ETHAN
Mon frère jumeau Mica et moi roulions sur nos motos en direction du château du comte de Montaigne.
Le message que nous avions reçu était clair : pénétrer dans le château et récupérer la pantoufle de saphir qu’il avait volée à notre client quelques semaines auparavant.
Cette mission était la première de 12 missions pour obtenir la libération de notre oncle
Notre mission semblait simple : entrer par l’arrière pendant que le personnel était occupé, monter dans son bureau et récupérer la pantoufle de saphir.
Quelle idée avait eu le bijoutier lorsqu’il avait créé ces modèles ? Une pure merveille, d’après les photos. Il y en avait douze au total, chacun unique et magnifique. Chaque pantoufle était faite avec une pierre différente, ce qui les rendait encore plus précieuses et rares.
Le bijoutier avait voulu créer quelque chose d’exceptionnel, une série de pantoufles qui seraient non seulement des œuvres d’art, mais aussi des objets de désir pour les collectionneurs les plus fortunés. Chaque pantoufle était ornée de pierres précieuses et semi-précieuses, soigneusement sélectionnées pour leur éclat et leur rareté. Les photos que nous avions vues ne rendaient pas justice à la beauté de ces créations.
La pantoufle de saphir que nous devions récupérée était particulièrement impressionnante. Le saphir, d’un bleu profond et éclatant, était serti dans une monture en or finement ciselée. Les détails étaient exquis, et il était évident que chaque pantoufle avait été réalisée avec une précision et un savoir-faire exceptionnel.
Les autres pantoufles étaient tout aussi magnifiques. Il y avait une pantoufle en rubis, d’un rouge flamboyant, qui semblait capturer la lumière et la refléter de manière hypnotique. Une autre était ornée de diamants, scintillant de mille feux, et une autre encore était faite d’émeraudes, d’un vert profond et envoûtant. Chaque pantoufle était une œuvre d’art à part entière, et il était clair que le bijoutier avait mis tout son talent et son amour du métier dans leur création.
Nous savions que notre client, un collectionneur riche et passionné, serait ravi de récupérer sa douzième pantoufle. Il avait été dévasté lorsqu’elle lui avait été volée, et nous étions déterminés à la lui rendre.
Et nous serions ravis de recevoir sur notre compte une énorme somme en remerciement pour cette mission risquée, car le comte n’était pas n’importe quel comte. Il était aussi le chef d’une grosse organisation liée, plus ou moins, à la mafia locale. Si nous nous faisions prendre, nous étions morts. Nous avions dit oui, car le client payait une fortune en échange de nos services.
Mais a aucun moment, nous ne savions l’identité de notre client ! Tout passait par une organisation criminelle du Dark Web et l’intermédiaire avait aussi son pourcentage !
Nous avions analysé tous les faits et gestes du comte, tout y était passé : ses habitudes, les plans de la maison, où la pantoufle pouvait être cachée. Nous avions étudié ses horaires, ses déplacements, ses routines quotidiennes. Nous savions à quelle heure il se levait, à quelle heure il prenait ses repas, et même à quelle heure il se couchait. Nous avions identifié les moments où il était le plus vulnérable, les moments où il était le plus distrait.
Nous avions également analysé les plans de la maison dans les moindres détails. Nous connaissions chaque pièce, chaque couloir, chaque recoin. Nous savions où se trouvaient les caméras de surveillance, les alarmes, et les points d’accès les plus sûrs. Nous avions repéré les endroits où il était le plus probable que la pantoufle soit cachée : son bureau, sa chambre, et même les pièces secrètes qu’il utilisait pour ses affaires louches.
Nous avions également pris en compte les habitudes de ses domestiques et de ses gardes. Nous savions à quelle heure ils patrouillaient, à quelle heure ils prenaient leurs pauses, et à quelle heure ils étaient le plus attentifs. Nous avions identifié les moments où nous pouvions nous infiltrer sans être vus, les moments où nous pouvions agir sans être détectés.
Nous avions tout planifié dans les moindres détails. Nous savions exactement comment entrer, comment récupérer la pantoufle, et comment sortir sans laisser de traces. Nous étions prêts à affronter toutes les éventualités, prêts à faire face à toutes les surprises.
Nous avions planifié notre approche avec soin. Le château était entouré de vastes jardins, ce qui nous permettait de nous approcher discrètement. Nous avions étudié les plans du bâtiment et connaissions les moindres recoins. Nous savions que le bureau du comte se trouvait au deuxième étage, dans l’aile ouest.
