Flash back...
Un silence se trônait entre eux. Dallas était abattue par cette nouvelle tandis que Shawn baissait furtivement la tête n’osant pas la regarder dans les yeux. Elle allait avoir un enfant de lui, s’était-elle répétée maintes fois en son for intérieur. Une jalousie l’envahissait à l’idée que cette kartia porte l’enfant de l’homme qu’elle avait toujours aimé. Elle autre, elle avait perdu ce qui était le fruit de leur amour. _ Un enfant ? Murmura-t-elle. _ Enfin, c’est ce qu’elle me dit et j’ai besoin qu’elle me le confirme. Et si c’est vrai qu’elle attend un enfant, il reste encore à découvrir s’il est vraiment de moi. Dallas ne comprenait pas pourquoi il avait besoin d’avoir la confirmation que l&rsqu— C’est parfait, susurra sadiquement Bruno en s’approchant d’un pas lent vers Dallas qui était toujours inconsciente.Il s’abaissa à son niveau et écarta ses mèches qui couvraient son visage. Son sourire devenait de plus en plus mesquin vu que son plan marchait comme prévu. Il se releva et se tourna vers ces deux hommes qui l’avaient ramené ici.— Voilà pour vous, dit-il en leur tendant un parquet d’argent.L’un d’entre eux prit l’enveloppe et vérifiait si le compte était bon.— Bien, vous ne lui ferez pas de mal, hein ? Demanda le second d’un air méfiant.— Non, je serai incapable de faire du mal à une femme. Je veux juste la forcer à me rendre ce qu’elle me doit, mentit-il.— D’accord,
Il reprit son téléphone du sol et rappela sa mère. Celle-ci décrocha après plusieurs tentatives.— Maman, tu m’informeras de l’état de Kartia et de mon enfant.— Tu comptes plus rentrer comme prévu ?— Pas avant que Dallas soit hors de danger.Il raccrocha et jeta un dernier coup d’œil à l’endroit de cet homme qui se trouvait dans sa voiture avant d’entrer dans ce bâtiment. Par chance, la porte d’entrée était ouverte, il se servit de la lampe torche de son téléphone pour éclairer l’intérieur.C’était une maison abandonnée. On aurait dit qu’elle était hantée. Pas de traces de vie humaine à première vue... Les araignées avaient eu suffisamment de temps pour étendre
Deux mois plus tard...Très tôt le matin, Dallas se glissa dans le bureau de Shawn. Elle se servit de son ordinateur portable pour s’acheter un billet pour Los Angeles. Lorsque Shawn entra dans son bureau, elle referma immédiatement son ordinateur portable. Shawn était surpris de la voir là. Il se demandait bien ce qu’elle faisait avec son ordinateur portable. Il s’approcha d’elle et la regardait d’un air méfiant. Incapable de soutenir davantage son regard, elle se leva de son siège et s’apprêta à quitter le bureau quand il la rattrapa par le bras. Il l’obligeait à reprendre le siège et ouvrit son ordinateur. Elle vit une lueur de panique dans son regard lorsqu’il vit qu’elle avait acheté un billet d’avion.— Tu comptais t’en aller sans pour autant me prévenir ? Demanda-t-il, déç
Le commissaire sommait Bruno et ses acolytes de se rendre tout en les prévenant qu’ils feraient irruption s’ils n’obtempéraient pas. Ça faisait au moins quinze minutes que la police était sur les lieux et Bruno était loin de s’avouer vaincu. Ces deux Acolytes décidèrent de les affronter. En prenant bien soin de charger leurs armes de plusieurs balles, ils sortaient du bâtiment et tiraient sur eux sans se préoccuper de leurs sorts. Ils en avaient neutralisé plusieurs policiers en quelques minutes. Le chef qui s’était mis à l’abri derrière l’une de leurs véhicules n’en pouvait plus de regarder ses coéquipiers se faire crever de balles par ces hommes. Il demandait à deux agents de le couvrir et en quelques secondes, il se débarrassait d’eux.— Tous des incapables, s’écria Bruno q
Plantée devant la fenêtre, Dallas observait Varios entré dans cette bagnole qui l’emmènera directement à l’aéroport. Il avait insisté pour voir Monica et elle ne s’était pas opposée. Après tout c’était sa sœur et il avait le droit de la voir. Elle poussa un long soupir et se retourna. Elle fut surprise de voir Shawn qui se tenait à la porte.— Tu étais là depuis longtemps ? Demanda-t-elle.Il referma la porte derrière lui et s’approcha d’elle.— Oui, répondit-il.— Compte-t-il revenir ? Varios.___ Je n’en sais rien Dallas. Il ne m’a rien dit.___Quoiqu'il en soit je veillerai sur lui comme me l’a demandé Monica. Je m’engagerai à ce qu’il étudie et qu’il fasse ce dont il avait toujo
Écouter Samantha la suppliée de ne commettre l'irréparable fit éprouver à Dallas un sentiment d'indignation envers celui qui la servait d'époux. Celle-ci semblait si inquiète qu'elle se demandait si elle ne devrait pas faire appel à la fondatrice. Il est évident qu'elle ne pouvait en aucun cas s'occuper toute seule de cette affaire au risque de mettre la vie de Samantha et de la sienne en danger. Alors qu'elle décelait dans le regard de cette victime une lueur de panique, elle s'empara de ses mains tremblotantes comme pour la rassurer et lui murmurait ceci.— Tout ira bien Samantha. Je vous le promets.— Non ! Je ne pense pas. Je vous défends d'aller parler à mon mari, contra celle-ci.
Très tôt le matin, Dallas se rendit chez le garagiste pour reprendre sa bagnole qu'elle lui avait laissé la veille pour une réparation. Elle devrait se rendre une heure plus tôt sur la propriété du nouvel acheteur. Ce dernier ne tardera pas d'une minute à l'autre à être sur les lieux et elle devrait se dépêcher. D’habitude elle entretenait avec toutes les personnes qui souhaitaient acheter une maison et la faire rénover. Mais pour ce propriétaire inconnu, elle avait juste eu son choix par le biais de son agence. Alors qu'elle s'approchait du quartier chic d'Atlanta où se trouvait la propriété elle reçu un message d'Eleanor. Celle-ci lui fit savoir qu'elle aura un peu de retard et qu'elle devrait commencer la visite sans elle.
Dallas avait l'impression de revivre la même scène à n'en point finir. Plusieurs années s'étaient écoulées ; et elle était parvenue à surmonter l'humiliation qu'elle avait subie. Cet homme qu'elle avait tant aimé avait fini par devenir un monstre à ses yeux et le revoir était un véritable choc. Elle avait du mal à retenir ses larmes depuis qu'elle s'était réfugiée dans son appartement. Elle aurait aimé ne jamais le revoir, mais faut croire que le destin tenait tant à rouvrir ses blessures. Maintenant elle redoutait qu'il s'installe ici définitivement. De façon inattendue, ils pourraient se croiser de nouveau ; et, elle autre, ne pourrait le supporter. Pourquoi cela lui arrivait-il ? N'en avait-elle pas déjà assez souffert ? Pourquoi fallait-il qu'il refasse surface alors qu'elle se remettait à peine de ses blessures ? ***