CENDRILLON👄Je restai éveillée un moment, écoutant les bruits de la nuit et essayant de comprendre ce qui m’arrivait. Les événements de la journée tourbillonnaient dans ma tête, et je me sentais à la fois confuse et curieusement en sécurité. La présence d’Ethan à mes côtés était à la fois rassurante et déstabilisante. Je ne savais pas quoi penser de cet homme qui oscillait entre froideur et gentillesse, entre taquineries et moments de tendresse inattendue. Il s’endormit rapidement, passant son bras sur ma hanche, comme pour se détendre après cette soirée mouvementée.Je repensais à mes demi-sœurs, à leur méchanceté et à leur jalousie. Ma belle-mère qui m'avait vendu comme de la marchandise. Elles ne m’avaient jamais vraiment aimée, et je me demandais si je pourrais un jour trouver un véritable foyer, un endroit où je me sentirais acceptée et aimée.Je me tournai et me retournai dans le lit, essayant de trouver une position confortable. La chaleur du corps de Ethan à côté de moi était
CENDRILLOND’abord, il posa ses doigts, ce qui me procura une sensation étrange. La douceur de son geste était inattendue. Sans raison apparente, il se pencha et m’embrassa doucement à cet endroit, ses lèvres s’attardant sur ma peau meurtrie. Il prolongea le baiser, ses lèvres effleurant ma peau avec une tendresse infinie, comme s’il cherchait à apaiser chaque blessure. Je restai figée, surprise par ce geste et la chaleur de son baiser, qui se transforma en une caresse sensuelle, réveillant des sensations que je n’avais jamais connues auparavant.Il se redressa légèrement, ses yeux cherchant les miens, puis il se pencha de nouveau et m’embrassa plus profondément, sa bouche pressant la mienne avec une intensité qui me coupa le souffle. Je sentis une vague de chaleur m’envahir, mêlée à une confusion totale. Sans m’en rendre compte, je répondis à son baiser, mes lèvres s’entrouvrant pour accueillir sa langue.Ethan, qui observait la scène, se mit à sourire. Il se leva et quitta la chambr
Micah 👄J'ai regardé cette femme avec une froideur que je ne savais pas capable de ressentir à mon jeune âge. Pourtant, tout en moi bouillait. Mon frère jumeau, Ethan, était plus jeune de cinq minutes seulement, mais ces cinq minutes suffisaient parfois à montrer nos différences. Alors que je m'efforçais de rester impassible face à sa tyrannie, Ethan, lui, n'avait pas cette force. Il pleurait. Il pleurait de cette manière désespérée qui serrait mon cœur, mais qu'il ne pouvait contrôler.Et puis, le pire est arrivé. Dans un moment d'effroi incontrôlé, Ethan s'est uriné dessus. Je me souviens encore du bruit sourd de l'urine éclaboussant le sol, comme une déclaration de son impuissance face à la terreur. À ce moment-là, son humiliation était palpable, et la femme... cette femme au regard dément, n'a fait qu'aggraver son calvaire.— Qu’est-ce que tu as fait, espèce de grosse merde ! a-t-elle hurlé, la haine perlant sur chacun de ses mots. Tu t’es pissé dessus, espèce de porc !Ses yeux,
Micah 😡— Qui êtes-vous ? demanda l’homme en nous regardant, étonné de notre présence, tout comme nous étions étonnés de sa ressemblance avec notre père.Avant que nous puissions répondre, la vieille femme arriva, le visage déformé par la colère.— Qu’est-ce que tu fais ici ? aboya-t-elle en direction de l’homme.— Je suis venu te voir, répondit-il calmement, mais avec une pointe de défi dans la voix.La vieille femme se tourna vers nous, ses yeux lançant des éclairs.— Vous deux, allez nettoyer l’étable ! ordonna-t-elle en nous frappant avec une ceinture qui était accrochée à côté de la porte d’entrée.— Allez, bougez-vous !Ethan et moi nous regardâmes, sachant que nous n’avions pas le choix. Nous commençâmes à nous diriger vers la porte, mais l’homme nous arrêta.— Attendez, dit-il en se tournant vers la vieille femme. Qui sont ces garçons ?— Ce sont les merdes que ton connard de frère m’a laissées en héritage, cracha-t-elle avec mépris. Ils ne valent rien, juste bons à travaille