ETHANEn arrivant près du château, nous avons garé nos motos à l’abri des regards, dans un bosquet dense. Nous avons ensuite enfilé nos tenues de camouflage, masque blanc, casque de moto et nos gants, prêts à nous infiltrer. La nuit allait bientôt tombée en cette fin d’automne et les lumières du château brillaient au loin, créant des ombres propices à notre mission.Nous avons contourné le château par l’arrière, évitant les zones éclairées et les caméras de surveillance. Une fois à l’intérieur, nous avons suivi le plan que nous avions mémorisé. Les couloirs étaient silencieux, tous les domestique étant concentré sur l’aile avant du château pour une raison qui nous était inconnu. Ainsi nous avons pu atteindre les quelques pièces susceptibles d’accueillir la pantoufle de saphir, nous nous sommes dirigés vers le bureau du comte sans encombre.La porte du bureau était fermée, mais nous avions prévu des outils pour crocheter la serrure. En quelques minutes, nous étions à l’intérieur.Le bu
Ethan 😎Mon frère plongea son regard dans le mien, et j’y vis de la fierté. Je me suis retourné pour attraper la fille par le bras.Elle se débattit, et nous n’avons rien compris. Nous voulions simplement la faire sortir et la laisser rentrer chez elle. Elle n’était rien de plus qu’une victime.— Calme-toi, grognai-je sans la lâcher, jusqu’à ce qu’elle arrache mon masque et voie mon visage.Instinctivement, mon frère pointa son arme contre son visage. Elle pâlit et cessa de bouger immédiatement— Écoute, dis-je d’une voix plus douce, nous ne te voulons aucun mal. Nous sommes là pour t’aider. Tu dois nous faire confiance.Elle me regarda, les yeux écarquillés de terreur.L’arme toujours collé à sa joue, mon frère s’amusa même à lui enfoncer dans la joue.Mica aimait terroriser lorsqu’il le pouvait ! Il pouvait être plus cruelle que moi avec nos ennemis !Mais était-elle vraiment notre ennemi ?— Le problème, c’est qu’elle a vu ton visage ! me fit remarquer mon frère, et il n’avait pas
ETHANSoudain, alors que je la tenais fermement, le comte, qui était revenu à lui, avait réussi on ne sait comment à se défaire de ses liens. Il se releva et se jeta sur moi.Pris par surprise, je lâchai la jeune femme pour me défendre. Mon frère réagit instantanément, pointant son silencieux sur le comte et tirant sans hésitation.Le comte s’effondra, mortellement blessé d’une balle entre les yeux !La jeune femme, profitant de la confusion, tenta de nouveau de s’échapper. Elle se précipita vers la porte. Mon frère, réagissant rapidement, la rattrapa violemment par le bras, la retourna et la colla contre le mur, pointant de nouveau son arme sur elle.— Tu ne vas nulle part, grogna-t-il en la maintenant fermement contre le mur.Elle se débattit, mais il la maintint fermement.— Écoute, dit-il d’une voix plus douce mais ferme. Nous ne te voulons aucun mal, mais tu dois comprendre que tu es en danger. Le comte est mort, mais ses associés ne te laisseront pas tranquille s’ils te retrouve
ETHANFinalement, nous avons atteint une porte de service qui donnait sur les jardins. Nous avons couru jusqu’à nos motos, la jeune femme entre nous deux.— Tu as déjà fait de la moto ? demandai-je en la regardant.— Non, répondit-elle d’une voix tremblante.— Alors écoute bien, dis-je en lui tendant un casque. Tu vas devoir t’accrocher et suivre les mouvements de mon corps. Si tu ne le fais pas, tant pis pour toi.Elle hocha la tête, les yeux remplis de peur mais déterminée à obéir.Nous avons enfilé nos casques. Je suis monté sur ma moto, et Mica l’a aidée à grimper derrière moi. Elle m’a pris par la taille, n’osant pas serrer.J’ai attrapé ses poignets violemment et je les ai réunis l’un avec l’autre. Je l’ai sentie se raidir derrière moi.— Accroche-toi, grognai-je. Si tu tombes, je ne m’arrêterai pas !Nous avons démarré et nous sommes éloignés du château à toute vitesse. Elle s’accrocha finalement fermement à moi, ses bras tremblants autour de ma taille. Nous avons roulé à trave
