Tout s’est vite passé. Je me suis retrouvée clouée sur ma chaise, sans aucune possibilité de me sortir toute seule. Mon corps faisait mal, il y avait du sang sur moi. J’étais tellement faible pour faire quoique ce soit. La seule chose que j’ai pu faire, c’est de tourner ma tête pour voir Ariel. Je n’ai pas pu dire un mot, j’ai seulement commencé à pleurer. Je ne savais pas s’il était mort ou juste inconscient. Tout ce que je savais, c’est que son cas était plus critique que le mien.
Il y avait du sang qui coulait de sa tête, sans oublier ses mains qui avaient été blessées par les bouts de verre de la voiture.Il était là, yeux fermés et moi, yeux ouverts mais incapable de faire quoique ce soit…Plus le temps passait, plus mes yeux ne parvenaient plus àLe lendemain matin, aux environs de 10h, nous avons pris le pousse du voisin pour commencer la route. Le pousse avait été aménagé pour que je sois à l’aise. Il y avait une mousse pour que je n’aie pas mal et une couverture pour me couvrir, sans oublier un oreiller à mettre les barres de fer pour déposer ma tête.Papa David a proposé qu’on prie d’abord avant le départ et pour la première fois de ma vie, j’ai vraiment prié. Il y avait un fardeau en moi que je vous ôter. J’ai prié dans mon cœur en pleurant tellement c’était plus fort que moi: « Dieu, si tu existe vraiment comme papa David m’a dit hier, fait quelque chose et je te promets que si tu arranges les choses, je te suivrai…). Quand on a fini, maman Manda est allé laisser son petit-fils Momo
#Cinq_ans_plus_tard…— PAPA DAVID : Bon retour à toi ma fille, fais attention Okey?— Oui papa David.— MAMAN MANDA : Et mon câlin? Je suis allée la prendre dans les bras.— Merci encore pour tout. J’ai dit au revoir à mes petits frères et sœurs.— Profitez bien de vos vacances au village hein? Et n’oubliez pas de mettre des provisions de côté parce que je serai de retour dans trois mois pour vous ramener à Yaoundé pour les études.— Youpiiii on va bien s’amuser. Au revoir Kabéra. J’ai pris chacun dans mes bras et j’ai dit un mot à chacun…— Momo, n’oublie pas de lire ce que je t’ai appris tous les soirs avant d
Les jours sont passés, les semaines et les mois aussi.J’ai pu avoir assez d’argent pour préparer la nouvelle rentrée. Mes amis l’avaient beaucoup aidée : Jessy, Patrick, sa copine, sans compter ceux que j’avais rencontrés dans ma nouvelle ville.C’était le dernier jour de ce qui vivaient à Douala et qui étaient venus me rendre visite à Yaoundé.Ma fille et moi sommes allées les accompagner à la gare.— Bon, vous faîtes un très beau voyage! Merci encore de m’avoir consacré vos mois de vacances.— JESSY : Bon merci à toi! Tu nous a tellement appris. Je t’assure que si l’école me tape trop, je vais abandonner pour rejoindre la vie active comme toi.— PATRICK : L’enfant ci n’aime pas l’école!&mdash
On a pleuré pendant combien de temps? Vingt minutes? Trente? Je n’en sais rien.Arika était aussi à fond dans les pleurs comme si elle avait compris ce qui se passait.J’ai brisé le silence en me reculant un peu car la colère a pris possession de moi.— Donc pendant tout ce temps tu étais en vie? Il n’a pas répondu. Ses yeux étaient vraiment rouges. Ses larmes coulaient comme le robinet. Mais son visage était posé, pas comme le mien.Moi quand je pleurais, je pliais le visage et j’écartais mais bouche. Par contre , son visage à lui était normal.— Ariel dis-moi quelque chose s’il te plaît! Dis-moi que je ne rêve pas… (en pleurant encore plus). Donc tu étais là depuis toutes ces années? Il a pos&eac
Me voici au marché, bien installée et prête à vendre mais, Les clients sont rares puisque c’est le jour de la rentrée et chacun est occupé à aller à l’école ou à envoyer mes enfants à l’école etc.Il faisait tellement froid. Je suis allée laisser Momo chez une amie à moi qui travaillait pas loin de moi et qui vivait à cinq minutes de chez moi.Elle finissait souvent le travail avant mpi donc je lui dit de rentrer avec lui et que je viendrais le chercher le soir. J’avais l’habitude de le faire quand le marché était un peu dure, pour ne pas le stresser.Je suis retournée dans ma petite boutique que j’avais demandé au callboxeur qui était à côté de surveiller pendant mon absence. Je suis assise près de mon compto
#ARIEL_TCHAPÉ. Après avoir passé la journée avec Kabéra et après avoir vu ma fille, je suis retournée à l’hôtel.Il fallait que je règle quelques petits détails. #Au_téléphone_avec_Alicia.— Tu vas bien?— ALICIA : Donc tu penses souvent à moi?— Alicia prends un vol tu maintenant viens àYaoundé, j’ai une surprise pour toi.— ALICIA : D’accord, je serai là avec Bob.— D’accord! J’avais passé une très belle journée donc, j’étais maintenant d’humeur, il était l’heure de bien travailler.J’avais déjà connecté le gps et le micro qui était d
#DASSI_KABÉRA. J’arrive devant la chambre de l’hôtel, je vois Ariel, Bob, le monsieur qui m’avait attendue devant le lycée et qui était là lors de l’accident.Les souvenirs reviennent dans ma tête. J’ai envie de le botter et de le tuer même si possible mais je garde mon sang froid car la violence ne résout pas tout. Je passe et j’embrasse Ariel devant eux.— ARIEL : Bien dormi? Je secoue la tête pour dire oui et je l’embrasse encore.Bob n’en revient pas, Alicia aussi! Ils ne font que se regarder… Alicia lance un cri de désespoir et elle s’acharne sur moi. En voulant bondir sur moi, je recule et elle tombe.— Ton fils observe toute la scène. Ne lui do
#Une_semaine_plus_tard…C’était un vendredi soir et les enfants et moi étions en train de braiser le maïs à la cuisine, tout en causant. Il y avait une très bonne atmosphère. Chacun était joyeux, chacun riait…Ils me racontaient leur journée d’école et comment ils avaient hâte d’y retourner.J’étais contente de savoir qu’ils aimaient l’école.Momo quant-à-lui avait hâte de s’inscrire à l’école pour la première fois.Moi j&