#CHAPITRE_4
JORIK : Tu portes la robe évasée sans caleçon ?
MOI : Euh.. je
Je ne savais quoi lui répondre. Je respirais en le regardant. Il ne me souriait pas. Il me regardait fermement et je pouvais remarquer ses mâchoires se resserrer. Il attendait à tout pris une réponse venant de moi. Alors je pu balbutier un... :
MOI : J'étais pressée en journée et... Lorsque j'ai vu ton appel j'ai eu un seul réflexe..
JORIK : Celui de sortir sans caleçon n'est-ce pas?
MOI : NON. Celui de lancer cette robe sur moi et venir.
Il me scrutait. C'est comme s'il flairait que je le leurrais. J'avais peur au dedans de moi.
JORIK : Tu es sûre?
MOI : Je croyais qu'on se devait la confiance Jorik. Crois moi sur parole.
JORIK : D'accord, si tu le dis.
Je saisi ses lèvres pour ne plus lui faire penser à cela. Mais sa réaction me refroidit.
JORIK : Il faut que je t'accompagne. Rentrons à la maison.
MOI : Déjà ?
JORIK : Ce n'est pas prudent de marcher ainsi. Le vent pourrait souffler.
MOI : Je... J'espère que t'es pas fâché ?
Il se tourne et me regarde.
JORIK : Et pourquoi ? Je crois en ton histoire. Mais prochainement quelque soit ta pression, porte le caleçon. Ça t'évitera les ennuis.
Il me croyait peut-être mais j'avais honte.
Lorsque nous sommes arrivés dans mon quartier, il marchait avec moi main dans la main, me lançait des blagues et riait naturellement.
Mon téléphone ne cessait de vibrer dans la poche. Je feignait d'écouter, je ne voulais pas répondre. Mais Jorik s'en était rendu compte.
JORIK : Tu ne prends pas ton téléphone chérie ?
Je ne voulais plus d’histoires, ni même qu’il me suspecte à nouveau.
Il s’était arrêté.
MOI : Tu t’arrêtes pourquoi ?
JORIK : En attendant que tu répondes à ton appel non ?
MOI : Non t’inquiètes pas.
Il n’avait pas insisté. Nous sommes arrivés jusqu'à la cour et lorsqu’il voulait tourner le dos pour entrer, il vit Mama apparaître à la cours.
JORIK : Bonsoir Maman
MAMA : Mon fils ! À peine venu tu veux déjà rentrer ?
JORIK : Je venais juste l’accompagner Ma’a.
MAMA : Toi tu sors même d’où ? Ton téléphone te sert à quoi ?
MOI : Comment ça ?
MAMA : Je t’ai appelé combien de fois ?
C’est là où Jorik me regarde et je me précipite à prendre mon téléphone.
MOI : 4 appels manqués ?
MAMA : Hum hummmm maintenant le complément est fini pour la sauce. Tu es sûre qu’en route c’est encore ouvert ?
MOI : Est-ce qu’ils ouvrent souvent à l’heure-ci ?
MAMA : On peut même compter sur toi ? ah tchuip.
Elle se retourna et entra.
JORIK : Rachelle est là ?
MOI : Je ne sais pas pourquoi ?
JORIK : Je veux juste la saluer.
Il prit 5 minutes pour le faire et s’en alla.
#PDV_EXTERNE
Cela faisait pratiquement 3 jours que Patrick n’avait fait aucun signe de vie à Nadia. Il ne s’était même pas tordu d’ailleurs. Enfin, il avait fini de creuser le puits.
DAVID : Tiens..
Il lui tendit un vieux billet de 5 mille.
PATRICK : Mais… 5mille ?
DAVID : Je suis aussi surpris que toi que ça atteigne jusqu’à 5mille.
PATRICK : Tu te moques de moi ou quoi ? C’est insignifiant !
DAVID : C’est ce qui arrive lorsqu’on est trop gourmand. On m’a remis ton argent et j’ai enlevé le mien. Qu’est-ce que tu crois ?
