#CHAPITRE_1
Il faisait un de ces froids, en ces temps de décembre. Ce jour il avait plu.
NADIA : mais comment ça se fait qu’il pleuve en Décembre mon frère…
JORIK : cette histoire me dépasse.
NADIA : Notre pays est toujours un genre ich.
JORIK : est-ce que c’est alors une histoire de pays ? Ce n’est pas la nature ?
NADIA : peu importe. Mais là j’ai très froid. On procède comment ?
Jorik et Nadia étaient sorti aux environs de 17h, histoire de se détendre et passer un bon moment ensemble. Seulement, une pluie torride déclencha alors qu’ils étaient dans le taxi. Ils décident de s’abriter dans un coin du carrefour le temps que ça cesse. Elle vêtait un haut échancré, avec une jupe moulante au niveau du genou. Si seulement on lui avait annoncé le genre de pluie qui s’abattrait sur elle, elle aurait mieux choisi ses vêtements.
Elle était assise, jambes joint, coudes sur les cuisses et les pommes de mains aux joues. De temps en temps, Jorik frottait ses mains pour tempérer les oreilles de sa charmante copine.
JORIK : j’ai une idée ! Et si on commandait le poisson braisé ?
NADIA : sous la pluie ?
JORIK : comment ça sous la pluie ? Il y’a un mini bar là-bas et je vois une femme qui braise.
Durant la dégustation, la pluie s’escamotait peu à peu. Les vêtements de Nadia étaient redevenus secs.
JORIK : la pluie est fini on fait quoi ? On continue notre marche ou bien ?
Elle regarda l’heure et d’un geste de la tête, elle décline son offre. Il était déjà 20h.
NADIA : j’ai promis à Rachelle de ne pas mettre long tu sais…
JORIK : tu n’as pas dit que tu étais avec moi ?
NADIA : oui mais… c’est que…
Il passe son bras sur le long de ses épaules.
JORIK : mais quoi bb ? Dis-moi, qu’est-ce qui te préoccupe ? j’ai prévu autre chose pour toi. Tu vas adorer.
NADIA : j’allais oublier ! J’ai une tâche très importante à faire demain matin. Donc, je vais me reposer et…
JORIK : d’accord d’accord. Je te raccompagne alors.
NADIA : je peux rentrer seule hein…
JORIK : depuis quand princesse ? Je t’ai toujours accompagné.
NADIA : c’est vrai mais en même temps je ne suis plus la petite Nadine, je peux me débrouiller seule et puis…
JORIK : tu as ta carte sur toi ?
NADIA : euh…
Elle fouille son sac et ne trouve pas.
NADIA : Non non…
JORIK : une raison de plus pour ne pas te laisser seule. Comment est-ce que tu te défendrais face à la police. Ce sont les temps de fête et le contrôle est pointu.
Cette fois ci elle ne pouvait plus s’éclipser. Il la prit par la main et stoppait le taxi.
Jorik et Nadia, étaient des amis d’enfance. 10 plus tôt, ils habitaient un même quartier. JORIK était un enfant de la maison. Ils ont joué ensemble, sous la pluie en caleçon, le ndorchi babouche, le cache-cache et tous ces jeux d’enfants dont vous pouvez imaginer. C’est d’ailleurs ensemble qu’ils ont eu leur premier baiser.
Arrivé à l’entrée de chez elle, ils s’arrêtèrent.
JORIK : j’aurais aimé que notre sorti se passe autrement tu sais...
NADIA : tu n’as pas aimé ?
JORIK : je n’ai pas de soucis mais je crains que toi si,
NADIA : aah non ! Ne t’inquiète pas. C’est vrai que ça aurait été mieux mais bon… c’est pas comme s’il y’avait dess formalités entre nous…
JORIK : on se refait une vraie sortie demain alors ?
NADIA : demain ?
JORIK : ça ne t’arrange pas ? Dis-moi alors ton jour.
NADIA : par message
JORIK : d’accord, tu passes une bonne nuit bé (caressant son bras)
NADIA : tu me fais signe des que tu arrives.
