Ethan 😎
Mon frère plongea son regard dans le mien, et j’y vis de la fierté. Je me suis retourné pour attraper la fille par le bras.
Elle se débattit, et nous n’avons rien compris. Nous voulions simplement la faire sortir et la laisser rentrer chez elle. Elle n’était rien de plus qu’une victime.
— Calme-toi, grognai-je sans la lâcher, jusqu’à ce qu’elle arrache mon masque et voie mon visage.
Instinctivement, mon frère pointa son arme contre son visage. Elle pâlit et cessa de bouger immédiatement
— Écoute, dis-je d’une voix plus douce, nous ne te voulons aucun mal. Nous sommes là pour t’aider. Tu dois nous faire confiance.
Elle me regarda, les yeux écarquillés de terreur.
L’arme toujours collé à sa joue, mon frère s’amusa même à lui enfoncer dans la joue.
Mica aimait terroriser lorsqu’il le pouvait ! Il pouvait être plus cruelle que moi avec nos ennemis !
Mais était-elle vraiment notre ennemi ?
— Le problème, c’est qu’elle a vu ton visage ! me fit remarquer mon frère, et il n’avait pas tort.
Nous nous sommes regardés durant une minute qui sembla durer une éternité. Notre devise avait toujours été de ne laisser aucun témoin derrière nous.
Nous étions des mercenaires du crime organisé.
Nous venions de voler, ou plutôt de récupérer, un objet qui coûtait une fortune, assommé un comte vicieux mais cruel avec ses ennemis, et cette fille pourrait m’identifier, ce qui voulait dire que si, pour une raison quelconque, le comte l’attrapait de nouveau, il pourrait la cuisiner et elle pourrait donner mon portrait-robot, et par conséquent celui de mon frère puisque nous étions des jumeaux parfaits.
Seule notre personnalité pouvait nous différencier, et encore, peu de personnes y parvenaient. Notre propre grand-mère, qui nous avait élevés, était plus d’une fois tombé dans le panneau du jeu “qui est qui ? “.
— Nous ne pouvons pas la laisser partir comme ça, murmura mon frère, les yeux fixés sur la jeune femme tremblante.
— Je sais, répondis-je, sentant le poids de la décision à prendre. Mais nous ne pouvons pas non plus la tuer. Elle est innocente.
Mon frère hocha la tête, comprenant mon dilemme. Nous avions beau être des mercenaires, nous avions encore une once d’humanité en nous.
— Nous devons trouver une solution, dis-je en me tournant vers la jeune femme. Écoute, nous ne te voulons aucun mal, mais tu dois comprendre que tu es en danger. Le comte ne te laissera pas tranquille s’il te retrouve. En plus tu as vu notre visage et nous ne voulons prendre aucun risque.
Elle nous regarda, les yeux écarquillés de terreur, mais je pouvais voir une lueur d’espoir dans son regard.
— Je... je comprends, balbutia-t-elle. Je ne dirai rien à personne, je vous le promets. Laissez-moi partir, s’il vous plaît.
Elle pleurnichait, et j’avais horreur que les gens pleurnichent.
— C’est bon, arrête de chialer, ça ne changera rien au fait qu’on ne peut pas te rendre ta liberté ! grogna mon frère en rangeant son arme.
C’est alors qu’elle tenta de fuir, presque instantanément.
Je la saisis immédiatement par les cheveux et la tirai en arrière. Elle poussa un cri de surprise et m’attrapa par le poignet.
— Si tu recommences, on te fait sauter la cervelle, menaça Mica, mon frère, en sortant son arme et en collant le canon contre sa tempe.
Elle ferma les yeux, pensant qu’il allait tirer.
Je tirai plus fort sur ses cheveux, remis mon masque et collai mes lèvres à son oreille.
— Tu as compris ce qu’on t’a dit ? Tu vas nous suivre et on va trouver une solution !
