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— Pourquoi es-tu ici ? Pas que ça me dérange, dit-il en levant les yeux vers moi avant de chasser les Vampires qui s'attardaient, espérant clairement goûter à mon sang.

— Cette salope de Nicky m'a foutue dehors de l'Académie Bloodwood, dis-je, la poitrine serrée comme dans un étau. Bon sang, le dire à voix haute me frappait beaucoup plus fort que je ne m'y attendais.

— Quoi ? Sa main se resserra autour de mon poignet avec inquiétude et réconfort, mais je serrai la mâchoire, refusant de laisser les jeux d'esprit de Nicky prendre le dessus sur moi. — Elle m'a traînée hors de la classe, a fait irruption dans ma chambre et m'a forcée à jeter mes affaires dans des sacs. Je n'arrivais pas à joindre Howl par télépathie et Finn ne me répondait pas, alors je suis venue ici.

— Je suis content que tu l'aies fait, ma rose, dit Saxon en appuyant son front contre le mien. Son visage se tordit de colère alors qu'il laissait échapper un grognement. — Nous allons arranger ça. Je vais appeler les garçons. Maintenant viens, avant que ces charognards n'aient d'autres idées.

Saxon ramassa mes sacs comme s'ils ne pesaient rien, sa main posée sur le bas de mon dos tandis qu'il me guidait à travers les couloirs glacés vers son repaire.

Errant presque nue, guidée par la main froide de mon compagnon Vampire, j'étais certaine que j'allais être transformée en glaçon avant notre arrivée.

Heureusement, quand la porte s'ouvrit, le feu était allumé. Je me précipitai vers lui, ignorant le fait qu'il y avait un autre Vampire dans la pièce, ses yeux affamés me suivant déjà.

— Avel, dit Saxon à l'autre Vampire, avant de s'exprimer dans une autre langue que je n'avais aucun espoir de comprendre. En fait, les seules choses que je compris furent "Howl" et "Finn" avant que le gars ne réponde et ne parte.

J'imagine qu'il allait transmettre le message.

— Ivy, dit Saxon une fois la porte fermée, pourquoi ne portes-tu que tes sous-vêtements ?

Je soupirai et baissai les yeux avant de me retourner et d'agiter les mains vers le feu.

— À quoi bon se faire virer de l'école si une bonne dose d'humiliation ne peut pas l'accompagner ?

Le grognement de colère de Saxon résonna fort à mon oreille. Je n'avais pas réalisé qu'il était si près de moi. Note pour plus tard : les Vampires étaient clairement rapides.

— Je lui ferai payer ce qu'elle a fait, dit Saxon, son souffle froid effleurant ma peau.

— Ça ne m'a pas dérangée, mentis-je, frissonnant alors que ses doigts traçaient les bretelles de mon soutien-gorge, le long des fines lignes d'os et de peau sur mon dos.

— Tu es couverte d'égratignures, sa voix tremblait, le désir et la faim emplissant l'air et je frissonnai.

— Je suis... Je n'avais aucune idée de ce que j'essayais de dire.

Mon monde entier avait été bouleversé et Saxon faisait tout disparaître. J'étais réconfortée, mais pleinement consciente de l'excitation qu'il provoquait en moi.

Consciente qu'il pouvait le sentir, aussi.

— Tu l'es. Son doigt descendit et tira sur l'élastique de ma culotte en dentelle noire. — Tu saignes aussi... du sang rouge coule... il inhala.

— Ma rose, murmura-t-il, ses mains se déplaçant pour entourer mon abdomen, glissant sur mes côtes, tirant sur l'armature de mon soutien-gorge. — J'aimerais me nourrir de toi, il prit une inspiration tremblante, j'ai besoin de me nourrir de toi. Je ne peux pas me retenir, après une autre respiration, il avait clairement du mal à se contrôler, ce qui ne me dérangeait pas. Je ne faisais pas beaucoup mieux.

Le murmure érotique de sa voix, le contact de ses mains contre ma chair, sa langue qui sortait pour cueillir les gouttelettes de sang sur mes épaules.

Oh mon dieu, mon ventre était gonflé de désir et toute cette luxure humide s'était transformée en un déluge.

— Laisse-moi me nourrir de toi pendant que nous attendons les garçons. J'aimerais te faire ressentir des choses. Puis-je ? J'acquiesçai comme une figurine à tête branlante.

Et ma mâchoire pendait. Il s'en fichait. Il me souleva, me portant vers le plus proche des canapés surdimensionnés de son repaire, le dossier en forme de "s" inversé. J'avais évité celui-ci la dernière fois parce qu'il ne semblait pas être un endroit pour dormir, encore moins pour baiser. Alors qu'il m'y allongeait maintenant, je compris instantanément son attrait. Avec mon dos arqué sur le dossier du canapé, mes seins étaient exposés au plafond, mon cou étendu et ouvert pour lui, tout comme mes jambes.

Au lieu de s'allonger, il saisit mes genoux et les plaça sur le côté du canapé, m'écartant encore plus après avoir retiré ma culotte. La fraîcheur humide du repaire chuchotait sur le sommet exposé de mon sexe et je frissonnai. Saxon rit doucement.