PATRICK : Que tu n’es pas un ami.
DAVID : Ça, c’est le détail. Tu as préféré gaspiller ton argent inutilement et tu m’accuse. Pfff remets toi en question man. Il faut grandir.
PATRICK : Tu as un autre chantier ?
DAVID : J’ai un gros client qui lance le chantier dans deux semaines. Si tu es ponctuel, il paye bien. 3mille la journée.
PATRICK : C’est long.
DAVID : Ah bon ? Et comment est-ce qu tu…
Il se fit interrompre par la voix de Sandra.
SANDRA : Bonjour les gars.
PATRICK : Tu fais quoi ici ?
DAVID : Bonjour la princesse
Elle sourit à David.
DAVID : Comment tu peux être frustrant comme ça nor mola ? Tu n’es pas fier de voir ta go ?
PATRICK : Tu es venue faire quoi ici ?
SANDRA : Venir faire quoi comment ? Patrick faut pas souvent me démoraliser hein.
PATRICK : Je n’ai pas l’argent !
SANDRA : Donc je ne peux même plus venir t’encourager ?
DAVID : Vraiment.
Patrick était assis sur le sol, la tête baissée et les mains sur la tête.
SANDRA : Chéri tu as encore le travail ?
Il ne répond pas.
DAVID : Bon, je vous laisse, pour qu’il puisse répondre…
SANDRA : On, tu peux rester. Ça ne gêne pas. En fait j’ai cuisiné et je me demandais si je l’apporte ici, ou alors si vous rentrez déjà.
Patrick soulève sa tête. Il s’étonne et cela se voit sur son visage.
SANDRA : D’accord chéri ?
PATRICK : Tu as cuisiné ? Quoi ? Quand ?
SANDRA : Orrr c’est pas ici que tu dois le savoir. Venez donc.
C’est ainsi qu’ils se retrouvèrent à la maison, chez Patrick.
Ça sentait bon déjà à l’entrée. Elle avait dressé la table et tout apprêté.
Patrick était étonné. Sandra le surprenait. Quand elle ouvrit l’assiette, il sourit. C’était son menu préféré, le eru. Elle avait mêmes mixée le water fufu et le tapioca.
SANDRA : Ton choix est lequel chéri ?
PATRICK : Je prends d’abord le fufu.
SANDRA : David ?
DAVID : Aucun soucis hein..
SANDRA : Tu commences donc sur le tapioca d’abord ?
Tout le monde se mit à rire.
Remplis de diverses viandes, pimenté, brillant et appétissant, ces garçons mangeaient le repas qu’avait concocté Sandra avec autant d’appétit.
Ils doublèrent leur plat. Sandra entra à la cuisine, laissant place aux chuchotements.
DAVID : Tu te rends compte de la femme que tu as ?
PATRICK : Le Eru ci est moo nor ?
DAVID : Mouf ! C’est pour que tu saches qu’elle t’aime et tient à toi. Arrêtes tes bêtises et concentre-toi sur elle et laisses les chats morts.
PATRICK : L’autre fille n’a pas encore remboursée mon argent.
DAVID : Regardes comment Sandra a pensée à toi !? C’est sûr qu’elle a raclé toutes ses économies pour te faire plaisir.
PATRICK : Dis donc, c’est sûre qu’elle a ses chauds dehors !
DAVID : Tu n’es qu’un irresponsable et tu ne mé…
Il s’arrangea vite sur sa chaise car Sandra était de retour.
Il y’a de la papaye !
Elle avait découpé cela en carré et arrosé d’un peu de citron.
PATRICK : Chérie ? (souriant) c’est à quelle occasion déjà ?
SANDRA : Il faut une occasion pour manger ? Je l’ai fait parce que je sais que tu aimes ça.
PATRICK : Tu as très bien fait ça ma chérie. (Mettant le kanda dans la bouche)
DAVID : Merci belle-sœur, c’était un délice !
SANDRA : Je t’en prie.
