Sadia avait du mal à ouvrir les paupières, au prix d'un effort, qui lui paru sur humain elle parvint enfin à les ouvrir. Elle ne reconnaissait pas l'endroit où elle se trouvait. La douleur qu'elle ressentait au niveau de la tête l'empêchait de réfléchir. - Mais où suis je ? -Mauvaise question chaton. S'exclama une voix d'homme rocailleuse et grave. Tu devrais te demander plutôt ce qui t'attend. Elle tourna la tête pour voir d'où venait la voix, mais l'obscurité de la pièce l'empêchait de discerner quoi que se soit. - Je vais éclairer ta lanterne. Tu es ici pour servir, obéir et te soumettre au moindre caprice de sa majesté. Nous avons débourser une petite fortune pour t'acheter. Alors on ne saurait toléré le moindre écart de conduite. Sache qu'ici ta vie ne vaut pas plus que celle d'un chien de rue. Tu es une esclave! Finit elle par dire d'une voix pleine de méchanceté et d'aigreur. - Mais... Euh... C'est... Absurde. Je ne suis pas un animal, ni un objet, on n'achète pas un être humain. S'exclama t'elle révolté. -Et pourtant on t'a purement et simplement acheté. Tu devrais nous en être reconnaissant d'ailleurs. dit il d'une voix pleine de cynisme, avant de s'en aller!
View MoreKaleb ! S'écria le vieux Cheikh, en levant la main pour l'atteindre, comme si par ce simple geste il pouvait stopper la course du temps.Mais il était déjà trop tard.Le coup de feu retentit jusqu'aux extrémités du palais...le personnel de maison, les soldats placés en sentinelle, les hauts gradés de l'état, tous accoururent vers l'épicentre de la détonation, qui n'avait échappé somme toute à personne.Comme figé dans la pierre, incapable d'esquisser le moindre geste, Kaleb semblait assister à la scène en spectateur.Elle le haïssait donc à ce point.Ce constat lui géla le cœur. Leur histoire était-elle simplement imaginable.Quelle idiot il faisait d'avoir cru qu'un jour elle pourrait seulement l'aimer...
Arrivé à la hauteur de l'homme, Kaleb, l'empoigna le col d'une main tandis que de l'autre il tenait avec une maitrise magistralement consommé les rênes d'Espoir.L'homme lui opposa une certaine résistance avant que d'un geste sec et brusque, Kaleb le jeta au sol ; descendant de sa monture, il vit rouge et oubliant ses années d'expérience militaire, aux mépris de toute précaution élémentaire, se rua sur l'homme.Ce dernier dégaina un couteau de son coté, que Kaleb esquiva in extremis. Il assena sur le coup, un uppercut qui eut raison de l'équilibre de ce dernier, profitant de son égarement Kaleb le désarma et jeta au loin son couteau. Il avait beau décocher des coups de pieds, griffer, et se démener, c'était peine perdu...Puis lasse de cet aff
A travers les ténèbres qui recouvrait le désert, Kaleb ressentit un léger malaise, Quelque chose clochait, il le sentait aussi sûrement qu'un chef de guerre devine l'approche d'une bataille, mieux encore d'une embuscade. Le désert était plus silencieux qu'a son habitude, comme si toutes les créatures de la nuit c'était soudainement tues.L'air lui-même exsudait une atmosphère angoissante. Kaleb s'immobilisa et tendit l'oreille de toute son âme.Dans l'immensité de la nuit, la réponse lui parvint dans toute sa laideur...-Majesté, c'est un piège, repliez vous, hurla le Général Amine, en accourant vers eux.Le corps zébré de blessure, Amine se laissa choir enfin sur le sable à bout de force vidé de presque tout son sang.