ETHANSoudain, alors que je la tenais fermement, le comte, qui était revenu à lui, avait réussi on ne sait comment à se défaire de ses liens. Il se releva et se jeta sur moi.Pris par surprise, je lâchai la jeune femme pour me défendre. Mon frère réagit instantanément, pointant son silencieux sur le comte et tirant sans hésitation.Le comte s’effondra, mortellement blessé d’une balle entre les yeux !La jeune femme, profitant de la confusion, tenta de nouveau de s’échapper. Elle se précipita vers la porte. Mon frère, réagissant rapidement, la rattrapa violemment par le bras, la retourna et la colla contre le mur, pointant de nouveau son arme sur elle.— Tu ne vas nulle part, grogna-t-il en la maintenant fermement contre le mur.Elle se débattit, mais il la maintint fermement.— Écoute, dit-il d’une voix plus douce mais ferme. Nous ne te voulons aucun mal, mais tu dois comprendre que tu es en danger. Le comte est mort, mais ses associés ne te laisseront pas tranquille s’ils te retrouve
ETHANFinalement, nous avons atteint une porte de service qui donnait sur les jardins. Nous avons couru jusqu’à nos motos, la jeune femme entre nous deux.— Tu as déjà fait de la moto ? demandai-je en la regardant.— Non, répondit-elle d’une voix tremblante.— Alors écoute bien, dis-je en lui tendant un casque. Tu vas devoir t’accrocher et suivre les mouvements de mon corps. Si tu ne le fais pas, tant pis pour toi.Elle hocha la tête, les yeux remplis de peur mais déterminée à obéir.Nous avons enfilé nos casques. Je suis monté sur ma moto, et Mica l’a aidée à grimper derrière moi. Elle m’a pris par la taille, n’osant pas serrer.J’ai attrapé ses poignets violemment et je les ai réunis l’un avec l’autre. Je l’ai sentie se raidir derrière moi.— Accroche-toi, grognai-je. Si tu tombes, je ne m’arrêterai pas !Nous avons démarré et nous sommes éloignés du château à toute vitesse. Elle s’accrocha finalement fermement à moi, ses bras tremblants autour de ma taille. Nous avons roulé à trave
ETHANJe me suis dirigé vers la salle de bain, enlevant mes vêtements en chemin. J’ai toujours été à l’aise avec mon corps, et je n’ai jamais prêté attention à la gêne des autres.La jeune femme, assise sur un vieux canapé, détourna le regard, visiblement mal à l’aise.— Je vais prendre une douche, dis-je à Mica. J’ai du sang du comte sur moi.— Ok, répondit mon frère, il regarda la fille et rit de sa gêne.— T’as jamais vu un homme nu ou quoi ?Elle rougit si violemment que le contraste entre sa peau et la blondeur de ses cheveux devint encore plus frappant. Elle détourna le regard, visiblement mal à l’aise, tandis que je me dirigeais vers la salle de bain pour prendre une douche.Le garage avait une petite salle de bain, juste une douche, un lavabo et des toilettes, pas de luxe, plutôt rudimentaire, mais c’était suffisant !Après une douche rapide, je suis sorti de la salle de bain, toujours nu, et je me suis dirigé vers mon coffre pour prendre des vêtements propres que j’avais empo
Cendrillon💋Lorsque l’individu ferme la porte à clé, je me dirige discrètement derrière et j’entends :— On doit trouver un moyen de la faire disparaître complètement, dit-il. J’ai peur qu’elle nous attire des ennuis. Je ne la sens pas, cette fille.— Je suis d’accord, répondit-il d’une voix nette, mais pour l’instant, on n’a pas le choix que d’attendre. Allez, viens, allons bosser un peu.Ils veulent se débarrasser de moi, me tuer très certainement. Mon cœur bat à tout rompre et je sens une sueur froide couler le long de mon dos. Je tends de nouveau l’oreille et j’entends le plancher grincer ; ils s’éloignent.Je m’approche de la porte et appuie sur la poignée, essayant désespérément d’ouvrir, mais il a bien fermé la porte à clé. Je tire de toutes mes forces, espérant que la serrure cédera, puis je pousse en mettant de grands coups d’épaule, mais la porte ne bouge même pas. Je suis terrifiée par la situation.Je me tourne et balaye la pièce du regard. La chambre ressemble à une cham
