Ils étaient jeunes, amoureux, mariés. Rym rêvait d’une vie simple, douce et pleine de stabilité. Ashraf, son mari, était un ingénieur brillant, un peu nerd, passionné d’informatique, mais maladroit dans la vraie vie. Elle cuisinait avec amour. Il travaillait pour leur avenir. Tout semblait parfait… jusqu’au jour où il a décidé de tout quitter pour créer son entreprise. Sans prévenir. Sans lui demander son avis. Les factures s'accumulaient. Le stress a tué les tendres moments. Et un jour, Rym a décidé de partir. Quatre ans plus tard, le passé frappe à sa porte… Ou plutôt, elle frappe à celle de son passé. En quête d’un nouveau travail, Rym est engagée dans une entreprise puissante, où le PDG n’est autre que… Ashraf. Mais ce n’est plus le même homme. Fini le jeune mari naïf. Aujourd’hui, il est élégant, froid, concentré, respecté — un vrai requin du monde des affaires. Et elle ? Juste une salariée. Une silhouette parmi tant d’autres. Une inconnue… avec un passé. Va-t-elle réussir à raviver son regard ? Ou va-t-elle découvrir qu’il n’y a pas de deuxième chance quand le cœur change ?
ดูเพิ่มเติมDans un petit quartier calme, la vie était tranquille, sans trop de surprises. La seule chose qui cassait un peu la routine, c’était l’odeur du café chaud qui sortait d’un petit café, juste en face de la fac des arts et des technologies.
Ce café, avec ses couleurs douces et son menu simple, avait un nom local, sans rien de spécial...
Rym...
Elle avait une taille moyenne (1m72), une peau claire, un sourire charmant et une confiance en elle qui remplissait la pièce dès qu’elle entrait.
À la fac, tout le monde la connaissait.
Elle avait ce genre de popularité naturelle.
Certaines personnes disaient qu’elle était un peu égoïste…
Elle ne rêvait pas d’une carrière brillante.
Chaque jour, après ses cours, elle posait son sac, attachait ses cheveux, et entrait dans le café pour aider sa mère.
Et dans un coin calme du café, il y avait toujours une place réservée à une seule personne...
Achraf.
Étudiant en informatique, très grand (1m92), toujours calme, concentré, un peu dans son monde.
Il avait un corps sportif, mais il s’en fichait.
Achraf, c’était pas un client comme les autres.
Mais en vrai… il n'était jamais vraiment concentré.
À chaque fois que Rym passait à côté, ou s’approchait d’une table, son cœur s’emballait.
Il la regardait sans rien dire.
Il l’aimait. En silence.
Elle était trop différente de lui.
Et elle ?
Ou peut-être que oui… 👀
Le lendemain de la soirée universitaire, l’université semblait flotter dans une atmosphère étrange. Les souvenirs de lumières suspendues, de musique et de regards croisés traînaient encore dans l’air. Mais quelque chose avait changé. En moi. Et, je le sentais, en lui aussi.Je m’étais réveillée avec la ferme intention de passer à autre chose. J’avais mis une robe crème, laissé mes cheveux détachés, et mon rouge à lèvres était plus prononcé que d’habitude. Non pas pour lui. Pour moi.Dans le hall, Sara m’attendait.Sara : "T’as entendu ? Adel est de retour."Moi (sourcils haussés) : "Adel… comme dans mon ancien prétendant du lycée Adel ?"Sara : "Le même. Et devine quoi ? Il a demandé après toi."Je ris légèrement. Ce genre de retour inattendu avait toujours un effet étrange. Adel n’avait jamais été un mauvais garçon. Trop lisse, peut-être. Trop prévisible.Mais ce jour-là, je décidai de ne pas fuir. Quand je l’ai vu dans la cour, je suis allée vers lui. Décontractée. Un sourire aux lè
C’était une soirée douce-amère, comme un mélange de fin et de commencement. Une de ces soirées qu’on vit avec insouciance, mais qui laisse une trace dans le cœur. Organisée par l’université pour marquer la fin des cours, c’était censé être une parenthèse légère avant la tempête des examens. Il y avait de la musique live, des guirlandes lumineuses suspendues entre les arbres du campus, des stands de nourriture qui embaumaient l’air, et des rires éclatants dans tous les coins. La cour était pleine de vie. De promesses aussi.Je n’y allais pas avec l’idée de briller. J’avais mis une robe noire toute simple, un trench camel, mes bottines préférées. J’avais laissé mes cheveux détachés, parfumés à la fleur d’oranger, comme un souvenir d’été. Je ne cherchais rien ce soir-là. Ni à séduire, ni à être remarquée. Juste à passer un bon moment, entourée de mes amies.Rym, toujours terre-à-terre, avait lâché en me voyant :— “C’est une soirée banale, pas un tapis rouge.”Sara, elle, riait en ajusta