JORIK : d’accord.
Il l’embrasse et s’en va.
Nadia avait un comportement étrange. Jorik n’avais pas vraiment ressenti le baisé.
D’un air pressé, Nadia entre à la maison et trouve sa grande sœur.
RACHELLE : euil, tu es déjà rentré ?
NADIA : non non. Je ressors
RACHELLE : j’ai cru entendre la voix de Jorik
NADIA : il était là tout à l’heure et s’en est allé. Bon il a plu sur moi et je suis venue me changer pour repartir.
RACHELLE : hum et lui il est où ?
NADIA : il m’attend.
Elle parlait en se hâtant. Elle prit une douche et se refis à nouveau.
Rachelle trouvait son comportement douteux. Seulement elle ne pouvait parler car elle-même avait prévu une sortie où elle allait d’ailleurs y passer la nuit.
RACHELLE : ne rentre passe tard stp, tu n’as pas oublié que je sors à 22h j’espère.
NADIA : je ne dure pas, promis.
Elle avait appelé Jorik pour se rassurer de son arrivé chez lui, et effectivement il était déjà arrivé.
Elle manipulait son téléphone, vérifiait ses messages w******p, et considérait chaque signe de notification.
Un peu anxieuse, elle regardait de gauche à droite, toutes les voitures qui passaient. Nadia avait un rendez-vous qu’elle attendait impatiemment. Une heure passée, elle était toujours sur la même position. Elle s’était crispé et finalement décidait de rentrer. Sans dire mots à sa sœur, elle alla se coucher toute nerveuse.
Patrick était la cause de sa nervosité. Elle avait ébréchée une relation parallèle avec lui il y’a quelques semaines et mettait vraiment du sien. Elle aurait aimé savoir pourquoi leur rendez-vous a loupé mais hélas, elle ne pouvait communiquer avec lui.
#du_côté_de_Patrick
PATRICK : pourquoi tu aimes me déranger comme ça quand j’ai besoin de toi nor Sandra ?
SANDRA : ah parce que tu trouves vraiment que je te dérange ?
PATRICK : toi-même tu vois comment ? Toujours quand on veut passer à l’acte, tu me pose des problèmes de ceci cela. C’est une condition ?
SANDRA : ce n’est pas une question de condition. Mais je veux que ton comportement change. Je ne suis pas un objet sexuel où tu ne me cherche que lorsque tu as tes envies.
PATRICK : mais c’est quelle histoire ça ?
SANDRA : nous sommes dans une relation sérieuse ou nous ne le sommes pas ? Ton amour pour moi ne devrait pas se résumer à « j’ai envie de toi » mais aussi à « bb tu as besoin de quoi ? » Tu as vu ma tête Patrick ? tu es content de me voir avec les mêmes coiffures et chaussures tous les jours ?
PATRICK : ooorrr sandra ! Sandra ! C’est pour ce genre de détails que tu m’humilie comme ça ? Regarde comment je me suis refroidi (regardant son pénis) . Je t’ai dit, c’est un peu chaud sur moi, la semaine prochaine je vais voir ce que je peux faire pour arranger ça. Ne t’inquiète pas, j’ai un argent-là qui va tomber.
SANDRA : tu as déjà dit la semaine prochaine combien de fois ? L’argent là va quitter d’où pour tomber ? tu es toujours comme ça.
PATRICK : eh ! Sandra (fronçant les sourcils) tu veux déjà faire les choses des filles que je vois dehors là hein… tu es une wolowoss ? Est-ce que tu es une bordelle pour que je te donne de l’argent après t’avoir fait l’amour ?
Elle le regarde de travers.
PATRICK : il faut chasser ce comportement-là hein. Je vais te dire quelque chose, si un gar te donne l’argent après t’avoir fait l’amour, sache qu’il est entrain de te payer. Oui, il te prend pour une vendeuse de piment. Tu ne vas pas me dire que c’est le cas pour nous….
SANDRA : arrête de médire ce que je dis.
