Share

12

Penulis: RS WILD
last update Terakhir Diperbarui: 2025-02-22 02:07:23
Alexandre, présent )

Je me réveille en sueur, brutalement arraché au sommeil. Trop d'alcool ici, et pas que – le club d'Enzo m'a vidé la tête et le reste. Mais ce rêve… Pourquoi ce foutu cauchemar revient me hanter maintenant ? Ma tête pulse, ma bouche est pâteuse, un goût de cendres qui colle. J'allume la lampe de chevet, grogne, et lève les yeux au ciel, exaspéré. Le lit est vide à côté de moi – normal, je suis rentré seul après m'être éclaté au club. Pas de fille ce matin, juste moi et mes démons.

Je m'assois au bord du matelas, les mains sur le visage, la peau moite sous mes paumes. Mon cœur cogne trop fort, un écho du passé que je veux plus voir. Ce rêve, Lolo, l'orphelinat – pourquoi ça ressurgit ? J'ai tout fait pour oublier ça, et voilà que ça me saute à la gueule. La nuit d'hier – musique, corps, shots – était censée tout effacer, pas remuer cette merde.

Le silence pèse dans l'appart, lourd, étouffant. Je me lève, les muscles raides, et traîne les pieds jusqu'à la salle de bai
Lanjutkan membaca buku ini secara gratis
Pindai kode untuk mengunduh Aplikasi
Bab Terkunci

Bab terkait

  • Destins brisés, cœurs retrouvés   13

    Laurie L'aspirateur hurle et me tire du sommeil. Zia, ma coloc, est en mode tornade ménagère – sérieusement, un samedi matin ? Je suis rentrée à 2h, fracassée, et tout ce que je veux, c'est dormir. Je grogne, fourre ma tête sous l'oreiller, mais le vrombissement perce tout. Tant pis. Je me lève, ouvre la fenêtre en grand – mon rituel –, et aspire une goulée d'air frais. Paris s'étale sous mes yeux, indifférente à ma fatigue. Deux nuits de service encore à tirer. Je vais crever.Je fais mon allumé en speed, direction la douche. Dans le salon, Brahim est vautré sur le canapé, manette en main, absorbée par sa console. Zia, elle, traque la poussière comme une possédée. « Salut Laurie, je t'ai pas réveillée, j'espère ? » lance-t-elle, faussement innocente. Je force un sourire, ravalant un « t'es sérieux ? ». « Non… je vais à la douche. » « Fais gaffe, j'ai mis du débouche-évier ! »« Génial », je marmonne, assez bas pour qu'elle capte pas. Après des années en coloc, j'en peux plus. Leurs

    Terakhir Diperbarui : 2025-02-23
  • Destins brisés, cœurs retrouvés   14

    Alexandre Je sors de chez mes parents, la tête ailleurs, un peu lourde. Ma mère a encore ce sourire ravi en me voyant débarquer ce samedi, mais je sens toujours ce petit pincement dans ses yeux quand je répare solo. Surprise du jour : Caroline est là, attablée, rayonnante. Pas un mot hier sur sa venue, et comme prévu, tout le repas tourne autour de son mariage, ses plans, sa vie parfaite. Moi, je mange, j'écoute, je hoche la tête – jusqu'à ce que ma mère lâche la bombe habituelle.« Et toi, mon chéri, toujours personne dans ta vie ? » Je respire un grand coup, ravageant l'agacement qui monte. « Non, maman, et j'en veux pas ! »Pas question de lui balancer que je préfère claquer du fric pour un coup rapide plutôt que me coltiner une nana qui lorgnerait mon compte en banque. Elle soupire, désarmée, pendant que mon père tente de désamorcer avec un rictus. « Ta mère rêve de bébés à gâter. » « Normal, ton fils à trente ans. Il pourrait penser à autre chose que la boîte », réplique-t-elle

