Et quelques minutes plus tard...
-Accusée veuillez-vous lever, dit-il. -Affaire n°HI45700090 débutée le 20/03/2016 opposant le plaignant M Nzeket Marc Alain à l'accusée Mme Nzeket Caroline, qu'il accuse d'avoir effectué une tentative d'homicide soldée par son invalidité. Le jury tout au long de ce procès a examiné toutes les preuves et après avoir entendu les deux parties a rendu son verdict. L'accusée de suite est déclarée NON COUPABLE et lavée de tout chef d'accusation pesant sur sa personne. De plus M Nzeket jugé de mauvaise foi est condamné à 1an d'emprisonnement ferme et devra verser des dommages et intérêts à son épouse d'un montant égale aux sommes dépensées par elle tout au long de ce procès, en réparation du préjudice subis. Son avocat devra se rapprocher d'elle pour la détermination de cette somme. La sentence prend effet dès à présent. L'audience est levée. Sur ce, il frappa deux coups de marteaux et se leva.Des qu'elle entendit le verdict, Sadia baissa la tête une fraction de seconde pour remercier le seigneur de cette victoire. Elle avait gagné, et, le plus important, Caroline pourrait reprendre sa vie avec ses enfants en sécurité. Quel soulagement !De son côté sa cliente avait les larmes aux yeux tellement elle était heureuse que son cauchemar se termine enfin.-Merci maitre, dit -elle à Sadia, grâce à vous je suis libre et Marc ne nous fera plus de mal à moi et nos enfants.-En effet, répondit Sadia. Une vie nouvelle s'ouvre à vous alors profitez en bien. A présent je vais rentrer chez moi et me relaxer pour fêter tout ça.-En réalité je tenais à vous inviter à diner chez nous ce soir pour vous remercier. Ce sera vraiment bien je vous l'assure. S'il vous plait acceptez, cela nous ferait très plaisir.- J'aimerais beaucoup vous accompagner Caroline, mais là, j'avoue que je suis vannée, dit l'avocate un sourire contrit aux lèvres, je n'ai qu'une seule envie, c'est une bonne douche et au dodo. En plus vous n'avez pas besoin de tout cela pour me remercier, vraiment, je n'ai fait que mon travail. Et puis, je vous rappelle que vous m'avez payé pour cela quand même.- Mais vous savez, c'est surtout pour votre soutien que je tiens à vous remercier. Vous avez été pour moi durant toute cette affaire d’un soutien bien plus grand que ma propre famille. Sans compter que vous avez pris bien moins que ce que je suis sensée vous donner. -Quoi qu'il en soit je vous remercie pour l'invitation, mais je suis désolée, une prochaine fois peut-être... ? J'en serais ravi, sincèrement.- Très bien dans ce cas, ce sera pour une prochaine alors, rétorqua Mme Nzeket. Encore merci. Au revoir et Reposez-vous bien !- J'y compte bien, au revoir ! Elles se saluèrent et chacune d'elle s'en alla de son côté. L'avocate emprunta un taxi qui après une heure passée dans les embouteillages, la laissa devant l'entrée de la ruelle qui menait chez elle. Elle vivait dans un appartement meublé au troisième étage d'un immeuble situé dans le quartier Akwa. Il était plutôt spacieux constitué de deux chambres, un salon moderne dont la teinte des murs et la décoration étaient sobre, dans un style art&déco et dont les porte-fenêtres qu'elle avait tenu à installer- sur la gauche ouvraient sur une petite véranda. Il y'avait également une cuisine bien équipée dont elle s'était elle-même occupée de l'aménagement car elle aimait beaucoup faire la cuisine, surtout de la pâtisserie. Un petit couloir sur la droite de la porte d'entrée donnait accès à la salle de bain commune et, quelque trois ou quatre pas plus loin, desservait les chambres presque face à face. Une fois chez elle, Sadia déposa ses clés sur la console qui se trouvait juste près de la porte. Elle ne céda pas à l'envie qu'elle avait de s'affaler sur le canapé car elle savait que si elle le faisait rien ne pourrait plus l'en soulever. Elle prit une douche, se changea, pris son repas et prit son téléphone pour lire ses mails et consulter journal d'appel.Il y'avait deux appels de sa mère.Elle la rappela aussitôt et une fois que sa mère décrocha, Sadia compris au son affolé de sa voix que quelque chose n'allait pas.