Micah 😡La mission de libérer notre oncle nous hantait à chaque instant. Ce n'était plus une simple tâche à accomplir, mais un objectif vital, une quête pour laquelle nous étions prêts à tout sacrifier. Le message codé que nous avions reçu semblait venir d'une ombre, d'une entité inconnue qui jouait avec nos nerfs et notre loyauté. Il mentionnait un objet précieux que nous avions trouvé la veille : la fameuse pantoufle de saphir. Cette relique, que nous pensions n’être qu’un détail parmi tant d'autres, s’était révélée être une pièce maîtresse dans ce jeu cruel qui nous dépassait.Le chiffre douze nous restait en tête, chaque mission représentait une étape vers un objectif incertain. Douze épreuves à franchir pour espérer revoir un jour notre oncle. Mais l’écho de ses rires et ses histoires, qu’il nous racontait lorsque nous étions enfants, semblait si loin. L’idée même qu’il soit encore en vie devenait un doute, une illusion à laquelle nous nous accrochions malgré tout. Nous avions gr
MICHAS 😡Je me réveillai en sursaut, le cœur battant la chamade. Les souvenirs de la nuit précédente me revinrent en mémoire, et je sentis une vague de culpabilité m’envahir. J’avais failli étrangler cette fille, cette Cendrillon, dans mon sommeil. Et pourtant, après m’être réveillé, j’avais ressenti une étrange attirance pour elle, un besoin de la protéger et de la réconforter.Je me tournai vers elle, toujours endormie à mes côtés. Ses cheveux éparpillés sur l’oreiller, son visage paisible malgré les événements de la nuit. Je ne pouvais m’empêcher de ressentir une certaine tendresse pour elle, une émotion que je n’avais jamais éprouvée pour aucune femme.Sa vie avait été différente de la nôtre, mais pas particulièrement meilleure. Quel homme peut préférer sa nouvelle femme et les filles de celle-ci à sa propre fille ? Quelle belle-mère, aussi mauvaise soit-elle, peut vendre sa belle-fille ? La vendre au plus pervers de la région, le comte avait sa réputation ! J’imaginais que c’éta
MICASLe message d'Ethan était envoyé, mais le silence qui suivit semblait peser sur la pièce. La tension était palpable, et je pouvais sentir la nervosité qui émanait de chacun de nous. Même la demoiselle, qui jusque-là semblait se tenir à l'écart, semblait submergée par le poids de la situation. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser à ce qu'on avait déjà traversé, et à la façon dont les choses semblaient s'aggraver à chaque instant.Je m'assis, les bras croisés, et observai Ethan, qui fixait l'écran de son ordinateur avec une concentration que je n'avais pas l'habitude de voir chez lui. C'était comme s'il se préparait à tout, chaque détail comptant. Mais au fond, nous savions que, quelle que soit la réponse, rien ne garantirait que tout se passerait comme prévu. C'était un jeu dangereux, et à chaque mouvement que nous faisions, nous risquions tout.La demoiselle sembla se rendre compte de l'ampleur de la situation. Elle se leva silencieusement et se dirigea vers la fenêtre. J'étais
MICAHCendrillon s’essuya les yeux d’un revers de la main, visiblement troublée par ce qu’elle venait de voir à la télévision. Je ne savais pas trop quoi lui dire de plus. Ce n’était pas comme si elle avait beaucoup d'options. Elle était recherchée, accusée de meurtre, et nous étions ses seuls alliés pour le moment. Mais combien de temps pourrions-nous la cacher ? Le bar était un lieu de passage. Même si c’était un petit établissement, il n’était pas rare que des clients posent des questions ou traînent un peu trop longtemps à discuter.Je lançai un regard vers Ethan, qui semblait lui aussi plongé dans ses pensées. Il savait autant que moi qu’on marchait sur une corde raide, et cette histoire commençait à sentir mauvais. Si Cendrillon était vraiment recherchée, ce n’était qu’une question de temps avant que les autorités ne s’intéressent de plus près à nos affaires.Ethan finit par rompre le silence pesant qui s'était installé.— Il va falloir que tu restes discrète. Si quelqu’un te voi