    Terakhir Diperbarui : 2025-02-24
  • Destins brisés, cœurs retrouvés   15

    Laurie Samedi soir, et La Tour du Roi est blindée – deux salles pleines à craquer, comme toujours. J'adore bosser ici, vraiment. C'est pas l'objectif de ma vie, mais pour des vacations, c'est le pied : des nappes blanches impeccables, de la porcelaine qui claque, une ambiance luxueuse qui change des troquets miteux. Sauf que ce soir, je suis au bout du rouleau. Ces derniers jours m'ont rincé, le sommeil en miettes, mais je tiens. Les commandes fusent, les plats défilent, et moi, je rêve d'une seule chose : m'effondrer dans mon lit.Entre deux sourires aux clients, mes pensées s'égarent. J'ai des rêves plein la tête, mais ils avancent pas. Je stagne, je tourne en rond… Un soupir muet m'échappe, étouffé par le brouhaha chic du resto. L'heure traîne, la soirée s'étire, et mon cerveau reste coincé sur ce constat amer.« Laurie ! » Je pivote. Luis, mon chef, m'appelle depuis l'autre bout de la salle. Je me rapplique en vitesse, slalomant entre les tables. « Oui, Luis ? » « Tableau 18, le

    Terakhir Diperbarui : 2025-02-25
  • Destins brisés, cœurs retrouvés   16

    LAURIE— Bon, euh, d’accord, répondis-je timidement, me sentant encore plus idiote à chaque mot qui sort de ma bouche.Je m’éloigne rapidement vers l’autre salon, cherchant Luis du regard. Je le trouve en train de consulter son agenda de réservation.— Tu m’accordes vraiment une demi-heure ? demandai-je, hésitante.— Oui, oui, Laurie. Va prendre un dessert avec Monsieur Knight !— T’es sûr ? Y’a encore du monde...Il me sourit et me montre la salle qui se vide peu à peu.— Oui, j’en suis sûr. On est sur la fin, Laurie. Prends même plus de temps si tu en as besoin.Je le remercie rapidement avant de retourner vers le comptoir pour récupérer les coupes de glace. Elles sont vraiment belles, et je dois avouer que la glace à la violette me fait envie depuis que je l’ai vue au menu. Mais je me sens un peu gênée que ce soit offert par Monsieur Knight. Enfin, je dis “offert”, mais il ne l’a pas dit... À 18 euros la coupe, j’espère quand même ! Bon, on verra bien.Je prends un verre et une car

    Terakhir Diperbarui : 2025-02-26
  • Destins brisés, cœurs retrouvés   17

    AlexanderUne chose est sûre et certaine : Laurie est ravie. Ses yeux brillent d’une manière qui dépasse l’excitation de la simple dégustation d’un dessert. Ce n’est pas la glace qui provoque cet éclat dans son regard, mais bien l’annonce que je viens de lui faire. Je la regarde, elle semble encore sous le choc, incrédule, mais son sourire ne laisse aucun doute : elle est heureuse, peut-être même plus que je ne l’imaginais.J’ai commandé du champagne pour fêter son embauche. Ça me fait bizarre, je dois l’avouer. D’habitude, quand j’embauche quelqu’un, ce n’est pas un événement que je célèbre avec autant de faste. Mais avec Laurie, c’est différent. Une force mystérieuse semble me pousser à agir ainsi, comme si elle méritait quelque chose de plus que les autres, sans que je sache vraiment pourquoi. Je me demande pourquoi je me sens obligé d’aller au-delà des simples formalités avec elle. Est-ce parce que je veux m’assurer que j’ai fait le bon choix, ou est-ce autre chose ?Quand j’y pen

    Terakhir Diperbarui : 2025-02-27
  • Destins brisés, cœurs retrouvés   18

    LAURIEJe n’en reviens toujours pas. Moi, assistante d’Alexander Knight ? C’est comme si je vivais un rêve éveillé. Tandis que je savoure ma glace, une vague d’excitation mêlée de nervosité me submerge. Mon esprit tente encore de digérer la nouvelle. Bien sûr, je suis ravie, mais une petite voix intérieure me souffle que quelque chose cloche. Pourquoi cette attention si particulière de sa part ? Ce n’est pas tous les jours qu’un PDG fait le déplacement en personne pour recruter une simple serveuse. C’est étrange... presque trop beau pour être vrai.Mario arrive avec le champagne et remplit nos coupes. Il me lance un regard curieux, sûrement intrigué par cette situation inhabituelle. C’est vrai, je ne devrais pas être à cette table. Mon rôle, c’est de servir les clients, pas de trinquer avec eux. Mais ce soir, tout semble différent, presque irréel. Les autres clients nous observent, et je sens leurs regards posés sur moi. Mais je m’en fiche. Je n’ai jamais été du genre à me soucier des

