#CHAPITRE_2
Plus les jours passaient, plus Patrick me possédait. Toutes mes pensées étaient érigées vers lui. Je m'étais rendu compte que je ne pouvais pas passer une journée, voir quelques heures sans passer guetter s'il est connecté ou pas. C'est avec un sourire que je lisais son bonjour sucré sur W******p.
PATRICK : bonjour mon amour, bien dormi ?
MOI : bonjour mon lapin. J'ai très bien dormi et toi ?
PATRICK : comment ne pas bien dormir quand on se couche sous la pensée d'une charmante demoiselle ?
MOI : 🥰 abon ?
PATRICK : bien-sûr que oui. Je te remercie encore pour la nuit dernière, on a causé pendant 3 h de temps au téléphone et ça m'a fait vraiment plaisir.
MOI : le plaisir a été partagé.
On n'avait pas causé longtemps, car il m'a dit qu'il allait vaquer à ses occupations. Je n'y trouvais aucun inconvénient, d'autant plus que j'y allais moi aussi. Sauf qu'une fois avoir posé le pied au sol, mon téléphone sonna. C’était Jorick.
JORIK : bonjour ma princesse, comment tu vas ?
MOI : ça va, et toi ?
JORIK : je vais bien… ta journée prévoit quoi ?
Moi : euh… rien de spécial pour le moment.
JORIK : après tu auras autre chose ?
MOI : ah, on ne sait jamais.
JORIK : je veux te voir… que ce soit à la maison ou chez vous.
MOI : d’accord, je te donne l’heure dès que je fini mes travaux. Mais je ne te promets rien hein..
JORIK : comme d’habitude. En tout cas, ok.
#PDV_EXTERNE
Au cours de la journée, Nadia aborda sa sœur Rachelle. Elle allait s’éclaircit plus au niveau de ses sentiments.
NADIA : euh Rachelle, dit moi un peu…
RACHELLE : à propos de ?
NADIA : tu peux aimer deux hommes à la fois ?
Rachelle fronce les sourcils.
RACHELLE : comment ça ?
NADIA : mais… avoir des sentiments pour deux personnes non ?
RACHELLE : être amoureuse de deux personnes ! hum la fille ci tu prends ta part là où ? Moi je ne pense pas que tu peux aimer deux personnes pareillement. Soit l’un te plaît, et l’autre tu l’aimes. Mais dire que c’est la même chose, non non.
NADIA : (un peu inquiète) ça veut dire que je dois revoir mes impressions alors ?
RACHELLE : c’est certains que tu dois être en train de te tromper. Car il y’a bien une différence entre plaire et aimer. Et si ça t’arrive petite sœur, je te conseille de prendre tes distances avec celui qui te plait.
NADIA : mais… quelqu’un peut te plaire et tu l’aimes aussi non ?
RACHELLE : oui, mais pas dans la plus part du temps.
Elle se mit à réfléchir, cherchant ainsi qui lui plait entre Jorik et Patrick. La vérité est qu’avec Patrick, elle avait de fortes sensations et battements de cœurs inattendus.
RACHELLE : C’est qui ?
NADIA : personne, je posais juste la question.
RACHELLE : ne me prends pas pour une conne. Tu n’aimes plus Jorik ?
NADIA : si je ne l’aime plus ? Mais… je ne l’ai jamais aimé… je veux dire, je l’aime mais comme un frère. Et tu le sais bien.
RACHELLE : (le sourire aux lèvres) et tu crois que je vais te croire. Tu as toujours aimé Jorik, et lui aussi. Je suis ta grande sœur et tu crois que je ne vois pas vos agissements ?
NADIA : oorr Rach
RACHELLE : dis-moi alors que vous ne vous êtes jamais embrassé.
NADIA : On n’a jamais couché ensemble.
RACHELLE : ce n’est pas la question ma petite.
NADIA : juste un baiser.
RACHELLE : juste ? dis-moi que lors de votre dernière sortie il ne s’est rien passé !
NADIA : c’est vrai, on s’embrasse souvent mais…
RACHELLE : mais quoi ? Lui en tout cas il t’aime ma chérie. Et il me l’a dit.
NADIA : il y’a un gar. Un super gars. Il est simplement génial ! Rachelle touche mon cœur comme il bat rien qu’en pensant à lui. Je crois que je suis folle amoureuse de lui.
Elle s’emballait, parlait avec une telle allégresse, une joie, une ferveur. Rachelle était étonné de la voir gesticuler ainsi.