- Ah Sadia, enfin tu appelles !-Bonjour Mama, comment vas-tu ? J'ai vu que tu as essayé de me joindre plusieurs fois. Mon téléphone était presque à plat et j'étais tellement fatiguée que je ne pouvais pas répondre. Qu'est ce qu'il y'avait d'aussi urgent ? - Sadia, c'est ta sœur, elle a disparu !"- Sadia, c'est ta sœur, elle a disparu !"- Bien sur ! Je l'aurais parié qu'il s'agissait de Jade dit-elle en levant les yeux au ciel, exaspérée. Je devrais songer à faire carrière dans la divination moi !- je suis sérieuse ma fille !- Bon ! Qu'est ce qu'elle a fait cette fois ?- Elle est sortie de la maison sans rien dire à personne et voila
Sadia avait l'impression que son corps n'était plus capable d'aucun mouvement, comme dépourvu de volonté propre. Les articulations douloureuses. Elle essaya d'esquisser un mouvement, de se lever, mais tout ce qu'elle parvint à faire c'est de basculer sa tête d'un côté à l'autre. Elle avait les poignets et les chevilles en feu. Elle comprit qu'elle était points et pieds. Un bruit de métal roulant sur le sol se fit entendre. Il s'agissait de chaînes...Elle était enchainée !Sadia essaya d'ouvrir les yeux, mais ses paupières lui semblaient aussi lourdes que du p
la compassion. Ce sentiment si noble, qui participe à l'humanité de l'homme qui nous porte à souffrir avec l'autre, à partager sa douleur, à porter sa croix.Lorsqu'elle cru que tout était perdu, que personne ne viendrait en aide à cette femme, qui allait s'éteindre à petit feu telle une flamme laissée à l'abandon et exposé aux caprices de la nature, les voix de ses compagnes se joignirent à la sienne. En choeur elles appellèrent à l'aide.Toutes unies pour sauver l'une des leurs.Elle fut bouleversée et émue si profondément qu'une larme de soulagement glissa le long de son visage.-C
«Alea jacta est.» «les dés sont jetés» Jules CésarPrestigieux invités nous sommes honorés de votre présence, nous vous apportons une marchandise de premier choix: Des africaines! A l’évocation de ce nom, une vague d’excitation traversa la pièce. De larges sourires concupiscents se formèrent sur le visage des hommes présent dans la pièce. C’était comme si tous les hommes les plus influents du monde s’y étaient donnés rendez-vous, ou encore avait dépêché leur bras droit. Des mafieux, des politiciens véreux, des cheikhs et des hommes désireux de satisfaire leur plus bras instincts.Profitez des apéritifs, mettez vous à l’aise, sen
L’homme qui conduisait Sadia vers son nouveau geôlier la poussa sans ménagement dans une pièce aux lumières tamisées. Perdant l’équilibre, le corps tiré vers l’avant, elle buta sur quelque chose de dure. Relevant ses mains du long de son corps, elle palpa la surface sur laquelle elle venait de buter.- ne vous gênez surtout pas... Lança une voix grave et sensuelle. Il s’exprimait dans un anglais parfait, son accent arabe prononcé dominait nettement sur les intonations anglaises.Elle hoqueta de surprise et releva d’un mouvement brusque sa tête, croisant au passage un regard sombre, froid et impassible. Un frisson d’effroi lui traversa l’épine dorsale, son souffle se bloqua dans sa poitrine.