ETHANJe me suis dirigé vers la salle de bain, enlevant mes vêtements en chemin. J’ai toujours été à l’aise avec mon corps, et je n’ai jamais prêté attention à la gêne des autres.La jeune femme, assise sur un vieux canapé, détourna le regard, visiblement mal à l’aise.— Je vais prendre une douche, dis-je à Mica. J’ai du sang du comte sur moi.— Ok, répondit mon frère, il regarda la fille et rit de sa gêne.— T’as jamais vu un homme nu ou quoi ?Elle rougit si violemment que le contraste entre sa peau et la blondeur de ses cheveux devint encore plus frappant. Elle détourna le regard, visiblement mal à l’aise, tandis que je me dirigeais vers la salle de bain pour prendre une douche.Le garage avait une petite salle de bain, juste une douche, un lavabo et des toilettes, pas de luxe, plutôt rudimentaire, mais c’était suffisant !Après une douche rapide, je suis sorti de la salle de bain, toujours nu, et je me suis dirigé vers mon coffre pour prendre des vêtements propres que j’avais empo
Cendrillon💋Lorsque l’individu ferme la porte à clé, je me dirige discrètement derrière et j’entends :— On doit trouver un moyen de la faire disparaître complètement, dit-il. J’ai peur qu’elle nous attire des ennuis. Je ne la sens pas, cette fille.— Je suis d’accord, répondit-il d’une voix nette, mais pour l’instant, on n’a pas le choix que d’attendre. Allez, viens, allons bosser un peu.Ils veulent se débarrasser de moi, me tuer très certainement. Mon cœur bat à tout rompre et je sens une sueur froide couler le long de mon dos. Je tends de nouveau l’oreille et j’entends le plancher grincer ; ils s’éloignent.Je m’approche de la porte et appuie sur la poignée, essayant désespérément d’ouvrir, mais il a bien fermé la porte à clé. Je tire de toutes mes forces, espérant que la serrure cédera, puis je pousse en mettant de grands coups d’épaule, mais la porte ne bouge même pas. Je suis terrifiée par la situation.Je me tourne et balaye la pièce du regard. La chambre ressemble à une cham
Cendrillon 💋Je me lève et décide de regarder dans l’armoire, la table de chevet, mais tout est vide ! Je regarde même en dessous, au cas où, mais je ne vois rien !J’entends de nouveau le plancher grincer. Je me redresse et me mets sur le lit. La porte s’ouvre, et ils sont là tous les deux !— Bouge, on a loué la chambre ! dit l’un d’eux.Je me lève, les regarde sans trop comprendre ce qu’ils me disent.— Bouge ! crie le second d’une voix menaçante.J’obéis et m’approche d’eux. Ça se trouve, c’est une ruse pour que je les suive et ils vont me tuer ! Je suis à peine à leur portée que l’un d’eux m’attrape par le bras et me tire.Ils me traînent jusqu’à une autre porte et me font monter encore un escalier. L’homme prend une clé dans sa poche pour ouvrir la porte. Cela donne sur un appartement spacieux et sobre. Je réalise que c’est là qu’ils doivent vivre.En les observant de plus près, je me rends compte que les deux hommes sont comme deux gouttes d’eau. Le même visage dur, les mêmes
CENDRILLON— Moi, c’est Mica, répond-il en me regardant avec un peu plus de douceur.Il met le repas de son frère aussi et me fait signe de m’asseoir à table. Je ne me fais pas prier.L’assiette est garnie d’un mégas hamburger et de belles frittes qui me donne bien envie.— Donc, tu as des demi-sœurs, une belle-mère, et tu faisais quoi chez le comte ? demande Mica en s’asseyant en face de moi.— D’après ce que m’a dit le comte, ma belle-mère m’avait vendue à lui ! Enfin, elle avait vendu autre chose au départ et...Ethan me regarde et me demande d’une voix grave en me servant un verre d’eau après s’être servi :— Vendu quoi au départ ?Je réalise que j’en ai trop dit. Je n’ai absolument pas envie de parler de ça avec eux. Je me sens de nouveau rougir, et quand son frère se retourne et plonge son regard dans le mien, c’est encore pire que tout. J’en ai presque le souffle coupé tant je suis gênée.— Allez, tu peux nous le dire, insiste Mica avec une voix plus douce. On ne te fera pas de
CendrillonLe silence qui suivit était lourd, chargé de non-dits et de préoccupations. Je pouvais sentir l’irritation d’Ethan à travers ses mouvements. Il passa une main dans ses cheveux, puis se tourna vers moi, un sourire légèrement forcé aux lèvres.— Bien… On est coincés ici, apparemment, murmura-t-il, sa voix trahissant un mélange de frustration et de résignation. Tu veux un café ?Je m’approchai de lui, posant doucement une main sur son bras, là où la blessure était cachée sous le bandage. Il se raidit d’abord, mais finit par se détendre sous mon contact.— Tu devrais te reposer, Ethan. Laisse Mica gérer ça, tu es blessé, répétai-je doucement, espérant apaiser un peu de sa colère intérieure. Je vais te préparer le petit déjeuner.Il me regarda, ses yeux se plissant légèrement, comme s’il pesait mes mots. Finalement, il hocha la tête, mais je pouvais voir qu’il n’était pas entièrement convaincu. Ethan avait du mal à rester en retrait, surtout quand il sentait que la situation lui
