Après le départ d’Ariel, je suis retournée voir mes parents qui étaient en train de ranger ce qu’il avait apporté à la cuisine.
— MON PÈRE : La tête de ton ami me dit quelque chose ma fille.
— MA MÈRE : Ça ne m’étonne pas, tu connais tout le monde dans ce pays.
— MON PÈRE : Non ce n’est pas ça. En plus, il m’a dit qu’il s’appelle Tchapé Ariel et ne crois avoir lu un journal sur la une famille Tchapé mais je ne sais plus quand.
— Ça parlait de quoi papa?
— MON PÈRE : Ça parlait des élections je crois en tout cas ça parlait de tout ce qui émane de la politique. Quand on vous demande de lire le journal et de regarder les infos à la télé vous dîtes que c’est pour les vieux
Quand on a fini, on a pris une bonne douche ensemble. L’amour était dans l’air.— C’est fou comment à travers l’amour, on peut confiance à quelqu’un sans même réellement le connaître. Je ne connais pas ton passé, je ne sais même pas ce que tu fais de tes journées mais je te fais confiance tu surtout je t’aime… Nous étions nus et debout dans la salle de bain, en train de se regarder dans les yeux.— ARIEL : Avec toi tout est naturel, tout est beau même si au début...— Haha mais il a fallu que ce qui s’est passé se passe pour qu’on se rencontre n’est-ce pas? Il a souri sans rien dire. Il ne faisait que me dévisager du regard…— Dis, ta petite sœur Maëlla va bien?— ARIEL
#ARIEL_TCHAPÉ. Avant de rencontrer Kabéra, j’avais eu plusieurs relations où je pensais être amoureux jusqu’à ce que je pose mes yeux sur elle et que mon cœur et mes yeux s’ouvrent.Je ne voulais pas accepter cette réalité alors, je l’ai quand même amenée au commissariat pour que mon oncle la punisse pour ce qu’elle avait à Maëlla.D’ailleurs j’avais tellement eu de la peine pour elle que j’ai préféré sortir pour ne pas la voir pleurer car j’étais conscient de l’effet qu’elle me faisait. Plus les jours passaient, plus je pensais à elle. Elle avait quelque chose qui m’attirait, qui me faisait frissonner. En plus de m’attirer, elle é
Après le départ d’Ariel, j’ai senti comme un mauvais pressentiment avec toutes les menaces que j’avais eues mais bon, il m’avait promis le meilleur donc, je ne me suis pas inquiétée.Il était tant pour moi d’aller m’inscrire au lycée en classe de terminale. C’était ma dernière classe au lycée.Tout s’est très bien passé. J’ai opté pour la série que j’avais commencée depuis la seconde: la série scientifique car c’était mon point fort! Après cela, je me suis concentrée sur mes fournitures scolaires, ainsi que celles de mes petits frères et sœurs.L’argent qu’Ariel m’avait donné nous avait vraiment aidé sur ce point. On a pu aussi ravitailler la maison avec le reste et garder l&
Il y’avait encore la lumière au salon donc j’ai su que quelqu’un était éveillé et m’attendait.J’ai toqué et c’est ma mère qui a ouvert.— MA MÈRE : Eh Dassi tu étais où? Attends donc comme tu as 18 ans tu crois que tu es déjà grande?— Wair maman est-ce que j’ai dit ça? Il y a une amie à moi qu’on devait opérer et aujourd’hui et quand j’ai fini l’école, certains amis et moi nous sommes allés à l’hôpital pour la soutenir et ça s’est très bien passé. C’est même la raison pour laquelle son père a organisé une petite fête à l’hôpital. J’avais décidé de ne rien dire à ma famille de peur qu’ils
Nous sommes entrés dans leur voiture et nous sommes partis. Ils m’ont dit qu’Ariel m’attendait à dans un hôtel tout près de la plage. Ils m’ont aussi dit qu’Ariel leur avait parlé de moi en disant que j’étais sa compagne et qu’il était amoureux de moi. Ses amis étaient vraiment sympas et compréhensifs.Ils étaient très drôles aussi ces deux gens. C’était un couple mais on aurait dit Tom et Jerry.— KHALIF : Kabéra dis à Perrah que si je la vois avec un autre, je vais tordre son cou.— PERRAH : Je n’ai même pas besoin de te voir avec quelqu’un d’autre pour casser tes pattes de canard là.— Hahaha!— KHALIF : Pardon? Et tu fais quoi avec moi alors?— PERRAH : Je sais même?