Cendrillon 💋Je me lève et décide de regarder dans l’armoire, la table de chevet, mais tout est vide ! Je regarde même en dessous, au cas où, mais je ne vois rien !J’entends de nouveau le plancher grincer. Je me redresse et me mets sur le lit. La porte s’ouvre, et ils sont là tous les deux !— Bouge, on a loué la chambre ! dit l’un d’eux.Je me lève, les regarde sans trop comprendre ce qu’ils me disent.— Bouge ! crie le second d’une voix menaçante.J’obéis et m’approche d’eux. Ça se trouve, c’est une ruse pour que je les suive et ils vont me tuer ! Je suis à peine à leur portée que l’un d’eux m’attrape par le bras et me tire.Ils me traînent jusqu’à une autre porte et me font monter encore un escalier. L’homme prend une clé dans sa poche pour ouvrir la porte. Cela donne sur un appartement spacieux et sobre. Je réalise que c’est là qu’ils doivent vivre.En les observant de plus près, je me rends compte que les deux hommes sont comme deux gouttes d’eau. Le même visage dur, les mêmes
CENDRILLON— Moi, c’est Mica, répond-il en me regardant avec un peu plus de douceur.Il met le repas de son frère aussi et me fait signe de m’asseoir à table. Je ne me fais pas prier.L’assiette est garnie d’un mégas hamburger et de belles frittes qui me donne bien envie.— Donc, tu as des demi-sœurs, une belle-mère, et tu faisais quoi chez le comte ? demande Mica en s’asseyant en face de moi.— D’après ce que m’a dit le comte, ma belle-mère m’avait vendue à lui ! Enfin, elle avait vendu autre chose au départ et...Ethan me regarde et me demande d’une voix grave en me servant un verre d’eau après s’être servi :— Vendu quoi au départ ?Je réalise que j’en ai trop dit. Je n’ai absolument pas envie de parler de ça avec eux. Je me sens de nouveau rougir, et quand son frère se retourne et plonge son regard dans le mien, c’est encore pire que tout. J’en ai presque le souffle coupé tant je suis gênée.— Allez, tu peux nous le dire, insiste Mica avec une voix plus douce. On ne te fera pas de
CENDRILLONJe me demandais bien où il allait me faire dormir. Il posa sa main sur mon dos et me poussa gentiment vers une chambre.— C’est ma chambre, mais vu qu’on a l’hôtel qui est plein, tu dormiras avec moi. Ça me permettra de te surveiller.Je ne bougeais plus, hésitante. Ethan ouvrit une commode et lança un tee-shirt sur le lit.— Tiens, tu ne vas pas dormir en peignoir. Mais si tu veux dormir à poil, ça ne me gêne pas !Je n’osais plus bouger… Dormir avec lui me paraissait dangereux.Il s’arrêta d’un coup et me regarda, les sourcils froncés.— Y a un problème ?— Je ne peux pas dormir sur le canapé ? demandai-je timidement.Il se mit à rire, les yeux pétillants de malice.— Bah oui, comme ça, dès que qu’on dormira “salut la compagnie”… je te préviens j’ai le sommeil léger, alors pas d’entourloupe !— Pas du tout, je promets que…— Inutile de promettre, c’est non… Mica ne supporterait pas ta présence. Voilà pourquoi tu dors avec moi,Sa voix se voulait de nouveau dure.— Tu dors
CENDRILLON👄Je restai éveillée un moment, écoutant les bruits de la nuit et essayant de comprendre ce qui m’arrivait. Les événements de la journée tourbillonnaient dans ma tête, et je me sentais à la fois confuse et curieusement en sécurité. La présence d’Ethan à mes côtés était à la fois rassurante et déstabilisante. Je ne savais pas quoi penser de cet homme qui oscillait entre froideur et gentillesse, entre taquineries et moments de tendresse inattendue. Il s’endormit rapidement, passant son bras sur ma hanche, comme pour se détendre après cette soirée mouvementée.Je repensais à mes demi-sœurs, à leur méchanceté et à leur jalousie. Ma belle-mère qui m'avait vendu comme de la marchandise. Elles ne m’avaient jamais vraiment aimée, et je me demandais si je pourrais un jour trouver un véritable foyer, un endroit où je me sentirais acceptée et aimée.Je me tournai et me retournai dans le lit, essayant de trouver une position confortable. La chaleur du corps de Ethan à côté de moi était
CendrillonLe silence qui suivit était lourd, chargé de non-dits et de préoccupations. Je pouvais sentir l’irritation d’Ethan à travers ses mouvements. Il passa une main dans ses cheveux, puis se tourna vers moi, un sourire légèrement forcé aux lèvres.— Bien… On est coincés ici, apparemment, murmura-t-il, sa voix trahissant un mélange de frustration et de résignation. Tu veux un café ?Je m’approchai de lui, posant doucement une main sur son bras, là où la blessure était cachée sous le bandage. Il se raidit d’abord, mais finit par se détendre sous mon contact.— Tu devrais te reposer, Ethan. Laisse Mica gérer ça, tu es blessé, répétai-je doucement, espérant apaiser un peu de sa colère intérieure. Je vais te préparer le petit déjeuner.Il me regarda, ses yeux se plissant légèrement, comme s’il pesait mes mots. Finalement, il hocha la tête, mais je pouvais voir qu’il n’était pas entièrement convaincu. Ethan avait du mal à rester en retrait, surtout quand il sentait que la situation lui