- Je ne vous ai pas emmené ici de force rectifia t-il je vous ai acheté. Et j’ai tout les droits sur vous, même celui de vous détruire. Dit-il d’une voix dure et glaciale sans se départir de son calme.C’était comme si un courant de vent en provenant tout droit des contrées glaciales de Sibérie venait de lui glacer le cœur. Elle pâlit devant la dureté, l’insensibilité avec laquelle il avait dit ses mots.Elle avait dû se tromper en croyant décelé une once d'humanité dans son regard.I l était la cruauté fait chair.Son ventre se noua instantanément, son visage se crispa devant le regard glacial qu’il posa sur elle. Seuls ses yeux trahissait quelque rare fois ses émotions. Et ce qu’elle lisait désor
<<Le mérite d’un homme réside dans sa connaissance et dans ses actes et non point dans la couleur se sa peau ou de sa réligion >> Kaleb l’observait avait une attention accrue cherchant comme s'il cherchait à graver chaque trait de ce délicat visage dans sa mémoire. Elle était si belle avec ce teint couleur miel, qui lui rappelait le couché du soleil, sa beauté était sauvage et ostentatoire, ces lèvres pulpeuses, était une silencieuse invitation à s’abreuver de leur nectar.Mais le plus troublant dans les traits de son visage, s’était la longueur de ses cils, aussi long que les ailes d’un aigle en plein vol.S’il n’avait pas v&e
C’était trop affreux à dire. En outre cet homme la troublait et la déconcertait à la fois. Un instant il cherchait à abuser d’elle, un autre, il la logeait au creux de son épaule et s’occupait d’elle avec tout le naturel possible, comme si c’était la chose la plus normale. Il battait le froid et le chaud en même temps, alors rien de surprenant à se qu’elle se perde dans la personnalité très complexe de son geôlier. Doté d’une personnalité simple, ouverte, chaleureuse et généreuse, Sadia voyait en cet homme, une véritable énigme.-Violer…-Quoi?-Violer, c’est le mot que vous cherchiez. Vous savez il faut savoir employer les mots dans leu
Kaleb ! S'écria le vieux Cheikh, en levant la main pour l'atteindre, comme si par ce simple geste il pouvait stopper la course du temps.Mais il était déjà trop tard.Le coup de feu retentit jusqu'aux extrémités du palais...le personnel de maison, les soldats placés en sentinelle, les hauts gradés de l'état, tous accoururent vers l'épicentre de la détonation, qui n'avait échappé somme toute à personne.Comme figé dans la pierre, incapable d'esquisser le moindre geste, Kaleb semblait assister à la scène en spectateur.Elle le haïssait donc à ce point.Ce constat lui géla le cœur. Leur histoire était-elle simplement imaginable.Quelle idiot il faisait d'avoir cru qu'un jour elle pourrait seulement l'aimer...
Arrivé à la hauteur de l'homme, Kaleb, l'empoigna le col d'une main tandis que de l'autre il tenait avec une maitrise magistralement consommé les rênes d'Espoir.L'homme lui opposa une certaine résistance avant que d'un geste sec et brusque, Kaleb le jeta au sol ; descendant de sa monture, il vit rouge et oubliant ses années d'expérience militaire, aux mépris de toute précaution élémentaire, se rua sur l'homme.Ce dernier dégaina un couteau de son coté, que Kaleb esquiva in extremis. Il assena sur le coup, un uppercut qui eut raison de l'équilibre de ce dernier, profitant de son égarement Kaleb le désarma et jeta au loin son couteau. Il avait beau décocher des coups de pieds, griffer, et se démener, c'était peine perdu...Puis lasse de cet aff
A travers les ténèbres qui recouvrait le désert, Kaleb ressentit un léger malaise, Quelque chose clochait, il le sentait aussi sûrement qu'un chef de guerre devine l'approche d'une bataille, mieux encore d'une embuscade. Le désert était plus silencieux qu'a son habitude, comme si toutes les créatures de la nuit c'était soudainement tues.L'air lui-même exsudait une atmosphère angoissante. Kaleb s'immobilisa et tendit l'oreille de toute son âme.Dans l'immensité de la nuit, la réponse lui parvint dans toute sa laideur...-Majesté, c'est un piège, repliez vous, hurla le Général Amine, en accourant vers eux.Le corps zébré de blessure, Amine se laissa choir enfin sur le sable à bout de force vidé de presque tout son sang.