    Terakhir Diperbarui : 2025-02-28
  • Destins brisés, cœurs retrouvés   19

    ALEXANDERLe restaurant s’est vidé et nous avons terminé nos glaces. Laurie est attentive, absorbant chaque mot que je prononce. Je dois dire que je suis agréablement surpris. Elle est concentrée, réceptive, presque fascinée par tout ce que je dis. Ce n’est pas fréquent de rencontrer quelqu’un d’aussi motivé.Mais soudain, elle se lève, visiblement embarrassée.— Je crois que j’ai un peu abusé de votre temps, Alexander. Et de celui de mes collègues. Je vais devoir aller les aider.Je hoche la tête.— Je comprends.Elle jette un coup d’œil à l’horloge murale et grimace.— Oh non, déjà deux heures ? J’ai raté le dernier métro…Elle me sourit, un peu gênée.— Je vais marcher, ça me fera du bien.Elle me tend la main.— Bonne soirée, Alexander, et encore merci. À lundi.— Appelez-moi Alexander, je rappelle en souriant.Elle hoche la tête, troublée.— D’accord… Alexander. Bonne soirée.Je la regarde s’éloigner, mais je ne peux m’empêcher de lui demander, avant qu’elle ne parte :— Vous ne

    Terakhir Diperbarui : 2025-03-01
  • Destins brisés, cœurs retrouvés   20

    laurieMonsieur Knight a proposé de me raccompagner en voiture, et même si j’ai d’abord refusé par politesse, je dois avouer qu’une fois confortablement installée dans son véhicule, je me félicite d’avoir accepté. Après une longue journée de travail, je n’aurais jamais tenu plus d’une heure de marche pour traverser Paris. Le cuir moelleux du siège m’englobe, la climatisation est parfaite, et tout est calme. Enfin, presque tout.Le seul bémol ? Le silence pesant entre nous. Monsieur Knight n’a pas dit un mot depuis que nous sommes montés dans la voiture. Je pourrais rompre cette atmosphère glaciale, mais il m’intimide. Et puis, j’ai peur de dire quelque chose de déplacé. C’est mon patron après tout.Je tente de me concentrer sur le fait que mercredi, je pars pour les États-Unis. Ce contrat, c’est tout pour moi. C’est la preuve que toutes ces années de sacrifices n’auront pas été vaines. Mais malgré l’excitation de cette perspective, je n’arrive pas à me détendre.— Vous devez être impa

    Terakhir Diperbarui : 2025-03-02

Bab terbaru

  • Destins brisés, cœurs retrouvés   62

    Je serre les poings, la colère montant, chaude, familière. Dommage collatéral. Comme à l’orphelinat, quand j’étais juste une gamine qu’on pouvait laisser derrière. Alexander intervient, sa voix basse mais ferme.— On a besoin des détails, Amadeus. Les dossiers, les noms, tout ce qui peut le coincer. Il est hors de question qu’il s’en prenne à elle encore une fois.Amadeus hoche la tête, se lève avec sa canne, et disparaît dans un couloir, nous laissant seuls. Le silence retombe, et je sens le regard d’Alexander sur moi, lourd, insistant. Je me lève, incapable de rester assise, et je marche vers les étagères, feignant d’examiner les livres, mais mes mains tremblent.— Tu pouvais pas te taire, hein ? dit-il enfin, la voix tendue.Je pivote, le fusillant du regard.— Me taire ? C’est lui qui a foutu nos vies en l’air, Alexander ! Toi, t’as eu une famille, un avenir. Moi, j’ai eu que dalle à cause de lui. Et maintenant, je suis une cible parce qu’il a merdé avec Stahl ? J’ai le droit de p

  • Destins brisés, cœurs retrouvés   61

    LaurieLe manoir d’Amadeus se dresse devant nous comme une ombre du passé, une bâtisse massive en pierre grise perdue dans la campagne normande, entourée de pins tordus par le vent. La route depuis Paris a été longue, presque quatre heures dans la berline d’Alexander, et le silence entre nous a pesé plus lourd que jamais. Il a conduit, concentré, les mains crispées sur le volant, et moi, j’ai fixé la vitre, les champs humides défilant sous un ciel bas, essayant de ne pas repenser à hier soir – à cette pluie, à cet auvent, à ses mots qui m’ont laissée tremblante et furieuse. « J’ai jamais voulu te laisser, Laurie. » Ça tourne en boucle dans ma tête, et je déteste ça, cette façon qu’il a de fissurer mes défenses sans même essayer.On est là pour Stahl, cet enfoiré qui a tenté de me tuer. Alexander a eu une piste – un vieux contrat douteux signé par Amadeus il y a des années, un truc qui lie Stahl à Knight Enterprises. Il a insisté pour qu’on vienne voir son père adoptif en personne, par