#ARIEL_TCHAPÉ. J’avais décidé descendre au pays pour être avec Kabéra, question de la rassurer parce qu’elle avait décidé de ne plus me parler après avoir appris la grossesse d’Alicia.Parlant même de cette grossesse; Je doutais un peu d’en être responsable puisqu’elle et moi on se voyait rarement et c’était une fille un peu ouverte. Je la voyais bien en train de me tromper avec d’autres personnes. Comment expliquer qu’une fille t’aime alors qu’elle est capable de faire des semaines, voire même des mois sans te voir? Et c’est quand elle voit que tu n’es plus par rapport à elle qu’elle fait tout pour te récupérer. Et puis, notre relation n’était pas vraiment basée sur l’amour mais sur des r
Les parents ont souvent l’habitude de nous dire de fréquenter avant de penser à avoir une relation et un enfant.Sauf que non seulement j’étais dans une relation acceptée par mes parents d’ailleurs vu que j’en avais l’âge, mais je venais aussi d’apprendre que j’étais enceinte.Toute ma vie a défilé dans ma tête en ce moment.Je me suis vue en train de taxer la fille du gouverneur et d’autres personnes puis, j’ai vu son grand frère qui est Ariel m’amener chez son oncle pour qu’il me punisse. J’ai vu notre premier baiser sous la pluie, j’ai vu notre première fois de faire l’amour. J’ai vu son couple en train de se détériorer. J’ai vu le dilemme auquel il faisait face : choisir entre Alicia et moi sachant qu’avec moi, il perdrait beaucoup politiqueme
Tout s’est vite passé. Je me suis retrouvée clouée sur ma chaise, sans aucune possibilité de me sortir toute seule. Mon corps faisait mal, il y avait du sang sur moi. J’étais tellement faible pour faire quoique ce soit. La seule chose que j’ai pu faire, c’est de tourner ma tête pour voir Ariel. Je n’ai pas pu dire un mot, j’ai seulement commencé à pleurer. Je ne savais pas s’il était mort ou juste inconscient. Tout ce que je savais, c’est que son cas était plus critique que le mien.Il y avait du sang qui coulait de sa tête, sans oublier ses mains qui avaient été blessées par les bouts de verre de la voiture.Il était là, yeux fermés et moi, yeux ouverts mais incapable de faire quoique ce soit…Plus le temps passait, plus mes yeux ne parvenaient plus à
Nous avons garé un peu plus loin et nous avons marché jusqu’à la maison.On a réveillé les enfants et on a marché pour aller à la maison. Arika dormait toujours donc, Ariel l’a portée.—MAËLLA : Donc, les gens vivent ici?— Oui Maëlla et je t’assure que c’est super. Tu vas aimer!— MAËLLA : Aimer les herbes et les champs partout?— ARIEL : Maëlla?— MAËLLA : Ok ok &c
#Une_semaine_plus_tard…C’était un vendredi soir et les enfants et moi étions en train de braiser le maïs à la cuisine, tout en causant. Il y avait une très bonne atmosphère. Chacun était joyeux, chacun riait…Ils me racontaient leur journée d’école et comment ils avaient hâte d’y retourner.J’étais contente de savoir qu’ils aimaient l’école.Momo quant-à-lui avait hâte de s’inscrire à l’école pour la première fois.Moi j&
#DASSI_KABÉRA. J’arrive devant la chambre de l’hôtel, je vois Ariel, Bob, le monsieur qui m’avait attendue devant le lycée et qui était là lors de l’accident.Les souvenirs reviennent dans ma tête. J’ai envie de le botter et de le tuer même si possible mais je garde mon sang froid car la violence ne résout pas tout. Je passe et j’embrasse Ariel devant eux.— ARIEL : Bien dormi? Je secoue la tête pour dire oui et je l’embrasse encore.Bob n’en revient pas, Alicia aussi! Ils ne font que se regarder… Alicia lance un cri de désespoir et elle s’acharne sur moi. En voulant bondir sur moi, je recule et elle tombe.— Ton fils observe toute la scène. Ne lui do
