Quand nous sommes arrivés chez Ariel, il m’a demandé de l’attendre dans la voiture.
— Pourquoi?
— ARIEL : Maëlla ma petite sœur est là! Tu veux l’affronter?
J’ai baissé la tête pour lui faire comprendre que non.
— Ariel?
C’était la première fois que je l’appelais par son prénom. Il m’a regardée avec un air surpris.
— Oui?
— Je veux rentrer s’il te plaît. Je ne me sens pas à l’aise ici. Ce n’est pas le monde que j’ai l’habitude de côtoyer. En plus de cela, j’imagine que ton oncle, Mr Tchapé est là, ainsi que ta sœur. Ah mince!
Il n’était pas encore sorti de la voiture.
Il a tenu ma main tout doucement…— ARIEL : Nous sommes des amis maintenant non?
— Maintenant que tu le dis, oui.
— ARIEL : Alors fais-moi confiance d’accord?
— D’accord! Merci pour tout ce que tu fais pour moi. Je ne m’y attendais pas du tout
C’était la première fois que je le tutoyais et il ne s’est pas fâché comme la première fois.
— ARIEL : Moi aussi je ne m’y attendais pas!
— Pardon?
— ARIEL : Reste dans la voiture, j’arrive d’accord?
— Okey.
Il est sorti et il est allé à l’arrière de la voiture enlever quelque chose avec le gardien pour aller avec à l’intérieur.
J’ai attendu pendant au moins vingt minutes puis, il est venu me chercher.— ARIEL : Tu peux venir!
— Ils sont au nombre de combien?
— ARIEL : Kabéra suis-moi et arrête de craindre pour rien! Ça me fait mal quand tu ne me fais pas confiance!
J’étais étonnée quand il m’a dit ça.
— Ah bon?
— ARIEL : Bon, reste alors dans la voiture.
Moi j’avais peur d’y aller. Il avait dit à sa fiancée que sa sœur Maëlla serait là. Puisque c’était son anniversaire, j’ai supposé que tous les membres de sa famille étaient là, ainsi que son oncle qui m’avait bastonnée comme le serpent.
Je suis restée dans la voiture et quand quelqu’un se pointait à l’extérieur, je baissais ma tête.Je n’aimais pas être seule et quand il m’arrivait de l’être, je m’ennuyais et je dormais.
Je ne sais pas à quel moment le sommeil m’a pris. Tout ce dont je me souviens c’est que quand je me suis réveillée, il était environ 21h sur l’écran qui était dans la voiture d’Ariel. J’étais fatiguée alors, j’ai décidé de sortir. Je voulais rentrer chez moi même comme je n’avais pas d’argent de taxi. C’était resté dans mon jean qu’Ariel avait mis dans la poubelle.Je devais marcher avec les talons jusqu’à ma maison. J’avais pour 1h30 au moins.Je suis sortie de la voiture. Ariel ne l’avait pas verrouillée.
Je me suis pointée devant la petite maison du gardien pour qu’il ouvre le portail mais c’était fermé or c’est lui qui avait la télécommande du portail (oui ça existe). Je voulais bien aller rejoindre les autres mais j’avais peur. Alors, j’ai opté pour rentrer dans la voiture quand soudain, j’ai vu Alicia et le gardien sortir. Elle avait l’air de l’envoyer quelque part car elle était en train de lui indiquer un endroit avec les mains.— ALICIA : Hey toi, que fais-tu là?
Seigneur! Mon ventre a commencé à faire « coro coro coro coro » à cause de la peur. J’ai failli pisser sur moi.
— Euh je suis une amie à Ariel.
Elle avait l’air étonné et elle a demandé au gardien s’il me connaissait.
— GARDIEN : C’est ma deuxième fois de la voir Madame. Elle était là ce matin.
— ALICIA : Attends, ce matin? Ah oui, je commence à comprendre ô mince va m’appeler mon fiancé!
Elle s’est approchée de moi tout doucement en applaudissant lentement…
— Tu sors d’où et que faisais-tu ici le matin? Donc le coup des clés perdus c’était de la comédie c’est ça? Tu étais dans sa chambre oui ou non?
Elle était déjà proche de moi quand j’ai commencé à reculer en arrière.
