Chapitre 1
Je me rappelle qu'on était une famille heureuse, j'aimais mes parents de tout mon cœur, et surtout cette femme, oui ma mère, je l'adorais, j'aurais donné ma vie pour elle, jusqu'au jour où tout a basculé. Je me souviens de ce jour comme si c'était hier : père est revenu du travail avec ce gros sac noir, il a fait signe à ma mère de monter pour qu'ils parlent et, curieux que je suis, j'ai suivi 4 minutes après à la pointe des pieds et là j'ai tout entendu, cette histoire d'or retrouvé par mon père à la mine d'or dont personne n'était au courant…
Ma mère : (émerveillée) Tu dis avoir trouvé tout cet or à la mine ?
Mon père : (souriant) Je le jure…
Mère : Qui d'autre est au courant ?
Père : Personne à part nous…
Et là, je remarque ce sourire, oui, ce sourire dont je suis le seul à voir, mais on dirait que mon père est aveuglé par l'amour au point de ne pas voir ce sourire mesquin…Elle n'était pas ainsi, ou peut-être elle l'était et cachait bien son jeu…
Mère : Alors, n'en parle à personne, sinon tu mettras notre famille en danger.
Père : Je n'avais pas l'intention, c'est pourquoi je t'en parle…
Mon père sortit alors de cette chambre et y laissa ma mère. Je me suis caché pour qu'il ne me vois pas, puis, après son départ, je voulais partir aussi, me disant que j'avais peut-être mal vu, mais non, au même moment elle composa un numéro en regardant un peu partout…
Elle : Allô ! ! !
Elle : Il est rentré avec un sac d'or de la mine.
Elle : Je le jure, bb. Maintenant, qu'allons-nous faire ?
..... Elle : Quand comptes-tu le faire ? ...... Elle : Non, ce soir c'est bon, j'en ai marre de dormir chaque jour avec cet homme. ....... Elle : Pour les enfants ? Bah, je m'en fous, tu peux en faire ce que tu veux, ça m'est égal, je ne les aime pas et tu le sais, ou pire encore, tue-les tous ensemble, on récupère l'or puis on se barre. ...... Je mets mes deux mains sur ma bouche pour ne pas crier, donc elle ne nous aime pas ? Tout ce temps, elle faisait semblant ? J'avais 9 ans, ma sœur Oumou 7 ans, mon frère Hafiz 5 et ma sœur Noor 3 ans, je n'arrivais pas à le croire, elle riait, on dirait une diablesse. ....... Elle : Bon, j'ai mieux réfléchi et c'est mieux que tu viennes maintenant avant qu'il ne trouve des projets pour cet or ou, pire, avant qu'il ne parle de ça à quelqu'un. ...... Elle : Bien, je vous attends. À plus, il faut que j'aille jouer à l'épouse parfaite, BB. Dans peu de temps, on sera des milliardaires. ......Elle rit encore puis raccroche. Le monde est cruel et notre pire ennemie se trouve souvent près de nous, mais ça, on l'ignore souvent…
Elle descend, et moi, je vais vers ma chambre, puis un moment, mon père vient me trouver…
____ Bonsoir papa.
Père : Champion, ça va ?
___Super papa et le travail, ça a été ?
Père : Oui, très bien, et tu ne croiras pas ce que j'ai trouvé aujourd'hui…
___ De l'or, papa, je le sais.
Père : Qui te l'a dit ? Ta mère ?
____ Non, je passais près de votre chambre et je l'ai entendu le dire à quelqu'un au téléphone…
Père : Quoi ? Et elle disait quoi exactement ?
Je le regardais genre « Pourquoi tu me poses cette question ? » Et là, il reprend…
Père : Écoute champion, je sais que c'est votre mère, mais tu dois me faire confiance pour vous protéger.
