Lahat ng Kabanata ng Sous la Loi d'Alpha Maximus: Kabanata 31 - Kabanata 40

Mais elle poussa un hurlement – pas de douleur, pas une plainte faible et brisée, mais un cri primal, chargé de pouvoir, qui déchira l’air comme une lame. Ses crocs s’allongèrent, acérés, luisants sous la lumière pâle qui filtrait par la fenêtre, tandis que ses muscles se gonflaient sous une fourrure naissante, noire comme l’encre, épaisse et sauvage. Une chaleur infernale explosa dans sa poitrine, un brasier qui remontait jusqu’à sa gorge, pulsant dans ses veines comme un feu liquide. Luna prenait tout – son corps, son esprit, son essence –, et avec elle, l’ombre de Cerbère grondait plus fort, un écho profond et guttural, ses trois têtes hurlant dans les recoins sombres de son crâne, leurs voix se mêlant en une cacophonie furieuse qui vibrait dans ses os.Le hurlement de Solèna s’éteignit dans un râle rauque, laissant un silence oppressant s’abattre sur la chambre. La lumière argentée de la lune, froide et tranchante, baignait la pièce, sculptant chaque détail de sa transformation ac

La lune brillait toujours, impitoyable, projetant des ombres mouvantes sur leurs corps nus et meurtris.Mais alors que Solèna tentait de reprendre ses esprits, un craquement résonna dehors, un son grave, profond, comme si la terre elle-même tremblait.Il se leva, semblant ne rien entendre et je jeta sur le lit, sans prendre la peine de se rhabillé, Solèna s’approcha de la fenêtre sans pouvoir rien contrôlé et une odeur de cendres et de fer envahit l’air, et une silhouette émergea dans la cour du chateau – grande, voûtée, un manteau râpé flottant autour d’elle. “Luna,” grogna une voix triple, inhumaine, vibrant dans les os de Solèna comme un écho ancien. Ses yeux caves se posèrent sur elle, et un grondement sourd emplit la pièce alors que sa peau commençait à se fendiller, révélant l’éclat sombre d’une bête à trois têtes tapis dans l’ombre.Soléna recula d’un pas, une pensée soudaine traversant son esprit comme un éclair glacé. Une voix, insistante, murmurait sans relâche dans sa tête :

Le matin suivant, Solèna se réveilla avant son Alpha. Les premières lueurs grises de l’aube filtraient à travers les vitres givrées, baignant la chambre d’une lumière froide et pâle. Elle ouvrit les yeux lentement, son corps encore lourd de fatigue, mais elle préféra rester allongée auprès de lui. Maximus dormait toujours, son torse massif se soulevant au rythme de ses ronflements graves, son bras pesant en travers de sa taille comme une chaîne invisible. Elle n’osa pas bouger, de peur que le moindre frôlement des fourrures ne le réveille.Elle avait à peine dormi, son esprit tourmenté par mille pensées.Cette voix – "Il est là" – continuait de résonner dans un coin de sa tête, comme un murmure insistant. Qui était-il ? Que voulait-il ? Et pourquoi, malgré la présence menaçante d'Alpha Maximus à ses côtés, une partie d’elle frissonnait-elle d’excitation à l’idée de cette mystérieuse présence ?Maximus, même dans son sommeil, paraissait envahir son esprit. Ses pensées, habituellement p

Elle soutint son regard, le défi brûlant dans ses yeux malgré la peur qui lui nouait les entrailles. Mais son instinct lui hurla de mentir, de masquer la vérité qui pulsait en elle comme un second cœur. Elle baissa légèrement les yeux, feignant la soumission.— Je n’appelle rien, murmura-t-elle, sa voix tremblante mais soigneusement contrôlée.Maximus plissa les paupières, ses narines frémissant alors qu’il flairait l’air saturé de cendres et de tension. Un grognement sourd vibra dans sa gorge, ses griffes humaines s’allongeant imperceptiblement.— Pas toi, femelle idiote, gronda-t-il, sa voix roulant comme un orage. Ta Luna, ta louve ! Qui appelle-t-elle ? Elle est la soumise d’un Alpha, elle ne peut pas désirer un autre loup !Soléna déglutit, sentant la fureur de Maximus prête à exploser. Elle opta pour l’innocence, un masque fragile mais nécessaire. — Elle ne le faisait pas, souffla-t-elle, les yeux rivés au sol, jouant la docilité qu’il attendait d’elle.Il la fixa un long moment

Un grondement rauque vibra dans sa poitrine, et la voix ancienne répondit, claire et implacable : C’est mon âme sœur. Cerbère.Solèna sursauta, reculant d’un pas comme si les mots l’avaient brûlée. — Non, ce n’est pas possible, protesta-t-elle dans son esprit, sa voix mentale tremblante. Ton âme sœur, c’est Alpha Maximus !La louve grogna, un son de mépris qui résonna dans son crâne. Non, répliqua-t-elle, sa voix chargée d’une certitude sauvage. Mon âme sœur, c’est Cerbère. Celui qui a été tué et poussé dans un puits sous cette ville. Cette ville s’appelle Cerbère pour lui rendre hommage.Soléna sentit un frisson glacé remonter sa colonne vertébrale. Elle ferma les yeux, essayant de repousser cette révélation, mais les images affluaient déjà : trois têtes hurlantes, des flammes gouttant de leurs gueules, une silhouette massive tombant dans un abîme sombre, un cri de rage et de douleur qui semblait encore résonner dans la pierre sous ses pieds. Elle rouvrit les yeux, le souffle court,