Elle a accéléré ses pas et moi j’ai vite enlevé mes talons. J’étais prête à me défendre. Elle ne savait pas à qui elle avait à faire.J’ai vu Ariel sortir de la maison mais elle non puisqu’elle était de dos. J’ai donc couru et je suis allée me placer devant lui.
Le gardien est aussi sorti.— ARIEL : Alicia?
Elle s’était déjà retournée pour me suivre quand elle a aussi vu Ariel.
— ALICIA : Adriel c’est qui ici? Le gardien m’a dit qu’elle était là ce matin. Donc tu l’as cachée dans ta chambre et quand je suis montée en haut tu l’as fait sortir c’est ça?
Ariel n’a pas répondu. Il a regardé le gardien bizarrement mais sans rien dire.
— GARDIEN : Pardon, Madame m’a posé une question et j’ai seulement répondu wallaï Billaï.
Alicia s’est approchée de nous:
— ALICIA : Ariel tu ne dis rien?
Elle était vraiment en colère!
— ARIEL : Elle s’appelle Kabéra. Vous pouvez vous saluer…
Puis, il m’a regardée et il a dit:
— ARIEL : Kabéra, elle c’est Alicia, ma fiancée dont je t’ai parlée.
Alicia avait l’air étonnée.
— ALICIA : Cabri ou Ka je ne sais quoi, pourquoi est-ce que tu voulais entrer dans sa voiture? Qui t’a ouvert le portail? Qui es-tu pour lui? Moi je ne te connais pas!
J’ai vu la colère monter dans les yeux d’Ariel.
Ce qui me plaisait encore plus sûr lui, c’était son calme. On voulait lui crier vingt milles mots dessus et lui, il répondait avec seulement trois mots mais ce qui sortait de sa bouche était intéressant.Il s’est approché d’elle et il a posé ses mains sur son visage.
— ARIEL : Je ne sais pas si dans tes anciennes relations, tu intimidais les amis de tes partenaires juste parce que tu ne les connaissais pas mais ce n’est pas ça mon problème tu comprends? Si tu le faisais, sache que c’est passé car avec moi, on ne le fait pas.
Je ne sais pas pourquoi mais j’ai commencé à avoir un peu mal à sa place. Je me suis approchée d’eux:
— Je suis désolée pour tout ce qui se passe actuellement, c’est de ma faute. Je vais partir…
J’ai regardé le gardien pour qu’il m’ouvre le portail…
— ARIEL : Moussa, vas-y, ouvre le portail. Je vais l’accompagner.
— Non merci, ça va aller!
— ARIEL : Toi aussi tu veux t’y mettre? Je vais t’accompagner j’ai dit.
Il a regardé Alicia. Alicia a essayé de le bloquer pour qu’il ne passe pas.
— ARIEL : C’est une amie Alicia. Il n’y a rien entre elle et moi. Alors laisse-moi passer sinon ça va mal finir.
Elle a cédé le passage et nous sommes entrés dans la voiture.
Je me suis tournée et j’ai croisé son regard.Elle a affiché un sourire diabolique et j’ai compris que je venais juste de signer mon arrêt de mort.Adriel a démarré et nous sommes partis.
J’étais assise devant avec lui, sur le côté passager.Il était si calme pendant qu’il conduisait…— Je parie que si au lieu de me trouver là elle avait plutôt trouvé la fille du ministre elle l’aurait laissée sans faire de problèmes.
— ARIEL : C’est elle la fille du ministre…
Ça m’a un peu surpris mais bon c’était évident! Il ne pouvait se mettre en couple qu’avec une personne riche comme lui et elle était vraiment riche. Elle lui avait quand même acheté une voiture pour son anniversaire.
— Ah oui, c’est vrai que les riches se marient seulement entre eux pour sauver leur race.
Quand j’ai dit ça, il a freiné brusquement…
— Aïe pardon doucement!
Il a sorti un collier dans le coffre de la voiture et il l’a mis dans sa poche. Puis, il a redémarré.
— Pourquoi est-ce que tu ne parles jamais? Tu es trop mystérieux Ariel!
— ARIEL : Kabéra?
— Oui?