____ Et pourquoi nous protéger de notre propre mère ?
Père : Tu es encore jeune pour comprendre, l'argent tourne la tête des femmes, elles seront capables de tout, même de massacrer toute leur famille, alors dis-moi exactement ce que tu as entendu…
Finalement, il n'avait pas totalement confiance en elle…
____ Bah, pas grand-chose, vu que j'ignorais ce que disait l'autre, mais mère, elle disait juste : « viens aujourd'hui et tout de suite, même pour qu'on en finisse. » Et les enfants, fais-en ce que tu veux, je n'en veux pas et je ne les ai jamais aimés…
Il me regarde un moment avant de dire.
Lui : C'est ce que je pensais. Allez, viens avec moi…
___ Où ça ?
Lui : Fais-moi confiance, suis-moi.
On sort de ma chambre, puis nous allons dans celle de mon frère qu'on récupère ainsi que de mes sœurs, il prend la dernière, et au même moment, on sonne à la porte, il court en nous tirant jusqu'à notre chambre secrète dont lui et moi seuls savons l'existence. Cette chambre conduit au grenier, mais ça, les gens l'ignorent. Il dépose ma sœur et nous demande de ne pas bouger, qu'il revient, il part puis revient avec le sac d'or, puis il me dit…
Père : Tu sais que je vous aime plus que tout, n'est-ce pas ?
Je hoche la tête…
Père : Vous êtes ma famille et pour vous je suis capable de tout, même me sacrifier. Alors prends bien soin de ton frère et de tes sœurs, prends le numéro de votre tante, ma sœur Mariame, c'est la seule qui ne m'a pas abandonné, et je suis sûr qu'elle vous accueillera les bras grands ouverts, elle vit à Miami. Une fois que tout sera terminé, appelle-la, d'accord ?
___ Et toi, tu vas où ?Père : Je dois y retourner, sinon ils finiront par nous retrouver parce qu'ils ne lâcheront pas l'affaire.
____ Mais tu es déjà ici, alors pourquoi tu y retournes ?
Père : Parce que votre mère m'a vu prendre par ici, et si je ne retourne pas, elle les conduira directement à cette chambre et découvrira notre passage secret…
Il prend une pause.
Père : (continuant) Je ne veux pas qu'il vous arrive quoi que ce soit, donc je dois retourner pour vous protéger. En plus, je suis fier de vous avoir eus, vous êtes ma fierté, et même mort, je serai toujours avec vous. Prends soin de ton frère et de tes sœurs, je sais que tu y arriveras. Je vous aime…
Il nous fait des bises puis s'en va ; moi, je regarde mes sœurs et mon frère puis leur propose un jeu parce que je dois y retourner…
___ Écoutez, on va jouer à un jeu : celui qui arrivera à ne pas parler malgré ce qu'il entendra jusqu'au lendemain aura beaucoup de bonbons et des chocolats. Alors, qui est partant ?___ Moi.
___ Moi aussi.
____ Parfait, vous êtes tous partants. Maintenant, le jeu a commencé, j'arrive, d'accord ?
Ils hochent la tête, puis je rejoins la maison. À peine referme-t-on la porte derrière moi que j'entends leur conversation…
Mère : Mais chéri, où étais-tu passé ?
Père : Je cherchais les enfants, mais je ne les vois nulle part.
Elle : Comment ça ?
Père : Je sais pas, tu ne les as pas vus ?
Elle : Non, c'est bizarre, mais bon, viens, nous avons des étrangers…
Ils s'en vont, puis des minutes après, j'entendais les cris de mon père. J'avais enlevé mes chaussures et j'étais pieds nus.
Inconnu : Où est l'or ?
Père : Quel or ? J'ignore de quoi vous parlez…
Inconnu : Fouillez-moi la maison (s'adressant à ces hommes).
Avant de se concentrer sur mon père…
Inconnu : Tu veux jouer à ça ? Ta femme nous a tout dit.
Père regarde mère qui souriait.
Elle : Surpris, n'est-ce pas ?