PATRICK : D’ailleurs même tu es très belle naturellement, pas les filles djansanté. Et tes vêtements ? Ils te vont toujours à merveille. ce n’est pas ça bébé ? Tu es ma copine, je t’aime tu m’aimes. Pourquoi mette de l’argent au-devant ?
SANDRA : on va finir de Niass et puis quoi ? L’amour s’arrête là ?
PATRICK : si ta copine t’a dit que son gars lui donne l’argent lorsqu’ils finissent de niass, sache qu’elle est un chat. Les vraies filles ne demandent pas l’argent.
PATRICK : elles ne demandent pas parce que leurs gars donnent sans attendre qu’elles demandent.
PATRICk : ok ok, j’ai compris. Tu ne vas pas quand même me traiter de faux gars pour l’argent. Mais sandra sache que tous est vanité. la semaine prochaine on va voir ça. D’accord ? (bisou au cou)
SANDRA : lundi je te rappelle.
PATRICK : sans souci ma princesse san san.
Il l’embrassa et elle céda. Il lui fit l’amour toute la nuit sous positions différentes… des coups qui s’enchaînaient, des rounds qui se succédaient.
Patrick était un jeune homme de 24, un peu frivole. Il pouvait mettre qui il veut dans son lit, sans oublier ses aînées. D’ailleurs sa première fois était avec une fille âge de 5 ans de plus que lui.
C’était le genre de garçon mignon que toutes les filles veulent avoir, malgré son bad side. Patrick aimait les femmes !
Le matin venue, Nadia était toujours déçue qu’à son couché. Elle n’avait pas eu de message, ni d’appel venant de Patrick.
RACHELLE : c’est quoi cette mine depuis ? On dirait quelque chose ne va pas ?
NADIA : …
RACHELLE : Ta soirée ne s’est pas passé comme convenue ou bien ? Moi tout s’est très bien passé. Viens voir les photos du mariage.
NADIA : Rachelle, tu as le crédit stp ? Orange, je veux appeler.
#PDV_NADIA
Je n’avais rencontré Patrick que trois mois plus tôt et déjà j’étais attaché. On causait plus au téléphone qu’on ne se voyait. Notre sortie d’hier avait été programmée pendant deux semaines. Mais malheureusement il y’a eu un empêchement. Je ne sais pas ce qui a bien pu se passer, je l’ai rappelé encore et encore sans succès. Découragé, j’ai éteint mon téléphone et je suis restée calme.
J’avais 20 ans et déjà en 3ème année. Ma vie sentimentale n’était jamais allée au-delà de Jorik. Je l’ai aimé durant toute mon enfance jusqu’à ce que Patrick mette l’œil sur moi et que j’accepte ses avances d’amitiés.
Trois jours plus tard, ce dernier m’a recontacté et me donné rendez-vous dans un glacier. J’avais chauffé au téléphone, lui faire part de mon mécontentement, mais il me rassurait de tout m’expliquer une fois en face.
PATRICK : je sais que tu es très fâchée, mais je suis désolé, pardon.
MOI : pourquoi ton numéro ne passait plus ? Je t’ai appelé sans succès.
PATRICK : j’ai eu un souci avec mon téléphone en fait.
MOI : et le téléphone du call box était aussi gâté nor ?
PATRICK : c’est vrai que j’aurais dû t’appeler au moins, mais désolé, j’étais vraiment préoccupé.
MOI : humm ok.
PATRICK : ne fais pas cette tête stp, je vais me rattraper. Commande alors un truc… tu ne prends rien ?
Il commanda des glaces pour nous deux.
PATRICK : tu sais… ces trois jours aussi m’ont fait penser à beaucoup de choses. (Il me regarde)
MOI : à quoi ?
PATRICK : j’avoue que ça me fais bizarre de le dire, vraiment c’est pas mon habitude.
MOI : et pourquoi irais tu au-delà de tes habitudes ?
PATRICK : parce que c’est plus fort que moi.
NADIA : je doute de te comprendre.
