Une menteuse incontrôlable face à un PDG glacial Léna a un don : elle ment comme elle respire. Pas par méchanceté, juste parce que la vérité est souvent… ennuyeuse. Embellir son CV, inventer des expériences incroyables, se faire passer pour quelqu’un d’autre ? Un jeu d’enfant. Mais quand son dernier mensonge la propulse dans une multinationale dirigée par Adrian Blackwood, l’homme le plus redouté du monde des affaires, elle réalise qu’elle a peut-être joué un peu trop gros. Un PDG qui ne tolère pas l’erreur Adrian Blackwood est un homme de principes. La rigueur, l’efficacité, la vérité. Il ne laisse aucune place au hasard ni aux erreurs humaines. Alors, quand il découvre que sa nouvelle assistante a un CV plus bidon qu’un billet de monopoly, il devrait la virer sur-le-champ. Mais quelque chose chez elle l’intrigue. Sa confiance insolente, sa façon de se sortir de chaque situation par une pirouette verbale… et surtout, le défi qu’elle représente. Un marché impossible Plutôt que de la mettre à la porte, Adrian lui propose un marché : un mois d’essai, à une seule condition. Pas un seul mensonge. Un écart et elle est dehors. Léna accepte… puis réalise qu’elle vient de se condamner elle-même. Dire la vérité ? Elle n’a jamais su faire. Surtout pas face à un patron qui semble capable de lire dans ses pensées et qui, malgré son air glacial, commence dangereusement à lui plaire. Entre tensions et mensonges Quand la vérité éclatera, qui sortira vainqueur ?
View MoreLéna
J’ai toujours été une excellente menteuse. Pas juste une amatrice qui improvise des excuses foireuses pour éviter un dîner de famille. Non. Moi, je suis une artiste. Une virtuose du baratin. Une experte en tromperie.
C’est un talent qui s’est développé très tôt. À six ans, j’ai convaincu ma mère que la maîtresse m’avait élue « Élève la plus brillante de l’année ». À douze ans, j’ai réussi à me faire passer pour la fille d’un diplomate pendant un voyage scolaire. À vingt-trois ans, j’ai embelli mon CV avec une maîtrise en commerce international et une expérience de cinq ans dans une entreprise qui n’existe même pas.
Et aujourd’hui…
Aujourd’hui, je suis devant la porte d’un bureau en verre, dans l’une des plus grandes entreprises de la ville, prête à arnaquer mon futur patron.
Une secrétaire coincée me fait signe d’entrer.
— Monsieur Blackwood va vous recevoir.
Je prends une grande inspiration, ajuste ma jupe et entre avec l’assurance d’une femme qui sait parfaitement ce qu’elle fait.
Adrian Blackwood
Dès qu’elle franchit la porte, je sais qu’elle ment.
C’est un sixième sens. Un instinct aiguisé par des années à diriger une multinationale où les faux sourires et les promesses creuses sont monnaie courante.
Elle s’appelle Léna Morel. Vingt-six ans. Diplômée d’une université prestigieuse. Un parcours sans faute. Trop parfait, en réalité. J’ai parcouru son CV ce matin. J’ai appelé quelques contacts. Et devinez quoi ? Personne ne se souvient d’elle.
Elle avance vers moi avec un sourire éclatant. Un sourire étudié. Dos droit, regard assuré. Elle pense que son jeu est impeccable.
Elle se plante devant mon bureau et tend la main.
— Enchantée, Monsieur Blackwood.
Je ne réponds pas immédiatement. J’aime voir les gens se débattre dans l’incertitude.
Elle ne cille pas. Intéressant.
Je finis par serrer sa main et l’invite à s’asseoir.
— Léna Morel, n’est-ce pas ?
— Tout à fait.
— Dites-moi, quel a été votre plus grand défi en tant qu’assistante de direction chez Sterling & Co ?
Elle ne cligne même pas des yeux.
— Oh, sans hésitation, la gestion de crise lors du séminaire international à Hong Kong. Une pagaille monstre. L’équipe locale avait mal organisé la logistique et j’ai dû improviser un plan B en moins de trois heures.
Un mensonge. Un énorme mensonge.
Sterling & Co n’a jamais organisé de séminaire à Hong Kong.