Père : Pourquoi ? Je t'ai pourtant tout donné, mon amour, et de magnifiques enfants.
Elle se met à rire comme une folle.
Elle : Je rêve ou quoi ? Tu ne m'as rien donné du tout, j'étais en mission dans votre famille, ta sœur disait vrai, mais tu n'avais pas confiance en elle, la pauvre, tu l'as mise à la porte sans l'écouter. Nous, on ne voulait que votre argent, mais toi, toi tu as été une perte de temps. Comment as-tu cru une seconde que quitter la richesse, tout ton héritage, me donnerait du bonheur ?
___ Mais je travaillais et on ne manquait de rien, je m'assurais que tu aies tout ce que tu désirais, alors dis-moi mon tort.
Elle : Tu as fauté le jour où tu t'es fait renier par ta famille, le jour où tu as perdu ton héritage. Tout ce que je voulais, c'était les dépouiller comme on le faisait avec la plupart de mes autres maris. Je n'avais pas besoin de ces gosses inutiles qui me font perdre du temps et qui ont déformé mon corps…
Père : Tu n'es qu'une diablesse incarnée en humain.E
Ele : Hooo ça ? Je le suis, on m'appelle la diablesse ou la reina, à toi de voir le nom qui te plait.
Inconnu : Assez parler. Maintenant que tu es au courant de tout, dis-nous où se trouve l'or que tu as ramené de la mine…
Père : Allez vous faire foutre.
Inconnu : Mes hommes finiront par trouver, ou peut-être quand tes gosses en seront mêlés, tu nous le diras.Les deux rigolent quand…
1er homme : Boss, on n'a rien trouvé.Inconnu : Comment ça ? Et les gosses ?
2e : Pas de gosse, pas d'or, on n'a rien trouvé, on dirait qu'ils ne sont que deux ici…
Elle : Quoi ? Non, les enfants étaient ici tout à l'heure, et puis tu m'as même dit que tu les cherchais, n'est-ce pas ?
Père : Oui, oui, je l'ai dit.
Elle : Et où sont-ils ?
Père : Dans vos culs de traite.
Boummm (coup de feu), il venait de tirer sur papa…
Père : Aïeeee ! ! ! Tuez-moi, car vous n'aurez ni l'or ni les enfants.
Inconnu : Donnes-nous l'or et on te laisse la vie sauve.
Mais il savait que c'était du pur mensonge…
Père : Allez au diable…
Elle : Mais l'or ne peut pas disparaître ainsi, tu as bien vu la photo que je t'ai faite, n'est-ce pas ?
Père : Vous êtes pathétiques…
Elle : Tu accepterais de mourir juste pour de l'or ?
Père : Non, pas pour de l'or, mais pour mes enfants, pour l'amour que je leur porte, chose que tu ne connaîtras jamais, vu que tu n'as pas de cœur…
Inconnu : Tu mourras et on finira par les trouver…
Père : Ça, j'en doute fortement et je vous souhaite bonne chance, parce que si jamais vous n'arrivez pas à mettre la main sur Abdoul Cheikh Ben Mourad, vous êtes cuit, et même l'enfer vous rejettera, parce que mon fils me vengera, soyez-en sûr…
Telles étaient les dernières paroles de mon père avant qu'il ne soit arrosé de balles…Et depuis ce jour, je me suis fait la promesse de le venger. Puis, à mes 16 ans, j'ai tué cet homme qui a arrosé mon père de balles. Je l'ai kidnappé, torturé, et étant vivant, j'ai d'abord coupé ses doigts avant que tous les membres de son corps ne suivent. Ces cris de peur et de douleur me donnent une joie immense.