PATRICK : bon voilà. (Il soupire) je sais que nous ne sommes qu’ami, et crois moi, j’aime bien ta compagnie. Mais seulement depuis quelques jours je ne ressens plus la même chose. Comment dire ? Mes sentiments sont passés à une étape supérieure. Je ne pense qu’à toi, ton regard, sourire, tes gestes. Tout ceci me fait penser à autre chose. Ces trois jours sans vouloir te blaser, tu m’as gravement manqué.
MOI : il y avait un moyen de m’appeler pourtant.
PATRICK : c’est vrai mais j’avais peur de paraître faible devant toi.
MOI : comment ça ?
PATRICK : je suis amoureux de toi.
Je ne me suis pas étonné, car j’attendais ce moment au fond de moi.
MOI : mais tu as une copine non ?
PATRICK : c’est différent (fixant la table)
MOI : et comment ?
PATRICK : avec elle, nous ne sommes allés sous aucune base, aucun engagement. Je n’ai pas pour Habitude de faire la cour à une fille, c’est le contraire généralement. Mais là… tu as véritablement changé ma façon de voir.
J’étais si contente de l’entendre. Parce que s’agissant de moi, il me plaisait avant il avait fallu qu’il m’admette ses sentiments à lui pour que tout se concrétise.
PATRICK : et toi ? Tu as un copain ?
MOI : copain, copain, copain, non non… pas vraiment.
PATRICK : pas vraiment ? C’est-à-dire ?
MOI : juste un ami et dont nous sommes très proches.
PATRICK : hum ok…
Il prit mes deux mains et baisa le dos de l’une après l’autre.
PATRICK : je peux donc déjà t’appeler, Mon amour ?
MOI : ahaha, pas si vite Patrick stp. Laissons le temps faire les choses. Ce n’est pas des trucs que l’on programme. Ça vient tout seul.
PATRICK : oui oui… ahaha désolé de mon indélicatesse… je…
Il était un peu gêné. Je ne pouvais non plus accepter cette appellation si hâtivement. Il allait me prendre pour une fille facile s’il se trouve.
Nous continuons la conversation, apprenions à mieux se connaître. C’était notre première vraie rencontre.
Nous avions fait une autre sortie, et puis une autre encore. Il était très ouvert.
Patrick était mon genre d’homme, intelligent, respectueux, bosseur, relaxe. Il travaillait dans l’une des entreprises de son tuteur. J’aimais sa façon de parler, son air blagueur et aussi sa posture.
Jorik m’avait fait une remarque. Celle selon laquelle je suis devenue rare, tant à la maison qu’à l’école. Il voulait savoir ce qui se passe.
Je savais qu’il m’aimait, que ça le blesserait de savoir que je de quelconques sentiments pour quelqu’un d’autre, mais il le fallait. Il fallait je lui parle de ma nouvelle relation. J’avais peur mais en même temps… J’ai grandi avec Jorik et C’est plutôt comme mon frère non ?
Je réfléchissais plus d’une fois jusqu’à arrêter une solution, celle d’en parler d’abord avec Rachelle pour voir ce qu’elle en pense.
