Lahat ng Kabanata ng Sous la Loi d'Alpha Maximus: Kabanata 11 - Kabanata 20

Alpha Maximus s’éloigna de quelques pas, ses bottes claquant doucement sur le sol de pierre polie, laissant Soléna seule au centre de la vaste salle. Son souffle était encore court, irrégulier, comme si l’air lui-même s’était raréfié sous le poids de ses paroles. « Tu es mienne, que tu le veuilles ou non » résonnait dans son esprit, un écho persistant, entêtant, qui s’enroulait autour de ses pensées comme une chaîne invisible, à la fois pesante et insaisissable. Elle voulut riposter, lui jeter au visage une réplique cinglante, un défi qui prouverait qu’elle n’était pas une proie docile. Mais quelque chose dans la façon dont il avait prononcé ces mots – cette assurance brute mêlée d’une étrange tendresse – l’avait désarçonnée. Elle détestait cette sensation, ce frémissement de faiblesse qui s’insinuait en elle comme une traîtresse, ce doute qu’elle refusait de nommer et encore moins d’accepter.Il s’arrêta près de la porte massive, ses larges épaules se découpant dans l’encadrement de

Elle ferma les yeux, luttant contre la chaleur qui montait en elle. Ce rêve… Était-ce la Déesse de la Lune qui l’avait visitée aussi ? Était-ce pour ça que son sang semblait s’embraser sous son toucher ? Elle voulait le repousser, lui cracher au visage qu’elle n’appartenait à personne, mais son corps trahissait sa colère, ses muscles se détendant sous ses mains. Elle tourna légèrement la tête, et leurs regards se croisèrent — le sien, sauvage et possessif ; le sien, défiant mais vacillant.— Et si je refuse ? souffla-t-elle, sa voix tremblante d’un mélange de rébellion et d’incertitude.Il sourit, un éclat dangereux dans les yeux, et resserra légèrement ses mains sur ses hanches, la pressant contre lui juste assez pour qu’elle sente la puissance de son corps. — Tu ne refuseras pas, répondit-il, confiant. Pas parce que je te force, mais parce que tu le sens aussi. La Lune ne se trompe jamais.Il la relâcha lentement, ses doigts s’attardant un instant sur sa taille avant de s’écarter. S

Soléna était encore étourdie, son corps alangui contre celui de Maximus, le souffle court alors que les vagues de plaisir s’estompaient lentement. Il la tenait toujours, ses bras puissants enroulés autour d’elle, mais il finit par relâcher son étreinte. Avec une lenteur délibérée, il se redressa, ses yeux dorés la scrutant comme un prédateur observe sa proie. Il tendit la main vers sa veste, abandonnée au sol dans l’élan de leur passion, et la ramassa d’un geste nonchalant.— Tiens, dit-il, sa voix grave teintée d’une pointe d’amusement. On ne peut pas te laisser traîner à moitié nue dans mon château. Pas encore.Elle le fusilla du regard, reprenant ses esprits malgré la chaleur qui persistait dans ses joues. Elle voulut arracher la veste de ses mains, mais il la retint un instant, un sourire en coin étirant ses lèvres. Puis, avec une assurance exaspérante, il la fit pivoter légèrement et glissa la veste sur ses épaules, ses doigts s’attardant sur sa peau nue alors qu’il ajustait le t

Soléna passa la journée à suivre Alpha Maximus, traînée dans son sillage comme une ombre qu’il remarquait à peine. Il était étrange, oscillant entre des moments où il lui parlait — des ordres secs ou des explications sur les travaux du château — et d’autres où il l’ignorait complètement, ses yeux glissant sur elle comme si elle n’existait pas. Pire encore, dès qu’il en avait l’occasion, il l’humiliait devant les hommes qui travaillaient avec lui, ses collaborateurs aux regards durs et aux rires étouffés.— Ne reste pas plantée là, Luna, grogna-t-il à un moment, alors qu’elle observait un plan de fortifications. Tu ralentis tout le monde. Si tu veux être utile, va chercher de l’eau.Les autres ricanèrent, et aucun ne prit sa défense. Elle serra les poings, ravalant une réplique cinglante, consciente que chaque mot ne ferait qu’alimenter son jeu. L’idée même d’être unie à cet Alpha lui donnait la nausée — ou du moins, c’est ce qu’elle voulait croire. Parce que, depuis qu’il l’avait touc

Ses joues s’enflammèrent, une rougeur qu’elle ne put cacher, et il s’écarta légèrement, plongeant son regard dans le sien. Puis, elle l’entendit à nouveau dans sa tête, cette intrusion télépathique qui la désarmait.— J’attends que tu me goûtes ce soir pour notre nuit de noces comme je t'ai gouté !Elle ferma les yeux, feignant l’incompréhension, mais son rire résonna dans la salle, grave et moqueur. Il glissa une main autour de sa taille, la tirant contre lui avec une force qui la fit vaciller, son corps dur pressé contre le sien.— Allons prendre des forces pour la nuit qui sera longue, grogna-t-il, avant de saisir sa main et de la tirer sans ménagement vers la salle de réception.Elle le suivit, ses pas mal assurés, son esprit en ébullition. Cette chaleur en elle, ce sang qui bouillonnait, revenait par vagues, plus forte chaque fois qu’il la touchait, chaque fois que sa voix s’insinuait dans ses pensées. Était-ce le lien ? Sa louve endormie ? Ou autre chose, quelque chose qu’il sa