  • Destins brisés, cœurs retrouvés   60

    Le silence s’installe à nouveau, plus lourd que jamais, comme une chape de plomb qui étouffe les mots que je n’aurais jamais dû laisser échapper. Je me maudis intérieurement, le goût amer du regret me serrant la gorge. Pourquoi ai-je parlé ? Pourquoi ai-je laissé cette brèche s’ouvrir entre nous ? Les pneus de la voiture crissent doucement sur le chemin de gravier, et je garde les yeux fixés sur la route, évitant son regard. Dehors, le monde défile dans une morosité oppressante, les pins sombres dressés comme des sentinelles sous un ciel gris, épais, qui semble prêt à s’effondrer sur nous.On arrive au manoir en fin d’après-midi, l’ombre de la bâtisse se découpant contre l’horizon terni. Les fenêtres hautes, à moitié voilées par des rideaux épais, donnent à l’endroit un air de secret bien gardé. Une tension nouvelle palpite dans l’air, et je la sens au creux de mes os – ce n’est pas juste de la colère, non, c’est autre chose. Quelque chose de plus profond, de plus insidieux, comme une

  • Destins brisés, cœurs retrouvés   59

    AlexanderLe lendemain matin, je suis au bureau à 7h30, une tasse de café noir à la main, les nerfs à vif. Marc arrive pile à 8h, avec son air de geek fatigué et un dossier sous le bras.— Stahl a bougé, dit-il sans préambule, s’asseyant en face de moi. On a intercepté un mail – crypté, mais pas assez. Il prépare un coup, probablement sur le projet Hargrove. Et y a un nom qui revient : Amadeus.Je serre la tasse, le liquide brûlant éclaboussant mes doigts.— Ce vieux con, grogné-je. Il m’a juré qu’il était hors du jeu.— Il ment, ou il sait pas tout, réplique Marc. Faut qu’on creuse ses archives perso. Les originaux, pas les copies numériques. S’il a encore des dossiers chez lui, c’est là qu’on trouvera ce qu’il faut pour coincer Stahl.Je hoche la tête, la décision prise avant qu’il finisse.— On y va aujourd’hui. Normandie. Prépare tout.Marc acquiesce et sort, me laissant seul avec cette idée qui me tord les tripes – retourner chez Amadeus, fouiller son passé, et traîner Laurie là-

  • Destins brisés, cœurs retrouvés   58

    AlexanderLe moteur de la berline ronronne encore dans mes oreilles, même après que j’ai coupé le contact devant mon appart, un loft froid et trop grand au bord de la Seine. Il est minuit passé, les rues de Paris sont luisantes de pluie, et je suis trempé jusqu’aux os, le costard collant à ma peau comme une seconde peau que je voudrais arracher. Mais c’est pas la pluie qui me fout dans cet état. C’est elle – Laurie, son regard sous cet auvent, ses mots qui m’ont coupé comme une lame : « T’as rien fait pour moi là-bas. » Elle a raison, et ça me tue, parce que je peux pas lui dire la vérité, pas encore, pas comme ça.Je monte chez moi, balance ma mallette sur le comptoir, et vais direct au bar pour me servir un whisky – un double, sec, sans glace. La brûlure de l’alcool me réveille, chasse un peu cette fatigue qui me colle depuis hier, depuis que j’ai vu ce flingue braqué sur elle dans la cour. J’ai pas dormi, pas vraiment, trop occupé à traquer Stahl avec Marc, à creuser les serveurs,

