Me voici au marché, bien installée et prête à vendre mais, Les clients sont rares puisque c’est le jour de la rentrée et chacun est occupé à aller à l’école ou à envoyer mes enfants à l’école etc.
Il faisait tellement froid. Je suis allée laisser Momo chez une amie à moi qui travaillait pas loin de moi et qui vivait à cinq minutes de chez moi.Elle finissait souvent le travail avant mpi donc je lui dit de rentrer avec lui et que je viendrais le chercher le soir. J’avais l’habitude de le faire quand le marché était un peu dure, pour ne pas le stresser.Je suis retournée dans ma petite boutique que j’avais demandé au callboxeur qui était à côté de surveiller pendant mon absence.Je suis assise près de mon compto
#ARIEL_TCHAPÉ. Après avoir passé la journée avec Kabéra et après avoir vu ma fille, je suis retournée à l’hôtel.Il fallait que je règle quelques petits détails. #Au_téléphone_avec_Alicia.— Tu vas bien?— ALICIA : Donc tu penses souvent à moi?— Alicia prends un vol tu maintenant viens àYaoundé, j’ai une surprise pour toi.— ALICIA : D’accord, je serai là avec Bob.— D’accord! J’avais passé une très belle journée donc, j’étais maintenant d’humeur, il était l’heure de bien travailler.J’avais déjà connecté le gps et le micro qui était d
#DASSI_KABÉRA. J’arrive devant la chambre de l’hôtel, je vois Ariel, Bob, le monsieur qui m’avait attendue devant le lycée et qui était là lors de l’accident.Les souvenirs reviennent dans ma tête. J’ai envie de le botter et de le tuer même si possible mais je garde mon sang froid car la violence ne résout pas tout. Je passe et j’embrasse Ariel devant eux.— ARIEL : Bien dormi? Je secoue la tête pour dire oui et je l’embrasse encore.Bob n’en revient pas, Alicia aussi! Ils ne font que se regarder… Alicia lance un cri de désespoir et elle s’acharne sur moi. En voulant bondir sur moi, je recule et elle tombe.— Ton fils observe toute la scène. Ne lui do
#Une_semaine_plus_tard…C’était un vendredi soir et les enfants et moi étions en train de braiser le maïs à la cuisine, tout en causant. Il y avait une très bonne atmosphère. Chacun était joyeux, chacun riait…Ils me racontaient leur journée d’école et comment ils avaient hâte d’y retourner.J’étais contente de savoir qu’ils aimaient l’école.Momo quant-à-lui avait hâte de s’inscrire à l’école pour la première fois.Moi j&
Nous avons garé un peu plus loin et nous avons marché jusqu’à la maison.On a réveillé les enfants et on a marché pour aller à la maison. Arika dormait toujours donc, Ariel l’a portée.—MAËLLA : Donc, les gens vivent ici?— Oui Maëlla et je t’assure que c’est super. Tu vas aimer!— MAËLLA : Aimer les herbes et les champs partout?— ARIEL : Maëlla?— MAËLLA : Ok ok &c
À l’époque, on m’appelait « la ndon-ga » de part mon orgueil, l’influence que j’avais, et le manque d’émotions qu’il y avait en moi.Ma famille était très pauvre à l’époque donc, je n’avais pas d’argent de beignets comme mes amis, je n’avais pas d’argent de poche pour m’offrir ce que toute fille devrait avoir à un certain âge.Tout ce que j’avais, c’était mon charisme, mon orgueil et mon influence que j’avais décidé d’utiliser pour me venger de cette injustice faite par la vie. À l’âge de seize ans, j’étais dans un lycée à Douala avec mes amis.On avait fait la sixième, la quatrième, la troisième et ensuite la seconde ensemble et on était pas prêts de se séparer.
Je l’ai reconnu à travers ses vêtements: Il avait un t-shirt noir avec un blouson et un pantalon Gucci sans oublier sa chaussure Gucci: c’était le frère de la petite petite fille riche. Je me suis levée et dès lors, nous étions face à face.J’avais 1m69 à l’époque et il devait avoir à peu près 1m90 donc, il était grand par rapport à moi. J’ai levé la tête et j’ai braqué les yeux sur lui comme si j’avais vu un être humain unique, que je n’avais jamais vu auparavant.— Mmm bonjour!— Je t’ai posé une question!— Je ne comprends pas. J’ai arraché le goûter de qui et quand?— De ma petite sœur, elle s’appelle Maëlla!Bref, je ne suis pas ici pour faire
Ça faisait deux semaines qu’on m’avait fouettée avec la matraque mais je ressentais toujours la douleur et j’avais des cicatrices sur le corps.J’avais dû les cacher pour que mes parents ne le sachent pas. S’ils avaient appris ce que j’avais fait, ils m’auraient punie!Heureusement que le fils du gouverneur n’avait pas eu le réflexe de toquer à la porte pour tout leur dire.D’ailleurs, pourquoi est-ce que je l’avais amenée chez moi au lieu de lui demander de garer devant une autre maison que la mienne? Mais bon, je n’y avais pas pensé. Jessy et Patrick sont allés en vacances le lendemain après la remise des bulletins.Moi je suis restée avec mes parents pour les aider dans toutes les tâches. Je n’avais rien dit de ce qui s’était passé à mes potes en dehors du fa
C’était la rentrée scolaire et j’avais hâte de retrouver mes camarades et j’espérais être dans la même salle qu’eux, surtout Jessy et Patrick car ces deux gens étaient mes meilleurs amis.On avait fait la seconde scientifique et on avait réussi pour aller la première scientifique.Moi je devais être en première scientifique numéro deux mais je ne savais pas pour eux car on ne s’était plus revus depuis.Je suis arrivée à l’école et c’était le grand rassemblement. Je suis allée me glisser dans la foule et quand on a fini, j’ai rejoint ma salle et j’ai vu Patrick et Jessy et d’autres personnes de l’année précédente qui avaient choisi la même fi