Ils se sont mis à commenter environ 30 minutes sur un sujet sans queue ni tête, jusqu’à ce qu’ils digèrent.
David se lève, caresse son ventre et dit : << Tu as fait ma soirée ma mère, merci encore.>>
SANDRA : De rien, de rien.
DAVID : Je me douche là et je plonge au lit. Bro
PATRICK se lève et lui tend la main.
PATRICK : Au téléphone seulement nor…
DAVID : On est ensemble.
Il sorti et Sandra le suivit. Il s’arrêta et tendis une de ses mains fermées à Sandra où il glissa quelque chose et lui demandait de rester tranquille. À l’instant Patrick sorti.
PATRICK : Bro… je te laisse là en route nor…
DAVID : Non non non… ne te gêne pas. Stay avec madame…
Sandra alla faire la vaisselle. Elle ressenti des bras s’enrouler autour de sa taille. C’était son mec.
PATRICK : Nous sommes seuls, dis-moi maintenant.
SANDRA : Te dire quoi ?
PATRICK : C'est quel piège ça que tu me tends ?
SANDRA : Moi je te tends un piège ? Et c’est avec la nourriture que je le fais ?
Il sursaute et se décolle à elle.
PATRICK : Quoi ??
SANDRA : Regardes regardes… regardes comme il a peur ! Toi là, tu peux même me défendre ?
PATRICK : Ne changes pas de sujet madame.
SANDRA : C’est comment Patrick ? Tu as mangé même comme tu n’as pas dit merci, ça t’a plu non ?
PATRICK : Qui t’a donné l’argent madame ?
SANDRA : Pourquoi tu cherches les problèmes ?
PATRICK : Réponds à ma question ! Qui t’a donné l’argent ? Je sais que ce que tu as préparé là n’est pas moins de 5mil, et depuis je ne t’ai pas donné d’argent. Donc c’est qui ?
SANDRA : Il est même fier de dire à haute voix qu’il ne m’a pas donné d’argent.
PATRICK : Tu me trompe n’est-ce pas ? Ce sont les chauds ?
SANDRA : C’est mon merci là-bas ? C’est ta part de reconnaissance ? Donc je ne peux plus me sacrifier je prends mes économies pour te faire plaisir ? Tu veux seulement que je cries sur tous les toits que je ne reçois rien de toi ? Pourquoi tu es comme ça Patrick ? Tu vois toujours le mal partout. Tu crois que si c’était une histoire de chaud je serais avec toi ?
PATRICK : C’est donc une histoire de quoi ?
Elle ne lui répondit plus. Après avoir fini la vaisselle, elle arrangea le salon et prit son sac pour partir.
PATRICK : Tu pars déjà ? Tu ne venais pas dormir ?
SANDRA : …
Elle marchait juste sans même oser lui répondre.
Elle avait passé sa main pour essuyer le liquide transparent sous ses paupières.
À SUIVRE…
#larrime
#EcrireCestHurlerEnSilence
#CHAPITRE_5PATRICK : sandra ! Sandra !Il porta ses babouches et alla à sa poursuite.PATRICK : Sandra attends…Il arriva jusqu’à elle et se plaça devant elle.PATRICK : tu veux me faire courir après toi ?Elle ne cesse d’avancer. Il lui barre la route. Elle change de direction sans dire mot.PATRICK : donc c’est comme ça maintenant hein ? Tu me prends pour un fou. Je cours derrière toi dans tout le quartier et toi tu ne dis rien. Merci.Il se retourna pour partit, sans toutefois la quitter des yeux, jusqu’à la perdre de vue.Il consultait son téléphone et regardait les multiples messages de Nadia. « coucou Patrick. Tu passes trois jours
#CHAPITRE_6#PDV_NADIAJ’avais reconnu la silhouette de Patrick. Je pressais donc mes pas pour aller le rejoindre. J’étais confuse. Qu’est-ce qu’il faisait là ? Il n’était pas censé être en mission ? Je sors rapidement mon téléphone pour l’appeler. En même temps c’est pas comme si j’étais sûre à 100%, car il était de dos. L’action pour sortir mon téléphone du sac n’a pas duré longtemps, mais à ma grande surprise, il avait disparue. Je lance du coup l’appel et heureusement il prend.MOI : allô chéri ?LUI : allô ?MOI : tu vas bien ? tu es où ?LUI : bien sûr que je vais bien et toi ?