— Maintenant vient la partie amusante, murmura-t-il. Ses mains froides descendirent le long de mes mollets jusqu'à mes chevilles, qu'il pressa contre le côté du canapé et dans des bandes de métal dur qui se refermèrent autour d'elles comme des menottes.

— Qu'est-ce que c'était ? demandai-je en me redressant. Il se tenait debout, sa silhouette musclée se penchant alors qu'il me dominait de toute sa hauteur, sa poitrine glissant sur mes jambes écartées.

— C'est pour te garder là où je le veux, murmura Saxon alors que ses mains continuaient sur mon corps, glissant ou effleurant mon abdomen, autour de mes seins, jusqu'à mes épaules et le long de mes bras. Plus ses doigts remontaient le long de mes bras, plus il s'approchait de mes lèvres, de mon cou. Ses crocs étaient complètement exposés.

— Veux-tu être mienne ? demanda Saxon, son nez parcourant mon cou. Il posa ses lèvres contre ma mâchoire, le contact d'un froid brûlant. Je frissonnai. — Veux-tu être exactement là où je te veux ?

— Oui, haletai-je, sachant que c'était le cas, peu importe à quel point le fait de ne pas pouvoir bouger me terrifiait.

— Bien, murmura Saxon, ses mains rugueuses contre mon bras alors qu'il pressait mes poignets contre les côtés du canapé et dans les bandes qui se refermèrent instantanément pour me maintenir en place.

Je laissai échapper un son à moitié de peur, à moitié de plaisir. Alors que je rééquilibrais mon poids en essayant de m'éloigner des bandes froides, je ne fis que constater que j'étais capturée.

Maintenue contre le canapé. Prise au piège sous le Vampire qui sourit en arrachant mon soutien-gorge et ma culotte de mon corps trempé et désireux en un seul mouvement rapide.

— Tu sens si bon, Ivy, dit Saxon, passant son nez le long de mon cou et sur mes seins nus où sa langue sortit pour capturer mon téton un instant. Je gémis et il continua de descendre, ses mains glissant le long de mes côtés, le long de mes jambes, alors qu'il inhalait l'odeur de mon ventre.

L'odeur de mon sexe.

— Ma rose, murmura-t-il en enfouissant son visage entre mes jambes, sa langue froide dardant pour titiller mon clitoris. Je haletai au contact, un frisson de plaisir remontant le long de ma colonne vertébrale. Mon corps se convulsa lorsqu'il mordilla le petit bourgeon de chair excitée, mon dos tentant de s'arquer, mes hanches cherchant à se presser contre lui, mais je ne pouvais pas bouger. À en juger par les picotements de métal froid tout le long de mes jambes et de mes bras, il m'avait attachée par plus que mes chevilles et mes poignets. Une fraction de seconde de panique me coupa le souffle.

— Saxon, gémis-je, me tortillant alors que le plaisir commençait à me submerger.

Il ne dit rien, se contentant de passer ses mains sur mes hanches, ses paumes écrasant mes seins tandis que ses dents mordillaient à nouveau mon clitoris.

— Saxon, je ne savais pas ce que je demandais ou ce que je voulais, mais il comprit quand même. Sa langue s'enfonça dans l'étroitesse de mon désir, lapant mon ouverture, me dévorant alors que ses dents frottaient contre mon clitoris, glissant dessus.

Gémissant, je luttai contre les liens, le plaisir tordant chaque muscle dans une forme tordue de béatitude. Une béatitude qui grandissait avec sa langue caressant mes parois, avec ses dents mordillant mon clitoris.

Je sus ce qu'il allait faire une seconde avant qu'il ne le fasse. Pas assez de temps pour dire ou faire quoi que ce soit. Me crispant, sa langue plongea dans ma chatte, ses dents se soulevant avant de se refermer, ces deux crocs s'enfonçant dans la chair tendre de chaque côté de mon clitoris.

La pression de sa langue, de ses crocs dans ma chatte, de ses dents serrant mon clitoris contre moi-même — tout était une vague de chaleur, de désir érotique qui s'enchevêtrait dans ma colonne vertébrale. Je me tortillai, tirant sur les liens, incapable de bouger alors que je hurlais d'un son sauvage que je n'avais jamais émis auparavant. Même ma louve hurlait avec la passion charnelle qui prenait le dessus sur tout.

Saxon gémit son propre plaisir, le bourdonnement vibrant de sa langue à l'intérieur de moi me faisant me tortiller davantage. Je criai, je haletai, je hurlai alors que je luttais involontairement ou instinctivement, tandis que Saxon se nourrissait de moi.

Sa langue pulsait en moi, la pointe parcourant mes parois alors que tout le feu et la faim salace pulsaient. Saxon tendit les bras, agrippant et pressant mes seins tout en me maintenant, en se pressant contre ma chatte. Je jouis.

Je jouis plus fort que je ne l'avais jamais fait auparavant.

Criant et haletant, je secouai la tête, les orteils se recroquevillant alors qu'il continuait à se nourrir de moi, chaque aspiration de sang à travers ma chatte me faisant jouir encore et encore.

