- J’ai très froid, disait Dave à l’autre bout du lit.
- Tu es vraiment descendu ? Mais que veux tu ?
- Dormir avec toi. Tu ne veux pas ?
- N’es-tu pas marié, fiancé ou en couple ! Te rends-tu compte que ce n’est pas bien ?
Dave ne me répondit pas. Il se rapproche de moi et me pris dans ces bras. Il m’embrassa tout doucement puis son baiser devint langoureux. Je sentis sa main me caresser le ventre. Il quitta ma bouche et embrassa fougueusement mon cou puis ses lèvres vinrent taquiner mes seins. Il était si doux et si viril en même temps. Je sentais mon corps se consumer à chacune de ses caresses.
- Chérie, soit à moi même si c’est juste pour cette nuit. Veux tu m’appartenir pour cette nuit ? me susurrait-il avec sa voix empreint de désir.
- Je m’offre à toi, je serai à toi toute la nuit Dave.
Je n’avais pas les mots. Je ne comprenais pas cette envie de vouloir lui appartenir. Il me caressa le visage et m’embrassa encore et encore. Ses mains caressant chaque millimètre de ma peau. Il redescendit vers ma poitrine, mon ventre et d’un coup je le sens sur ma féminité. Il me lécha comme personne, il me doigta. Je sens tout mon corps vibrer. C’était si bon, je n’avais plus la notion du temps, j’ai perdu tout contrôle.
- Je m’offre à toi, je serai à toi ce soir Dave. Mais s’il te plait fait en sorte que personne ne soit au courant.
- J’y veillerai ma puce.
- Et ... ne me blesse pas s’il te plait, ne me fait pas regretter cette escapade.
- Je te le promets Kate.
C’est comme si seul mon intimité, sa bouche, sa langue et ses doigts existaient. Il parcourait chaque centimètre de mon corps, il me léchait si bien que d’un coup une vague de chaleur me traversa du ventre au plus profond de mon intimité. Je finis par crier son nom, tout en moi vibrait. Cet homme savait donner du plaisir. Je repris petit-à-petit mes esprits et je me demandais comment pouvait-il déjà me faire un cunni alors qu’il me connaissait si peu, je n’étais qu’une passagère dans sa vie. Faisait-il cela avec n'importe qui ?Avant que je ne puisse me poser d’autres questions, je sentais déjà sa bouche mordiller mon clitoris, il me dévorait. Je sens ses doigts me pénétrer encore et encore. Je le suppliai d’arrêter et de me prendre maintenant mais il ne m’écouta pas, il continua à me torturer délicieusement à en devenir folle. Alors que je sentais un autre organisme venir, sa langue quitta mon vagin et se mis à dévorer ma rondelle. Il finit par m’achever, j’explosais avec un jet de cyprine. Cet homme allait me tuer de plaisir. Tous mes sens étaient en éveil. Il jouait avec mon corps et j’aimais cela. Il n’était pas encore minuit et j’avais déjà joui quatre fois. J’étais comblée mais je me sentais égoïste car il s’est occupé de moi une bonne partie de la nuit, non-stop, sans m’avoir laissé lui donner du plaisir en retour. Au bout de mon cinquième orgasme, je lui ai demandé de me laisse m’occuper de lui pour le remercier. Il me caressa les cheveux, m’embrassa et se mit sur le dos pour me laisser faire. Ce n’est qu’à ce moment que je pu me saisir de son membre. Une envie irrésistible de le prendre en bouche me vint. Je dégustais chaque centimètre de son membre, je le sentais durcir de plus en plus. Il se mit à marmonner puis ses mots devinrent des grognements de plaisir. Il ne cessait de dire qu’il m’aimait pendant que le suçais mais il ne résista pas longtemps et me demanda de changer de position. Il me mit en missionnaire et me pénétra brusquement. Je sentais au plus profond de moi chaque coup qu’il me donnait. Ses mots doux, la chaleur et la tendresse qu’il me transmettait dans chacun de ses mouvements me conquis. Je voulais le garder en moi aussi longtemps que la nuit nous le permettrait. Je lui appartenais corps et âme.
Après nos ébats passionnés, Dave me prit dans ses bras. J’étais allongée contre lui, la tête posée sur son torse. Il me caressa les cheveux.
- Dave, pourquoi avons-nous fait cela. Je t’assure je ne couche jamais avec le premier venu et surtout en milieu professionnel. C’est la première fois que ça m’arrive, lui dis-je. J’avais tellement peur de l’image qu’il a de moi à ce moment précis.
- La première fois que je t’ai vu, tu m’as conquis. J’ignore pourquoi mais quelque chose en toi m’attire comme un aimant. J’étais ébahi en te regardant travailler sur ton ordinateur pendant l’atelier : tes doigts sur le clavier me fascinaient. J’avais envi de te toucher, de te prendre dans mes bras mais je ne savais pas comment t’aborder. Tu n’imagines pas le bonheur que je ressens en ce moment en t’aillant à mes côtés.
