#CHAPITRE_9
MOI : si tu ne crois pas en ce que je te dis, tu croiras en quoi donc ? Tu crois vraiment que si j’étais conscient j’allais te chasser et te rechercher ? Pour ta gouverne, quand je jette je ne suis plus sur ça. Alors si tu ne veux pas me croire je ne vois pas ce que tu fais là. Je suis désolé de m’être excusé. (J’enlève mon haut et m’allonge sur le lit. Tandis que ses yeux suivent mon torse) les clés sont sur la porte. Si tu ne me crois pas, je ne te retiens pas. Je n’aime pas trop bavarder quand j’ai raison.
Je parle ainsi et me tourne dos à elle. Je sens son visage me fouetter le corps.
Je resserrais mes mâchoires. Si elle sortait, cela voudrait dire qu’elle a compris mon petit jeu.
Je suis comment elle se lève tout doucement et arrive
#CHAPITRE_10--- : tu es malade ??? Tu oses gifler mon fiancé ? Toi c’est qui ?Quel courage ! je ne l’avais pas vu venir. Elle m’avait limé la joue. J’étais dans tous mes états. Je ne savais quoi faire à présent, entre lui rendre et entrer dans la bagarre ou alors m’avouer perdante et m’en aller.Elle par contre arrêtait encore bien le bras de Patrick pour continuer la route.MOI : Patrick ! Tu as osé me faire ça ? Tu me trompe avec une autre ? Tu m’avais promis le sérieux pourtant.Il ne me calculait pas. Tout ce qu’il voulait sans doute était de disparaitre. Elle, elle était perdue. Elle me regardait comme une folle et regardait Patrick en attendant qu’il dise quelque chose. Il restait bouch
#CHAPITRE_11JORIK : tu déménage ?ELLE : pour une autre ville. (En le traversant. Puis elle se retourne) et stp, ne me cherche plus.Comment vous expliquer le choque qu’avait ressenti Jorik ? Elle ne lui avait pas laissé le temps de s’exprimer. Elle avait été très stricte, très direct, t même frustrante. Rachelle était sorti. Elle le salua et l’invita à entrer.Il était juste dépassé. Il n’avait pas dire un seul mot depuis l’intérieur. Rachelle l’avait servi à manger, mais il n’osa point toucher.RACHELLE : Jorik.Il lève les yeux et la regarde.RACHELLE : tu ne vas donc pas manger ?JORIK : je venais juste pour
#CHAPITRE_12Monsieur mon collègue était revenue me voir. Mais cette fois ci il m’avait bien calculé. C’était en fin de journée. Net l’heure à laquelle j’étais censé rentrer.--- : toujours occupé ?MOI : Andrew !ANDREW : je veux juste une minute.MOI : Tu en as déjà pris 30 secondes.ANDREW : pas ici… je t’invite prendre un verre.Il avait assez ronronné dans mes oreilles. Pour couper court, j’acceptais son invitation.ANDREW : dis-moi, on a un problème ?MOI : Humm.ANDREW : j’attends une réponse concrète stp.MOI : non.&
#CHAPITE_13#PDV_EXTERNENadia se réveillait peu à peu. Elle essaie de bouger ses pieds mais n’y arrive pas.NADIA : Mon…mon pied… Mon piedL’infirmière qui était près d’elles fit appel au Docteur. Ce dernier vint aussitôt.DOCTEUR : Comment tu te sens ?NADIA : Mais… qui êtes-vous ? Je suis sensé être chez mes parents.DOCTEUR : Calmez-vous.NADIA : Pourquoi vous avez bandé mes pieds ? Laissez-moi partir.A l’instant Rachelle entre sans que l’infirmière ne puisse la retenir.RACHELLE : Tu t’es réveillée ? Enfin !NADIA : Enfin ? Qu’est-ce
#CHAPITRE_14Gabriel demandait de temps à autre son père. Sandra, confuse, le tournait à chaque fois. Elle était toute de même consciente que le petit n’avait rien à voir dans leur affaire de couple. Alors elle décidait d’amener le petit, mais à une seule condition.SANDRA : il ne dort pas ici. Tu passes la journée et je viens le chercher.PATRICK : comment ça ? Mais Sandra !SANDRA : c’est comme j’ai dit là.PATRICK : je te rappelle que c’est mon enfant aussi hein ?SANDRA : tu sais prendre soin de l’enfant ? Ne cherche même pas à discuter. Réjouis-toi du fait que je ne t’ai pas fait passer pour un mort auprès de lui.PATRICK : tu serais capable de faire &