À SUIVRE…
#Larrime
#EcrireCestHurlerEnSilence
#CHAPITRE_2Plus les jours passaient, plus Patrick me possédait. Toutes mes pensées étaient érigées vers lui. Je m'étais rendu compte que je ne pouvais pas passer une journée, voir quelques heures sans passer guetter s'il est connecté ou pas. C'est avec un sourire que je lisais son bonjour sucré sur WhatsApp.PATRICK : bonjour mon amour, bien dormi ?MOI : bonjour mon lapin. J'ai très bien dormi et toi ?PATRICK : comment ne pas bien dormir quand on se couche sous la pensée d'une charmante demoiselle ?MOI : 🥰 abon ?PATRICK : bien-sûr que oui. Je te remercie encore pour la nuit dernière, on a causé pendant 3 h de temps au téléphone et ça m'a fait vraiment plaisir.MOI :
#CHAPITRE_3Ils sont arrivés. Patrick prit la clé à la fenêtre comme si de rien n’était, comme sis ça avait toujours été chez lui.NADIA : chéri tu laisses tes clés à la fenêtre ? Et si un jour on les vole ?PATRICK : c’est sans crainte chérie. Encore que j’ai mon ami qui reste ici depuis quelques temps tu vois … Il pourrait venir de temps en temps et ne pas me trouver.NADIA : ah je vois.Il ouvrit la porte et ils entrèrent.PATRICK : bienvenue chez toi ma reine. Voici donc où je me cache.NADIA : waouh, c’est tout beau chez toi ! Tu dois être un vrai maniaque toi (glissant son doit sur la table)L’appartement de David &eacu
#CHAPITRE_4JORIK : Tu portes la robe évasée sans caleçon ?MOI : Euh.. jeJe ne savais quoi lui répondre. Je respirais en le regardant. Il ne me souriait pas. Il me regardait fermement et je pouvais remarquer ses mâchoires se resserrer. Il attendait à tout pris une réponse venant de moi. Alors je pu balbutier un... :MOI : J'étais pressée en journée et... Lorsque j'ai vu ton appel j'ai eu un seul réflexe..JORIK : Celui de sortir sans caleçon n'est-ce pas?MOI : NON. Celui de lancer cette robe sur moi et venir.Il me scrutait. C'est comme s'il flairait que je le leurrais. J'avais peur au dedans de moi.JORIK : Tu es sûre?MOI : Je croyais qu'on se devait la
#CHAPITRE_5PATRICK : sandra ! Sandra !Il porta ses babouches et alla à sa poursuite.PATRICK : Sandra attends…Il arriva jusqu’à elle et se plaça devant elle.PATRICK : tu veux me faire courir après toi ?Elle ne cesse d’avancer. Il lui barre la route. Elle change de direction sans dire mot.PATRICK : donc c’est comme ça maintenant hein ? Tu me prends pour un fou. Je cours derrière toi dans tout le quartier et toi tu ne dis rien. Merci.Il se retourna pour partit, sans toutefois la quitter des yeux, jusqu’à la perdre de vue.Il consultait son téléphone et regardait les multiples messages de Nadia. « coucou Patrick. Tu passes trois jours
#CHAPITRE_6#PDV_NADIAJ’avais reconnu la silhouette de Patrick. Je pressais donc mes pas pour aller le rejoindre. J’étais confuse. Qu’est-ce qu’il faisait là ? Il n’était pas censé être en mission ? Je sors rapidement mon téléphone pour l’appeler. En même temps c’est pas comme si j’étais sûre à 100%, car il était de dos. L’action pour sortir mon téléphone du sac n’a pas duré longtemps, mais à ma grande surprise, il avait disparue. Je lance du coup l’appel et heureusement il prend.MOI : allô chéri ?LUI : allô ?MOI : tu vas bien ? tu es où ?LUI : bien sûr que je vais bien et toi ?
#CHAPITRE_7Nadia pleurait à chaudes larmes. Elle ne pouvait jamais imaginer Patrick lui faire une telle chose. Elle touche le gâteau et éclate encore en sanglots. Elle prit à nouveau son courage et sonna. Mais lorsque Patrick vint guetter à la fenêtre sans toutefois lui ouvrir, elle comprit qu’il n’avait pas mâché ses mots.Elle se nettoya le visage et prit la route.DAVID : Donc tu as été sérieux là tout à l’heure ?PATRICK : Je n’ai jamais été aussi sérieux bro. Tu doutes ?DAVID : Tu m’as étonné. Tu ne l’as même pas coupé une fois. C’est bien ça.PATRICK : Aah laisse ça, laisse ça mon frère. J’ai compris la leçon. Ce n
