Ça faisait juste quelques minutes que j’avais rejoint la chambre d’Ariel que j’ai entendu la sonnerie retentir puis, quelques secondes après, j’ai entendu une femme crier de joie.
— Ô chéri tu m’as beaucoup manqué. Je suis ravie d’être là, avec toi…
— ARIEL : Toi aussi tu m’as manqué Alicia.
Ah oui, Alicia! J’avoue qu’elle avait un très beau prénom.
— ALICIA : Ariel je te sens pâle. Qu’est-ce qui ne va pas? Je te fais un câlin mais on dirait que tu t’en fous…
— ARIEL : Aliciaaaaaa, bon allez viens dans mes bras!
J’entendais seulement, je ne pouvais pas voir. Je les ai imaginé en train de s’embrasser à ce moment précis. Je ne sais pas pourquoi mais ça m’a fait un genre. J’ai ressenti comme une petite jalousie monter en moi mais je suis restée tranquille puisque lui et moi on était juste des connaissances et rien de plus même comme je ressentais une alchimie entre nous.
— ALICIA : Hummmm, voilà! J’aime quand tu es comme ça. Chéri j’ai deux surprises pour toi.
— ARIEL : Ah ouais? Je t’écoute!
— ALICIA : Le premier c’est ton cadeau d’anniversaire. Devine ce que c’est…
— ARIEL : Euh, une veste? Une montre en or ou en diamant? Je ne sais pas, dis-moi!
— ALICIA : Une voiture mon amour! On va venir te livrer ça demain matin.
Mama les riches hein!!!! Elle avait carrément acheté une voiture à Ariel comme cadeau d’anniversaire. Et moi de mon côté, j’avais acheté une montre de 5000f avec un t-shirt. Au total, j’avais dépensé 7000f mais bon, j’avais acheté ces deux choses avec mon cœur.
— ARIEL : Aliciaaaaaa!
— ALICIA : Quoi? Tu ne veux pas?
— ARIEL : Tu veux que je sois honnête?
— ALICIA : Oui, bien sûr!
— ARIEL : Okey. Allons nous asseoir.
Il y a eu un petit nomment se silence et j’ai su qu’ils étaient en train d’aller s’assoier. J’étais tellement curieuse que je me suis levée du lit où j’étais couchée pour me placer derrière la porte. Je ne voulais rien rater.
— ARIEL : Ça fait quatre ans qu’on est ensemble et deux ans qu’on est fiancés.
— ALICIA : Et? Attends attends attends! Je ne sais pas du tout où tu veux en venir. Qu’est-ce qui se passe?
— ARIEL : Alicia on se ressemble trop.On travaille beaucoup. Chacun de nous est dans une famille richissime où il y a trop d’affaires à gérer. Pour finir, on se retrouve à être plus au boulot qu’avec son partenaire et moi j’en ai marre! Regarde, tu n’es jamais là!
Je ne savais pas quoi penser de cette histoire. Je me suis contentée de seulement écouter sans essayer d’imaginer quoique ce soit.
— ALICIA : Ma question c’est où est-ce que tu veux en venir?
— ARIEL : Tu vois alors comment tu es?
— ALICIA : Je suis comment?
— ARIEL : Ce n’est pas la première fois qu’on en parle. Moi je fais des efforts contrairement à toi. Je suis toujours là pour toi… Mais toi, on dirait que c’est ton boulot qui t’intéresse le plus.
— ALICIA : Wair mon amour, ça va s’arranger ne t’inquiète pas d’accord?
— ARIEL : Ça fait combien de siècles que tu le dis? Il y a des moments où j’ai besoin de toi mais tu n’es pas là! Mais quand tu as besoin de moi, je suis présent. La relation n’est pas du tout équilibrée!
Le ton a commencé à monter entre les deux et pour finir, Alicia a réussi à demander à Ariel de lui laisser un peu de temps pour changer son emploi de temps afin d’être plus présente pour lui.
— ALICIA : Promis chéri hum? Tu ne veux pas connaître la deuxième surprise?
— ARIEL : Euh si…
— ALICIA: Allez suis-moi!