Cendrillon— Cendrillon… murmura Ethan, ses doigts effleurant mon épaule.Je ne répondis pas. Mes yeux étaient rivés sur le papier plié que Mica déplia lentement. Quelques mots griffonnés à l’encre noire, d’une écriture tremblante mais lisible : « Les contes finissent mal quand on oublie les dettes. »Un silence glacial s’abattit sur nous. Le bar, pourtant encore bruyant, sembla s’effacer autour de moi. Je sentis une sueur froide couler dans mon dos, et mes jambes vacillèrent. Mica froissa le papier dans son poing, ses jointures blanchissant sous la pression.— C’est quoi cette merde ? grogna-t-il, ses yeux lançant des éclairs.Ethan, plus calme mais tout aussi tendu, ramassa la photo et l’examina de près.— Quelqu’un sait que t’es ici, dit-il doucement. Quelqu’un qui connaît ton passé.— Mon père est mort, articulai-je, la voix tremblante. Et ma belle-mère… Marie l’a vendue à des mafieux après ses aveux. Qui pourrait…Je m’interrompis, incapable de finir ma phrase. Les dettes. Ce mot
CendrillonLe bar-hôtel de Roland bourdonnait comme un essaim d’abeilles en pleine saison. Les rires des clients ricochaient sur les murs en bois, les verres s’entrechoquaient dans un tintement joyeux, et l’odeur de bière fraîche se mêlait à celle des frites tout juste sorties de la friteuse. C’était une soirée comme je les aimais : bruyante, vivante, un chaos organisé où je me sentais enfin chez moi. Un an s’était écoulé depuis ce jour où Ethan et Mica avaient scellé notre union sous les étoiles, un an depuis que j’avais dit oui à deux hommes qui avaient transformé ma vie de cendres en quelque chose de lumineux. Et pourtant, ce soir-là, alors que je servais une pinte à un habitué, une sensation étrange me nouait l’estomac.Je posai la main sur mon ventre, instinctivement. Rien ne se voyait encore – pas de courbe, pas de rondeur – mais je savais. Depuis quelques jours, un pressentiment grandissait en moi, confirmé ce matin par un test discret acheté à la pharmacie du coin. Deux petites
CENDRILLON— Vous êtes ma vie, dis-je simplement, les larmes coulant sur mes joues. Je vous aime tous les deux, d’un amour qui dépasse tout ce que j’aurais pu imaginer. Aujourd’hui, je vous promets de vous aimer, de vous soutenir, de partager chaque moment avec vous. Vous êtes mes âmes sœurs.Puis, dans un geste symbolique, Roland unit nos mains, et chacun des jumeaux déposa un baiser sur mes lèvres, scellant ainsi notre union.Le reste de la soirée se déroula dans une ambiance festive, remplie de rires et de joie. Les invités dansaient, et la musique résonnait dans toute la salle. J’avais l’impression d’être dans un rêve, mais c’était bien réel. J’étais mariée aux deux hommes que j’aimais plus que tout, et rien ne pouvait gâcher ce moment.Sous les étoiles, alors que la fête battait son plein, Micah, Ethan et moi nous éclipsâmes discrètement, profitant de quelques instants de tranquillité loin des regards. Ils m’entourèrent de leurs bras, et je sus que peu importe les épreuves à veni
CENDRILLON💋Dans l’élégant bar-hôtel de l’oncle Roland, l’effervescence battait son plein alors que les préparatifs du bal prenaient forme. Cela faisait maintenant un an que Micah et Ethan m’avaient sauvée du comte, un an où, contre toute attente, ils avaient aussi conquis mon cœur. Cette année avait été marquée par des épreuves, des moments de doute, mais surtout, par un amour si puissant qu’il avait effacé les ombres de mon passé.Dans une semaine, Roland allait célébrer notre mariage. Bien sûr, ce ne serait pas un mariage légal, mais à mes yeux, cela importait peu. C’était mon mariage, celui qui scellerait notre amour, au-delà des lois et des conventions. Micah avait été le premier à me faire sa demande, dans son style typique, franc et direct. Ethan, avec son air plus calme, avait suivi. Je m’étais mise à rire, un rire sincère, avant de dire oui aux deux. Moi qui n’avais jamais réellement été aimée, moi qui avais passé tant de temps à fuir les faux-semblants et les pièges du mond
ETHANÀ la fin du repas, alors que nous finissions le dessert, Roland posa son verre de vin sur la table et se tourna vers Marie avec un regard sérieux, presque solennel.— Je voudrais te proposer de devenir ma cuisinière, dit-il en la fixant avec un léger sourire en coin, comme s’il attendait sa réaction.Marie éclata de rire, un rire franc et chaleureux qui résonna dans la pièce.— Cuisinière ? Sérieusement ? Elle secoua la tête avec amusement. J’aurais préféré une demande en mariage, Roland !Mon oncle la regarda intensément, ses yeux brillants d’une émotion qu’il avait rarement laissé transparaître.— Et si je te le demandais, Marie ? répondit-il doucement, laissant flotter la question dans l’air.Cette fois, Marie s’arrêta un instant, surprise, avant de reprendre son éclat de rire. Elle fouilla dans sa poche pour en sortir une cigarette qu’elle s’apprêtait à allumer. Mais Roland, rapide, lui prit délicatement la cigarette des mains.— Pas ici, ma belle, dit-il avec un sourire aff