#CHAPITRE_8J’étais encore plus choquée lorsqu’il m’a dit :JORIK : Bb, et si on allait visionner ? J’ai de nouveaux films et c’est sûr que tu vas adorer.Ce n’était pas la malchance que c’est quoi ?Il était sérieux qu’il ne puisse lire en moi le désir ? C’est sûr que si c’était Patrick,Il aurait deviné et plus on n’en serait plus là. J’accepte quand même.MOI : D'accord bb. C’est un film de quoi déjà ?JORIK : D’action.MOI : Attends non mais tu es sérieux là ? Ta copine vient à la maison et c’est le film d’action que tu vois que tu vas mettre ?&
#CHAPITRE_9MOI : si tu ne crois pas en ce que je te dis, tu croiras en quoi donc ? Tu crois vraiment que si j’étais conscient j’allais te chasser et te rechercher ? Pour ta gouverne, quand je jette je ne suis plus sur ça. Alors si tu ne veux pas me croire je ne vois pas ce que tu fais là. Je suis désolé de m’être excusé. (J’enlève mon haut et m’allonge sur le lit. Tandis que ses yeux suivent mon torse) les clés sont sur la porte. Si tu ne me crois pas, je ne te retiens pas. Je n’aime pas trop bavarder quand j’ai raison.Je parle ainsi et me tourne dos à elle. Je sens son visage me fouetter le corps.Je resserrais mes mâchoires. Si elle sortait, cela voudrait dire qu’elle a compris mon petit jeu.Je suis comment elle se lève tout doucement et arrive
#BLIND_LOVE #EPISODE_25 Une dernière personne entra. Mais cette fois ci, avec une dame à côté. Le monsieur était grand de taille, ventre plat et poids normal. Il était bien coiffé, chaussure bien ciré. Il avait des porches. Des porches fumé qui ne laissait personne voir la couleur de ses yeux, avec un sourire sérieux qui améliorait son charisme. La dame à coté était une petite femme, ronde, fraîche et radieuse. Elle était toute éclatante, ravissante et responsable. Ce sont les seules personnes qui reçurent des applaudissements. Ce sont les seules personnes qui ont fait battre mon cœur. C’étaient Jorik et Kelane. --- : bienvenue monsieur. Madame. JORIK : merci. --- : bienvenue monsieur. JORIK : merci. Le directeur de l’entreprise se leva et serra la main de Jorik.
#CHAPITRE_24DAVID : hein ? Le SIDA ?Elle essuie ses larmes et essaye de parler.SANDRA : il m’a avoué qu’il a fait le test et qu’il a été déclaré positif. David tu vois donc, Tu vois où ses bêtises lui ont mené ?DAVID : calme toi princesse.SANDRA : il m’a demandé de faire moi aussi un test. On ne… on ne sait jamais.DAVID : il n’y a rien. Tu comprends ? Il n’y a rien chérie. On va le faire ce test. Tous les deux. D’accord ?Elle n’était pas calme et Gabi avait arrêté de jouer pour la regarder.DAVID : il n’est pas bon que l’enfant te voit dans cet état. Ressaisi toi bébé. Stp.&
#CHAPITRE_23Maman ne me parlait plus. J'avais une grande honte d'approcher vers elle. Je ne pouvais pas imaginer ce qu'elle ressentait. J'avais même manquer mon premier jour au travail. Je n'avais plus de force.Mama n'avait pas perdu le temps à tenir Rachelle informée. Elle était arrivé à la maison, car je ne prenais pas ses appels. Elle m'avait dit pleins de choses dont je n'avais point eu la force de répondre. Comment allais je commencer à lui expliquer si ce n'étaient que des larmes qui s'exprimaient ?RACHELLE : je t'avais pourtant parlé Nadia. Tu réalises ce que tu as fait ?Je voulais disparaître. Sortir de cette pièce, être invisible.RACHELLE : maintenant tu vas faire comment ?C'était la seule chose à ré