Le soleil d’automne glissait sur les feuilles dorées du campus, projetant des ombres dansantes sur les murs des bâtiments. Tout semblait paisible, mais dans les cœurs, les émotions bouillonnaient.Depuis quelques jours, Tarek et Lamia étaient devenus... inséparables. Cela n’avait pas commencé par un baiser ou une grande déclaration. Non. Juste des regards plus longs. Des silences qui prenaient sens. Des gestes qui s’attardaient.Moi : "T’as remarqué que Lamia ne décroche plus de son téléphone ?"Sara (sourire en coin) : "Et Tarek qui arrive toujours pile au moment où elle sort de cours ? Je t’en supplie, c’est trop évident."Rien n’avait été dit officiellement, mais tout le monde l’avait vu. Même Ashraf, qui restait toujours aussi discret, observait sans intervenir. Il avait cette manière de comprendre les choses avant qu’on ne les dise.Ce jour-là, ils avaient organisé une sortie improvisée dans un petit café près de la fac. Lamia avait proposé. Tarek avait validé en moins d’une seco
Je suis rentrée le lundi matin, un peu avant l’heure de pointe. Le campus était encore endormi, les bancs humides de rosée, les couloirs presque vides. J’aimais ce calme, ce moment suspendu avant que la journée commence vraiment. Mon sac sur l’épaule, je marchais lentement, mon esprit encore enveloppé de ce week-end étrange et doux, marqué par l’éloignement… et par lui.Quand je suis arrivée dans la salle d’étude commune, il y avait un petit carnet posé sur ma place. Noir, sans nom. À première vue, rien d’extraordinaire. J’ai cru que quelqu’un l’avait oublié. Mais en l’ouvrant, j’ai su.C’était son écriture. Légère. Penchée. Inconfondable.Sur la première page, il n’y avait qu’un mot :Pour les jours où je n’arrive pas à parler.J’ai refermé la couverture comme si elle était brûlante. Mon cœur cognait. J’ai regardé autour de moi. Personne. Juste ce carnet. Et moi. Et tout ce que je n’étais pas prête à lire… mais que je lirais quand même.Je l’ai glissé dans mon sac. Et je suis sortie.
Le week-end approchait, et avec lui, un petit détour familial. Mon père avait insisté : "Tu viens à la campagne avec nous. Ça fait des mois que t’as pas vu ta grand-mère."J’avais hésité, surtout avec tout ce qui se passait entre Ashraf et moi, même si rien n’était encore défini. Mais j’avais fini par accepter. Quitter un peu le tumulte du campus, du quotidien… et de lui.Vendredi matin, j’avais glissé dans mon sac quelques vêtements, mon livre préféré, et cette enveloppe qu’il m’avait laissée. Un rappel silencieux de quelque chose qui me dépassait un peu plus chaque jour.Il n’y avait pas eu de message. Ni de regard. Juste un vide. Un silence inhabituel entre nous. Un silence qui, pour une fois, n’apaisait pas. Il serrait.Ashraf, de son côté, ne l’avait pas bien vécu.Sara m’avait envoyé un message le samedi :"Tu sais qu’il n’a parlé à personne depuis hier ? Même Tarek dit qu’il s’est enfermé avec son PC et qu’il ne décroche plus un mot."Je n’ai rien répondu.Parce que moi aussi,
La bibliothèque était silencieuse. Trop silencieuse pour un vendredi après-midi. Même les claviers semblaient plus timides. Les chaises grinçaient à peine. On entendait les respirations concentrées, les soupirs étouffés de ceux qui révisaient.J’étais venue pour lire. Pour fuir, peut-être. Mais surtout, pour trouver un peu de paix. La veille, Ashraf m’avait encore une fois laissée avec plus de questions que de réponses. Mais il m’avait aussi laissée avec un sourire. Et c’est ce sourire que je portais ce jour-là, discret, mais solide.Je choisis une table isolée, près de l’étagère des classiques littéraires. Mon livre préféré à la main, je m’installai, retirant doucement mon gilet. Une chemise blanche, un jean brut, les cheveux attachés haut. Simple. Élégant. Moi, version concentrée.Quelques instants plus tard, une silhouette familière passa devant moi. Grande. Calme. Ashraf.Il portait un pull gris, un jean noir, ses lunettes posées comme toujours sur l’arête de son nez. Il ne me vit