— ARIEL : Qu’est-ce que tu veux savoir?
— Je veux savoir pourquoi tu continues à me voir et à m’offrir tout ce que tu m’offres jusqu’à m’inviter chez toi pourtant à la base, tu étais prêt à m’écraser.
— ARIEL : Si c’est ça que tu veux savoir bah d’accord!
Il conduisait sans même me regarder.
Deux minutes se sont écoulées sans qu’il ne dise rien.— Dis-moi alors?
Une forte pluie a commencé et le tonnerre s’est mis à gronder. J’ai eu peur et en plus de cela, il se faisait tard. Il était environ 21h45.
Nous étions désormais à cinq minutes de chez moi à pieds…— Bon, fais-moi descendre! J’en ai marre de parler seule.
Ariel n’a pas répondu. Je me suis mise à crier sur lui. J’étais vraiment en colère.
— Putain je veux descendre s’il te plaît. Je te jure que si tu ne me fais pas descendre…
Il a garé au bord de la route, net à l’endroit où je lui avais servi l’okok pour la première.
Après avoir garé, il a déverrouillé les portières et je suis sortie avec mes talons en main et mon sac.Il était assis sur le volant en train de me regarder. J’ai cessé de le regarder et j’ai continué la route.
Je me suis retrouvée à pleurer en marchant.Je sentais que je l’aimais mais je sentais que c’était un amour impossible. On ne se ressemblait pas et puis, je ne savais pas ce qu’il voulait bien que je ressentais de l’alchimie entre nous deux.Pendant que je marchais en pleurant, j’ai senti ses mains autour de mes hanches.Je me suis tournée et j’ai soulevé la tête pour le regarder dans les yeux puisqu’il était très grandJ’ai commencé à craquer car je voyais cette beauté, ce prince charmant face à moi mais qui appartenait à une autre personne que moi.
Ses yeux étaient rouges mais il était impossible de savoir s’il pleurait à cause de la pluie qui coulait déjà sur le visage de chacun.Il s’est mis à caresser mon visage et mes joues puis, il a sorti le collier de sa poche et il l’a mis sur mon cou.
C’était un collier avec une boule dessus. La boule avait la forme d’une pomme dont on avait divisé en deux avant de recoller les deux parties.— Ariel, dis quelque chose s’il te plaît…
Je pleurais toujours et il pleuvait toujours.
Il s’est courbé et il a rapproché son visage du mien puis, il m’a embrassée.
Comment décrire cette sensation? C’était tellement beau et magique.Quand on a fini, il m’a prise dans ses bras.
— ARIEL : Je te ramène chez toi d’accord?
— Oui.
Nous sommes retournés dans la voiture et il a démarré.
Durant tout le trajet, personne n’a parlé sur ce qui venait de se passer.Nous sommes arrivés chez moi… Il a ouvert la portière. Il n’a même pas ouvert la mienne qui s’est mit à s’avancer vers la porte puis, il a toqué.— Ariel qu’est-ce que tu fais?
C’était trop tard. Mon père avait déjà ouvert la porte. Je suis sortie à mon tour et je les ai rejoint.
— MON PÈRE : Vous dîtes que vous êtes qui?
— ARIEL : Ariel, un ami à votre fille. Je vous ai apporté des provisions.
— Bonsoir papa!
— MON PÈRE : Tu as vu l’heure?
— ARIEL : Nous sommes allés acheter vos provisions Mr. Si vous m’aidez à les décharger, ça me ferait plaisir…
Ma mère est venue nous rejoindre, toute étonnée.
— MA MÈRE : Bonsoir! Qu’est-ce qui se passe ici?
— MON PÈRE : C’est l’ami de Dassi.
Mon père aimait trop m’appeler par mon nom de famille.
Il a vite expliqué la situation à ma mère et ils sont allés décharger les sacs.
Il y’avait des sacs de riz et des sacs d’huile. Il y avait plusieurs cartons de savons. Ariel ne cessait de m’épater de plus en plus.Quand ils ont fini, il est entré pour boire un verre d’eau. Mes frères et sœurs se sont jetés sur lui et il a souri. J’ai vu le bonheur dans ses yeux à travers son sourire…Il nous a dit au revoir et moi je suis sortie pour l’accompagner jusque devant sa voiture.— ARIEL : Concentre toi sur tes études d’accord?