CENDRILLON 💁♀️Le lendemain matin, la lumière douce du soleil perçait à travers les rideaux de la petite chambre. Le silence régnait, seulement troublé par le souffle régulier d’Ethan à mes côtés. La chaleur de son corps contre le mien m’avait maintenue dans un état de demi-sommeil apaisant, un rare moment de tranquillité dans un quotidien marqué par la tension et l’incertitude.Je bougeai légèrement, essayant de ne pas le réveiller, mais à peine avais-je esquissé un mouvement qu’il ouvrit les yeux, son regard d’abord perdu dans les brumes du sommeil avant de se poser sur moi. Un sourire fin se dessina sur ses lèvres, un de ceux qu’il me réservait lors de ces moments de calme. Sa main glissa lentement sur ma taille, me rapprochant de lui.— Tu as bien dormi ? demanda-t-il, sa voix encore rauque.— Ça va, et toi ? Tu n’as pas eu trop mal ? dis-je en regardant son bras.Il me sourit.— Je devrais survivre !Je me penchai, entrouvrant ma bouche légèrement pour l’embrasser. Il ne se fit
CENDRILLONIl me regarda avec son petit sourire en coin, celui qu’il arborait souvent lorsqu’il ne voulait pas admettre qu’il était peut-être un peu trop sûr de lui. Ce sourire était à la fois charmant et exaspérant. Il se coucha ensuite, s’étalant sur le lit avec une nonchalance totale, comme si de rien n’était, et me fit un signe de tête pour que je le rejoigne.Je m’apprêtais à m’allonger à ses côtés lorsqu’il ajouta d’une voix rauque :— Déshabille-toi. Pas de tee-shirt ce soir, mets-toi à l’aise, dit-il en me fixant, son regard brûlant d’intensité.Cette manière directe de parler, avec cette autorité tranquille et cette lueur amusée dans ses yeux, fit naître une vague de chaleur en moi. Je savais qu’Ethan avait ce pouvoir, ce mélange de douceur et de contrôle qui rendait chaque instant avec lui plus électrisant. Il n’y avait aucune intimidation, seulement cette étrange connexion entre nous, qui me déstabilisait toujours un peu.Je pris une grande inspiration, détachant lentement
Cendrillon 💁♀️Après avoir terminé la vaisselle, une vague de soulagement m’envahit en constatant que Mica était enfin parti se coucher. L’atmosphère de la pièce avait changé, se débarrassant de la tension palpable qui avait marqué le repas. Ethan et moi étions restés silencieux pendant la soirée, épuisés par la mission, mais maintenant, avec Mica hors de la vue, la pièce semblait respirer plus librement.Je sentais un poids en moins sur mes épaules, et une certaine légèreté s’était installée, presque imperceptible mais réconfortante. La présence d’Ethan devenait moins oppressante, sa réserve habituelle s’atténuant dans ce climat plus intime. J’appréciais cette parenthèse de tranquillité, loin des pressions et des regards du frère dominant. La pièce semblait plus accueillante, les ombres dansantes créant une ambiance plus douce, presque apaisante.Je savais que ce n’était qu’un répit, mais pour l’instant, je me laissais aller à ce moment de calme, savourant la paix relative de la so
MICAIl ferma les yeux, prenant une profonde inspiration pour se préparer à ce qui allait suivre. Je commençai à recoudre la plaie avec précaution, chaque point me rappelant à quel point nous étions vulnérables. Nous avions appris à nous débrouiller seuls, à soigner nos blessures sans l’aide de professionnels. C’était notre réalité, notre quotidien.— Tu te souviens de la fois où on a dû se cacher dans cette vieille grange ? demandai-je pour détourner son attention de la douleur.Ethan esquissa un sourire malgré la souffrance.— Oui, et de la fois où tu as trouvé cette boîte de biscuits périmés, mais qu’on a quand même mangés parce qu’on mourait de faim, répondit-il, la voix légèrement tremblante.Je ris doucement, continuant mon travail avec délicatesse.— On a traversé tellement de choses ensemble, Ethan. On va s’en sortir, comme toujours.Il hocha la tête, ses yeux toujours fermés.— Je sais, dit-il avec une détermination qui me réchauffa le cœur.Une fois la plaie recousue, je la
