Deux mois plus tard...
Très tôt le matin, Dallas se glissa dans le bureau de Shawn. Elle se servit de son ordinateur portable pour s’acheter un billet pour Los Angeles. Lorsque Shawn entra dans son bureau, elle referma immédiatement son ordinateur portable. Shawn était surpris de la voir là. Il se demandait bien ce qu’elle faisait avec son ordinateur portable. Il s’approcha d’elle et la regardait d’un air méfiant. Incapable de soutenir davantage son regard, elle se leva de son siège et s’apprêta à quitter le bureau quand il la rattrapa par le bras. Il l’obligeait à reprendre le siège et ouvrit son ordinateur. Elle vit une lueur de panique dans son regard lorsqu’il vit qu’elle avait acheté un billet d’avion.— Tu comptais t’en aller sans pour autant me prévenir ? Demanda-t-il, déçLe commissaire sommait Bruno et ses acolytes de se rendre tout en les prévenant qu’ils feraient irruption s’ils n’obtempéraient pas. Ça faisait au moins quinze minutes que la police était sur les lieux et Bruno était loin de s’avouer vaincu. Ces deux Acolytes décidèrent de les affronter. En prenant bien soin de charger leurs armes de plusieurs balles, ils sortaient du bâtiment et tiraient sur eux sans se préoccuper de leurs sorts. Ils en avaient neutralisé plusieurs policiers en quelques minutes. Le chef qui s’était mis à l’abri derrière l’une de leurs véhicules n’en pouvait plus de regarder ses coéquipiers se faire crever de balles par ces hommes. Il demandait à deux agents de le couvrir et en quelques secondes, il se débarrassait d’eux.— Tous des incapables, s’écria Bruno q
Plantée devant la fenêtre, Dallas observait Varios entré dans cette bagnole qui l’emmènera directement à l’aéroport. Il avait insisté pour voir Monica et elle ne s’était pas opposée. Après tout c’était sa sœur et il avait le droit de la voir. Elle poussa un long soupir et se retourna. Elle fut surprise de voir Shawn qui se tenait à la porte.— Tu étais là depuis longtemps ? Demanda-t-elle.Il referma la porte derrière lui et s’approcha d’elle.— Oui, répondit-il.— Compte-t-il revenir ? Varios.___ Je n’en sais rien Dallas. Il ne m’a rien dit.___Quoiqu'il en soit je veillerai sur lui comme me l’a demandé Monica. Je m’engagerai à ce qu’il étudie et qu’il fasse ce dont il avait toujo
Écouter Samantha la suppliée de ne commettre l'irréparable fit éprouver à Dallas un sentiment d'indignation envers celui qui la servait d'époux. Celle-ci semblait si inquiète qu'elle se demandait si elle ne devrait pas faire appel à la fondatrice. Il est évident qu'elle ne pouvait en aucun cas s'occuper toute seule de cette affaire au risque de mettre la vie de Samantha et de la sienne en danger. Alors qu'elle décelait dans le regard de cette victime une lueur de panique, elle s'empara de ses mains tremblotantes comme pour la rassurer et lui murmurait ceci.— Tout ira bien Samantha. Je vous le promets.— Non ! Je ne pense pas. Je vous défends d'aller parler à mon mari, contra celle-ci.
Très tôt le matin, Dallas se rendit chez le garagiste pour reprendre sa bagnole qu'elle lui avait laissé la veille pour une réparation. Elle devrait se rendre une heure plus tôt sur la propriété du nouvel acheteur. Ce dernier ne tardera pas d'une minute à l'autre à être sur les lieux et elle devrait se dépêcher. D’habitude elle entretenait avec toutes les personnes qui souhaitaient acheter une maison et la faire rénover. Mais pour ce propriétaire inconnu, elle avait juste eu son choix par le biais de son agence. Alors qu'elle s'approchait du quartier chic d'Atlanta où se trouvait la propriété elle reçu un message d'Eleanor. Celle-ci lui fit savoir qu'elle aura un peu de retard et qu'elle devrait commencer la visite sans elle.
Dallas avait l'impression de revivre la même scène à n'en point finir. Plusieurs années s'étaient écoulées ; et elle était parvenue à surmonter l'humiliation qu'elle avait subie. Cet homme qu'elle avait tant aimé avait fini par devenir un monstre à ses yeux et le revoir était un véritable choc. Elle avait du mal à retenir ses larmes depuis qu'elle s'était réfugiée dans son appartement. Elle aurait aimé ne jamais le revoir, mais faut croire que le destin tenait tant à rouvrir ses blessures. Maintenant elle redoutait qu'il s'installe ici définitivement. De façon inattendue, ils pourraient se croiser de nouveau ; et, elle autre, ne pourrait le supporter. Pourquoi cela lui arrivait-il ? N'en avait-elle pas déjà assez souffert ? Pourquoi fallait-il qu'il refasse surface alors qu'elle se remettait à peine de ses blessures ? ***
Dallas balaya du regard la maison. Tout était en désordre ! Elle poussa un soupir. Elle allait donc faire le ménage et cela pourrait prendre toute sa journée. Elle prit les bouteilles de Whisky qui trainaient par terre et les mit dans un sac-poubelle. Les coussins du canapé n’étaient pas en place. Tout était poussiéreux ! On aurait cru qu’elle avait quitté sa maison depuis plusieurs mois alors qu’elle ne s’était absentée qu’une semaine. Elle monta les escaliers pour prendre de quoi faire le ménage. De retour dans le salon, elle passa l’aspirateur et dépoussiéra le tapis. Elle nettoya les vitres qui séparaient le salon de la terrasse. Ensuite elle s’occupa de la cuisine et de son bureau. Assise sur l’une des marches d’escalier, elle inspecta du regard, pour une deuxième fois, le salon. Elle éprouva une énorme satisfaction en voyant que tout était redevenu co
Pendant un certain temps, les choses semblèrent placides pour Dallas. Pas un seul moment, elle s'était sentie mal. Elle avait retrouvé sa joie de vivre et sa bonne humeur. Savoir que Shawn habitait dorénavant dans la même ville qu'elle ne l'inquiétait plus. D'ailleurs elle ne l'avait plus croisé depuis qu'il s'était installé ici. Il avait sans doute compris qu'elle voulait qu'il garde ses distances.Il lui arrivait parfois de se demander ce qu'elle aurait fait si jamais il se recroisait à nouveau. Allait-elle faire preuve de rudesse ou allait-elle fait paraître ses émotions comme la dernière fois ? Elle avait remarqué qu'il se réjouissait de savoir que sa réapparition l'avait déstabilisé. Pas question qu'elle lui fasse ce plaisir à nouv
Dallas embrassa du regard la voiture sublimissime garée juste devant l'immeuble du journal d'où elle sortait. À l'intérieur de cette merveille, se trouvait Omer qui lui fit un signe de main dès qu'il l'aperçut. Ignorant la foule dans les environs, elle poussa un cri de surprise et empressa ses pas pour mieux admirer cet objet de luxe. Très attiré par des voitures de sport, Omer ne ratait jamais d'en ajouter à sa collection dès qu'il en avait l'occasion. Il avait suffisamment de moyens pour s'offrir tout ce qu'il voulait en particulier ce genre de voiture qu'il affectionne tant. — Tu penses quoi de ma nouvelle voiture ? Demanda-t-il en souriant. — Elle est vraiment superbe, répondit-elle en s'enfonçant confortablement sur le siège de la Ferrari. Je parie que tu as grimpé les enchères pour rentrer avec cette magn