Je croise les doigts devant mon visage et l’observe en silence.
Elle est douée. Très douée.
— Impressionnant. Vous parlez donc couramment le mandarin ?
Elle hésite. Une fraction de seconde. Un battement de cils en trop. Puis elle sourit.
— Bien sûr.
Parfait. Je la tiens.
Léna
Bon. J’ai merdé.
Je ne parle pas un traître mot de mandarin. Je connais à peine quelques insultes en chinois que j’ai apprises dans un film de kung-fu.
Mais c’est la règle numéro un d’un bon menteur : ne jamais reculer.
Alors, je me contente de sourire et d’attendre sa réaction.
Blackwood me scrute d’un air impassible.
Il est… intimidant. Plus grand que je ne l’imaginais, avec cette prestance qui vous fait sentir minuscule. Costume noir impeccable, regard d’acier, mâchoire serrée. Pas le genre à plaisanter.
Et moi ? Je suis assise là, en train d’improviser ma plus grosse escroquerie à ce jour.
— Bien. Il hoche lentement la tête. Nous avons une réunion avec des investisseurs chinois la semaine prochaine. Vous pourrez assurer la traduction.
Pardon ?
Merde.
Adrian
Elle blanchit légèrement.
Ah. Je savais que j’avais raison.
— Un problème, mademoiselle Morel ?
Elle se redresse aussitôt, retrouve son sourire charmant.
— Aucun ! Je serai ravie de m’en charger.
Je me retiens de sourire. Elle est incroyable.
D’autres se seraient décomposés sous la pression. Pas elle.
C’est fascinant.
Une menteuse née.
Et moi, je déteste les menteurs.
Alors pourquoi suis-je aussi curieux de voir jusqu’où elle ira ?
Léna
Dès que je quitte le bureau, je m’effondre sur un canapé du hall.
Ok. J’ai un problème.
J’ai décroché le job. Mais maintenant, je vais devoir survivre dans un environnement où chaque mensonge peut me faire exploser à la figure.
Et Adrian Blackwood…
Ce type est un requin. Un requin qui a flairé mon sang.
Si je veux m’en sortir, il va falloir que je devienne plus maligne que lui. Plus rapide. Plus audacieuse.
Et surtout…
Ne jamais, JAMAIS me faire prendre.
Léna
Je suis officiellement l’assistante personnelle d’Adrian Blackwood. Un miracle. Ou une catastrophe en devenir.
Je suis arrivée ce matin avec la ferme intention de m’intégrer discrètement, d’apprendre les bases du métier avant qu’il ne découvre mon imposture. Mais ça, c’était avant que Blackwood ne décide de m’humilier dès mon premier jour.
— Mademoiselle Morel, venez dans mon bureau.
Il ne lève même pas les yeux de ses dossiers, sa voix est sèche, tranchante comme une lame.
J’inspire profondément et entre.
Dès que je suis face à lui, il pose un lourd dossier sur la table.
— Voici l’intégralité du contrat entre Blackwood Corp et les investisseurs chinois. Vous avez la matinée pour le traduire en mandarin.
Un sourire cruel étire le coin de ses lèvres. Le salaud.
Je serre les dents.
Il veut me tester.
Je prends le dossier avec mon plus beau sourire.
— Bien sûr, monsieur Blackwood. Ce sera fait.
— Parfait. Dans ce cas, je veux un rapport détaillé sur les clauses les plus sensibles avant midi.
Un rapport en plus ?! Mais je me contente de hocher la tête et sors dignement de son bureau.
Léna – Panique totale
Dès que la porte se referme, je fonce à mon bureau, m’effondre sur mon fauteuil et ouvre le dossier.
Cent cinquante pages.
En anglais juridique.
À traduire en mandarin.
J’ai envie de pleurer.
Je regarde l’horloge. Trois heures.
OK. Je peux gérer.
Première étape : éviter la crise de panique.
Deuxième étape : tricher.
J’ouvre mon ordinateur et commence à copier-coller des passages dans un traducteur en ligne. Sauf que ça donne des phrases incompréhensibles.
Merde.
Je réfléchis à toute vitesse.
L’important, c’est d’avoir l’air crédible. Blackwood ne va pas relire toute ma traduction, il veut juste voir si je repère les points clés du contrat.
