma chambre s’ouvrit d’un coup, un grand bel homme entra en trombe, referma rapidement la porte et courra dans mon lit. Stupéfaite, je m’enfouie sous la couverture en me cachant la moitié du visage avec le drap. “ Tu es ri-di-cule” s’exclama une fois de plus ma voix intérieure.
- J’ai très froid, disait Dave à l’autre bout du lit.- Tu es vraiment descendu ? Mais que veux tu ?- Dormir avec toi. Tu ne veux pas ?- N’es-tu pas marié, fiancé ou en couple ! Te rends-tu compte que ce n’est pas bien ?Dave ne me répondit pas. Il se rapproche de moi et me pris dans ces bras. Il m’embrassa tout doucement puis son baiser devint langoureux. Je sentis sa main me caresser le ventre. Il quitta ma bouche et embrassa fougueusement mon cou puis ses lèvres vinrent taquiner mes seins. Il était si doux et si viril en même temps. Je sentais mon corps se consumer à chacune de ses caresses.- Chérie, soit à moi même si c’est juste pour cette nuit. Veux tu m’appartenir pour cette nuit ? me susurrait-il avec sa voix empreint de désir.- Je m’offre à toi, je serai à toi toute la nuit Dave.Je n’avais pas les mots. Je ne comprenais pas cette envie de vouloir lui appartenir. Il me caressa le visage et m’embrassa encore et encore. Ses mains caressant chaque millimètre de ma peau. Il r
Par peur de nous faire prendre par les autres membres du groupe au réveil, j’ai demandé à Dave de quitter ma chambre à trois heures du matin. Il rechigna un peu mais accepta. J’ai mis un réveil pour trois heures du matin. Ce qui était amusant : il a mis un réveil pour 3h30 – 4h00 et 4h30. Je compris mieux ses intentions quelques heures plus tard. Nous nous échangions des mots doux qui devinrent des caresses et qui se terminèrent par des ébats torrides. Il me fit jouir encore et encore. Notre aventure d’une nuit se termina par les gémissements de Dave qui m’indiquait que lui aussi venait d’atteindre le septième ciel. Il m’étreint contre lui :- Ma puce, j’espère que personne ne nous a entendu.- Je te parie mon petit doigt que Oliver à tout entendu. Il est juste à l’étage du dessus, la chambre ne semble pas être bien isolée et ....Je n’avais pas encore terminé ma phrase qu’il se mit à m’embrasser pour me faire taire. Surement que je dois déjà commencer à l’énerver disait ma voix inté
Le site se trouvait à trois heures en voiture de la ville C. Nous avons pris les mêmes voitures que ceux en partance de la capitale. Je n’ai jamais vu, mais au grand jamais, de toute mon existence, un site aussi difficile d’accès. A chaque fois que les autres se retournaient pour vérifier si les autres voitures arrivaient à nous suivre vu l’état des routes, moi et Dave en profitions pour nous prendre la main. Ce n’était pas grand chose et pourtant je n’ai jamais été aussi excité de toute ma vie. La manière dont il me dévisageait et me souriait quand les autres étaient occupés me fit fondre. Nous étions en voiture au milieu des champs quand je reçois une notification : Dave venait de m’envoyer un émoticône en forme de cœur sur WhatsApp. Oh qu’il est chou me disais-je. Je me retournai et lui souris. Cet homme allait me rendre folle.Pendant que nous visitions une des installations du groupe BlueStone, Dave se rapprocha discrètement de moi :- Comment tu vas ? bien dormi ? Je suis venu t
Le retour à la capitale m’a permis de vite oublier Dave. Je croulais sous une tonne de travail. Je devais tout boucler car la semaine suivante je partais en vacances. Tout se passait bien, et Dave était devenu un lointain souvenir.Je profitai de la mer et de la plage quand je me suis souvenue que je n’ai pas touché à mon téléphone de toute la matinée. Je m’aventurai à vérifier s’il n’y avait aucune urgence au bureau. Quelle ne fût ma surprise quand je vis que Dave m’avait envoyé un texto en début de matinée. Je lui répondis sans grande conviction et essaya de ne pas trop y réfléchir. Je ne signifiai pas grand chose pour lui me disait ma voix intérieure. “Il avait besoin d’une personne avec qui passée la nuit ce jour là et tu étais là, c’est tout” me fustige-t-elle. Je savais que ma conscience avait raison : autour de lui, il y avait des femmes bien mieux que moi, plus attirantes, plus fortunées, très intelligentes, issus de bonnes familles ... Alors pourquoi s’intéresserait-il à une