Le jeudi midi, la cafétéria du campus était pleine à craquer. Les plateaux s’entrechoquaient, les conversations fusaient de partout, et les files d’attente s’étiraient comme des serpents impatients. J’étais arrivée un peu en retard, les cheveux attachés à la va-vite, une robe beige qui épousait doucement mes courbes, et une paire de bottines simples. Je n’étais pas là pour impressionner. Mais c’est souvent dans ces moments-là qu’on attire le plus de regards.Sara et Lamia avaient déjà pris une table, près de la grande baie vitrée. Je les rejoignis avec mon plateau, un bol de soupe et un petit pain dans une main, une bouteille d’eau dans l’autre. Je parlais, je souriais. Mais mon esprit flottait.Je pensais à la lettre. À ses mots. À lui.Ashraf n’était pas encore arrivé. Ou peut-être qu’il ne viendrait pas. Il ne déjeunait pas souvent à la cafétéria. Trop bruyant, trop de monde. Trop d’attention. Mais ce jour-là, quelque chose me disait que je n’avais pas encore tout vu.Quelques minu
Le lendemain était un jour sans attentes. Un de ces mardis sans urgence, sans pluie ni soleil éclatant. Je suis arrivée au campus comme d’habitude, maquillée légèrement, habillée simplement, mais avec l’assurance silencieuse d’une femme qui sait ce qu’elle vaut.Rien d’extraordinaire ne semblait se profiler. Aucun message d’Ashraf. Aucune tension. Rien… sauf une note glissée dans l’ordinaire.Je m’installai à ma place habituelle dans la bibliothèque. J’avais un livre à rendre — un ouvrage de développement personnel que j’avais déjà lu trois fois. Il appartenait à la collection privée de la fac, et j’y retournais souvent pour y relire mes passages préférés. C’était mon refuge, entre deux vagues de doutes.En l’ouvrant, une enveloppe tomba sur la table.Blanche. Sans nom. Ni adresse. Fine et soigneusement pliée.Mon cœur fit un battement de plus. Je regardai autour de moi, presque instinctivement. Personne ne me regardait. Du moins, en apparence.Je pris l’enveloppe. L’ouvris. Et lus.R
Le lendemain matin, je suis arrivée au campus avec un calme glacé. L’histoire de Lamia, je l’avais digérée. Mais pas oubliée. J’avais compris son jeu. Et j’avais décidé de ne plus le tolérer.Dans la cour, elle riait déjà avec Sara, Tarek, et quelques autres. La même voix trop forte. Les mêmes gestes trop étudiés. J’ai croisé son regard. Elle m’a adressé un sourire. Ironique. Presque provocateur.Moi (en m’approchant) : "On peut parler ?"Lamia (surprise) : "Maintenant ?"Moi : "Maintenant."Sara leva un sourcil. Tarek se redressa légèrement. Un silence tendu s’installa.Nous nous sommes éloignées. Dans un coin du jardin, à l’abri des oreilles. Lamia croisa les bras, ses lunettes de soleil plantées sur le nez.Moi : "C’était quoi ton plan ? Rendre Tarek jaloux ? Jouer avec Ashraf ? Ou les deux ?"Lamia : "T’es jalouse ?"Moi (sèchement) : "Je suis lucide. Et je vois clair dans tes manœuvres."Elle sourit. Lentement. Mais ses yeux ne souriaient pas.Lamia : "Écoute, t’es pas ma mère. T
Bienvenue dans Goodnovel monde de fiction. Si vous aimez ce roman, ou si vous êtes un idéaliste espérant explorer un monde parfait, et que vous souhaitez également devenir un auteur de roman original en ligne pour augmenter vos revenus, vous pouvez rejoindre notre famille pour lire ou créer différents types de livres, tels que le roman d'amour, la lecture épique, le roman de loup-garou, le roman fantastique, le roman historique et ainsi de suite. Si vous êtes un lecteur, vous pouvez choisir des romans de haute qualité ici. Si vous êtes un auteur, vous pouvez obtenir plus d'inspiration des autres pour créer des œuvres plus brillantes. De plus, vos œuvres sur notre plateforme attireront plus d'attention et gagneront plus d'adimiration des lecteurs.
ความคิดเห็น