Alors… je vais improviser.
Je tape frénétiquement un rapport bidon en anglais, en surlignant quelques clauses au hasard. J’y ajoute des termes vagues comme "renforcement des accords commerciaux" et "négociation des actifs à long terme".
C’est du charabia. Mais du charabia convaincant.
À 11h55, je m’élance vers le bureau de Blackwood avec mes documents.
Je frappe.
— Entrez.
Adrian
Elle pose le dossier devant moi avec un sourire fier.
Je l’observe. Trop confiante.
Je feuillette rapidement les pages, note la mise en page impeccable, les termes bien placés.
Intéressant.
Je tourne lentement les pages.
Elle ne bouge pas.
Je relève les yeux.
— Vous avez vraiment traduit tout ça en trois heures ?
— Bien sûr.
Je ne réponds rien. Mensonge.
Mais quel culot.
J’appuie sur l’interphone.
— Natalie, envoyez-moi Monsieur Zhang immédiatement.
Elle sursaute.
— Monsieur Zhang ?
Je souris intérieurement. Tu paniques, Léna ?
Quelques minutes plus tard, Zhang, mon consultant en commerce international, entre.
— Monsieur Blackwood ?
— J’aimerais que vous vérifiiez la traduction de Mademoiselle Morel.
Le silence tombe comme une sentence.
Je sens son malaise, je vois son sourire s’affaisser légèrement.
Mais elle tient bon.
Zhang prend le dossier et le parcourt lentement.
— Eh bien… c’est plutôt clair, mais… Il fronce les sourcils. Il manque quelques nuances techniques.
Il ne dit pas que c’est faux. Parce qu’elle a triché intelligemment.
Je croise les bras.
— Intéressant. Je me tourne vers elle. Vous avez utilisé une source externe pour cette traduction ?
Elle se redresse.
— Non, j’ai simplement condensé les informations pour aller à l’essentiel.
Une réponse habile.
Zhang hoche la tête.
— Le document est bien présenté, même si certains termes sont un peu approximatifs.
Je la fixe encore un instant, cherchant une faille. Mais elle me tient tête, impassible.
Finalement, je me lève.
— Bien. Vous pouvez disposer, Mademoiselle Morel.
Léna – Une victoire temporaire
Je ressors du bureau en nage.
Il a failli me griller.
Mais j’ai tenu bon.
Adrian Blackwood est un prédateur, un type qui aime tester ses employés comme on teste la résistance d’un métal sous pression.
Mais moi, je suis Léna Morel.
Et je suis prête à jouer.
Ce n’est que le début.
Léna20h05 – Restaurant privéL’ambiance est glaciale.Je le sens dès que nous franchissons la porte.Le restaurant, chic et feutré, est baigné d’une lumière tamisée qui donne une fausse impression de calme.La table ronde, recouverte d’une nappe immaculée, est dressée pour six personnes.Sofia est déjà installée, un sourire suffisant sur les lèvres.À son bras, son fiancé, Nathan Valera.PDG d’une entreprise concurrente.Grand. Élégant. D’une beauté froide et austère.Je l’ai déjà croisé lors d’événements professionnels.Un requin.Adrian le fixe d’un regard neutre, mais je perçois la tension dans sa mâchoire.Sofia, elle, rayonne.Elle croit avoir gagné.Elle pense que ce dîner est sa revanche.Je m’avance sans flancher, Adrian à mes côtés.Le serveur tire nos chaises, et nous prenons place.— Merci d’être venus, dit Nathan, d’un ton faussement chaleureux.Je souris, polie.— Le plaisir est partagé.Sofia croise les bras, amusée.— J’ai hâte de voir comment vous allez gérer cette co