#CHAPITRE_15#PDV_JORIKKelane avait raison. Je ne lui avais pas donné l’amour qu’elle méritait. Nadia avait mon cœur dans sa pomme de main. Je l’aimais toujours malgré tout. Les paroles de Kelane étaient comme une libération pour moi. Elle m’avait en quelque sorte pardonné et me donner ainsi la liberté d’esprit, de pouvoir aimer tranquillement une autre. Nadia. Ma douce et belle fille de mon cœur. Elle était comme une énigme. J’aurais aimé mieux comprendre ce qui se passe des fois dans sa tête lorsqu’elle me regarde. Kelane avait dit qu’elle me regardait avec des yeux. Mais était-ce des yeux d’amour ?Je m’étais promis ce tour de rester calme, de ne rien forcer, de ne rien tenter. S’il s’avérait qu’elle
#BLIND_LOVE#CHAPITRD_16Nadia était confuse, troublée. Elle ne savait pas s’il fallait rire, sourire ou pleurer. La seule chose qu’elle put balbutier à ce moment était.NADIA : Mais… euh.... Ké…JORIK : Kelane ?NADIA : Comment tu peux me demander à être ta fiancée alors que Kelane est là ?JORIK : Kelane et moi c’est fini. (Laissant sa main)NADIA : Comment ça ?JORIK : Elle s’est rendue compte que je n’avais d’yeux que pour toi. Elle s’est aussi rendue compte que tu m’aimais. Elle ne voulait donc pas souffrir entre nous. Elle a préférée partir.NADIA : Je suis désolée.
#BLIND_LOVE#CHAPITRE_17MOI : rien.je veux mourir ! Laisse-moi mourir tu m’entends ? Vas t’en (pleure)#PDV_JORIKJ’avais mal. La voir dans cet état me démoralisais. Certes, je ne pouvais pas ressentir ces sensations auxquelles elle était soumise, mais je partageais sa douleur, sa peine, sa tristesse. Je me sentais impuissant face à toute cette dernière carte inattendue. La vue ! Bon sang est-ce qu’on achète la vue ! Je ne savais plus quoi faire. En même temps je ne pouvais pas sortir de cette salle au risque de la perdre une fois pour toute.Je me tins à l’entrée, sur le pas de la porte, sans faire de bruits, contrôlant tous ses faits et gestes. Je comptais mener cette garde jusqu’à l’arrivée du docteur, mais il ne vint point.
#BLIND_LOVE #EPISODE_25 Une dernière personne entra. Mais cette fois ci, avec une dame à côté. Le monsieur était grand de taille, ventre plat et poids normal. Il était bien coiffé, chaussure bien ciré. Il avait des porches. Des porches fumé qui ne laissait personne voir la couleur de ses yeux, avec un sourire sérieux qui améliorait son charisme. La dame à coté était une petite femme, ronde, fraîche et radieuse. Elle était toute éclatante, ravissante et responsable. Ce sont les seules personnes qui reçurent des applaudissements. Ce sont les seules personnes qui ont fait battre mon cœur. C’étaient Jorik et Kelane. --- : bienvenue monsieur. Madame. JORIK : merci. --- : bienvenue monsieur. JORIK : merci. Le directeur de l’entreprise se leva et serra la main de Jorik.
#CHAPITRE_24DAVID : hein ? Le SIDA ?Elle essuie ses larmes et essaye de parler.SANDRA : il m’a avoué qu’il a fait le test et qu’il a été déclaré positif. David tu vois donc, Tu vois où ses bêtises lui ont mené ?DAVID : calme toi princesse.SANDRA : il m’a demandé de faire moi aussi un test. On ne… on ne sait jamais.DAVID : il n’y a rien. Tu comprends ? Il n’y a rien chérie. On va le faire ce test. Tous les deux. D’accord ?Elle n’était pas calme et Gabi avait arrêté de jouer pour la regarder.DAVID : il n’est pas bon que l’enfant te voit dans cet état. Ressaisi toi bébé. Stp.&
#CHAPITRE_23Maman ne me parlait plus. J'avais une grande honte d'approcher vers elle. Je ne pouvais pas imaginer ce qu'elle ressentait. J'avais même manquer mon premier jour au travail. Je n'avais plus de force.Mama n'avait pas perdu le temps à tenir Rachelle informée. Elle était arrivé à la maison, car je ne prenais pas ses appels. Elle m'avait dit pleins de choses dont je n'avais point eu la force de répondre. Comment allais je commencer à lui expliquer si ce n'étaient que des larmes qui s'exprimaient ?RACHELLE : je t'avais pourtant parlé Nadia. Tu réalises ce que tu as fait ?Je voulais disparaître. Sortir de cette pièce, être invisible.RACHELLE : maintenant tu vas faire comment ?C'était la seule chose à ré