#CHAPITRE_22La journée de Nadia continuait. Elle alla à son rendez-vous, toute enthousiasmée. Après de longues heures d’attentes, on a fini par la recevoir. On n’avait récupérer que son document et lui demander de revenir dans deux jours.NADIA : d’accord, merci monsieur.#PDV_NADIAJe soupire, je respire. Je prends un grand coup d’air et m’assoupi sur le banc d’attente. Il faisait tellement soleil dehors. J’avais fermé mes yeux pour penser à ma future vie. Non, ma nouvelle. Car c’était certain, dans deux jours je ferai partir de cette entreprise.C’était une grande entreprise. Celle que j’avais toujours souhaité travailler. De jolis bâtiments encore très neufs et nouvellement peint. Ce n’était pas
#CHAPITRE_21LA MERE : je vais chez le Marabout. Tu m’accompagnes ?KELANE : le marabout ? Comment ça ?LA MERE : tu ne m’accompagnes pas ?KELANE : t’accompagner où mama ?LA MERE : allons chez le marabout je te dis ! Je vais lancer un sortilège à cette fille dont elle ne sera point capable d’en échapper.KELANE : calme toi mama.La mère s’en alla en courant. Kelane était aussi derrière elle pour lui demander d’arrêter.LA MERE : arrêter quoi ? C’est le marabout qui va gérer ça. Si cette fille n’est pas une sorcière, c’est qu’elle est quoi ? Hein ? Je vais aller arracher ses yeux là et donner à mon fil
#BLIND_LOVE#CHAPITRE_20Entendre cette révélation m’a donné la chair de poule et a complètent brouillé ma vision future. Il était à jamais handicapé. J’allais me marier avec un aveugle ? Pour ça il était hors de question.MOI : Je suis désolé Jorik.JORIK : Non, ne le sois pas. Je m’en remettrai très vite.MOI : Je ne suis pas à ce niveau. Je suis désolé Jorik, mais je n’ai jamais imaginé et je n’imaginerai jamais ma vie avec un aveugle.#PDV_EXTERNEPour l'être, C'était poignant. Nadia n'avait pas mesurée sa parole. Elle n'avait pas retenue sa langue pour au-moins adoucir la façon de le refouler. Cette violence verbale avait bien atteint Jorik. Elle av
#BLIND_LOVE#CHAPITRE_19Le docteur jugea bon de le faire assoir et de lister encore les bienfaits et conséquences de cette future action.DOCTEUR : Vous deviendrez aveugle à votre tour.JORIK : Vous avez une meilleure solution ? J’ai pris ce qui me semblait être mieux. L'opération simple peut ne pas fonctionner, m'aviez-vous dit. Il y’a donc plus de chance à ce que ça se passe dans de meilleure condition.DOCTEUR : Ce n’est pas un souci si vous avez pris cette solution. J’avais besoin de savoir si réellement vous êtes partant. Très bien, suivez-moi.Ils allaient commencer avec les différents tests préalables pour les yeux, pour ensuite caler une date pour le jour de l’opération.Depuis une semaine
#BLIND_LOVE#CHAPITRE_18JORIK : si c’est la seule solution je le ferai. Là au moins tu auras une belle fille qui voit non ?MAMAN : et toi mon fils ?Il se leva et s’en alla sans plus dire mot.Mama Hélène voulait le suivre, il était parti dans une direction qui lui était inconnue.#PDV_JORIKJe ne pouvais pas rester indifférent face à ce que traversait ma fiancée. il fallait que je trouve une solution. Elle était mal dans sa peau et ça me mettait hors de moi. Je sais que je ne pouvais pas lui donner ce qu’elle voulait mais je comptais quand même faire l’une des choses qu’avait dit le docteur. Maman avait peut-être raison, ou peut-être pas. J’étais prête à offrir mes
#BLIND_LOVE#CHAPITRE_17MOI : rien.je veux mourir ! Laisse-moi mourir tu m’entends ? Vas t’en (pleure)#PDV_JORIKJ’avais mal. La voir dans cet état me démoralisais. Certes, je ne pouvais pas ressentir ces sensations auxquelles elle était soumise, mais je partageais sa douleur, sa peine, sa tristesse. Je me sentais impuissant face à toute cette dernière carte inattendue. La vue ! Bon sang est-ce qu’on achète la vue ! Je ne savais plus quoi faire. En même temps je ne pouvais pas sortir de cette salle au risque de la perdre une fois pour toute.Je me tins à l’entrée, sur le pas de la porte, sans faire de bruits, contrôlant tous ses faits et gestes. Je comptais mener cette garde jusqu’à l’arrivée du docteur, mais il ne vint point.