NADIA : mon cœur bat à chaque fois que je le rencontre et…
RACHELLE : hé calme-toi ! Même ton cœur peut battre lorsque tu vois un bandit. Est-ce que cela signifierait que tu es amoureuse ?
NADIA : le bandit je n’aurais pas une envie de le revoir. Par contre lui… si ce n’est pas de l’amour c’est donc quoi ?
RACHELLE : c’est sa beauté. Son physique qui te met dans cet état.
NADIA : pas seulement.
RACHELLE : tu le connais depuis combien de temps ? Vous causez ensemble et vous voyez très souvent ?
NADIA : oui oui. Et je le trouve très sympa et respectueux.
RACHELLE : humm
NADIA : toutes ses actions me montrent qu’il m’aime.
RACHELLE : et.. Quelle action par exemple ?
NADIA : euh…. Il prend de mes nouvelles, me conseille, me complimente, m’invite… ces choses quoi..
RACHELLE : et c’est ce que Jorik ne fait pas ?
NADIA : Rachelle, Jorik est comme mon frère ! Un bon grand frère. On a grandi ensemble et avec lui je ne ressens pas ces sensations… pas de papillonnements dans le ventre, ni rien.
RACHELLE : tu venais me demander conseille sur quoi ?
NADIA : je veux dire à Jorik que c’est fini entre nous. Qu’il ne me prenne plus pour sa petite amie. Comment je le fais stp ? Je vais droit au but ou bien je mets de la distance entre nous comme j’ai commencé ?
RACHELLE : donc tu veux que je contribue à briser le cœur de quelqu’un qui t'aime vraiment ?
NADIA : est-ce que c’est de ma faute ?
RACHELLE : de toutes les façons c’est toi seule qui sais ce que tu ressens. Donc fait ce que tu veux. Mais fais très attention à toi, parce que l’allure que tu prends là me fait peur. Revois encore bien ton Patrick et ses intentions avant de plonger.
NADIA : j’ai compris, je suivrais mon cœur dans ce cas.
RACHELLE : parfois ce n’est pas toujours ça…
C’était décidé. Nadia allait clarifier ses sentiments vis-à-vis de Jorik.
Faisant des pas de va et vient dans sa chambre, elle répétait ce qu’elle allait dire en signe de rupture à Jorik : « Jorik désolé mais on ne peut plus continuer à se mentir, je suis amoureuse d’un autre. Ne le prend pas mal stp, tu es et restera mon frère… non. On peut redevenir comme avant… Non. Jorik c’est mieux que tu te trouves une autre personne à aimer car… »
NADIA : aaaaaahhhhrrr non non non ! comment je procède bon sang !?
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.
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Pantalon sale, torse nu oint de sueur, Patrick était tellement fatigué. Il s’adossa sur un mur, buvait de l’eau en causant avec son collègue.
PATRICK : mola moi je suis déjà kass (fatigué).
DAVID : on n’a même pas creusé 7 mètres.
PATRICK : père tu prends les écorces ? 6 mètres en une journée c’est petit ?
DAVID : voilà pourquoi je n’aime pas souvent te call dans mes chantiers. Tu as toujours la paresse.
PATRICK : non c’est pas ça. Toi-même tu sais que j’ai besoin des do.
DAVID : travaillons alors vite, là demain on vient terminer on back nos do. Tu crois que moi-même je ne suis pas fatigué ?
PATRICK : gars il faut dire à ton type là d’ajouter l’argent hein. Tu connais même à quel niveau l’eau va sortir ?
DAVID : c’est à 12 mètres qu’on va commencer à s’inquiéter.
PATRICK : c’est vrai mais… entre temps ma journée est terminée hein.
DAVID : comment ça ?
PATRICK : tu sais que tu es mon bon combi. Bon je vais te dire, j’ai ma copine là que j’ai programmé tout à l’heure.
DAVID : sandra ?
PATRICK : je te parle de go tu me parle de sandra ? Les vraies go man. Donc je veux que tu me donnes une partie de mon argent.
DAVID : quel argent ? C’est à la fin qu’on décaisse.
PATRICK : prête-moi alors.
David le regardait d’un air étranger tandis qu’il fouillait ses poches.
PATRICK : j’ai fap kolo ici, tchoko moi même deux feuilles abeck.
DAVID : hum.. (Il feins de sourire) fhum… c’est pour le chat que tu veux dépenser comme ça alors que ta go souffre ?