#CHAPITRE_7Nadia pleurait à chaudes larmes. Elle ne pouvait jamais imaginer Patrick lui faire une telle chose. Elle touche le gâteau et éclate encore en sanglots. Elle prit à nouveau son courage et sonna. Mais lorsque Patrick vint guetter à la fenêtre sans toutefois lui ouvrir, elle comprit qu’il n’avait pas mâché ses mots.Elle se nettoya le visage et prit la route.DAVID : Donc tu as été sérieux là tout à l’heure ?PATRICK : Je n’ai jamais été aussi sérieux bro. Tu doutes ?DAVID : Tu m’as étonné. Tu ne l’as même pas coupé une fois. C’est bien ça.PATRICK : Aah laisse ça, laisse ça mon frère. J’ai compris la leçon. Ce n
#CHAPITRE_8J’étais encore plus choquée lorsqu’il m’a dit :JORIK : Bb, et si on allait visionner ? J’ai de nouveaux films et c’est sûr que tu vas adorer.Ce n’était pas la malchance que c’est quoi ?Il était sérieux qu’il ne puisse lire en moi le désir ? C’est sûr que si c’était Patrick,Il aurait deviné et plus on n’en serait plus là. J’accepte quand même.MOI : D'accord bb. C’est un film de quoi déjà ?JORIK : D’action.MOI : Attends non mais tu es sérieux là ? Ta copine vient à la maison et c’est le film d’action que tu vois que tu vas mettre ?&
#CHAPITRE_9MOI : si tu ne crois pas en ce que je te dis, tu croiras en quoi donc ? Tu crois vraiment que si j’étais conscient j’allais te chasser et te rechercher ? Pour ta gouverne, quand je jette je ne suis plus sur ça. Alors si tu ne veux pas me croire je ne vois pas ce que tu fais là. Je suis désolé de m’être excusé. (J’enlève mon haut et m’allonge sur le lit. Tandis que ses yeux suivent mon torse) les clés sont sur la porte. Si tu ne me crois pas, je ne te retiens pas. Je n’aime pas trop bavarder quand j’ai raison.Je parle ainsi et me tourne dos à elle. Je sens son visage me fouetter le corps.Je resserrais mes mâchoires. Si elle sortait, cela voudrait dire qu’elle a compris mon petit jeu.Je suis comment elle se lève tout doucement et arrive
#CHAPITRE_10--- : tu es malade ??? Tu oses gifler mon fiancé ? Toi c’est qui ?Quel courage ! je ne l’avais pas vu venir. Elle m’avait limé la joue. J’étais dans tous mes états. Je ne savais quoi faire à présent, entre lui rendre et entrer dans la bagarre ou alors m’avouer perdante et m’en aller.Elle par contre arrêtait encore bien le bras de Patrick pour continuer la route.MOI : Patrick ! Tu as osé me faire ça ? Tu me trompe avec une autre ? Tu m’avais promis le sérieux pourtant.Il ne me calculait pas. Tout ce qu’il voulait sans doute était de disparaitre. Elle, elle était perdue. Elle me regardait comme une folle et regardait Patrick en attendant qu’il dise quelque chose. Il restait bouch
#CHAPITRE_11JORIK : tu déménage ?ELLE : pour une autre ville. (En le traversant. Puis elle se retourne) et stp, ne me cherche plus.Comment vous expliquer le choque qu’avait ressenti Jorik ? Elle ne lui avait pas laissé le temps de s’exprimer. Elle avait été très stricte, très direct, t même frustrante. Rachelle était sorti. Elle le salua et l’invita à entrer.Il était juste dépassé. Il n’avait pas dire un seul mot depuis l’intérieur. Rachelle l’avait servi à manger, mais il n’osa point toucher.RACHELLE : Jorik.Il lève les yeux et la regarde.RACHELLE : tu ne vas donc pas manger ?JORIK : je venais juste pour