Jusqu'à ce qu'il me relâche enfin. J'aurais pu m'effondrer sur-le-champ, dormir dans la douce couche de sueur qui me recouvrait, sentant mon propre sperme couler de moi.

Mais alors j'entendis la fermeture éclair.

— Saxon, haletai-je, presque à bout de souffle alors que le monde tournait. Je n'avais même pas l'énergie de lutter contre les liens. Mon corps s'affaissait dans un calme bienheureux.

— Je ne t'ai jamais eue seule, ma rose, dit Saxon, sortant sa longue longueur alors qu'il se débarrassait de son pantalon. Je ne t'ai jamais fait l'amour. Il n'y a rien que j'aime plus que de glisser à l'intérieur d'une chatte déjà serrée par l'orgasme. Je veux glisser en toi, ma rose. Je veux te faire jouir encore. Et encore.

Je voulais lui dire que je ne pouvais pas. Que si je jouissais encore, j'étais susceptible de mettre le feu à tout son donjon, mais la vue de son sexe m'arrêta.

La tige épaisse pulsait de besoin, son propre sperme coulant déjà.

Je ne pus que gémir en réponse alors qu'il pressait le gland de son sexe contre moi, ma chatte palpitant déjà pour lui, s'ouvrant pour lui alors que mes jambes tremblaient.

— Dieux, bébé, gémit Saxon alors qu'il commençait à glisser en moi, mes hanches et mon ventre pulsant de chaud et de froid tandis qu'il me transperçait. Dans un tunnel si étroit que je pouvais sentir chaque bosse et veine de cette délicieuse queue. Tu es si serrée. Je pourrais jouir ici même. Je pourrais te remplir avec à peine plus qu'une poussée.

Il s'enfonça alors en moi, claquant son aine contre la mienne. J'émis un son à mi-chemin entre un cri et un gémissement, mon corps glissant sur le dos lisse du canapé alors qu'il martelait sa queue en moi.

Encore.

Encore.

À chaque poussée, je soupirais, mon puissant Vampire grognant alors qu'il bougeait de plus en plus vite, avant de s'enfoncer en moi si fort que j'étais sûre qu'il avait touché le fond, le gland de sa queue bombant à travers mon ventre alors qu'il tressaillait.

Alors qu'il jouissait.

Allongée là, je pouvais sentir les rubans froids de sperme me remplir.

Il poussa une dernière fois avant de s'effondrer sur moi, sa queue toujours profondément enfouie.

— La prochaine fois, chuchota Saxon en passant sa main dans mes cheveux, je te montrerai comment on utilise la chaise dans la salle de bain.

Je ne pus m'en empêcher. Je frissonnai en pensant à ce treillis métallique que je n'avais pas compris avant et que je voulais comprendre maintenant, voulant qu'il me remplisse, qu'il me baise, encore.

Avant que je ne puisse demander, la porte s'ouvrit brusquement. Howl et Finn se précipitèrent à l'intérieur, leurs questions paniquées se transformant en choc devant ce qu'ils voyaient.

— Où étiez-vous passés, bordel ? demandai-je d'un ton exaspéré. Je n'étais pas tant en colère qu'inquiète. Qui sait jusqu'où Nicky irait ?

Howl haussa les épaules. — Retenus. Par la garce elle-même.

Saxon rit doucement en glissant hors de moi, ne se souciant même pas des liens alors qu'il reculait. Le bas de la chaise faisait face à la porte, laissant ma chatte étalée, nue et dégoulinante, exposée aux deux hommes qui entraient.

J'essayai de bouger, de fermer mes jambes, de les regarder, mais je ne pouvais pas bouger. La main de Saxon sur ma tête ne faisait qu'ajouter aux liens, sa queue luisante des derniers vestiges de son érection à seulement quelques centimètres de mon visage. J'aurais pu tendre la langue et la lécher si je le voulais.

— C'est pour ça que tu nous as fait descendre ici ? demanda Finn d'une voix haletante, faisant deux pas rapides en avant. Je ne pouvais pas le voir, mais je pouvais certainement entendre le désir dans sa voix.

— Non, dit Saxon, ses doigts parcourant maintenant le côté de mon visage, tournant ma tête vers lui, vers son membre grandissant et tressaillant.

— Ivy va bien. Bien que nous ayons un problème à régler. Saxon bougea ma tête davantage, se tournant pour que sa queue pointe vers moi. Elle avait besoin de se changer les idées pendant une minute.

Je ne pus m'en empêcher. Je tendis la langue et le léchai. Il frissonna, poussant sa queue vers mes lèvres.

— Je suppose que c'est à elle de décider si nous abordons le problème en question, continua Saxon, le gland de sa queue passant maintenant mes lèvres. Ou si nous continuons ce jeu.

Il se retira, me donnant une chance de respirer, de répondre.

Putain de Nicky et son trip de pouvoir pouvaient attendre. Il n'y avait qu'une chose que je voulais à ce moment-là.

Eh bien, trois choses.

— S'il vous plaît, haletai-je aux deux autres, le mélange de chaud et de froid contre mon sexe enflé ne faisant que me rendre plus désespérée. Baisez-moi.