PATRICK : waaaarr ça c’est un bon chat. La go me yamo mal… avec la dernière sortie ci je sens que je vais seulement la catalyser un tour. Donne-moi alors.
DAVID : donc c’est pour les fesses que tu prêtes comme ça Patrick ? Tu ne sais pas qu’avec l’argent là tu peux mieux arranger ta go ?
PATRICK : waaaar l’enfant ci est même comment ! Tu me prête ou tu ne me prête pas ?
DAVID : avec les intérêts.
PATRICK : de combien ?
DAVID : 20 mill pour 25.
PATRICK : et c’est ça qui va me dépasser ? Tsuip
DAVID : j’ai seulement pitié de sandra.
PATRICK : tu as pitié de la go des gens ? Moi au moins j’ai une go, où est la tienne ?
DAVID : tu es pressé ? Tu auras honte.
Ils restent un instant, pendant qu’ils s’échangent. Puis Patrick relance :
PATRICK : voilà mbom j’allais oublier. Abeck seulement je veux ton appart.
DAVID : quoi ???
PATRICK : pardon.
DAVID : ta chambre a fait quoi ?
PATRICK : je ne vais pas quand même manquer de respect à Sandra jusqu’à ce point nor…
DAVID : hum tu mens ! Je suis sûr que tu as dit à cette fille que tu vis bien. Tu veux l’impressionner.
PATRICK : on a toujours eu à faire ça nor mola…
DAVID : tu as toujours eu à faire ça. Mais là tu n’avais pas une go. Regarde Sandra elle sait ce que tu es réellement et te supporte. Tu crois que si la nouvelle fille l’apprenait elle te regarderait encore ?
PATRICK : monsieur la morale ce n’est pas le moment frère… valide seulement nor stp.
DAVID : non.
PATRICK : hein ?
DAVID : tu as bien suivie.
PATRICK : garrrrsss tu ne peux pas me faire ça. Tu es comme mon frère man !
DAVID : je ne peux pas t’encourager.
PATRICK : donc c’est arrivé là ? Quand tu faisais tes faux way n’est-ce pas je te soutenais ?
DAVID : change comme moi.
PATRICK : je vais changer un jour mais je ne suis pas toi. À chacun son moment. Mais j’ai compris que je ne peux pas compter sur toi. Merci beaucoup.
Il se tourna pour partir, en espérant que David le rappelle mais rien. Il s’était alors retrouvé chez lui. Il essaya de tout mettre dans l’ordre. Il fit un ménage général mais jusque-là ce n’était pas comme il voulait.
Nadia l’appela pour demander si le rendez-vous tenait toujours.
PATRICK : oui bb. On se verra au restau.
Il voulait annuler mais voulait faire bonne impression.
30 minutes plus tard ils se sont rencontrés.
Patrick était très chaud, charismatique. Son pantalon avec brettelle ne laissait pas Nadia indifférente.
NADIA : tu es net comme un chef d’entreprise. Toujours chaud et responsable.
PATRICK : ahaha je suis flatté.
NADIA : j’ai cru qu’on n’allait plus se voir…
PATRICK : je suis désolé ma chérie. Juste que j’ai eu un petit souci au travail. Sinon c’est tranquille.
NADIA : super !
PATRICK : sinon ta journée a été ? Tu es allé à l’école ou bien ?
NADIA : non, je n’ai pas eu classe.
Ils mangèrent puis Patrick reçu un message w******p venant de David : « j’accepte de te louer mon appart pour un moment, mais en une seule condition »
Il regarda Nadia et s’empressa de répondre.
PATRICK : laquelle ?
DAVID : je coupe 30mil sur ton argent au lieu de 25.
PATRICK : mince man tu me loue ta chambre à 5mil ?
DAVID : mon téléphone va s’éteindre, tu dis quoi ? Je laisse les clés ou je sors avec ?
PATRICK : ok ok, laisse.
Il regarda Nadia et étala un sourire avec de yeux doux. Elle aussi lui sourit.
Nadia reçu tout de même un message de la part de Jorik « bonsoir princesse, je suis prêt depuis et je t’attends. Fais-moi signe, stp »
PATRICK : ma chérie ?
NADIA : oui ???
PATRICK : finissons de manger on part je te montre la maison.
NADIA : ahbon ? Tu vis seule ?
PATRICK : bien sûr. Ne suis-je pas un vieux ?
NADIA : ahahaha tu as raison. Je peux voir prochainement non ?
PATRICK : humm ça fait des semaines que j’attends ce moment chérie. C’est quand même le nouveau chez toi norr bb
NADIA : ok coucou, on ira, mais je vois juste.