En acceptant d’associer BlueStone à cet atelier, je prenais le risque d’attiser la convoitise de nos concurrents. L’industrie extractive est un secteur très concurrentiel, instable et risqué. Un mauvais choix se paye en dizaine de millions de dollars. Redland est l’un de nos plus grands concurrents. Nous convoitons tous les deux une fusion avec Blacksands qui traverse actuellement des difficultés. J’avais compris que son Directeur Général sera à l’atelier. Je profiterai de cette occasion pour tâter le terrain, aplanir la situation et faire comprendre qu’il ne fallait pas piétiner sur mes plates-bandes.Quelle ne fut ma surprise quand la représentante de Redland rejoint la session. Au lieu de Robert Court le Directeur Général, un grand monsieur de la cinquantaine, je vis s’installer à côté de moi une jeune femme d’à peine la trentaine. Elle devait être grippée car elle portait un masque et sa voix était rauque. A chaque fois qu’elle prenait la parole, j’étais ébahi : elle est posée,
J’étais tout content d’apercevoir Kate au parking. J’ignore comment définir ce sentiment. Mon cœur battait la chamade, j’avais l’impression que mes pieds ne touchaient pas le sol. Je voulais la rejoindre au plus vite et pourtant tout semblait être au ralenti. J’entendis la voix de Greg retentir derrière moi :- Où vas-tu comment ça, se moqua -t-il. Calme-toi elle ne va pas s’enfuir et range-moi ce grand sourire béat. Tu as l’air d’un idiot.- Q-Q-Quoi ? ça se voit tant que ça ? Qu’est ce qui m’arrive ?- Cupidon t’a frappé, mec ?- Cupidon ? Comment ça ? N’importe quoi.- Vingt ans Dave, vingt ans que je te connais. La première et dernière fois que je t’ai vu dans cet état c’était avec Erica Stevens ta petite amie du lycée.- Arrête Greg, elle ne m’intéresse vraiment plus.- Je n’ai aucun doute là-dessus, ricana Greg. Celle qui semble faire battre ton cœur aujourd’hui c’est Kate. Regarde comment ton regard est devenu brillant, rigola-t-il en me donnant un coup de coude.- L’amour n’es
“Kate, Kate ne dors pas ma princesse. Je descends.” Me disais-je intérieurement en espérant que la télépathie fonctionne entre nous. Je dévale les escaliers en courant. J’ouvre sa porte. Super, elle m’attendait, la porte est ouverte elle m’attendait ! J’étais l’homme le plus heureux sur terre à cet instant précis.Kate était juste sublime allongée sur le lit en regardant une série. Ses cheveux noirs de jais retombaient sur ses épaules. Elle était toute mignonne. Elle semblait un peu effrayé quand je pénétrai dans son lit. Elle s’est refugiée à l’autre extrémité, la moitié du visage caché sous la couverture. Je voulais la rassurer, j’étais prêt à dormir à ses côtés sans la toucher si c’est ce qu’elle voulait même si mon corps disait autre chose. Kate me questionna sur ma situation amoureuse mais je ne voulais pas gâcher ce moment, je ne voulais pas penser à Monica, je la voulais elle, juste elle. Ses lèvres m’ensorcelaient. Je ne pu m’empêcher de la prendre dans mes bras et l’embrasser
Je ne pouvais pas recontacter Kate sans avoir pris ma décision. Je lui ai promis que je ne la blesserai pas.Comme chaque premier dimanche du mois, la famille Hopkins se retrouve à la résidence de grand-père : le patriarche Arnold Hopkins. Mes parents venaient de rentrer d’une longue croisière d’Australie, nous échangions quelques verres après le diner. Je n’ai jamais eu de discussions trop personnelles avec mon père, mais ce jour là, j’avais besoin de réponse :- Père, est-tu heureux avec Mère ?- Fils, pourquoi cette question ? As-tu un souci avec Monica ?- Non mais ...- Mais ? Je suppose que vous avez décidé de la date du mariage.Je ne savais pas comment formuler mes préoccupations. Je ne voulais à aucun prix que Père sache pour Kate.- Dave, oui je suis heureux avec Sarah. Il y a 35 ans aujourd’hui, ton grand-père m’a imposé ce mariage car la famille de ta mère était très influente au sein du Gouvernement de l’époque. Il l’a fait pour développer le business familial. Le Groupe