- N’es-tu pas engagé ? pourquoi la trompes-tu ?
- Oui, je suis engagé depuis plusieurs années maintenant. C’était avant tout un engagement envers ma famille et la sienne, un accord que j’ai accepté.
- ... et que tu continueras d’honorer. Si vous êtes restés ensemble pendant toutes ces années, c’est que l’amour est là. Il n’y a rien de plus important que la famille et le mariage.
- Oui, mais juste pour cette nuit, soit mienne chérie.
- Oui, mon amour. Pour cette nuit je serai à toi.
- Je t’aime.
Je l’embrassai en guise de réponse. Nous continuons à discuter de nos familles, de nos passés amoureux, de nos activités professionnelles et de la politique une bonne partie de la nuit. Des bips signalant l’arrivée de nouvelles notifications sur son téléphone n’arrêtaient de sonner mais il n’y preta pas attention. J’avais compris que ça devait être sa compagne. Avec une pointe de culpabilité mélangée à de la jalousie, je me suis endormie dans ses bras.
Par peur de nous faire prendre par les autres membres du groupe au réveil, j’ai demandé à Dave de quitter ma chambre à trois heures du matin. Il rechigna un peu mais accepta. J’ai mis un réveil pour trois heures du matin. Ce qui était amusant : il a mis un réveil pour 3h30 – 4h00 et 4h30. Je compris mieux ses intentions quelques heures plus tard. Nous nous échangions des mots doux qui devinrent des caresses et qui se terminèrent par des ébats torrides. Il me fit jouir encore et encore. Notre aventure d’une nuit se termina par les gémissements de Dave qui m’indiquait que lui aussi venait d’atteindre le septième ciel. Il m’étreint contre lui :- Ma puce, j’espère que personne ne nous a entendu.- Je te parie mon petit doigt que Oliver à tout entendu. Il est juste à l’étage du dessus, la chambre ne semble pas être bien isolée et ....Je n’avais pas encore terminé ma phrase qu’il se mit à m’embrasser pour me faire taire. Surement que je dois déjà commencer à l’énerver disait ma voix inté
Le site se trouvait à trois heures en voiture de la ville C. Nous avons pris les mêmes voitures que ceux en partance de la capitale. Je n’ai jamais vu, mais au grand jamais, de toute mon existence, un site aussi difficile d’accès. A chaque fois que les autres se retournaient pour vérifier si les autres voitures arrivaient à nous suivre vu l’état des routes, moi et Dave en profitions pour nous prendre la main. Ce n’était pas grand chose et pourtant je n’ai jamais été aussi excité de toute ma vie. La manière dont il me dévisageait et me souriait quand les autres étaient occupés me fit fondre. Nous étions en voiture au milieu des champs quand je reçois une notification : Dave venait de m’envoyer un émoticône en forme de cœur sur WhatsApp. Oh qu’il est chou me disais-je. Je me retournai et lui souris. Cet homme allait me rendre folle.Pendant que nous visitions une des installations du groupe BlueStone, Dave se rapprocha discrètement de moi :- Comment tu vas ? bien dormi ? Je suis venu t
Le retour à la capitale m’a permis de vite oublier Dave. Je croulais sous une tonne de travail. Je devais tout boucler car la semaine suivante je partais en vacances. Tout se passait bien, et Dave était devenu un lointain souvenir.Je profitai de la mer et de la plage quand je me suis souvenue que je n’ai pas touché à mon téléphone de toute la matinée. Je m’aventurai à vérifier s’il n’y avait aucune urgence au bureau. Quelle ne fût ma surprise quand je vis que Dave m’avait envoyé un texto en début de matinée. Je lui répondis sans grande conviction et essaya de ne pas trop y réfléchir. Je ne signifiai pas grand chose pour lui me disait ma voix intérieure. “Il avait besoin d’une personne avec qui passée la nuit ce jour là et tu étais là, c’est tout” me fustige-t-elle. Je savais que ma conscience avait raison : autour de lui, il y avait des femmes bien mieux que moi, plus attirantes, plus fortunées, très intelligentes, issus de bonnes familles ... Alors pourquoi s’intéresserait-il à une
En acceptant d’associer BlueStone à cet atelier, je prenais le risque d’attiser la convoitise de nos concurrents. L’industrie extractive est un secteur très concurrentiel, instable et risqué. Un mauvais choix se paye en dizaine de millions de dollars. Redland est l’un de nos plus grands concurrents. Nous convoitons tous les deux une fusion avec Blacksands qui traverse actuellement des difficultés. J’avais compris que son Directeur Général sera à l’atelier. Je profiterai de cette occasion pour tâter le terrain, aplanir la situation et faire comprendre qu’il ne fallait pas piétiner sur mes plates-bandes.Quelle ne fut ma surprise quand la représentante de Redland rejoint la session. Au lieu de Robert Court le Directeur Général, un grand monsieur de la cinquantaine, je vis s’installer à côté de moi une jeune femme d’à peine la trentaine. Elle devait être grippée car elle portait un masque et sa voix était rauque. A chaque fois qu’elle prenait la parole, j’étais ébahi : elle est posée,