PATRICK : c’est déjà ça… merci beaucoup ma chérie (bisou à la joue)
Patrick humecta ses lèvres avec la joie au cœur.
A SUIVRE…
#larrime
#ecrirecesthurlerensilence
#CHAPITRE_3Ils sont arrivés. Patrick prit la clé à la fenêtre comme si de rien n’était, comme sis ça avait toujours été chez lui.NADIA : chéri tu laisses tes clés à la fenêtre ? Et si un jour on les vole ?PATRICK : c’est sans crainte chérie. Encore que j’ai mon ami qui reste ici depuis quelques temps tu vois … Il pourrait venir de temps en temps et ne pas me trouver.NADIA : ah je vois.Il ouvrit la porte et ils entrèrent.PATRICK : bienvenue chez toi ma reine. Voici donc où je me cache.NADIA : waouh, c’est tout beau chez toi ! Tu dois être un vrai maniaque toi (glissant son doit sur la table)L’appartement de David &eacu
#CHAPITRE_4JORIK : Tu portes la robe évasée sans caleçon ?MOI : Euh.. jeJe ne savais quoi lui répondre. Je respirais en le regardant. Il ne me souriait pas. Il me regardait fermement et je pouvais remarquer ses mâchoires se resserrer. Il attendait à tout pris une réponse venant de moi. Alors je pu balbutier un... :MOI : J'étais pressée en journée et... Lorsque j'ai vu ton appel j'ai eu un seul réflexe..JORIK : Celui de sortir sans caleçon n'est-ce pas?MOI : NON. Celui de lancer cette robe sur moi et venir.Il me scrutait. C'est comme s'il flairait que je le leurrais. J'avais peur au dedans de moi.JORIK : Tu es sûre?MOI : Je croyais qu'on se devait la
#CHAPITRE_5PATRICK : sandra ! Sandra !Il porta ses babouches et alla à sa poursuite.PATRICK : Sandra attends…Il arriva jusqu’à elle et se plaça devant elle.PATRICK : tu veux me faire courir après toi ?Elle ne cesse d’avancer. Il lui barre la route. Elle change de direction sans dire mot.PATRICK : donc c’est comme ça maintenant hein ? Tu me prends pour un fou. Je cours derrière toi dans tout le quartier et toi tu ne dis rien. Merci.Il se retourna pour partit, sans toutefois la quitter des yeux, jusqu’à la perdre de vue.Il consultait son téléphone et regardait les multiples messages de Nadia. « coucou Patrick. Tu passes trois jours
#CHAPITRE_6#PDV_NADIAJ’avais reconnu la silhouette de Patrick. Je pressais donc mes pas pour aller le rejoindre. J’étais confuse. Qu’est-ce qu’il faisait là ? Il n’était pas censé être en mission ? Je sors rapidement mon téléphone pour l’appeler. En même temps c’est pas comme si j’étais sûre à 100%, car il était de dos. L’action pour sortir mon téléphone du sac n’a pas duré longtemps, mais à ma grande surprise, il avait disparue. Je lance du coup l’appel et heureusement il prend.MOI : allô chéri ?LUI : allô ?MOI : tu vas bien ? tu es où ?LUI : bien sûr que je vais bien et toi ?