---LénaUn sourire lent, dangereux, s’étire sur ses lèvres.— J’adore quand tu es comme ça.Il se lève et s’approche, posant ses mains sur mes hanches.— Je vais m’occuper d’elle.Je lève le menton.— Et moi, je vais m’occuper de mon image.Son sourire s’élargit.— Un plan en tête ?Je hoche la tête.— Oh oui.---13h00 – Salle de réunionTous les cadres sont présents.L’air est tendu.Adrian se tient debout devant la salle, imposant, alors que le directeur des ressources humaines commence à parler.— Nous devons être clairs sur les relations internes. Toute ambiguïté peut nuire à la cohésion de l’équipe.Je garde un visage impassible.Sofia sourit légèrement, persuadée qu’elle a gagné.Mais elle ne m’a pas vue venir.Je me lève et prends la parole.— Je tiens à clarifier quelque chose.Tous les regards se tournent vers moi.— Les rumeurs circulent. Elles sont fausses. Adrian et moi travaillons ensemble de manière professionnelle. Et je refuse d’être la cible d’une cabale montée de t
Léna8h00 – Bureau d’AdrianLa matinée commence à peine et je sens déjà que la journée va être un champ de mines.Adrian est assis derrière son bureau, l’air concentré sur son écran, mais dès que j’entre, il relève la tête. Son regard accroche le mien, intense, perçant.— On doit parler.Le ton est grave.Mon ventre se serre légèrement.Je referme la porte derrière moi et m’avance prudemment.— D’accord.Il se lève et contourne le bureau, s’arrêtant juste devant moi.— Sofia m’a demandé à être transférée sur un autre projet.Je fronce les sourcils.— Pourquoi ?Il esquisse un sourire, sans amusement.— Elle prétend qu’elle ne veut plus d’ambiguïté au travail.Je le fixe, cherchant à comprendre où il veut en venir.— C’est une bonne chose, non ?Il soupire, passe une main sur sa mâchoire.— Elle a des contacts. Beaucoup de contacts. Et elle sait comment semer la zizanie.Je plisse les yeux.— Tu crois qu’elle prépare quelque chose ?Il hoche lentement la tête.— Elle veut nous faire to
Léna8h30 – Open spaceLa tension est palpable dès mon arrivée au bureau.Les regards se posent sur moi avec une insistance à peine voilée. Certains curieux, d’autres inquisiteurs.Emma me rejoint à mon bureau avec son café à la main et un sourire trop satisfait.— Alors, c’est officiel ?Je fronce les sourcils.— De quoi tu parles ?Elle hausse un sourcil, amusée.— Toi et Adrian. Tout le monde a vu comment il te regardait hier. Et puis, Sofia est en mode guerre nucléaire ce matin.Je soupire, tentant d’ignorer la chaleur qui me monte aux joues.— Ce n’est pas ce que tu crois.— Bien sûr…Elle s’installe sur le bord de mon bureau, prête à me cuisiner plus en profondeur, mais un raclement de gorge interrompt notre échange.Je relève la tête.Sofia.Vêtue d’un tailleur impeccable, le regard acéré, elle me toise avec une froideur calculée.— Adrian veut te voir dans son bureau. Maintenant.Elle ne précise pas pourquoi.Elle n’a pas besoin.L’ordre est clair.Et la provocation aussi.---
Léna9h00 – Open spaceL’atmosphère dans l’entreprise est différente aujourd’hui. Chargée. Presque électrique.Peut-être que je me fais des idées.Ou peut-être que je suis simplement trop consciente de sa présence.Adrian est là, à quelques mètres, en pleine discussion avec un client important. Il est impassible, professionnel, mais moi, je ressens chaque mouvement, chaque regard qu’il glisse en ma direction.Et puis, il y a Sofia.Toujours postée pas loin, toujours les sourcils froncés, toujours sur mes nerfs.Elle ne dit rien. Mais elle n’a pas besoin.Son mépris est palpable.Emma, ma collègue, s’approche de mon bureau avec son café à la main et un sourire amusé.— Tu es la star du moment.Je relève les yeux, un peu trop brusquement.— Quoi ?Elle ricane.— Tout le monde parle de toi et Adrian. Tu crois vraiment que personne ne voit rien ?Je me crispe.— Il n’y a rien à voir.— Bien sûr… dit-elle d’un ton traînant.Je lui jette un regard assassin.Mais au fond, je sais qu’elle a r