J’étais tout content d’apercevoir Kate au parking. J’ignore comment définir ce sentiment. Mon cœur battait la chamade, j’avais l’impression que mes pieds ne touchaient pas le sol. Je voulais la rejoindre au plus vite et pourtant tout semblait être au ralenti. J’entendis la voix de Greg retentir derrière moi :- Où vas-tu comment ça, se moqua -t-il. Calme-toi elle ne va pas s’enfuir et range-moi ce grand sourire béat. Tu as l’air d’un idiot.- Q-Q-Quoi ? ça se voit tant que ça ? Qu’est ce qui m’arrive ?- Cupidon t’a frappé, mec ?- Cupidon ? Comment ça ? N’importe quoi.- Vingt ans Dave, vingt ans que je te connais. La première et dernière fois que je t’ai vu dans cet état c’était avec Erica Stevens ta petite amie du lycée.- Arrête Greg, elle ne m’intéresse vraiment plus.- Je n’ai aucun doute là-dessus, ricana Greg. Celle qui semble faire battre ton cœur aujourd’hui c’est Kate. Regarde comment ton regard est devenu brillant, rigola-t-il en me donnant un coup de coude.- L’amour n’es
“Kate, Kate ne dors pas ma princesse. Je descends.” Me disais-je intérieurement en espérant que la télépathie fonctionne entre nous. Je dévale les escaliers en courant. J’ouvre sa porte. Super, elle m’attendait, la porte est ouverte elle m’attendait ! J’étais l’homme le plus heureux sur terre à cet instant précis.Kate était juste sublime allongée sur le lit en regardant une série. Ses cheveux noirs de jais retombaient sur ses épaules. Elle était toute mignonne. Elle semblait un peu effrayé quand je pénétrai dans son lit. Elle s’est refugiée à l’autre extrémité, la moitié du visage caché sous la couverture. Je voulais la rassurer, j’étais prêt à dormir à ses côtés sans la toucher si c’est ce qu’elle voulait même si mon corps disait autre chose. Kate me questionna sur ma situation amoureuse mais je ne voulais pas gâcher ce moment, je ne voulais pas penser à Monica, je la voulais elle, juste elle. Ses lèvres m’ensorcelaient. Je ne pu m’empêcher de la prendre dans mes bras et l’embrasser
Je ne pouvais pas recontacter Kate sans avoir pris ma décision. Je lui ai promis que je ne la blesserai pas.Comme chaque premier dimanche du mois, la famille Hopkins se retrouve à la résidence de grand-père : le patriarche Arnold Hopkins. Mes parents venaient de rentrer d’une longue croisière d’Australie, nous échangions quelques verres après le diner. Je n’ai jamais eu de discussions trop personnelles avec mon père, mais ce jour là, j’avais besoin de réponse :- Père, est-tu heureux avec Mère ?- Fils, pourquoi cette question ? As-tu un souci avec Monica ?- Non mais ...- Mais ? Je suppose que vous avez décidé de la date du mariage.Je ne savais pas comment formuler mes préoccupations. Je ne voulais à aucun prix que Père sache pour Kate.- Dave, oui je suis heureux avec Sarah. Il y a 35 ans aujourd’hui, ton grand-père m’a imposé ce mariage car la famille de ta mère était très influente au sein du Gouvernement de l’époque. Il l’a fait pour développer le business familial. Le Groupe
Monica déteste les vols commerciaux, nous avons affrété le jet pour le voyage. Alors que nous étions déjà installés dans l’aéronef, mon regard est attiré par une femme tirant une valisette blanche traversant le tarmac. Cette démarche m’était familière, je connaissais ce corps c’est celui qui hantait toutes mes nuits... je plie les yeux pour mieux voir ... je suis sûr que c’est Kate, où va-t-elle ? J’envoie un message à Greg pour qu’il puisse me trouver la réponse. Il ne tarde pas à revenir vers moi :Kate voyage sur le vol TZ456 à destination pour le Pays Z. Son séjour durera deux semaines. Elle sera hébergée au Talinjoo Hotel.Je n’avais pas besoin d’une seconde de plus pour changer d’avis :Greg, trouve-moi une place sur le même vol que Kate et fais en sorte qu’elle ne puisse pas me voir. Le jet restera au sol aujourd’hui. Prends les dispositions nécessaires et envoie un chauffeur récupérer Monica à l’Aéroport. Privatise le Talinjoo Hotel du Pays Z. Seule Kate pourra y séjourner. De