#CHAPITRE_7Nadia pleurait à chaudes larmes. Elle ne pouvait jamais imaginer Patrick lui faire une telle chose. Elle touche le gâteau et éclate encore en sanglots. Elle prit à nouveau son courage et sonna. Mais lorsque Patrick vint guetter à la fenêtre sans toutefois lui ouvrir, elle comprit qu’il n’avait pas mâché ses mots.Elle se nettoya le visage et prit la route.DAVID : Donc tu as été sérieux là tout à l’heure ?PATRICK : Je n’ai jamais été aussi sérieux bro. Tu doutes ?DAVID : Tu m’as étonné. Tu ne l’as même pas coupé une fois. C’est bien ça.PATRICK : Aah laisse ça, laisse ça mon frère. J’ai compris la leçon. Ce n
#CHAPITRE_8J’étais encore plus choquée lorsqu’il m’a dit :JORIK : Bb, et si on allait visionner ? J’ai de nouveaux films et c’est sûr que tu vas adorer.Ce n’était pas la malchance que c’est quoi ?Il était sérieux qu’il ne puisse lire en moi le désir ? C’est sûr que si c’était Patrick,Il aurait deviné et plus on n’en serait plus là. J’accepte quand même.MOI : D'accord bb. C’est un film de quoi déjà ?JORIK : D’action.MOI : Attends non mais tu es sérieux là ? Ta copine vient à la maison et c’est le film d’action que tu vois que tu vas mettre ?&
#CHAPITRE_9MOI : si tu ne crois pas en ce que je te dis, tu croiras en quoi donc ? Tu crois vraiment que si j’étais conscient j’allais te chasser et te rechercher ? Pour ta gouverne, quand je jette je ne suis plus sur ça. Alors si tu ne veux pas me croire je ne vois pas ce que tu fais là. Je suis désolé de m’être excusé. (J’enlève mon haut et m’allonge sur le lit. Tandis que ses yeux suivent mon torse) les clés sont sur la porte. Si tu ne me crois pas, je ne te retiens pas. Je n’aime pas trop bavarder quand j’ai raison.Je parle ainsi et me tourne dos à elle. Je sens son visage me fouetter le corps.Je resserrais mes mâchoires. Si elle sortait, cela voudrait dire qu’elle a compris mon petit jeu.Je suis comment elle se lève tout doucement et arrive
#CHAPITRE_10--- : tu es malade ??? Tu oses gifler mon fiancé ? Toi c’est qui ?Quel courage ! je ne l’avais pas vu venir. Elle m’avait limé la joue. J’étais dans tous mes états. Je ne savais quoi faire à présent, entre lui rendre et entrer dans la bagarre ou alors m’avouer perdante et m’en aller.Elle par contre arrêtait encore bien le bras de Patrick pour continuer la route.MOI : Patrick ! Tu as osé me faire ça ? Tu me trompe avec une autre ? Tu m’avais promis le sérieux pourtant.Il ne me calculait pas. Tout ce qu’il voulait sans doute était de disparaitre. Elle, elle était perdue. Elle me regardait comme une folle et regardait Patrick en attendant qu’il dise quelque chose. Il restait bouch
#BLIND_LOVE #EPISODE_25 Une dernière personne entra. Mais cette fois ci, avec une dame à côté. Le monsieur était grand de taille, ventre plat et poids normal. Il était bien coiffé, chaussure bien ciré. Il avait des porches. Des porches fumé qui ne laissait personne voir la couleur de ses yeux, avec un sourire sérieux qui améliorait son charisme. La dame à coté était une petite femme, ronde, fraîche et radieuse. Elle était toute éclatante, ravissante et responsable. Ce sont les seules personnes qui reçurent des applaudissements. Ce sont les seules personnes qui ont fait battre mon cœur. C’étaient Jorik et Kelane. --- : bienvenue monsieur. Madame. JORIK : merci. --- : bienvenue monsieur. JORIK : merci. Le directeur de l’entreprise se leva et serra la main de Jorik.
#CHAPITRE_24DAVID : hein ? Le SIDA ?Elle essuie ses larmes et essaye de parler.SANDRA : il m’a avoué qu’il a fait le test et qu’il a été déclaré positif. David tu vois donc, Tu vois où ses bêtises lui ont mené ?DAVID : calme toi princesse.SANDRA : il m’a demandé de faire moi aussi un test. On ne… on ne sait jamais.DAVID : il n’y a rien. Tu comprends ? Il n’y a rien chérie. On va le faire ce test. Tous les deux. D’accord ?Elle n’était pas calme et Gabi avait arrêté de jouer pour la regarder.DAVID : il n’est pas bon que l’enfant te voit dans cet état. Ressaisi toi bébé. Stp.&
#CHAPITRE_23Maman ne me parlait plus. J'avais une grande honte d'approcher vers elle. Je ne pouvais pas imaginer ce qu'elle ressentait. J'avais même manquer mon premier jour au travail. Je n'avais plus de force.Mama n'avait pas perdu le temps à tenir Rachelle informée. Elle était arrivé à la maison, car je ne prenais pas ses appels. Elle m'avait dit pleins de choses dont je n'avais point eu la force de répondre. Comment allais je commencer à lui expliquer si ce n'étaient que des larmes qui s'exprimaient ?RACHELLE : je t'avais pourtant parlé Nadia. Tu réalises ce que tu as fait ?Je voulais disparaître. Sortir de cette pièce, être invisible.RACHELLE : maintenant tu vas faire comment ?C'était la seule chose à ré