Léna8h30 – Open spaceL’effervescence est la même que d’habitude. Des employés en costard qui déambulent entre les bureaux, des téléphones qui sonnent, des bruits de clavier qui crépitent.Mais à mes yeux, tout a changé.Parce que lui, Adrian, est là.Et parce que maintenant… il est à moi.Enfin, si on peut dire ça comme ça.Il ne m’a jamais promis quoi que ce soit.Mais je sens sa présence différemment. Chaque regard qu’il pose sur moi est une brûlure. Chaque geste anodin semble chargé d’électricité.Et surtout, il y a cette certitude au fond de moi.Nous avons franchi un point de non-retour.— Léna ?Je sursaute légèrement et tourne la tête vers ma collègue, Emma, qui me fixe en haussant un sourcil.— Tu es dans la lune ?Je me racle la gorge, tentant de masquer mon trouble.— Un peu. Désolée.Elle plisse les yeux, suspicieuse.— Tu es sûre que ça va ? Tu as l’air… bizarre.Bizarre ?Si seulement elle savait.Je suis en train de tomber dans un jeu dangereux, et le pire, c’est que j
Léna22h15.Je devrais rentrer chez moi.Mais je suis encore là.Le bureau est désert. La ville en contrebas pulse au rythme des lumières, comme un monde parallèle où rien de tout cela ne compte.Mais ici, dans cet espace clos, il ne reste que lui.Et moi.Je perçois ses pas avant même qu’il n’entre.L’air change.Je ne me retourne pas.Je sais que c’est lui.Adrian referme la porte derrière lui, et un silence s’installe. Chargé. Électrique.Mon cœur bat trop fort.— Pourquoi êtes-vous encore là ? murmure-t-il.Ma main se crispe sur le bord du bureau.— Pourquoi êtes-vous venu ? je rétorque, sans me tourner.Je l’entends s’approcher lentement.— Parce que vous ne devriez pas être là.Sa voix est rauque, plus grave que d’habitude.Il est derrière moi.Je peux sentir sa chaleur contre mon dos.— Et pourtant... je chuchote.Son souffle effleure ma nuque.— Et pourtant.Un frisson me traverse.Il tend la main. Laisse ses doigts frôler ma hanche, lentement.Je ferme les yeux.Ce jeu dure d
Léna08h00.Quand j’arrive au bureau, l’air est saturé de murmures.Les regards me suivent.Je les ignore, avançant d’un pas assuré vers mon bureau.Mais je sais pourquoi ils chuchotent.Le collier brille autour de mon cou.Et Adrian l’a fait exprès.Il veut que ça se sache.— Léna.Je me fige.Lucas, appuyé contre la porte de mon bureau, bras croisés.— Tu comptes m’expliquer pourquoi le grand patron te marque comme un territoire privé ?Il pointe le collier du menton.Je soupire, passe à côté de lui.— Ce n’est rien.— Ah, bien sûr. Rien du tout. Juste Adrian Sterling qui décide que tu portes SES bijoux.Il referme la porte derrière lui.— Tu sais dans quoi tu mets les pieds, au moins ?Je lève un sourcil.— Et toi, tu crois vraiment que je suis une gamine incapable de gérer ça ?Lucas soupire, passe une main dans ses cheveux.— Je dis juste… fais attention.Je soutiens son regard.Lucas me connaît bien. Trop bien.Et quelque part, je sais qu’il a raison.Mais ça ne change rien.J’e
Léna08h00.J’aurais dû savoir qu’Adrian ne laisserait pas ma petite provocation sans réponse.Mais je n’avais pas anticipé ça.Dès mon arrivée, je sens l’atmosphère différente. Les regards, les murmures étouffés. Quelque chose plane dans l’air.Et quand j’entre dans mon bureau, je comprends pourquoi.Un bouquet de roses rouges trône sur mon bureau.Magnifique. Opulent. Trop voyant.Un petit mot est glissé entre les tiges."Vous aimez jouer, Léna ? Moi aussi. – A."Mon cœur rate un battement.Ce salaud.— Eh bien, quelqu’un a un admirateur secret.Lucas est appuyé contre l’encadrement de la porte, bras croisés, un sourire en coin.— C’est pas ton style, ça.— Peut-être que j’ai décidé d’en changer.Il arque un sourcil, amusé.— Je ne suis pas sûr qu’Adrian apprécie.Je m’apprête à répliquer, mais une présence derrière moi coupe court à la conversation.Adrian.Il est là.Bras croisés, regard acéré.Et je le sais. Il a entendu.Je devrais me sentir coupable.Mais au lieu de ça, je ress
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