ETHANMarlène hurla, sa terreur palpable.— Tu peux pas me faire ça ! Elle se débattait dans ses liens, ses yeux écarquillés d’horreur. Mais mon oncle ne bougea pas d’un centimètre.— Oh, si, je peux. En un geste rapide, il lui fourra son vieux bâillon dans la bouche, étouffant ses cris. Puis, d’un signe de tête, il appela Johnny. Emmenez-la.Johnny et deux autres hommes s’approchèrent. Marlène se débattait, mais ses efforts étaient vains. Ils l’attrapèrent fermement et la traînèrent hors de la pièce. Ses yeux étaient pleins de désespoir, mais aucune pitié ne se lisait dans ceux de mon oncle.Une fois la porte refermée derrière eux, Roland se tourna vers nous. Son visage fatigué, ridé par les années de secrets et de pouvoir, s’adoucit légèrement.— Mes chers neveux, je tenais à vous remercier pour tout ce que vous avez enduré pour moi.Micah hocha la tête.— C’est normal, tonton. Tu nous as sauvés de grand-mère, après tout.Roland esquissa un sourire, une ombre de nostalgie dans ses y
EthanNous sortions de la douche, et Cendrillon resplendissait. Son sourire radieux était une récompense à lui tout seul, illuminant la pièce bien plus que la lumière tamisée qui filtrait par la fenêtre. Son regard était différent, plus apaisé, comme si quelque chose en elle avait changé. Et je devais avouer que, moi aussi, je me sentais transformé. L’heure que nous venions de passer ensemble avait été un moment de pur bonheur, une parenthèse hors du temps.Nous devions redescendre. Cela faisait déjà une bonne heure que nous nous étions éclipsés, et même si je n’avais pas envie de quitter cette bulle de douceur, je savais que nous ne pouvions pas rester cachés indéfiniment. Pourtant, une pensée persistait dans mon esprit : j’avais adoré me perdre dans la chaleur et la douceur de Cendrillon, et je ne voulais pas que ce moment s’arrête.Quelque chose en elle avait changé, c’était indéniable. Peut-être était-ce cette lueur nouvelle dans ses yeux ou la façon dont elle se tenait plus droit
CENDRILLONÉthan prit mon visage entre ses mains et, après un instant d’hésitation, m’embrassa avec une passion contenue, presque délicate. Ses lèvres chaudes contre les miennes effacèrent toute pensée, ne laissant place qu’au moment présent, où rien d’autre n’existait que nous trois, ensemble.Pendant ce temps, Micah, sans un mot, continuait à parsemer de légers baisers le long de mon cou, ses mains parcourant mes épaules, puis descendant lentement le long de mon dos. Chaque contact envoyait des ondes de chaleur à travers moi, me faisant presque chavirer.Je me laissai aller à leurs caresses, sentant mon corps réagir à chaque toucher. Les mains d’Éthan glissèrent le long de mes bras, puis remontèrent pour se poser sur mes hanches, m’attirant plus près de lui. Son baiser se fit plus profond, plus intense, et je sentis une vague de désir monter en moi.Micah, derrière moi, pressa son corps contre le mien, je pouvais sentir son erection contre mon dos, il attrappa mon pantalon et le fit
CendrillonJe me figeai d’un coup, incapable de bouger, comme si le poids de l’instant m’avait cloué sur place. Micah et moi restâmes ainsi un long moment, suspendus dans un silence chargé d’émotions brutes. Puis, lentement, il s’écarta, ses yeux plongeant dans les miens avec une intensité qui me fit presque vaciller.— Maintenant, promets-moi que tu feras tout en toute transparence, dit-il, sa voix grave teintée d’un mélange d’inquiétude et d’espoir.Je hochai la tête, une nouvelle détermination s’éveillant en moi comme une flamme fragile mais tenace.— Oui, je ne voulais pas vous faire peur, murmurai-je, la gorge nouée par la culpabilité.Micah esquissa un sourire, et dans son regard brillait une lueur de fierté qui me réchauffa le cœur.— Tu savais bien que ta disparition allait nous faire du mal, reprit-il, son ton plus doux mais encore marqué par une douleur sourde. On avait déjà perdu notre oncle… On a cru que ce type qu’on a vu sur la caméra t’avait tuée, ou pire, vendue. Tu peu