CENDRILLON 💁♀️Le lendemain matin, la lumière douce du soleil perçait à travers les rideaux de la petite chambre. Le silence régnait, seulement troublé par le souffle régulier d’Ethan à mes côtés. La chaleur de son corps contre le mien m’avait maintenue dans un état de demi-sommeil apaisant, un rare moment de tranquillité dans un quotidien marqué par la tension et l’incertitude.Je bougeai légèrement, essayant de ne pas le réveiller, mais à peine avais-je esquissé un mouvement qu’il ouvrit les yeux, son regard d’abord perdu dans les brumes du sommeil avant de se poser sur moi. Un sourire fin se dessina sur ses lèvres, un de ceux qu’il me réservait lors de ces moments de calme. Sa main glissa lentement sur ma taille, me rapprochant de lui.— Tu as bien dormi ? demanda-t-il, sa voix encore rauque.— Ça va, et toi ? Tu n’as pas eu trop mal ? dis-je en regardant son bras.Il me sourit.— Je devrais survivre !Je me penchai, entrouvrant ma bouche légèrement pour l’embrasser. Il ne se fit
CENDRILLONIl me regarda avec son petit sourire en coin, celui qu’il arborait souvent lorsqu’il ne voulait pas admettre qu’il était peut-être un peu trop sûr de lui. Ce sourire était à la fois charmant et exaspérant. Il se coucha ensuite, s’étalant sur le lit avec une nonchalance totale, comme si de rien n’était, et me fit un signe de tête pour que je le rejoigne.Je m’apprêtais à m’allonger à ses côtés lorsqu’il ajouta d’une voix rauque :— Déshabille-toi. Pas de tee-shirt ce soir, mets-toi à l’aise, dit-il en me fixant, son regard brûlant d’intensité.Cette manière directe de parler, avec cette autorité tranquille et cette lueur amusée dans ses yeux, fit naître une vague de chaleur en moi. Je savais qu’Ethan avait ce pouvoir, ce mélange de douceur et de contrôle qui rendait chaque instant avec lui plus électrisant. Il n’y avait aucune intimidation, seulement cette étrange connexion entre nous, qui me déstabilisait toujours un peu.Je pris une grande inspiration, détachant lentement
Cendrillon 💁♀️Après avoir terminé la vaisselle, une vague de soulagement m’envahit en constatant que Mica était enfin parti se coucher. L’atmosphère de la pièce avait changé, se débarrassant de la tension palpable qui avait marqué le repas. Ethan et moi étions restés silencieux pendant la soirée, épuisés par la mission, mais maintenant, avec Mica hors de la vue, la pièce semblait respirer plus librement.Je sentais un poids en moins sur mes épaules, et une certaine légèreté s’était installée, presque imperceptible mais réconfortante. La présence d’Ethan devenait moins oppressante, sa réserve habituelle s’atténuant dans ce climat plus intime. J’appréciais cette parenthèse de tranquillité, loin des pressions et des regards du frère dominant. La pièce semblait plus accueillante, les ombres dansantes créant une ambiance plus douce, presque apaisante.Je savais que ce n’était qu’un répit, mais pour l’instant, je me laissais aller à ce moment de calme, savourant la paix relative de la so
MICAIl ferma les yeux, prenant une profonde inspiration pour se préparer à ce qui allait suivre. Je commençai à recoudre la plaie avec précaution, chaque point me rappelant à quel point nous étions vulnérables. Nous avions appris à nous débrouiller seuls, à soigner nos blessures sans l’aide de professionnels. C’était notre réalité, notre quotidien.— Tu te souviens de la fois où on a dû se cacher dans cette vieille grange ? demandai-je pour détourner son attention de la douleur.Ethan esquissa un sourire malgré la souffrance.— Oui, et de la fois où tu as trouvé cette boîte de biscuits périmés, mais qu’on a quand même mangés parce qu’on mourait de faim, répondit-il, la voix légèrement tremblante.Je ris doucement, continuant mon travail avec délicatesse.— On a traversé tellement de choses ensemble, Ethan. On va s’en sortir, comme toujours.Il hocha la tête, ses yeux toujours fermés.— Je sais, dit-il avec une détermination qui me réchauffa le cœur.Une fois la plaie recousue, je la