#CHAPITRE_22La journée de Nadia continuait. Elle alla à son rendez-vous, toute enthousiasmée. Après de longues heures d’attentes, on a fini par la recevoir. On n’avait récupérer que son document et lui demander de revenir dans deux jours.NADIA : d’accord, merci monsieur.#PDV_NADIAJe soupire, je respire. Je prends un grand coup d’air et m’assoupi sur le banc d’attente. Il faisait tellement soleil dehors. J’avais fermé mes yeux pour penser à ma future vie. Non, ma nouvelle. Car c’était certain, dans deux jours je ferai partir de cette entreprise.C’était une grande entreprise. Celle que j’avais toujours souhaité travailler. De jolis bâtiments encore très neufs et nouvellement peint. Ce n’était pas
#CHAPITRE_21LA MERE : je vais chez le Marabout. Tu m’accompagnes ?KELANE : le marabout ? Comment ça ?LA MERE : tu ne m’accompagnes pas ?KELANE : t’accompagner où mama ?LA MERE : allons chez le marabout je te dis ! Je vais lancer un sortilège à cette fille dont elle ne sera point capable d’en échapper.KELANE : calme toi mama.La mère s’en alla en courant. Kelane était aussi derrière elle pour lui demander d’arrêter.LA MERE : arrêter quoi ? C’est le marabout qui va gérer ça. Si cette fille n’est pas une sorcière, c’est qu’elle est quoi ? Hein ? Je vais aller arracher ses yeux là et donner à mon fil
#BLIND_LOVE#CHAPITRE_20Entendre cette révélation m’a donné la chair de poule et a complètent brouillé ma vision future. Il était à jamais handicapé. J’allais me marier avec un aveugle ? Pour ça il était hors de question.MOI : Je suis désolé Jorik.JORIK : Non, ne le sois pas. Je m’en remettrai très vite.MOI : Je ne suis pas à ce niveau. Je suis désolé Jorik, mais je n’ai jamais imaginé et je n’imaginerai jamais ma vie avec un aveugle.#PDV_EXTERNEPour l'être, C'était poignant. Nadia n'avait pas mesurée sa parole. Elle n'avait pas retenue sa langue pour au-moins adoucir la façon de le refouler. Cette violence verbale avait bien atteint Jorik. Elle av
#BLIND_LOVE#CHAPITRE_19Le docteur jugea bon de le faire assoir et de lister encore les bienfaits et conséquences de cette future action.DOCTEUR : Vous deviendrez aveugle à votre tour.JORIK : Vous avez une meilleure solution ? J’ai pris ce qui me semblait être mieux. L'opération simple peut ne pas fonctionner, m'aviez-vous dit. Il y’a donc plus de chance à ce que ça se passe dans de meilleure condition.DOCTEUR : Ce n’est pas un souci si vous avez pris cette solution. J’avais besoin de savoir si réellement vous êtes partant. Très bien, suivez-moi.Ils allaient commencer avec les différents tests préalables pour les yeux, pour ensuite caler une date pour le jour de l’opération.Depuis une semaine
#BLIND_LOVE#CHAPITRE_18JORIK : si c’est la seule solution je le ferai. Là au moins tu auras une belle fille qui voit non ?MAMAN : et toi mon fils ?Il se leva et s’en alla sans plus dire mot.Mama Hélène voulait le suivre, il était parti dans une direction qui lui était inconnue.#PDV_JORIKJe ne pouvais pas rester indifférent face à ce que traversait ma fiancée. il fallait que je trouve une solution. Elle était mal dans sa peau et ça me mettait hors de moi. Je sais que je ne pouvais pas lui donner ce qu’elle voulait mais je comptais quand même faire l’une des choses qu’avait dit le docteur. Maman avait peut-être raison, ou peut-être pas. J’étais prête à offrir mes
#BLIND_LOVE#CHAPITRE_17MOI : rien.je veux mourir ! Laisse-moi mourir tu m’entends ? Vas t’en (pleure)#PDV_JORIKJ’avais mal. La voir dans cet état me démoralisais. Certes, je ne pouvais pas ressentir ces sensations auxquelles elle était soumise, mais je partageais sa douleur, sa peine, sa tristesse. Je me sentais impuissant face à toute cette dernière carte inattendue. La vue ! Bon sang est-ce qu’on achète la vue ! Je ne savais plus quoi faire. En même temps je ne pouvais pas sortir de cette salle au risque de la perdre une fois pour toute.Je me tins à l’entrée, sur le pas de la porte, sans faire de bruits, contrôlant tous ses faits et gestes. Je comptais mener cette garde jusqu’à l’arrivée du docteur, mais il ne vint point.