Leurs pas ont commencé à se rapprocher de plus en plus de la chambre et j’ai commencé à paniquer. Ils sont arrivés devant la porte et quelqu’un a essayé de pousser mais, c’était fermé.
— ARIEL : Ah mince!
— ALICIA : Où est la clé chéri?
— ARIEL : Laisse-moi regarder dans mes poches… Euh je ne la trouve pas.
— ALICIA : Je vais chercher le trousseau de tous les clés en haut. J’arrive…
J’ai senti ses pas s’éloigner et subitement, Ariel à toqué et il m’a demandé d’ouvrir et je l’ai fait.
— ARIEL : Cours le plus vite possible et va dans la cours puis, tu vas derrière la maison te cacher dans le garage.
— Mais pourquoi est-ce que je dois me cacher? Je ne comprends pas!
— ARIEL : C’est compliqué! Vas-y seulement et fais-moi confiance!
— D’accord!
Je suis sortie en courant. J’avais alors mal à cause du tampon mais je ne me suis pas arrêtée. Je ne sais pas ce qui s’est passé entre eux par la suite.
Sinon quand je suis sortie, j’ai vu le gardien assis et il m’a regardée comme ci j’avais tué quelqu’un.J’ai trouvé une voiture dans la cours et j’ai supposé que c’était celle d’Alicia! C’était vraiment une belle et grosse voiture.J’ai réussi à trouver le garage mais malheureusement, Ariel avait oublié de me donner la clé.
Je suis donc allée me cacher derrière un arbre.Le temps est passé et j’ai commencé à m’ennuyer. En plus, il a commencé à faire vraiment froid. Un petit sommeil à commencer à venir quand soudain, j’ai entendu leurs voix.— ALICIA : Je reviens chéri, on va bien fêter ton anniversaire. Je serai là avec tes beaux parents et ma sœur. J’espère que ma petite Maëlla sera là hein car j’ai des cadeaux pour elle.
— ARIEL : Oui, elle sera là! Bon bah, à plus, je vous attends!
— ALICIA : D’accord.
Il se sont embrassés et j’ai tout vu.
Je l’avais vue pour la première fois quand Ariel me conduisait au commissariat. Il m’avait laissée dans la voiture et j’ai vu Alicia passer mais je ne l’avais pas bien vue.Mais là, tout était clair. Je l’ai vue de la tête aux pieds.Non mais, je j’atteignais même pas ses ongles.Elle était mannequin, un peu plus grande que moi, brune et très belle. Elle était très bien habillée. Tout était soignée chez elle.Le gardien a ouvert le portail et elles est partie.
Ariel a directement couru vers le garage et je suis sortie de ma cachette.— Merci pour l’accueil mais Pardon je veux rentrer chez moi!
Il m’a regardée avec des yeux pâles. Ça se voyait qu’il n’était pas bien.
— ARIEL : Non, tu vas rester!
— Non! Vous m’avez demandé de venir un peu tôt pour rentrer tôt n’est-ce pas?
— ARIEL : Il n’est que 16h!
— J’ai fait plus de 5h ici mince! Dites-moi un peu, est-ce que vous avez honte de moi? Pourquoi est-ce que vous m’avez demandé de me cacher? Je ne suis pas comme vous c’est ça? Je croyais qu’on commençait à être de bons amis pourtant. Bon, je vais aller chercher mes affaires et je vais rentrer…
Pendant que je parlais, il était calme or moi je voulais qu’il s’ouvre, qu’il me parle et qu’il s’excuse même mais non, il n’a rien dit et quand j’ai fini de parler, il m’a portée comme un sac de macabo et il s’est mis à marcher pour m’amener à l’intérieur.
Le gardien était toujours là, en train d’observer la scène. Pauvre gardien! Il voyait tout, mais il ne pouvait rien faire car il était là juste pour ouvrir et fermer le portail et pour surveiller c’est tout.— Aïe le tampon me fait mal.
Il n’a rien dit.
Il m’a amenée dans la chambre où je m’étais douchée.
— Tu peux te doucher. Il y a tout dans la salle de lingerie…
Puis, il est parti.
Je vous épargne les détails, sauf l’endroit où j’ai voulu enlever le tampon. On aurait dit une femme en train d’accoucher: la douleur était terrible!
