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Refusant d'être le plan B : Mlle Moreau a officialisé sa relation
Refusant d'être le plan B : Mlle Moreau a officialisé sa relation
Auteur: Fleur à Chaque Pas

Chapitre 1

« As-tu fait l’amour avec Claire ? Dis-le franchement. »

La voix grave de l'homme a traversé l'embrasure de la porte et je me suis arrêtée brusquement.

Par l'embrasure de la porte, j'ai regardé Luc qui était assis sur un siège haut, les lèvres légèrement pincées.

Il a pris la parole :

« Claire a pris l'initiative de m’approcher, mais ça ne m'intéresse pas. »

« Luc, ne sois pas si insultant, Claire est une beauté reconnue dans notre milieu, elle manque à beaucoup de gens. »

La personne qui parlait était Vincent Hugo, le bon ami de Luc, également la personne qui avait été témoin de la relation de dix ans entre Luc et moi.

« Je suis trop familier avec elle, tu comprends ? », a demandé Luc en fronçant les sourcils.

J’avais été envoyée chez les Dupont à l'âge de quatorze ans, et c’était aussi la première fois que j’avais rencontré Luc.

C’était à ce moment-là que tous m’avaient dit que l'homme que j'allais épouser dans le futur, c'était Luc.

Depuis, nous vivions ensemble depuis dix ans.

« Vous avez raison. Vous travaillez dans la même entreprise pendant la journée, et quand vous retournez chez vous, vous mangez à la même table le soir, j'ai bien peur que vous ne sachiez même pas exactement combien de fois vous chiez et pétez dans une journée. »

Vincent a fini de taquiner et a poursuivi :

« Maintenant, il y a longtemps n'est pas l'ère de l'amour au jour le jour. Il faut avoir le sens de mystère entre l’homme et la femme, sinon, la relation amoureuse sera trop fade. »

Luc est resté silencieux, indéniable aux paroles de Vincent.

« Alors, tu vas quand même l'épouser ? »

Cette question de Vincent m’a coupé le souffle.

Les parents de Luc voulaient qu'on obtienne le certificat de mariage.

Luc n’avait pas accepté ni refusé et je ne lui avais pas demandé.

Par conséquent, il était bien que Vincent pose cette question pour moi.

Luc n'a rien dit.

Vincent a souri et a demandé :

« Tu ne veux pas te marier ? »

« Non. »

« Alors tu veux te marier, mais tu restes réticent, c'est ça ? »

Vincent et Luc avaient grandi depuis leur enfance et ils connaissaient bien l'esprit de l'autre.

« Vincent, as-tu déjà entendu parler d'un dicton ? », a demandé en sourire légèrement.

« Quoi ? »

« C'est insipide de manger, c'est dommage de jeter. »

Sur ce, Luc a allumé une cigarette et la fumée a brouillé le visage que j'avais adoré pendant dix ans.

Mon cœur s'est serré et a tressailli, il s'est avéré que j’occupais une place insignifiante dans le cœur de Luc.

« Alors, vas-tu te marier avec Claire ou pas ? », a poursuivi Vincent.

Luc a levé les yeux et lui a jeté un regard en coin avant de demander :

« Tu veux tellement connaître la réponse, qu'est-ce qu'il y a ? As-tu des pensées pour Claire aussi ? Pourquoi je ne te la donne pas ? »

J’étais un être humain vivant, mais aux yeux de Luc, c’était comme si j'étais un simple objet d'indifférence.

Il pouvait me donner à n’importe qui pour un rien.

Même si c’était un chiot ou un chaton qu'il avait depuis dix ans, il faudrait qu'il ait des sentiments pour lui, et ce ne serait pas aussi désinvolte.

Cependant, je voyais bien que je n’étais rien pour lui.

Au contraire, il avait été la lumière de ma vie de dix ans et il était tout pour moi.

Ses paroles m'ont fait très mal, et une astringence salée et poissonneuse m'est remontée à la gorge…

J’ai baissé les yeux sur le livre de comptes que je tenais du bout des doigts et j'ai serré les lèvres.

« Qu'est-ce que tu racontes ? »

Vincent a ri et a dit :

« La femme d'un ami n'a pas à être intimidée. Moi, Vincent, je ne suis pas si méchante. »

Luc a écrasé sa cigarette dans le cendrier et s'est levé du canapé en disant :

« Va te faire foutre, tu me donnes du fil à retordre depuis que tu es arrivé. »

« Ce n'est pas moi qui te donne du fil à retordre, c'est Claire. Si tu n'as vraiment aucune pensée pour elle, pourquoi ne pas vous séparer ? Ainsi, tu ne retarderas pas sa recherche de quelqu'un d'autre. »

Après avoir dit cela, Vincent a attrapé sa veste sur le canapé et s'est levé, se dirigeant vers la porte.

La porte s’est ouverte et Vincent s’est figé en me voyant dehors.

Ensuite, il s’est frotté anormalement le bout du nez, sachant que j'ai entendu leur conversation.

Il a souri maladroitement et a dit :

« Tu cherches Luc, c'est ça ? Il est ici. »

Le bout de mes doigts picotait alors que je serrais le livre de comptes et j’étais incapable de parler.

Vincent a jeté un coup d'œil à ce que je tenais et il s’est approché un peu plus de moi avant de marmonner :

« Réfléchis bien à ce que tu veux vraiment. »

Sur ce, son épaule a touché la mienne et il a levé les pieds pour partir.

Le livre de comptes du livre léger dans ma main est devenu aussi lourd et chaud qu'un fer rouge.

J’ai avalé ma salive et j'ai poussé la porte au bout d'un moment.
Commentaires (1)
goodnovel comment avatar
Ericka Eleonor
Complètement nul ! Ça s’est arrêté d’un coup comme si l’auteur n’avait plus d’idée.
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