Oui, je suis content, il crie, pleure puis finit par se chier dessus, il me supplie en pleurant comme un gosse et je continuais encore et encore jusqu'à percer ces deux yeux avant de couper sa tête, que j'emballe dans un carton pour envoyer à son boss, parce que celui qui avait tué mon père n'est que le bras droit, et j'étais là dans un coin pour voir la tête qu'il fera lorsqu'il verra ma surprise et j'en étais plus que fier…
Aujourd'hui, j'ai 25 ans et je crois que l'heure de la revanche complète a sonné.Je suis Abdoul Chérif Cheick. Ben Khalid Mourad et voici mon histoire.
Chapitre 2Assis tranquillement, sirotant mon verre, j'attends impatiemment les nouvelles sur la mission que j'ai confiée à mes hommes. Tout a changé ici, à Los Angeles, ce n'est plus comme avant lorsque mes frères et moi sommes partis, et aujourd'hui je ne suis plus ce garçon, loin de là, je suis un homme, un vrai avec un grand H…Nous sommes arrivés il y a une semaine. Mon frère et ma sœur ont refusé de rester chez notre tante, ils sont plus habitués à moi, surtout la petite dernière, ma sœur qui est tout le temps accroché à moi, on dirait une pot de colle, Oumou Khoultoum, elle est au Canada pour les études…Hafiz et Noor refusent de me quitter, je regarde l'heure et me rends compte qu'il est l'heure de la sortie des classes, et voilà Noor qui arrive de l'école en mine surement en colère parce que je ne suis pas allé la chercher. Mdrrrrrrrrrrrrr.Elle s'appelle Noor Cheick Khalid Ben Mourad, nous sommes un mélange d'Arabes et de blanches, d'où ce nom et notre peau…Elle : (mine boud
Chapitre 3Je me prépare, je suis un putain de beau gosse, je porte mes baskets, ma montre Rolex, m'habille de façon décontractée et descends attendre mes amours au salon, je manipule un peu mon téléphone lorsque les deux descendent enfin…____ (me levant) C'est pas trop tôt…Noor : Alors, papounet, comment me trouves-tu ?Je la regarde : elle est habillée en jean noir, baskets blanches, haut blanc, avec un petit sac blanc, une montre hyper chère qui m'a coûté la peau des fesses, cheveux attrapés en chignon haut désordonné et un peu de maquillage, car Noor aime être au naturel…____ Tu es ravissante, mon BB.Hafiz : Et moi alors ?____ Toi, parfois, tu me fais regretter de te payer la même chose que moi.Hafiz : Tu ne peux pas t'en empêcher, tu nous aimes trop…— Ouais, c'est ça. Allez, on bouge.Noor : (excité) Je choisirai la voiture, on va prendre ta jeep noire.Hafiz : Non, nous prendrons la range over blanche…Noor : Non, c'est moi l'enfant ici, donc je décide…Hafiz : Une vieill
Chapitre 4La belle qui tue la bête#L'imagination mon monde#Auteure : O. M. F.******Fatima Zahra Bintou SoumahJe sors de l'atelier après une dure journée de travail, j'ai hâte de retrouver mes frères et ma mère à la maison, donc mes amies et moi on se dit au revoir.Debout, attendant un taxi, je vois une voiture noire garée devant moi, mais je n'y prête pas attention. La vitre se baisse et il sort sa tête, ce n'est personne d'autre que le grand frère de ma meilleure amie, Razack.Razack : Salut ! Fati, ça va ?___ Ouais, ça va, et toi ?Lui : Super, tu montes, je veux causer avec toi…____ Un problème ?Lui : Plus ou moins, aller monte…Il déverrouille la portière et je prends place près de lui, puis il commence par rouler, il me demande si tout va bien et autre, on cause un peu sur le travail et puis je décide de lui demander ce qu'il y avait.____ Alors de quoi voulais-tu me parler ?Lui : Ah oui, j'allais presque oublier. Tu étais où la nuit du jeudi soir à 00 h ?J'arquais me