J’ai fini et je suis allée fouiller les salles pour trouver celle de la lingerie.J’avais porté sa chemise en attendant de trouver la serviette.Je suis arrivée et j’ai vu les vêtements que j’avais sur moi le matin dans un seau qui ressemblait un peu à la poubelle mais une poubelle propre. Ariel était vraiment culotté, il avait jeté mes habits. J’ai trouvé une autre chemise et j’ai porté avec mes chaussures bien sûr!Quand j’ai fini, je suis descendue en bas et j’ai vite compris qu’il s’était aussi douché jusqu’à s’habiller. Il était tellement beau mon Dieu!
Il m’a encore portée comme un sac de macabo.— Aïe j’ai mal!
— ARIEL : D’accord!
Il m’a amenée au garage et pour la première fois, j’ai vu toutes ses voitures. Il y avait une quinzaine et elles étaient toutes magnifiques!
Il est sorti avec une voiture et il m’a fait entrer.— Merci de m’accompagner, c’est vraiment gentil!
— ARIEL : Merci pour le cadeau, j’ai vu!
— De rien!
Nous sommes partis et plus on roulait, plus je me rendais compte qu’il m’amenait ailleurs que chez moi!
— Mais, ce n’est pas le chemin de ma maison.
— ARIEL : Je sais!
Puis, il a mis une chanson de Singuila que je connaissais très bien. C’était « le misérable ».
« J'avoue que j'ai déconné
Alors que toi, t'étais trop bienJ'ai insisté,J'me suis incrustéDans ton quotidienJ'ai tchatché comme un diable, je te suivais comme un chienJe n't'ai pas dit que, dans ma vie, j'avais déjà quelqu'un. »— Vous ne m’avez pas caché que vous étiez en couple.
— ARIEL : J’ai allumé la radio et ça a commencé à chanter donc je ne sais pas trop de quoi tu es en train de parler.
La honte!🙆🏾♀️
J’ai avalé ma salive et j’ai fermé ma bouche.Ariel m’a amenée dans le plus grand magasin Cosmetique de la ville. On faisait tout là-bas: Le make-up, la coiffure etc. Il y avait un endroit pour les habits, un autre pour les chaussures, bref c’était un lieu consacré à la beauté.
Qui ne connaissait pas cet endroit? Même les gens les plus pauvres étaient au courant que ça existait mais il ne venaient jamais là-bas par manque d’argent. Moi je voyais seulement ma pub à la télé.Quand il a fini de causer avec la gérante, il est venu tenir ma main là où j’étais assise et il m’a amenée vers elle puis, il s’est adressé à la dame.— ARIEL : Je serai là dans exactement 1h, le temps de récupérer un paquet vite fait. Je vous fais confiance!
La gérante a répondu oui et quand il est parti, elle m’a dit:
— Hum tu es vraiment chanceuse hein ma chérie. Tu as un homme incroyable!
Je ne savais pas ce qu’elle avait causé avec Ariel donc, je n’ai pas su quoi répondre. J’ai seulement souri.
— Bon, suivez-moi!
Elle m’a amenée au salon de coiffure où les coiffeuses ont arrangé mes cheveux. J’avais des cheveux très courts mais elles ont réussi à bien les arranger.
La maquilleuse est venue me faire un très beau maquillage et ensuite, la gérante m’a amenée dans une boutique. Elle avait déjà préparé mes vêtements.C’était une robe avec des talons.Quand j’ai mis les talons, mes pieds ont commencé à se tordre un genre.— Je ne sais pas marcher avec.
— Ce n’est pas grave. Je vais vous donner ce qui est moins haut d’accord?
Elle est allée dans le coin des chaussures pour prendre une autre chaussure et quand elle est revenue, elle m’a dit:
— Vous avez 5 minutes pour apprendre à marcher avec car il est déjà là!
La pression était tellement forte. Je me suis débrouillée. Elle m’a donné un petit sac que j’ai arrêté et je suis sortie. Je me suis retrouvée face à face avec Ariel.
Il est resté figé sur moi sans rien dire mais ça se voyait qu’il était tellement épaté et ébloui.— Qu’est-ce qu’il y a?