#CHAPITRE_22La journée de Nadia continuait. Elle alla à son rendez-vous, toute enthousiasmée. Après de longues heures d’attentes, on a fini par la recevoir. On n’avait récupérer que son document et lui demander de revenir dans deux jours.NADIA : d’accord, merci monsieur.#PDV_NADIAJe soupire, je respire. Je prends un grand coup d’air et m’assoupi sur le banc d’attente. Il faisait tellement soleil dehors. J’avais fermé mes yeux pour penser à ma future vie. Non, ma nouvelle. Car c’était certain, dans deux jours je ferai partir de cette entreprise.C’était une grande entreprise. Celle que j’avais toujours souhaité travailler. De jolis bâtiments encore très neufs et nouvellement peint. Ce n’était pas
#CHAPITRE_21LA MERE : je vais chez le Marabout. Tu m’accompagnes ?KELANE : le marabout ? Comment ça ?LA MERE : tu ne m’accompagnes pas ?KELANE : t’accompagner où mama ?LA MERE : allons chez le marabout je te dis ! Je vais lancer un sortilège à cette fille dont elle ne sera point capable d’en échapper.KELANE : calme toi mama.La mère s’en alla en courant. Kelane était aussi derrière elle pour lui demander d’arrêter.LA MERE : arrêter quoi ? C’est le marabout qui va gérer ça. Si cette fille n’est pas une sorcière, c’est qu’elle est quoi ? Hein ? Je vais aller arracher ses yeux là et donner à mon fil
#BLIND_LOVE#CHAPITRE_20Entendre cette révélation m’a donné la chair de poule et a complètent brouillé ma vision future. Il était à jamais handicapé. J’allais me marier avec un aveugle ? Pour ça il était hors de question.MOI : Je suis désolé Jorik.JORIK : Non, ne le sois pas. Je m’en remettrai très vite.MOI : Je ne suis pas à ce niveau. Je suis désolé Jorik, mais je n’ai jamais imaginé et je n’imaginerai jamais ma vie avec un aveugle.#PDV_EXTERNEPour l'être, C'était poignant. Nadia n'avait pas mesurée sa parole. Elle n'avait pas retenue sa langue pour au-moins adoucir la façon de le refouler. Cette violence verbale avait bien atteint Jorik. Elle av
#BLIND_LOVE#CHAPITRE_19Le docteur jugea bon de le faire assoir et de lister encore les bienfaits et conséquences de cette future action.DOCTEUR : Vous deviendrez aveugle à votre tour.JORIK : Vous avez une meilleure solution ? J’ai pris ce qui me semblait être mieux. L'opération simple peut ne pas fonctionner, m'aviez-vous dit. Il y’a donc plus de chance à ce que ça se passe dans de meilleure condition.DOCTEUR : Ce n’est pas un souci si vous avez pris cette solution. J’avais besoin de savoir si réellement vous êtes partant. Très bien, suivez-moi.Ils allaient commencer avec les différents tests préalables pour les yeux, pour ensuite caler une date pour le jour de l’opération.Depuis une semaine
#BLIND_LOVE#CHAPITRE_18JORIK : si c’est la seule solution je le ferai. Là au moins tu auras une belle fille qui voit non ?MAMAN : et toi mon fils ?Il se leva et s’en alla sans plus dire mot.Mama Hélène voulait le suivre, il était parti dans une direction qui lui était inconnue.#PDV_JORIKJe ne pouvais pas rester indifférent face à ce que traversait ma fiancée. il fallait que je trouve une solution. Elle était mal dans sa peau et ça me mettait hors de moi. Je sais que je ne pouvais pas lui donner ce qu’elle voulait mais je comptais quand même faire l’une des choses qu’avait dit le docteur. Maman avait peut-être raison, ou peut-être pas. J’étais prête à offrir mes
#BLIND_LOVE#CHAPITRE_17MOI : rien.je veux mourir ! Laisse-moi mourir tu m’entends ? Vas t’en (pleure)#PDV_JORIKJ’avais mal. La voir dans cet état me démoralisais. Certes, je ne pouvais pas ressentir ces sensations auxquelles elle était soumise, mais je partageais sa douleur, sa peine, sa tristesse. Je me sentais impuissant face à toute cette dernière carte inattendue. La vue ! Bon sang est-ce qu’on achète la vue ! Je ne savais plus quoi faire. En même temps je ne pouvais pas sortir de cette salle au risque de la perdre une fois pour toute.Je me tins à l’entrée, sur le pas de la porte, sans faire de bruits, contrôlant tous ses faits et gestes. Je comptais mener cette garde jusqu’à l’arrivée du docteur, mais il ne vint point.