#La belle qui tue la bête#L'imagination mon monde#Auteure : O.M.F.Le lendemain, je me prépare vite fait avant de faire de même avec les enfants, nous prenons notre petit déj lorsque la porte s'ouvre sur maman toute fatiguée…Maman : Salam à vous ! !___ Salam maman, comment tu vas ?Elle : Haaa, je vais bien, je suis juste fatiguée et j'ai envie de dormir…Les jumeaux : Bonjour maman ! ! !Elle : Bonjour mes amours, Vous allez bien ?Eux : Oui, ça va, on est prêt pour l'école…Elle : Je vois ça, vous êtes si beaux, je vous aime tant…Nous : On t'aime aussi…Elle fait la bise aux enfants puis se dirige vers sa chambre quand je l'interpelle.____ Maman ? ?Elle : (se retournant) Oui, un problème ?J'ai la gorge nouée, mais je n'ai pas le choix, je dois le faire pour leur bien…— Tu… non pas du tout, en fait le soir j'aimerais discuter avec toi…Elle : D'accord, mais j'espère qu'il n'y a rien de grave ?____ Oh non, pas du tout, t'inquiète pas, le soir je t'en parlerai.Elle : Bien, j
#La belle qui tue la bête#L'imagination mon monde#Auteure :O.M.FJe regarde ma mère qui me fixe comme pour détecter quelque chose dans mon regard, mais je fais tout pour qu'elle ne puisse pas lire en moi…Maman : Donc samedi, il a décidé de venir demander ta main.___ Hummmm.Maman : Mais Fatima, on n'a absolument rien du tout, je me débrouille et c'est toi qui m'aide parfois, comment vais-je organiser tout ça ?____ (souriant) Mais maman, ceci n'est pas un problème, il a l'argent et il m'a demandé de ne pas m'inquiéter et qu'il se chargera de tout, en plus, c'est une petite cérémonie entre famille et amis…Maman : Tu es même sérieuse, hein ?— Oui maman, je l'aime, comprends-moi.Maman : Mais pourquoi si vite ?___ Bon, c'est simple, on ne s'est jamais vues. Il dit qu'il vient au pays pour s'y installer définitivement, mais, de toi à moi, acceptera-t-il une relation sans sexe ? Ne crois-tu pas qu'il a déjà assez patienté ?Maman : Donc, si je comprends bien, c'est pour éviter la fo
#La belle qui tue la bête#l'imagination mon monde#Auteure : O.M.F.Quelques temps étaient passés, les affaires continuaient à fond, pour la dot avec cette Fatima, tout est fait, nos deux familles sont d'accord et d'ailleurs, elle passera ici tout à l'heure pour prendre de l'argent pour je ne sais quoi, mais franchement, je m'en fous.J'étais là avec les gars à faire le point de la journée, les entrées et sorties, qui est l'ennemi et qui ne l'est pas, et mon plan pour venger mon papa évolue sûrement et lentement.On était là, quand l'un des gars est entré dans la pièce.Lui : Boss ! !Je relève la tête pour le regarder.Lui : Il y a une certaine Fatima qui est ici.___ Hummm, ça commence à bien faire cette histoire de mariage.Lui : Boss, c'est votre femme ?___ On peut dire ça. Elle est où ?Lui : À la grande porte.Je prends l'une des cartes bleues que je lui tends.____ Donne-lui cette carte.Razack : Tu ne sors pas la voir ?___ Pourquoi ferais-je ça ?Razack : Bah, vu que c'est t