  • Destins brisés, cœurs retrouvés   57

    Alexander— T’avais mieux, peut-être ? Rester plantée là-bas à te noyer ?Elle me fusille du regard, ses yeux bleus brillants sous la lumière tremblante d’un lampadaire, et je vois l’eau perler sur ses cils, glisser sur ses joues. Elle est trempée, son tailleur collant à sa silhouette, et je détourne les yeux, vite, parce que je veux pas voir ça – pas comme ça, pas maintenant. Mais elle bouge pas, reste là, à quelques centimètres, et le silence s’installe, lourd, chargé d’une tension que je peux pas ignorer.Je lève les yeux vers le ciel, la pluie qui martèle le toit au-dessus de nous, et je grogne un juron à mi-voix. On est coincés, le temps que ça se calme, et je sens son regard sur moi, discret mais insistant, comme à New York dans ce couloir d’hôtel. Ça me fout les nerfs, cette façon qu’elle a de me scruter, de chercher quelque chose que je veux pas lui donner. Mais ce soir, je suis fatigué – de Stahl, d’Amadeus, de cette journée interminable – et je sens mes défenses craquer, jus

  • Destins brisés, cœurs retrouvés   56

    AlexanderLa salle de réunion est une cage de verre au dernier étage de Knight Enterprises, et ce soir, elle me semble plus étroite que jamais. Il est 21h passées, les néons bourdonnent au-dessus de nos têtes, et l’équipe est encore là, penchée sur des plans, des chiffres, des projections pour le projet Hargrove. Laurie est à ma droite, son ordinateur ouvert, tapant des notes avec une précision qui frôle l’obsession. Elle a pas levé les yeux vers moi depuis des heures, pas depuis l’attaque d’hier, pas depuis que je l’ai ramenée chez elle et que j’ai posé ma main sur la sienne comme un con. Elle est froide, distante, un mur de glace entre nous, et je devrais m’en foutre. Mais ça me ronge, cette façon qu’elle a de m’ignorer, comme si j’étais juste son boss, rien de plus.La réunion traîne, les ingénieurs débattent d’un ajustement technique, et je sens la fatigue peser sur mes épaules, un poids qui s’ajoute à la tension qui me noue les tripes depuis hier. L’image de cette moto, de ce flin

  • Destins brisés, cœurs retrouvés   55

    Alexander— T’avais mieux, peut-être ? Rester plantée là-bas à te noyer ?Elle me fusille du regard, ses yeux bleus brillants sous la lumière tremblante d’un lampadaire, et je vois l’eau perler sur ses cils, glisser sur ses joues. Elle est trempée, son tailleur collant à sa silhouette, et je détourne les yeux, vite, parce que je veux pas voir ça – pas comme ça, pas maintenant. Mais elle bouge pas, reste là, à quelques centimètres, et le silence s’installe, lourd, chargé d’une tension que je peux pas ignorer.Je lève les yeux vers le ciel, la pluie qui martèle le toit au-dessus de nous, et je grogne un juron à mi-voix. On est coincés, le temps que ça se calme, et je sens son regard sur moi, discret mais insistant, comme à New York dans ce couloir d’hôtel. Ça me fout les nerfs, cette façon qu’elle a de me scruter, de chercher quelque chose que je veux pas lui donner. Mais ce soir, je suis fatigué – de Stahl, d’Amadeus, de cette journée interminable – et je sens mes défenses craquer, jus

  • Destins brisés, cœurs retrouvés   54

    AlexanderLa salle de réunion est une cage de verre au dernier étage de Knight Enterprises, et ce soir, elle me semble plus étroite que jamais. Il est 21h passées, les néons bourdonnent au-dessus de nos têtes, et l’équipe est encore là, penchée sur des plans, des chiffres, des projections pour le projet Hargrove. Laurie est à ma droite, son ordinateur ouvert, tapant des notes avec une précision qui frôle l’obsession. Elle a pas levé les yeux vers moi depuis des heures, pas depuis l’attaque d’hier, pas depuis que je l’ai ramenée chez elle et que j’ai posé ma main sur la sienne comme un con. Elle est froide, distante, un mur de glace entre nous, et je devrais m’en foutre. Mais ça me ronge, cette façon qu’elle a de m’ignorer, comme si j’étais juste son boss, rien de plus.La réunion traîne, les ingénieurs débattent d’un ajustement technique, et je sens la fatigue peser sur mes épaules, un poids qui s’ajoute à la tension qui me noue les tripes depuis hier. L’image de cette moto, de ce fli

Jelajahi dan baca novel bagus secara gratis
Akses gratis ke berbagai novel bagus di aplikasi GoodNovel. Unduh buku yang kamu suka dan baca di mana saja & kapan saja.
Baca buku gratis di Aplikasi
Pindai kode untuk membaca di Aplikasi
DMCA.com Protection Status