— Tu es en train de me faire tes « à dieu? »?😭
Comme il n’y avait personne dans la cours, nous nous sommes encore embrassés.
— ARIEL : Bonne nuit.
Puis, il est parti.
À suivre...
Après le départ d’Ariel, je suis retournée voir mes parents qui étaient en train de ranger ce qu’il avait apporté à la cuisine.— MON PÈRE : La tête de ton ami me dit quelque chose ma fille.— MA MÈRE : Ça ne m’étonne pas, tu connais tout le monde dans ce pays.— MON PÈRE : Non ce n’est pas ça. En plus, il m’a dit qu’il s’appelle Tchapé Ariel et ne crois avoir lu un journal sur la une famille Tchapé mais je ne sais plus quand.— Ça parlait de quoi papa?— MON PÈRE : Ça parlait des élections je crois en tout cas ça parlait de tout ce qui émane de la politique. Quand on vous demande de lire le journal et de regarder les infos à la télé vous dîtes que c’est pour les vieux
Quand on a fini, on a pris une bonne douche ensemble. L’amour était dans l’air.— C’est fou comment à travers l’amour, on peut confiance à quelqu’un sans même réellement le connaître. Je ne connais pas ton passé, je ne sais même pas ce que tu fais de tes journées mais je te fais confiance tu surtout je t’aime… Nous étions nus et debout dans la salle de bain, en train de se regarder dans les yeux.— ARIEL : Avec toi tout est naturel, tout est beau même si au début...— Haha mais il a fallu que ce qui s’est passé se passe pour qu’on se rencontre n’est-ce pas? Il a souri sans rien dire. Il ne faisait que me dévisager du regard…— Dis, ta petite sœur Maëlla va bien?— ARIEL
#ARIEL_TCHAPÉ. Avant de rencontrer Kabéra, j’avais eu plusieurs relations où je pensais être amoureux jusqu’à ce que je pose mes yeux sur elle et que mon cœur et mes yeux s’ouvrent.Je ne voulais pas accepter cette réalité alors, je l’ai quand même amenée au commissariat pour que mon oncle la punisse pour ce qu’elle avait à Maëlla.D’ailleurs j’avais tellement eu de la peine pour elle que j’ai préféré sortir pour ne pas la voir pleurer car j’étais conscient de l’effet qu’elle me faisait. Plus les jours passaient, plus je pensais à elle. Elle avait quelque chose qui m’attirait, qui me faisait frissonner. En plus de m’attirer, elle é
Après le départ d’Ariel, j’ai senti comme un mauvais pressentiment avec toutes les menaces que j’avais eues mais bon, il m’avait promis le meilleur donc, je ne me suis pas inquiétée.Il était tant pour moi d’aller m’inscrire au lycée en classe de terminale. C’était ma dernière classe au lycée.Tout s’est très bien passé. J’ai opté pour la série que j’avais commencée depuis la seconde: la série scientifique car c’était mon point fort! Après cela, je me suis concentrée sur mes fournitures scolaires, ainsi que celles de mes petits frères et sœurs.L’argent qu’Ariel m’avait donné nous avait vraiment aidé sur ce point. On a pu aussi ravitailler la maison avec le reste et garder l&
Il y’avait encore la lumière au salon donc j’ai su que quelqu’un était éveillé et m’attendait.J’ai toqué et c’est ma mère qui a ouvert.— MA MÈRE : Eh Dassi tu étais où? Attends donc comme tu as 18 ans tu crois que tu es déjà grande?— Wair maman est-ce que j’ai dit ça? Il y a une amie à moi qu’on devait opérer et aujourd’hui et quand j’ai fini l’école, certains amis et moi nous sommes allés à l’hôpital pour la soutenir et ça s’est très bien passé. C’est même la raison pour laquelle son père a organisé une petite fête à l’hôpital. J’avais décidé de ne rien dire à ma famille de peur qu’ils
Nous sommes entrés dans leur voiture et nous sommes partis. Ils m’ont dit qu’Ariel m’attendait à dans un hôtel tout près de la plage. Ils m’ont aussi dit qu’Ariel leur avait parlé de moi en disant que j’étais sa compagne et qu’il était amoureux de moi. Ses amis étaient vraiment sympas et compréhensifs.Ils étaient très drôles aussi ces deux gens. C’était un couple mais on aurait dit Tom et Jerry.— KHALIF : Kabéra dis à Perrah que si je la vois avec un autre, je vais tordre son cou.— PERRAH : Je n’ai même pas besoin de te voir avec quelqu’un d’autre pour casser tes pattes de canard là.— Hahaha!— KHALIF : Pardon? Et tu fais quoi avec moi alors?— PERRAH : Je sais même?