#ARIEL_TCHAPÉ. Après avoir passé la journée avec Kabéra et après avoir vu ma fille, je suis retournée à l’hôtel.Il fallait que je règle quelques petits détails. #Au_téléphone_avec_Alicia.— Tu vas bien?— ALICIA : Donc tu penses souvent à moi?— Alicia prends un vol tu maintenant viens àYaoundé, j’ai une surprise pour toi.— ALICIA : D’accord, je serai là avec Bob.— D’accord! J’avais passé une très belle journée donc, j’étais maintenant d’humeur, il était l’heure de bien travailler.J’avais déjà connecté le gps et le micro qui était d
Me voici au marché, bien installée et prête à vendre mais, Les clients sont rares puisque c’est le jour de la rentrée et chacun est occupé à aller à l’école ou à envoyer mes enfants à l’école etc.Il faisait tellement froid. Je suis allée laisser Momo chez une amie à moi qui travaillait pas loin de moi et qui vivait à cinq minutes de chez moi.Elle finissait souvent le travail avant mpi donc je lui dit de rentrer avec lui et que je viendrais le chercher le soir. J’avais l’habitude de le faire quand le marché était un peu dure, pour ne pas le stresser.Je suis retournée dans ma petite boutique que j’avais demandé au callboxeur qui était à côté de surveiller pendant mon absence. Je suis assise près de mon compto
On a pleuré pendant combien de temps? Vingt minutes? Trente? Je n’en sais rien.Arika était aussi à fond dans les pleurs comme si elle avait compris ce qui se passait.J’ai brisé le silence en me reculant un peu car la colère a pris possession de moi.— Donc pendant tout ce temps tu étais en vie? Il n’a pas répondu. Ses yeux étaient vraiment rouges. Ses larmes coulaient comme le robinet. Mais son visage était posé, pas comme le mien.Moi quand je pleurais, je pliais le visage et j’écartais mais bouche. Par contre , son visage à lui était normal.— Ariel dis-moi quelque chose s’il te plaît! Dis-moi que je ne rêve pas… (en pleurant encore plus). Donc tu étais là depuis toutes ces années? Il a pos&eac
Les jours sont passés, les semaines et les mois aussi.J’ai pu avoir assez d’argent pour préparer la nouvelle rentrée. Mes amis l’avaient beaucoup aidée : Jessy, Patrick, sa copine, sans compter ceux que j’avais rencontrés dans ma nouvelle ville.C’était le dernier jour de ce qui vivaient à Douala et qui étaient venus me rendre visite à Yaoundé.Ma fille et moi sommes allées les accompagner à la gare.— Bon, vous faîtes un très beau voyage! Merci encore de m’avoir consacré vos mois de vacances.— JESSY : Bon merci à toi! Tu nous a tellement appris. Je t’assure que si l’école me tape trop, je vais abandonner pour rejoindre la vie active comme toi.— PATRICK : L’enfant ci n’aime pas l’école!&mdash
#Cinq_ans_plus_tard…— PAPA DAVID : Bon retour à toi ma fille, fais attention Okey?— Oui papa David.— MAMAN MANDA : Et mon câlin? Je suis allée la prendre dans les bras.— Merci encore pour tout. J’ai dit au revoir à mes petits frères et sœurs.— Profitez bien de vos vacances au village hein? Et n’oubliez pas de mettre des provisions de côté parce que je serai de retour dans trois mois pour vous ramener à Yaoundé pour les études.— Youpiiii on va bien s’amuser. Au revoir Kabéra. J’ai pris chacun dans mes bras et j’ai dit un mot à chacun…— Momo, n’oublie pas de lire ce que je t’ai appris tous les soirs avant d
Le lendemain matin, aux environs de 10h, nous avons pris le pousse du voisin pour commencer la route. Le pousse avait été aménagé pour que je sois à l’aise. Il y avait une mousse pour que je n’aie pas mal et une couverture pour me couvrir, sans oublier un oreiller à mettre les barres de fer pour déposer ma tête.Papa David a proposé qu’on prie d’abord avant le départ et pour la première fois de ma vie, j’ai vraiment prié. Il y avait un fardeau en moi que je vous ôter. J’ai prié dans mon cœur en pleurant tellement c’était plus fort que moi: « Dieu, si tu existe vraiment comme papa David m’a dit hier, fait quelque chose et je te promets que si tu arranges les choses, je te suivrai…). Quand on a fini, maman Manda est allé laisser son petit-fils Momo