#La belle qui tue la bête#l'imagination mon monde#Auteure : O.M.F.J'étais là, au milieu de la pièce, les regardant à tour de rôle.Je regarde les armes aussi.Razack : T'inquiète pas, on ne fait rien à une gamine.___ Et c'est censé me rassurer ?Zoul : Normalement oui.Razack : Bon, les gars, venez, on les laisse seuls.Je supplie Razack du regard, mais il fait comme s'il ne comprenait pas. Putain, qui m'a envoyé ? Ils se lèvent et s'en vont, nous laissant à deux.Je prends mon courage à deux mains et avance vers lui.___ Bonsoir !Sans même me regarder.Lui : Que fais-tu ici ?____ Je voulais te voir.Lui : Pourquoi ?____ Je sais pas, mais crois pas que c'est pour autre chose, hein…Il sourit. Hooo qu'il est mignon avec ce sourire.Il avance vers moi tout en me regardant toujours, son regard me donne des frissons, c'est profond et il y a quelque chose dedans que je n'arrive pas à lire.Lui : Ne cherche pas à lire à travers mes yeux, car c'est peine perdue.___ Pourquoi ?Lui : Pour
belle qui tue la bête#l'imagination mon monde#Auteure : O. M. F.Tout le monde va croire que Khalid est gentil, alors que non, je suis sûre qu'il a compris que mes tantes étaient là, voilà pourquoi il a été calme, sinon il m'aurait envoyé balader, tchiiiiiip.Mes tantes doivent être mortes de jalousie en ce moment, elles vont surement se dire qu'elles auraient préféré que cela soit leur fille à ma place.J'entre dans l'institut et leur explique tout ce que je veux. On m'amène dans une chambre. Je leur dis aussi qu'il y avait 5 filles qui viendront me rejoindre, donc de les faire monter directement à leur arrivée.Nous avons passé plus de 5 h de temps entre massage, pédicure manucure, rasage, sauna et autres.On était là, tout allait bien quand Alia, l'une de mes cousines, ouvre la bouche.Alia : Dit, Fatima : « Pourquoi tu ne nous présentes pas ton mari ? »____ Il est occupé.Alima, une autre cousine, s'y met aussi.Alima : Elle a raison, on ne connait pas ton mari, appelle-le et dis-
La belle qui tue la bête#L'imagination mon monde#Auteure : O.M.F.________Le lendemainJe dormais tranquillement quand ma mère vient me réveiller.Maman : Ma chérie, lève-toi.____ Maman, laisse-moi dormir, s'il te plaît, tu sais qu'avec les préparatifs, je n'ai pas trop de repos.Maman : Allez, lève-toi paresseuse, on a beaucoup de choses à faire et tu sais que le mariage, c'est demain.___ Maman ! !Elle tire la couette et la projette loin. Putain, mon programme de repos est bousillé. Je me lève et me rends dans la salle de bain pour prendre une douche, je finis et rattrape ma prière de fajr avant de venir m'habiller en jean et tee-shirt, puis sors les rejoindre.Tout le monde était au salon en train de discuter de je ne sais quoi, mais franchement, cela ne m'intéresse pas.Je me rends dans la cuisine me faire un bol
#La belle qui tue la bête#L'imagination mon monde#Auteure : O.M.F.************Fatima Bintou Zarah SoumahOn était dans la voiture, personne ne parlait, tout était calme.C'est fou ce mec, comment peut-on chauffer quelqu'un ainsi ? Moi aussi, ça m'apprendra à ne jamais prendre les choses de ce monsieur à cœur.J'ai pas envie de lui parler, donc je boude, et plus franchement, je me demande si ça en vaut la peine pour quelqu'un qui s'en fout de l'état d'âme des gens.J'allume la radio sous ses yeux, il n'a rien, c'est donc bon signe, je mets de la musique et commence par chanter.Il me regarde un moment puis éteint la radio.___ Oh, mais ça va pas ou quoi ?Lui : Tu crois que c'est la voiture de ton père ou quoi ?Je le regarde les yeux grands ouverts, il est normal, lui ?Lui : En plus, tu me casses les oreilles avec ta voix de crabe, là ?____ Quoi ? Ma voix de crabe ? Pourquoi tu mens ?Lui : Qui ment ? Quand je dis un mot, c'est que c'est vrai : tu chantes comme des grenouilles dans