MicaJ’avais attaché la fille parce que je ne lui faisais pas confiance. Son petit sourire en coin me suffisait pour comprendre qu’elle pourrait faire des bêtises en notre absence. Je ne pouvais pas prendre ce risque, surtout pas maintenant. Ethan s’inquiétait pour elle, mais il savait qu’il n’y avait pas de place pour les émotions dans cette situation. On avait une mission à accomplir, et rien ne devait nous en détourner.Nous montions dans la voiture, Ethan au volant. Le trajet était silencieux, mais je sentais son agitation. C’était toujours la même chose avec lui. Moi, j’étais concentré sur l’objectif : récupérer Tonton en vie, coûte que coûte.Arrivés à l’entrepôt, on enfilait nos tenues de combat et on se préparait pour la mission.Avant de partir, nous nous installions autour d’une table dans l’entrepôt, une tasse de café fumant entre les mains. Nous avions besoin de ce dernier moment de calme pour analyser la situation.— Bon, récapitulons, dis-je en posant ma tasse. On doit r
CendrillonIl ne répondit pas tout de suite, mais leva les yeux vers Mica qui venait d’entrer dans la cuisine. Sans un mot, Ethan lui tendit le téléphone.Mica fronça les sourcils en lisant le message et soupira lourdement.— Une troisième mission... maintenant, lança Mica d’une voix grave, comme s’il s’attendait déjà à la réponse.Ethan acquiesça, ses traits se crispant. Je sentais qu’il était contrarié par cette nouvelle, mais il essayait de ne rien laisser transparaître.— Je dois partir, dit-il en se tournant vers moi, son regard adouci malgré la tension qui flottait dans l’air.— Maintenant ? répliquai-je, déçue et un peu inquiète.Il hocha la tête, puis s’approcha de moi pour déposer un baiser tendre sur mon front.— Sois sage, murmura-t-il doucement à mon oreille, sa main effleurant ma joue. On ne sera pas long.Alors qu’il se détournait, Mica s’approcha à son tour, me fixant toujours avec ce même regard sévère et autoritaire.— tu as intérêt d’être sage cendrillon, moi je ne r
CENDRILLON 💁♀️On frappa à la porte, juste au moment où Ethan et moi étions encore enlacés. Il me sourit, souleva légèrement la tête, et me couvrit instinctivement.— Oui ? répondit-il.La porte s’ouvrit doucement, révélant Mica, les sourcils froncés.— On mange quand ? Il y a une tarte, mais elle n’est même pas au four !Surprise, je me redressai précipitamment, tirant la couette autour de moi. Les vêtements étaient éparpillés au sol. D’une main malhabile, je les ramassai, tout en restant emmitouflée dans la couverture. J’aurais bien pris une douche, mais Mica semblait affamé et impatient.Tandis que j’enfilais maladroitement mes habits, Ethan me regardait avec un sourire amusé.— Zut, la tarte ! soufflai-je, les yeux grands ouverts vers lui.Il éclata de rire.Je m’approchai de Mica, toujours planté dans l’embrasure de la porte, les bras croisés. Son regard était dur, froid.— Tu as demandé l’autorisation de sortir de cette chambre ? lança-t-il sèchement.Je le fixai, déconcertée.
Je le regardai avec une tendresse nouvelle, mes pensées vagabondant à la possibilité d’un avenir où nous pourrions explorer ensemble ce que la vie avait à offrir. L’idée de partager quelque chose de profond avec lui était séduisante, bien que je ne comprenne pas encore pleinement ce que cela pourrait impliquer.— Peut-être que ce que tu proposes avec Mica pourrait être quelque chose que je voudrais explorer un jour, murmurai-je. Mais pour l’instant, je préfère me concentrer sur ce que nous avons ici, maintenant. Je veux apprendre à mieux te connaître et comprendre ce que je ressens vraiment.Ethan acquiesça, ses doigts caressant doucement ma main.— Je suis entièrement d’accord. Il n’y a pas de pression, seulement un chemin à parcourir ensemble. Et je suis heureux que nous puissions commencer à le faire, même si c’est un petit pas à la fois.Nous restâmes là, entourés de cette intimité calme, chaque instant renforçant notre connexion. Mon cœur était encore en proie à des incertitudes,