— ARIEL : L’anniversaire a commencé. Nous devons partir.
— Je suis comment?
Il a pris ma main et la gérante nous a suivis . Il lui a donné 15 billets de 10.000f et il a dit merci.
Nous sommes partis.Nous sommes arrivés chez lui vers 18h40. Son anniversaire avait déjà commencé car c’était censé commencer à 18h.À suivre…
Quand nous sommes arrivés chez Ariel, il m’a demandé de l’attendre dans la voiture.— Pourquoi?— ARIEL : Maëlla ma petite sœur est là! Tu veux l’affronter? J’ai baissé la tête pour lui faire comprendre que non.— Ariel? C’était la première fois que je l’appelais par son prénom. Il m’a regardée avec un air surpris.— Oui?— Je veux rentrer s’il te plaît. Je ne me sens pas à l’aise ici. Ce n’est pas le monde que j’ai l’habitude de côtoyer. En plus de cela, j’imagine que ton oncle, Mr Tchapé est là, ainsi que ta sœur. Ah mince!Il n’était pas encore sorti de la voiture.Il a tenu ma main tout doucement…&mdash
Après le départ d’Ariel, je suis retournée voir mes parents qui étaient en train de ranger ce qu’il avait apporté à la cuisine.— MON PÈRE : La tête de ton ami me dit quelque chose ma fille.— MA MÈRE : Ça ne m’étonne pas, tu connais tout le monde dans ce pays.— MON PÈRE : Non ce n’est pas ça. En plus, il m’a dit qu’il s’appelle Tchapé Ariel et ne crois avoir lu un journal sur la une famille Tchapé mais je ne sais plus quand.— Ça parlait de quoi papa?— MON PÈRE : Ça parlait des élections je crois en tout cas ça parlait de tout ce qui émane de la politique. Quand on vous demande de lire le journal et de regarder les infos à la télé vous dîtes que c’est pour les vieux
Quand on a fini, on a pris une bonne douche ensemble. L’amour était dans l’air.— C’est fou comment à travers l’amour, on peut confiance à quelqu’un sans même réellement le connaître. Je ne connais pas ton passé, je ne sais même pas ce que tu fais de tes journées mais je te fais confiance tu surtout je t’aime… Nous étions nus et debout dans la salle de bain, en train de se regarder dans les yeux.— ARIEL : Avec toi tout est naturel, tout est beau même si au début...— Haha mais il a fallu que ce qui s’est passé se passe pour qu’on se rencontre n’est-ce pas? Il a souri sans rien dire. Il ne faisait que me dévisager du regard…— Dis, ta petite sœur Maëlla va bien?— ARIEL
#ARIEL_TCHAPÉ. Avant de rencontrer Kabéra, j’avais eu plusieurs relations où je pensais être amoureux jusqu’à ce que je pose mes yeux sur elle et que mon cœur et mes yeux s’ouvrent.Je ne voulais pas accepter cette réalité alors, je l’ai quand même amenée au commissariat pour que mon oncle la punisse pour ce qu’elle avait à Maëlla.D’ailleurs j’avais tellement eu de la peine pour elle que j’ai préféré sortir pour ne pas la voir pleurer car j’étais conscient de l’effet qu’elle me faisait. Plus les jours passaient, plus je pensais à elle. Elle avait quelque chose qui m’attirait, qui me faisait frissonner. En plus de m’attirer, elle é
Après le départ d’Ariel, j’ai senti comme un mauvais pressentiment avec toutes les menaces que j’avais eues mais bon, il m’avait promis le meilleur donc, je ne me suis pas inquiétée.Il était tant pour moi d’aller m’inscrire au lycée en classe de terminale. C’était ma dernière classe au lycée.Tout s’est très bien passé. J’ai opté pour la série que j’avais commencée depuis la seconde: la série scientifique car c’était mon point fort! Après cela, je me suis concentrée sur mes fournitures scolaires, ainsi que celles de mes petits frères et sœurs.L’argent qu’Ariel m’avait donné nous avait vraiment aidé sur ce point. On a pu aussi ravitailler la maison avec le reste et garder l&