#CHAPITRE_12Monsieur mon collègue était revenue me voir. Mais cette fois ci il m’avait bien calculé. C’était en fin de journée. Net l’heure à laquelle j’étais censé rentrer.--- : toujours occupé ?MOI : Andrew !ANDREW : je veux juste une minute.MOI : Tu en as déjà pris 30 secondes.ANDREW : pas ici… je t’invite prendre un verre.Il avait assez ronronné dans mes oreilles. Pour couper court, j’acceptais son invitation.ANDREW : dis-moi, on a un problème ?MOI : Humm.ANDREW : j’attends une réponse concrète stp.MOI : non.&
#BLIND_LOVE #EPISODE_25 Une dernière personne entra. Mais cette fois ci, avec une dame à côté. Le monsieur était grand de taille, ventre plat et poids normal. Il était bien coiffé, chaussure bien ciré. Il avait des porches. Des porches fumé qui ne laissait personne voir la couleur de ses yeux, avec un sourire sérieux qui améliorait son charisme. La dame à coté était une petite femme, ronde, fraîche et radieuse. Elle était toute éclatante, ravissante et responsable. Ce sont les seules personnes qui reçurent des applaudissements. Ce sont les seules personnes qui ont fait battre mon cœur. C’étaient Jorik et Kelane. --- : bienvenue monsieur. Madame. JORIK : merci. --- : bienvenue monsieur. JORIK : merci. Le directeur de l’entreprise se leva et serra la main de Jorik.
#CHAPITRE_24DAVID : hein ? Le SIDA ?Elle essuie ses larmes et essaye de parler.SANDRA : il m’a avoué qu’il a fait le test et qu’il a été déclaré positif. David tu vois donc, Tu vois où ses bêtises lui ont mené ?DAVID : calme toi princesse.SANDRA : il m’a demandé de faire moi aussi un test. On ne… on ne sait jamais.DAVID : il n’y a rien. Tu comprends ? Il n’y a rien chérie. On va le faire ce test. Tous les deux. D’accord ?Elle n’était pas calme et Gabi avait arrêté de jouer pour la regarder.DAVID : il n’est pas bon que l’enfant te voit dans cet état. Ressaisi toi bébé. Stp.&
#CHAPITRE_23Maman ne me parlait plus. J'avais une grande honte d'approcher vers elle. Je ne pouvais pas imaginer ce qu'elle ressentait. J'avais même manquer mon premier jour au travail. Je n'avais plus de force.Mama n'avait pas perdu le temps à tenir Rachelle informée. Elle était arrivé à la maison, car je ne prenais pas ses appels. Elle m'avait dit pleins de choses dont je n'avais point eu la force de répondre. Comment allais je commencer à lui expliquer si ce n'étaient que des larmes qui s'exprimaient ?RACHELLE : je t'avais pourtant parlé Nadia. Tu réalises ce que tu as fait ?Je voulais disparaître. Sortir de cette pièce, être invisible.RACHELLE : maintenant tu vas faire comment ?C'était la seule chose à ré
#CHAPITRE_22La journée de Nadia continuait. Elle alla à son rendez-vous, toute enthousiasmée. Après de longues heures d’attentes, on a fini par la recevoir. On n’avait récupérer que son document et lui demander de revenir dans deux jours.NADIA : d’accord, merci monsieur.#PDV_NADIAJe soupire, je respire. Je prends un grand coup d’air et m’assoupi sur le banc d’attente. Il faisait tellement soleil dehors. J’avais fermé mes yeux pour penser à ma future vie. Non, ma nouvelle. Car c’était certain, dans deux jours je ferai partir de cette entreprise.C’était une grande entreprise. Celle que j’avais toujours souhaité travailler. De jolis bâtiments encore très neufs et nouvellement peint. Ce n’était pas
