Les jours sont passés, les semaines et les mois aussi.
J’ai pu avoir assez d’argent pour préparer la nouvelle rentrée. Mes amis l’avaient beaucoup aidée : Jessy, Patrick, sa copine, sans compter ceux que j’avais rencontrés dans ma nouvelle ville.C’était le dernier jour de ce qui vivaient à Douala et qui étaient venus me rendre visite à Yaoundé.Ma fille et moi sommes allées les accompagner à la gare.— Bon, vous faîtes un très beau voyage! Merci encore de m’avoir consacré vos mois de vacances.
— JESSY : Bon merci à toi! Tu nous a tellement appris. Je t’assure que si l’école me tape trop, je vais abandonner pour rejoindre la vie active comme toi.
— PATRICK : L’enfant ci n’aime pas l’école!
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On a pleuré pendant combien de temps? Vingt minutes? Trente? Je n’en sais rien.Arika était aussi à fond dans les pleurs comme si elle avait compris ce qui se passait.J’ai brisé le silence en me reculant un peu car la colère a pris possession de moi.— Donc pendant tout ce temps tu étais en vie? Il n’a pas répondu. Ses yeux étaient vraiment rouges. Ses larmes coulaient comme le robinet. Mais son visage était posé, pas comme le mien.Moi quand je pleurais, je pliais le visage et j’écartais mais bouche. Par contre , son visage à lui était normal.— Ariel dis-moi quelque chose s’il te plaît! Dis-moi que je ne rêve pas… (en pleurant encore plus). Donc tu étais là depuis toutes ces années? Il a pos&eac
Me voici au marché, bien installée et prête à vendre mais, Les clients sont rares puisque c’est le jour de la rentrée et chacun est occupé à aller à l’école ou à envoyer mes enfants à l’école etc.Il faisait tellement froid. Je suis allée laisser Momo chez une amie à moi qui travaillait pas loin de moi et qui vivait à cinq minutes de chez moi.Elle finissait souvent le travail avant mpi donc je lui dit de rentrer avec lui et que je viendrais le chercher le soir. J’avais l’habitude de le faire quand le marché était un peu dure, pour ne pas le stresser.Je suis retournée dans ma petite boutique que j’avais demandé au callboxeur qui était à côté de surveiller pendant mon absence. Je suis assise près de mon compto
#ARIEL_TCHAPÉ. Après avoir passé la journée avec Kabéra et après avoir vu ma fille, je suis retournée à l’hôtel.Il fallait que je règle quelques petits détails. #Au_téléphone_avec_Alicia.— Tu vas bien?— ALICIA : Donc tu penses souvent à moi?— Alicia prends un vol tu maintenant viens àYaoundé, j’ai une surprise pour toi.— ALICIA : D’accord, je serai là avec Bob.— D’accord! J’avais passé une très belle journée donc, j’étais maintenant d’humeur, il était l’heure de bien travailler.J’avais déjà connecté le gps et le micro qui était d
#DASSI_KABÉRA. J’arrive devant la chambre de l’hôtel, je vois Ariel, Bob, le monsieur qui m’avait attendue devant le lycée et qui était là lors de l’accident.Les souvenirs reviennent dans ma tête. J’ai envie de le botter et de le tuer même si possible mais je garde mon sang froid car la violence ne résout pas tout. Je passe et j’embrasse Ariel devant eux.— ARIEL : Bien dormi? Je secoue la tête pour dire oui et je l’embrasse encore.Bob n’en revient pas, Alicia aussi! Ils ne font que se regarder… Alicia lance un cri de désespoir et elle s’acharne sur moi. En voulant bondir sur moi, je recule et elle tombe.— Ton fils observe toute la scène. Ne lui do
#Une_semaine_plus_tard…C’était un vendredi soir et les enfants et moi étions en train de braiser le maïs à la cuisine, tout en causant. Il y avait une très bonne atmosphère. Chacun était joyeux, chacun riait…Ils me racontaient leur journée d’école et comment ils avaient hâte d’y retourner.J’étais contente de savoir qu’ils aimaient l’école.Momo quant-à-lui avait hâte de s’inscrire à l’école pour la première fois.Moi j&
Nous avons garé un peu plus loin et nous avons marché jusqu’à la maison.On a réveillé les enfants et on a marché pour aller à la maison. Arika dormait toujours donc, Ariel l’a portée.—MAËLLA : Donc, les gens vivent ici?— Oui Maëlla et je t’assure que c’est super. Tu vas aimer!— MAËLLA : Aimer les herbes et les champs partout?— ARIEL : Maëlla?— MAËLLA : Ok ok &c
À l’époque, on m’appelait « la ndon-ga » de part mon orgueil, l’influence que j’avais, et le manque d’émotions qu’il y avait en moi.Ma famille était très pauvre à l’époque donc, je n’avais pas d’argent de beignets comme mes amis, je n’avais pas d’argent de poche pour m’offrir ce que toute fille devrait avoir à un certain âge.Tout ce que j’avais, c’était mon charisme, mon orgueil et mon influence que j’avais décidé d’utiliser pour me venger de cette injustice faite par la vie. À l’âge de seize ans, j’étais dans un lycée à Douala avec mes amis.On avait fait la sixième, la quatrième, la troisième et ensuite la seconde ensemble et on était pas prêts de se séparer.
Je l’ai reconnu à travers ses vêtements: Il avait un t-shirt noir avec un blouson et un pantalon Gucci sans oublier sa chaussure Gucci: c’était le frère de la petite petite fille riche. Je me suis levée et dès lors, nous étions face à face.J’avais 1m69 à l’époque et il devait avoir à peu près 1m90 donc, il était grand par rapport à moi. J’ai levé la tête et j’ai braqué les yeux sur lui comme si j’avais vu un être humain unique, que je n’avais jamais vu auparavant.— Mmm bonjour!— Je t’ai posé une question!— Je ne comprends pas. J’ai arraché le goûter de qui et quand?— De ma petite sœur, elle s’appelle Maëlla!Bref, je ne suis pas ici pour faire