#ARIEL_TCHAPÉ. J’avais décidé descendre au pays pour être avec Kabéra, question de la rassurer parce qu’elle avait décidé de ne plus me parler après avoir appris la grossesse d’Alicia.Parlant même de cette grossesse; Je doutais un peu d’en être responsable puisqu’elle et moi on se voyait rarement et c’était une fille un peu ouverte. Je la voyais bien en train de me tromper avec d’autres personnes. Comment expliquer qu’une fille t’aime alors qu’elle est capable de faire des semaines, voire même des mois sans te voir? Et c’est quand elle voit que tu n’es plus par rapport à elle qu’elle fait tout pour te récupérer. Et puis, notre relation n’était pas vraiment basée sur l’amour mais sur des r
Les parents ont souvent l’habitude de nous dire de fréquenter avant de penser à avoir une relation et un enfant.Sauf que non seulement j’étais dans une relation acceptée par mes parents d’ailleurs vu que j’en avais l’âge, mais je venais aussi d’apprendre que j’étais enceinte.Toute ma vie a défilé dans ma tête en ce moment.Je me suis vue en train de taxer la fille du gouverneur et d’autres personnes puis, j’ai vu son grand frère qui est Ariel m’amener chez son oncle pour qu’il me punisse. J’ai vu notre premier baiser sous la pluie, j’ai vu notre première fois de faire l’amour. J’ai vu son couple en train de se détériorer. J’ai vu le dilemme auquel il faisait face : choisir entre Alicia et moi sachant qu’avec moi, il perdrait beaucoup politiqueme
Nous avons garé un peu plus loin et nous avons marché jusqu’à la maison.On a réveillé les enfants et on a marché pour aller à la maison. Arika dormait toujours donc, Ariel l’a portée.—MAËLLA : Donc, les gens vivent ici?— Oui Maëlla et je t’assure que c’est super. Tu vas aimer!— MAËLLA : Aimer les herbes et les champs partout?— ARIEL : Maëlla?— MAËLLA : Ok ok &c
#Une_semaine_plus_tard…C’était un vendredi soir et les enfants et moi étions en train de braiser le maïs à la cuisine, tout en causant. Il y avait une très bonne atmosphère. Chacun était joyeux, chacun riait…Ils me racontaient leur journée d’école et comment ils avaient hâte d’y retourner.J’étais contente de savoir qu’ils aimaient l’école.Momo quant-à-lui avait hâte de s’inscrire à l’école pour la première fois.Moi j&
#DASSI_KABÉRA. J’arrive devant la chambre de l’hôtel, je vois Ariel, Bob, le monsieur qui m’avait attendue devant le lycée et qui était là lors de l’accident.Les souvenirs reviennent dans ma tête. J’ai envie de le botter et de le tuer même si possible mais je garde mon sang froid car la violence ne résout pas tout. Je passe et j’embrasse Ariel devant eux.— ARIEL : Bien dormi? Je secoue la tête pour dire oui et je l’embrasse encore.Bob n’en revient pas, Alicia aussi! Ils ne font que se regarder… Alicia lance un cri de désespoir et elle s’acharne sur moi. En voulant bondir sur moi, je recule et elle tombe.— Ton fils observe toute la scène. Ne lui do
#ARIEL_TCHAPÉ. Après avoir passé la journée avec Kabéra et après avoir vu ma fille, je suis retournée à l’hôtel.Il fallait que je règle quelques petits détails. #Au_téléphone_avec_Alicia.— Tu vas bien?— ALICIA : Donc tu penses souvent à moi?— Alicia prends un vol tu maintenant viens àYaoundé, j’ai une surprise pour toi.— ALICIA : D’accord, je serai là avec Bob.— D’accord! J’avais passé une très belle journée donc, j’étais maintenant d’humeur, il était l’heure de bien travailler.J’avais déjà connecté le gps et le micro qui était d