#La belle qui tue la bête#l'imagination mon monde#Auteure : O.M.F.J'ai suivi Luc dans une autre pièce où il y avait plusieurs employés qui mettaient des bijoux dans des boîtes de différentes couleurs. Il y avait le noir, le bleu, le rouge sang……Des boîtes grandes comme petites, donc je devine que les petites sont pour les bagues et les grandes sont pour des ensembles collier, bracelet et bague.Il me dit de l'attendre et il part chercher, il revient quelques minutes après avec trois grandes boîtes et deux petites.Luc : Voilà pour vous, madame.Je le regarde parce que c'est impossible, j'ai rien commandé.____ Écoutez, c'est peut-être une erreur, car j'ai rien commandé, moi.Luc : Ce n'est pas une erreur, et oui, vous n'avez rien commandé, mais M. Khalid si, et ça vous appartient._____ Mais…Il me coupe.Luc : Prends avant que tu me crées des problèmes, car c'est avec ce travail que je nourris ma famille.Je hoche la tête et récupère les boîtes.Luc : Vérifiée, et si la couleur ne
#La belle qui tue la bête# L'imagination, mon monde#Auteure : O. M. FIl roule encore un moment puis s'arrête devant la plus grande bijouterie qui existe ici à Los Angeles. Wahoooo, j'y ai jamais mis les pieds faute de situation financière.Je suis contente, mais je fais un genre parce que je ne vois pas pourquoi il m'amène ici si ce mariage ne signifie rien pour lui._____ On fait quoi ici ?Il me regarde salement avant de répondre.Lui : On va choisir nos bagues de mariage.____ Mais pourquoi dans cette bijouterie ? C'est la plus chère de ce pays, tu sais.Lui : Je suis pas n'importe qui non plus.Je roule des yeux, il sourit et avance ; moi, je ne bouge pas. L'ayant sûrement remarqué, il fait demi-tour et s'arrête devant moi.Lui : J'ai pas besoin de cette bague, je peux m'en passer, mais toi, tes cousines vont te bombarder de questions ou même se moquer de toi, alors réfléchis très bien, parce que si je rentre dans cette voiture, il n'y aura plus de retour en arrière possible.Il
belle qui tue la bête#l'imagination mon monde#Auteure : O. M. F.Tout le monde va croire que Khalid est gentil, alors que non, je suis sûre qu'il a compris que mes tantes étaient là, voilà pourquoi il a été calme, sinon il m'aurait envoyé balader, tchiiiiiip.Mes tantes doivent être mortes de jalousie en ce moment, elles vont surement se dire qu'elles auraient préféré que cela soit leur fille à ma place.J'entre dans l'institut et leur explique tout ce que je veux. On m'amène dans une chambre. Je leur dis aussi qu'il y avait 5 filles qui viendront me rejoindre, donc de les faire monter directement à leur arrivée.Nous avons passé plus de 5 h de temps entre massage, pédicure manucure, rasage, sauna et autres.On était là, tout allait bien quand Alia, l'une de mes cousines, ouvre la bouche.Alia : Dit, Fatima : « Pourquoi tu ne nous présentes pas ton mari ? »____ Il est occupé.Alima, une autre cousine, s'y met aussi.Alima : Elle a raison, on ne connait pas ton mari, appelle-le et dis-
#La belle qui tue la bête#l'imagination mon monde#Auteure : O.M.F.J'étais là, au milieu de la pièce, les regardant à tour de rôle.Je regarde les armes aussi.Razack : T'inquiète pas, on ne fait rien à une gamine.___ Et c'est censé me rassurer ?Zoul : Normalement oui.Razack : Bon, les gars, venez, on les laisse seuls.Je supplie Razack du regard, mais il fait comme s'il ne comprenait pas. Putain, qui m'a envoyé ? Ils se lèvent et s'en vont, nous laissant à deux.Je prends mon courage à deux mains et avance vers lui.___ Bonsoir !Sans même me regarder.Lui : Que fais-tu ici ?____ Je voulais te voir.Lui : Pourquoi ?____ Je sais pas, mais crois pas que c'est pour autre chose, hein…Il sourit. Hooo qu'il est mignon avec ce sourire.Il avance vers moi tout en me regardant toujours, son regard me donne des frissons, c'est profond et il y a quelque chose dedans que je n'arrive pas à lire.Lui : Ne cherche pas à lire à travers mes yeux, car c'est peine perdue.___ Pourquoi ?Lui : Pour