MicaJ’avais attaché la fille parce que je ne lui faisais pas confiance. Son petit sourire en coin me suffisait pour comprendre qu’elle pourrait faire des bêtises en notre absence. Je ne pouvais pas prendre ce risque, surtout pas maintenant. Ethan s’inquiétait pour elle, mais il savait qu’il n’y avait pas de place pour les émotions dans cette situation. On avait une mission à accomplir, et rien ne devait nous en détourner.Nous montions dans la voiture, Ethan au volant. Le trajet était silencieux, mais je sentais son agitation. C’était toujours la même chose avec lui. Moi, j’étais concentré sur l’objectif : récupérer Tonton en vie, coûte que coûte.Arrivés à l’entrepôt, on enfilait nos tenues de combat et on se préparait pour la mission.Avant de partir, nous nous installions autour d’une table dans l’entrepôt, une tasse de café fumant entre les mains. Nous avions besoin de ce dernier moment de calme pour analyser la situation.— Bon, récapitulons, dis-je en posant ma tasse. On doit r
CendrillonIl ne répondit pas tout de suite, mais leva les yeux vers Mica qui venait d’entrer dans la cuisine. Sans un mot, Ethan lui tendit le téléphone.Mica fronça les sourcils en lisant le message et soupira lourdement.— Une troisième mission... maintenant, lança Mica d’une voix grave, comme s’il s’attendait déjà à la réponse.Ethan acquiesça, ses traits se crispant. Je sentais qu’il était contrarié par cette nouvelle, mais il essayait de ne rien laisser transparaître.— Je dois partir, dit-il en se tournant vers moi, son regard adouci malgré la tension qui flottait dans l’air.— Maintenant ? répliquai-je, déçue et un peu inquiète.Il hocha la tête, puis s’approcha de moi pour déposer un baiser tendre sur mon front.— Sois sage, murmura-t-il doucement à mon oreille, sa main effleurant ma joue. On ne sera pas long.Alors qu’il se détournait, Mica s’approcha à son tour, me fixant toujours avec ce même regard sévère et autoritaire.— tu as intérêt d’être sage cendrillon, moi je ne r
CENDRILLON 💁♀️On frappa à la porte, juste au moment où Ethan et moi étions encore enlacés. Il me sourit, souleva légèrement la tête, et me couvrit instinctivement.— Oui ? répondit-il.La porte s’ouvrit doucement, révélant Mica, les sourcils froncés.— On mange quand ? Il y a une tarte, mais elle n’est même pas au four !Surprise, je me redressai précipitamment, tirant la couette autour de moi. Les vêtements étaient éparpillés au sol. D’une main malhabile, je les ramassai, tout en restant emmitouflée dans la couverture. J’aurais bien pris une douche, mais Mica semblait affamé et impatient.Tandis que j’enfilais maladroitement mes habits, Ethan me regardait avec un sourire amusé.— Zut, la tarte ! soufflai-je, les yeux grands ouverts vers lui.Il éclata de rire.Je m’approchai de Mica, toujours planté dans l’embrasure de la porte, les bras croisés. Son regard était dur, froid.— Tu as demandé l’autorisation de sortir de cette chambre ? lança-t-il sèchement.Je le fixai, déconcertée.
Je le regardai avec une tendresse nouvelle, mes pensées vagabondant à la possibilité d’un avenir où nous pourrions explorer ensemble ce que la vie avait à offrir. L’idée de partager quelque chose de profond avec lui était séduisante, bien que je ne comprenne pas encore pleinement ce que cela pourrait impliquer.— Peut-être que ce que tu proposes avec Mica pourrait être quelque chose que je voudrais explorer un jour, murmurai-je. Mais pour l’instant, je préfère me concentrer sur ce que nous avons ici, maintenant. Je veux apprendre à mieux te connaître et comprendre ce que je ressens vraiment.Ethan acquiesça, ses doigts caressant doucement ma main.— Je suis entièrement d’accord. Il n’y a pas de pression, seulement un chemin à parcourir ensemble. Et je suis heureux que nous puissions commencer à le faire, même si c’est un petit pas à la fois.Nous restâmes là, entourés de cette intimité calme, chaque instant renforçant notre connexion. Mon cœur était encore en proie à des incertitudes,