Votre Majesté nous n’attendons que vous… annonça d’une voix grave et puissante l’un des généraux en chef des forces royalistes…Quand il était encore prince Kaleb avait servit dans son régiment. C’était un homme intransigeant, un fin stratège, qui n’avait rien à envier à machiavel en personne. Mais ce que Kaleb appréciait surtout c’était sa loyauté. Il savait qu’il était près à mourir pour lui…Kaleb scruta quelques secondes l’immensité du ciel avant de se retourner…-Voyons Amine redresse toi, est ce dont nécessaire tant de formalisme?L’intéressé fut un moment cloué sur place par la surprise, tant ces propos ne re
Votre Majesté nous n’attendons que vous… annonça d’une voix grave et puissante l’un des généraux en chef des forces royalistes… Quand il était encore prince Kaleb avait servit dans son régiment. C’était un homme intransigeant, un fin stratège, qui n’avait rien à envier à machiavel en personne. Mais ce que Kaleb appréciait surtout c’était sa loyauté. Il savait qu’il était près à mourir pour lui… Kaleb scruta quelques secondes l’immensité du ciel avant de se retourner… -Voyons Amine redresse toi, est ce dont nécessaire tant de formalisme? L’intéressé fut un moment cloué sur place par la surprise, tant ces propos ne ressemblait en rien à ce que tenait d’habitude le roi. En outre il n’appelait jamais les hommes de son personnel par leur nom, mais toujours par leur titre… Pour marqué sa supériorité. -V…vous êtes su
Le regard lançant des éclairs, Kaleb serra les mâchoires convulsivement… Sérieux, il trouvait ca drôle!-Ouiiii, c’est exactement ça! hurla-t-elle dans euphorie sans nom, faisant claquer ses doigts, vous êtes le cuisinier du palais, d’ailleurs ceci dit, vos repas ils ne sont pas fameux fameux heinn.-Le quoi? Posa Kaleb sans savoir s’il devait rire ou se mettre davantage en colère…Son oncle pour sa part avait fait son choix… Il était littéralement à un doigt de s’effondrer de rire…Se retournant vers lui, Kaleb, le fusilla d’un regard meurtrier.-je ne vois vraiment pas ce que cette situation a de drôle.
La voiture franchit les grilles du palais, et s’engagea dans la grande allée principale, qui pour une fois depuis des années, était inondée de monde, tous des soldats. Pour mener à bien l’offensive contre les rebelles qui sévissaient toujours au nord du royaume, imposant un règne de terreur, Kaleb avait fait appel au corps d’élite. Lors du conseil de guerre qu’il avait présidé il avait veillé à ce que seuls les hommes les plus entrainés face parties de cette mission.Ce corps d’homme en tenues étaient surnommés les mercenaires d’Idlib…Kaleb sortit de la voiture, passa en revue les groupes suivit de près par son oncle…
Kaleb pénétra dans la chambre de sa sœur, le souffle court, légèrement paniqué, Quand il la vit allongée sur son lit les cheveux éparpillés sur les oreillers, la pression retomba d'un cran. Il se recula de l'entrée pour laisser son oncle pénétré à son tour. Il passa le revers de sa main sur sa nuque, détaillant sa sœur sous toutes les coutures, pour voir si rien ne lui avait été fait mal.En quelque enjambés il fut près d'elle, entourant de ses bras protecteurs le frêle corps de sa jumelle.-Sanae...En prononçant son prénom, Kaleb semblait l'investir de centaines de question. Et Sanae fut chamboulé j
Prenant place à ses côté, Kaleb sonna pour qu’on leur apporte des rafraichissements. Une fois la servante partie, Kaleb se tourna vers son oncle et le questionna d’une voix irritée.-Que me vaut le plaisir de votre visite mon oncle… s’enquit-t-il avec une pointe de sarcasme.-Toujours aussi peu courtois mon chère neveux…-Je ne vois pas à quoi sert la courtoisie… Fit-il sur le même ton blasé.-Eh bien, peut être à conquérir le cœur d’une certaine femme, fit il sirotant une gorgé de son thé, lui jetant un regard à la dérobé…Kaleb se renfrogna aussitôt,-Je ne vois pas de quoi vous parler.-Et moi je pense que tu vo
Barreau du Cameroun, novembre 2016- Silence je vous prie ou je ferai sortir tout le monde de la salle d'audience !A cet injonction du président du jury, tout le vacarme du aux révélations de sa cliente pris fin. Mme Nzeket venait de briser le silence sur 8 ans d’horreur et de terreur. Avec un courage dont elle ne se serait jamais cru capable, elle venait de dire tout haut toutes les sévices que son mari lui avait fait endurer. Mettant ainsi en mal le plaidoyer de la défense. La vérité dans toute sa laideur venait ...
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