Il y’avait encore la lumière au salon donc j’ai su que quelqu’un était éveillé et m’attendait.J’ai toqué et c’est ma mère qui a ouvert.— MA MÈRE : Eh Dassi tu étais où? Attends donc comme tu as 18 ans tu crois que tu es déjà grande?— Wair maman est-ce que j’ai dit ça? Il y a une amie à moi qu’on devait opérer et aujourd’hui et quand j’ai fini l’école, certains amis et moi nous sommes allés à l’hôpital pour la soutenir et ça s’est très bien passé. C’est même la raison pour laquelle son père a organisé une petite fête à l’hôpital. J’avais décidé de ne rien dire à ma famille de peur qu’ils
Nous sommes entrés dans leur voiture et nous sommes partis. Ils m’ont dit qu’Ariel m’attendait à dans un hôtel tout près de la plage. Ils m’ont aussi dit qu’Ariel leur avait parlé de moi en disant que j’étais sa compagne et qu’il était amoureux de moi. Ses amis étaient vraiment sympas et compréhensifs.Ils étaient très drôles aussi ces deux gens. C’était un couple mais on aurait dit Tom et Jerry.— KHALIF : Kabéra dis à Perrah que si je la vois avec un autre, je vais tordre son cou.— PERRAH : Je n’ai même pas besoin de te voir avec quelqu’un d’autre pour casser tes pattes de canard là.— Hahaha!— KHALIF : Pardon? Et tu fais quoi avec moi alors?— PERRAH : Je sais même?
#ARIEL_TCHAPÉ. J’avais décidé descendre au pays pour être avec Kabéra, question de la rassurer parce qu’elle avait décidé de ne plus me parler après avoir appris la grossesse d’Alicia.Parlant même de cette grossesse; Je doutais un peu d’en être responsable puisqu’elle et moi on se voyait rarement et c’était une fille un peu ouverte. Je la voyais bien en train de me tromper avec d’autres personnes. Comment expliquer qu’une fille t’aime alors qu’elle est capable de faire des semaines, voire même des mois sans te voir? Et c’est quand elle voit que tu n’es plus par rapport à elle qu’elle fait tout pour te récupérer. Et puis, notre relation n’était pas vraiment basée sur l’amour mais sur des r
Nous avons garé un peu plus loin et nous avons marché jusqu’à la maison.On a réveillé les enfants et on a marché pour aller à la maison. Arika dormait toujours donc, Ariel l’a portée.—MAËLLA : Donc, les gens vivent ici?— Oui Maëlla et je t’assure que c’est super. Tu vas aimer!— MAËLLA : Aimer les herbes et les champs partout?— ARIEL : Maëlla?— MAËLLA : Ok ok &c
#Une_semaine_plus_tard…C’était un vendredi soir et les enfants et moi étions en train de braiser le maïs à la cuisine, tout en causant. Il y avait une très bonne atmosphère. Chacun était joyeux, chacun riait…Ils me racontaient leur journée d’école et comment ils avaient hâte d’y retourner.J’étais contente de savoir qu’ils aimaient l’école.Momo quant-à-lui avait hâte de s’inscrire à l’école pour la première fois.Moi j&
#DASSI_KABÉRA. J’arrive devant la chambre de l’hôtel, je vois Ariel, Bob, le monsieur qui m’avait attendue devant le lycée et qui était là lors de l’accident.Les souvenirs reviennent dans ma tête. J’ai envie de le botter et de le tuer même si possible mais je garde mon sang froid car la violence ne résout pas tout. Je passe et j’embrasse Ariel devant eux.— ARIEL : Bien dormi? Je secoue la tête pour dire oui et je l’embrasse encore.Bob n’en revient pas, Alicia aussi! Ils ne font que se regarder… Alicia lance un cri de désespoir et elle s’acharne sur moi. En voulant bondir sur moi, je recule et elle tombe.— Ton fils observe toute la scène. Ne lui do
#ARIEL_TCHAPÉ. Après avoir passé la journée avec Kabéra et après avoir vu ma fille, je suis retournée à l’hôtel.Il fallait que je règle quelques petits détails. #Au_téléphone_avec_Alicia.— Tu vas bien?— ALICIA : Donc tu penses souvent à moi?— Alicia prends un vol tu maintenant viens àYaoundé, j’ai une surprise pour toi.— ALICIA : D’accord, je serai là avec Bob.— D’accord! J’avais passé une très belle journée donc, j’étais maintenant d’humeur, il était l’heure de bien travailler.J’avais déjà connecté le gps et le micro qui était d