Me voici au marché, bien installée et prête à vendre mais, Les clients sont rares puisque c’est le jour de la rentrée et chacun est occupé à aller à l’école ou à envoyer mes enfants à l’école etc.Il faisait tellement froid. Je suis allée laisser Momo chez une amie à moi qui travaillait pas loin de moi et qui vivait à cinq minutes de chez moi.Elle finissait souvent le travail avant mpi donc je lui dit de rentrer avec lui et que je viendrais le chercher le soir. J’avais l’habitude de le faire quand le marché était un peu dure, pour ne pas le stresser.Je suis retournée dans ma petite boutique que j’avais demandé au callboxeur qui était à côté de surveiller pendant mon absence. Je suis assise près de mon compto
On a pleuré pendant combien de temps? Vingt minutes? Trente? Je n’en sais rien.Arika était aussi à fond dans les pleurs comme si elle avait compris ce qui se passait.J’ai brisé le silence en me reculant un peu car la colère a pris possession de moi.— Donc pendant tout ce temps tu étais en vie? Il n’a pas répondu. Ses yeux étaient vraiment rouges. Ses larmes coulaient comme le robinet. Mais son visage était posé, pas comme le mien.Moi quand je pleurais, je pliais le visage et j’écartais mais bouche. Par contre , son visage à lui était normal.— Ariel dis-moi quelque chose s’il te plaît! Dis-moi que je ne rêve pas… (en pleurant encore plus). Donc tu étais là depuis toutes ces années? Il a pos&eac
Les jours sont passés, les semaines et les mois aussi.J’ai pu avoir assez d’argent pour préparer la nouvelle rentrée. Mes amis l’avaient beaucoup aidée : Jessy, Patrick, sa copine, sans compter ceux que j’avais rencontrés dans ma nouvelle ville.C’était le dernier jour de ce qui vivaient à Douala et qui étaient venus me rendre visite à Yaoundé.Ma fille et moi sommes allées les accompagner à la gare.— Bon, vous faîtes un très beau voyage! Merci encore de m’avoir consacré vos mois de vacances.— JESSY : Bon merci à toi! Tu nous a tellement appris. Je t’assure que si l’école me tape trop, je vais abandonner pour rejoindre la vie active comme toi.— PATRICK : L’enfant ci n’aime pas l’école!&mdash
#Cinq_ans_plus_tard…— PAPA DAVID : Bon retour à toi ma fille, fais attention Okey?— Oui papa David.— MAMAN MANDA : Et mon câlin? Je suis allée la prendre dans les bras.— Merci encore pour tout. J’ai dit au revoir à mes petits frères et sœurs.— Profitez bien de vos vacances au village hein? Et n’oubliez pas de mettre des provisions de côté parce que je serai de retour dans trois mois pour vous ramener à Yaoundé pour les études.— Youpiiii on va bien s’amuser. Au revoir Kabéra. J’ai pris chacun dans mes bras et j’ai dit un mot à chacun…— Momo, n’oublie pas de lire ce que je t’ai appris tous les soirs avant d
Le lendemain matin, aux environs de 10h, nous avons pris le pousse du voisin pour commencer la route. Le pousse avait été aménagé pour que je sois à l’aise. Il y avait une mousse pour que je n’aie pas mal et une couverture pour me couvrir, sans oublier un oreiller à mettre les barres de fer pour déposer ma tête.Papa David a proposé qu’on prie d’abord avant le départ et pour la première fois de ma vie, j’ai vraiment prié. Il y avait un fardeau en moi que je vous ôter. J’ai prié dans mon cœur en pleurant tellement c’était plus fort que moi: « Dieu, si tu existe vraiment comme papa David m’a dit hier, fait quelque chose et je te promets que si tu arranges les choses, je te suivrai…). Quand on a fini, maman Manda est allé laisser son petit-fils Momo