#La belle qui tue la bête#l'imagination mon monde#Auteure : O.M.F.Quelques temps étaient passés, les affaires continuaient à fond, pour la dot avec cette Fatima, tout est fait, nos deux familles sont d'accord et d'ailleurs, elle passera ici tout à l'heure pour prendre de l'argent pour je ne sais quoi, mais franchement, je m'en fous.J'étais là avec les gars à faire le point de la journée, les entrées et sorties, qui est l'ennemi et qui ne l'est pas, et mon plan pour venger mon papa évolue sûrement et lentement.On était là, quand l'un des gars est entré dans la pièce.Lui : Boss ! !Je relève la tête pour le regarder.Lui : Il y a une certaine Fatima qui est ici.___ Hummm, ça commence à bien faire cette histoire de mariage.Lui : Boss, c'est votre femme ?___ On peut dire ça. Elle est où ?Lui : À la grande porte.Je prends l'une des cartes bleues que je lui tends.____ Donne-lui cette carte.Razack : Tu ne sors pas la voir ?___ Pourquoi ferais-je ça ?Razack : Bah, vu que c'est t
#La belle qui tue la bête#L'imagination mon monde#Auteure :O.M.FJe regarde ma mère qui me fixe comme pour détecter quelque chose dans mon regard, mais je fais tout pour qu'elle ne puisse pas lire en moi…Maman : Donc samedi, il a décidé de venir demander ta main.___ Hummmm.Maman : Mais Fatima, on n'a absolument rien du tout, je me débrouille et c'est toi qui m'aide parfois, comment vais-je organiser tout ça ?____ (souriant) Mais maman, ceci n'est pas un problème, il a l'argent et il m'a demandé de ne pas m'inquiéter et qu'il se chargera de tout, en plus, c'est une petite cérémonie entre famille et amis…Maman : Tu es même sérieuse, hein ?— Oui maman, je l'aime, comprends-moi.Maman : Mais pourquoi si vite ?___ Bon, c'est simple, on ne s'est jamais vues. Il dit qu'il vient au pays pour s'y installer définitivement, mais, de toi à moi, acceptera-t-il une relation sans sexe ? Ne crois-tu pas qu'il a déjà assez patienté ?Maman : Donc, si je comprends bien, c'est pour éviter la fo
#La belle qui tue la bête#L'imagination mon monde#Auteure : O.M.F.Le lendemain, je me prépare vite fait avant de faire de même avec les enfants, nous prenons notre petit déj lorsque la porte s'ouvre sur maman toute fatiguée…Maman : Salam à vous ! !___ Salam maman, comment tu vas ?Elle : Haaa, je vais bien, je suis juste fatiguée et j'ai envie de dormir…Les jumeaux : Bonjour maman ! ! !Elle : Bonjour mes amours, Vous allez bien ?Eux : Oui, ça va, on est prêt pour l'école…Elle : Je vois ça, vous êtes si beaux, je vous aime tant…Nous : On t'aime aussi…Elle fait la bise aux enfants puis se dirige vers sa chambre quand je l'interpelle.____ Maman ? ?Elle : (se retournant) Oui, un problème ?J'ai la gorge nouée, mais je n'ai pas le choix, je dois le faire pour leur bien…— Tu… non pas du tout, en fait le soir j'aimerais discuter avec toi…Elle : D'accord, mais j'espère qu'il n'y a rien de grave ?____ Oh non, pas du tout, t'inquiète pas, le soir je t'en parlerai.Elle : Bien, j