Me voici au marché, bien installée et prête à vendre mais, Les clients sont rares puisque c’est le jour de la rentrée et chacun est occupé à aller à l’école ou à envoyer mes enfants à l’école etc.Il faisait tellement froid. Je suis allée laisser Momo chez une amie à moi qui travaillait pas loin de moi et qui vivait à cinq minutes de chez moi.Elle finissait souvent le travail avant mpi donc je lui dit de rentrer avec lui et que je viendrais le chercher le soir. J’avais l’habitude de le faire quand le marché était un peu dure, pour ne pas le stresser.Je suis retournée dans ma petite boutique que j’avais demandé au callboxeur qui était à côté de surveiller pendant mon absence. Je suis assise près de mon compto
On a pleuré pendant combien de temps? Vingt minutes? Trente? Je n’en sais rien.Arika était aussi à fond dans les pleurs comme si elle avait compris ce qui se passait.J’ai brisé le silence en me reculant un peu car la colère a pris possession de moi.— Donc pendant tout ce temps tu étais en vie? Il n’a pas répondu. Ses yeux étaient vraiment rouges. Ses larmes coulaient comme le robinet. Mais son visage était posé, pas comme le mien.Moi quand je pleurais, je pliais le visage et j’écartais mais bouche. Par contre , son visage à lui était normal.— Ariel dis-moi quelque chose s’il te plaît! Dis-moi que je ne rêve pas… (en pleurant encore plus). Donc tu étais là depuis toutes ces années? Il a pos&eac
Les jours sont passés, les semaines et les mois aussi.J’ai pu avoir assez d’argent pour préparer la nouvelle rentrée. Mes amis l’avaient beaucoup aidée : Jessy, Patrick, sa copine, sans compter ceux que j’avais rencontrés dans ma nouvelle ville.C’était le dernier jour de ce qui vivaient à Douala et qui étaient venus me rendre visite à Yaoundé.Ma fille et moi sommes allées les accompagner à la gare.— Bon, vous faîtes un très beau voyage! Merci encore de m’avoir consacré vos mois de vacances.— JESSY : Bon merci à toi! Tu nous a tellement appris. Je t’assure que si l’école me tape trop, je vais abandonner pour rejoindre la vie active comme toi.— PATRICK : L’enfant ci n’aime pas l’école!&mdash
#Cinq_ans_plus_tard…— PAPA DAVID : Bon retour à toi ma fille, fais attention Okey?— Oui papa David.— MAMAN MANDA : Et mon câlin? Je suis allée la prendre dans les bras.— Merci encore pour tout. J’ai dit au revoir à mes petits frères et sœurs.— Profitez bien de vos vacances au village hein? Et n’oubliez pas de mettre des provisions de côté parce que je serai de retour dans trois mois pour vous ramener à Yaoundé pour les études.— Youpiiii on va bien s’amuser. Au revoir Kabéra. J’ai pris chacun dans mes bras et j’ai dit un mot à chacun…— Momo, n’oublie pas de lire ce que je t’ai appris tous les soirs avant d
Le lendemain matin, aux environs de 10h, nous avons pris le pousse du voisin pour commencer la route. Le pousse avait été aménagé pour que je sois à l’aise. Il y avait une mousse pour que je n’aie pas mal et une couverture pour me couvrir, sans oublier un oreiller à mettre les barres de fer pour déposer ma tête.Papa David a proposé qu’on prie d’abord avant le départ et pour la première fois de ma vie, j’ai vraiment prié. Il y avait un fardeau en moi que je vous ôter. J’ai prié dans mon cœur en pleurant tellement c’était plus fort que moi: « Dieu, si tu existe vraiment comme papa David m’a dit hier, fait quelque chose et je te promets que si tu arranges les choses, je te suivrai…). Quand on a fini, maman Manda est allé laisser son petit-fils Momo