#CHAPITRE_21LA MERE : je vais chez le Marabout. Tu m’accompagnes ?KELANE : le marabout ? Comment ça ?LA MERE : tu ne m’accompagnes pas ?KELANE : t’accompagner où mama ?LA MERE : allons chez le marabout je te dis ! Je vais lancer un sortilège à cette fille dont elle ne sera point capable d’en échapper.KELANE : calme toi mama.La mère s’en alla en courant. Kelane était aussi derrière elle pour lui demander d’arrêter.LA MERE : arrêter quoi ? C’est le marabout qui va gérer ça. Si cette fille n’est pas une sorcière, c’est qu’elle est quoi ? Hein ? Je vais aller arracher ses yeux là et donner à mon fil
#BLIND_LOVE#CHAPITRE_20Entendre cette révélation m’a donné la chair de poule et a complètent brouillé ma vision future. Il était à jamais handicapé. J’allais me marier avec un aveugle ? Pour ça il était hors de question.MOI : Je suis désolé Jorik.JORIK : Non, ne le sois pas. Je m’en remettrai très vite.MOI : Je ne suis pas à ce niveau. Je suis désolé Jorik, mais je n’ai jamais imaginé et je n’imaginerai jamais ma vie avec un aveugle.#PDV_EXTERNEPour l'être, C'était poignant. Nadia n'avait pas mesurée sa parole. Elle n'avait pas retenue sa langue pour au-moins adoucir la façon de le refouler. Cette violence verbale avait bien atteint Jorik. Elle av
#BLIND_LOVE#CHAPITRE_19Le docteur jugea bon de le faire assoir et de lister encore les bienfaits et conséquences de cette future action.DOCTEUR : Vous deviendrez aveugle à votre tour.JORIK : Vous avez une meilleure solution ? J’ai pris ce qui me semblait être mieux. L'opération simple peut ne pas fonctionner, m'aviez-vous dit. Il y’a donc plus de chance à ce que ça se passe dans de meilleure condition.DOCTEUR : Ce n’est pas un souci si vous avez pris cette solution. J’avais besoin de savoir si réellement vous êtes partant. Très bien, suivez-moi.Ils allaient commencer avec les différents tests préalables pour les yeux, pour ensuite caler une date pour le jour de l’opération.Depuis une semaine
#BLIND_LOVE#CHAPITRE_18JORIK : si c’est la seule solution je le ferai. Là au moins tu auras une belle fille qui voit non ?MAMAN : et toi mon fils ?Il se leva et s’en alla sans plus dire mot.Mama Hélène voulait le suivre, il était parti dans une direction qui lui était inconnue.#PDV_JORIKJe ne pouvais pas rester indifférent face à ce que traversait ma fiancée. il fallait que je trouve une solution. Elle était mal dans sa peau et ça me mettait hors de moi. Je sais que je ne pouvais pas lui donner ce qu’elle voulait mais je comptais quand même faire l’une des choses qu’avait dit le docteur. Maman avait peut-être raison, ou peut-être pas. J’étais prête à offrir mes
#BLIND_LOVE#CHAPITRE_17MOI : rien.je veux mourir ! Laisse-moi mourir tu m’entends ? Vas t’en (pleure)#PDV_JORIKJ’avais mal. La voir dans cet état me démoralisais. Certes, je ne pouvais pas ressentir ces sensations auxquelles elle était soumise, mais je partageais sa douleur, sa peine, sa tristesse. Je me sentais impuissant face à toute cette dernière carte inattendue. La vue ! Bon sang est-ce qu’on achète la vue ! Je ne savais plus quoi faire. En même temps je ne pouvais pas sortir de cette salle au risque de la perdre une fois pour toute.Je me tins à l’entrée, sur le pas de la porte, sans faire de bruits, contrôlant tous ses faits et gestes. Je comptais mener cette garde jusqu’à l’arrivée du docteur, mais il ne vint point.