Votre Majesté nous n’attendons que vous… annonça d’une voix grave et puissante l’un des généraux en chef des forces royalistes…Quand il était encore prince Kaleb avait servit dans son régiment. C’était un homme intransigeant, un fin stratège, qui n’avait rien à envier à machiavel en personne. Mais ce que Kaleb appréciait surtout c’était sa loyauté. Il savait qu’il était près à mourir pour lui…Kaleb scruta quelques secondes l’immensité du ciel avant de se retourner…-Voyons Amine redresse toi, est ce dont nécessaire tant de formalisme?L’intéressé fut un moment cloué sur place par la surprise, tant ces propos ne re
Votre Majesté nous n’attendons que vous… annonça d’une voix grave et puissante l’un des généraux en chef des forces royalistes… Quand il était encore prince Kaleb avait servit dans son régiment. C’était un homme intransigeant, un fin stratège, qui n’avait rien à envier à machiavel en personne. Mais ce que Kaleb appréciait surtout c’était sa loyauté. Il savait qu’il était près à mourir pour lui… Kaleb scruta quelques secondes l’immensité du ciel avant de se retourner… -Voyons Amine redresse toi, est ce dont nécessaire tant de formalisme? L’intéressé fut un moment cloué sur place par la surprise, tant ces propos ne ressemblait en rien à ce que tenait d’habitude le roi. En outre il n’appelait jamais les hommes de son personnel par leur nom, mais toujours par leur titre… Pour marqué sa supériorité. -V…vous êtes su
Le regard lançant des éclairs, Kaleb serra les mâchoires convulsivement… Sérieux, il trouvait ca drôle!-Ouiiii, c’est exactement ça! hurla-t-elle dans euphorie sans nom, faisant claquer ses doigts, vous êtes le cuisinier du palais, d’ailleurs ceci dit, vos repas ils ne sont pas fameux fameux heinn.-Le quoi? Posa Kaleb sans savoir s’il devait rire ou se mettre davantage en colère…Son oncle pour sa part avait fait son choix… Il était littéralement à un doigt de s’effondrer de rire…Se retournant vers lui, Kaleb, le fusilla d’un regard meurtrier.-je ne vois vraiment pas ce que cette situation a de drôle.
La voiture franchit les grilles du palais, et s’engagea dans la grande allée principale, qui pour une fois depuis des années, était inondée de monde, tous des soldats. Pour mener à bien l’offensive contre les rebelles qui sévissaient toujours au nord du royaume, imposant un règne de terreur, Kaleb avait fait appel au corps d’élite. Lors du conseil de guerre qu’il avait présidé il avait veillé à ce que seuls les hommes les plus entrainés face parties de cette mission.Ce corps d’homme en tenues étaient surnommés les mercenaires d’Idlib…Kaleb sortit de la voiture, passa en revue les groupes suivit de près par son oncle…
Kaleb pénétra dans la chambre de sa sœur, le souffle court, légèrement paniqué, Quand il la vit allongée sur son lit les cheveux éparpillés sur les oreillers, la pression retomba d'un cran. Il se recula de l'entrée pour laisser son oncle pénétré à son tour. Il passa le revers de sa main sur sa nuque, détaillant sa sœur sous toutes les coutures, pour voir si rien ne lui avait été fait mal.En quelque enjambés il fut près d'elle, entourant de ses bras protecteurs le frêle corps de sa jumelle.-Sanae...En prononçant son prénom, Kaleb semblait l'investir de centaines de question. Et Sanae fut chamboulé j
Prenant place à ses côté, Kaleb sonna pour qu’on leur apporte des rafraichissements. Une fois la servante partie, Kaleb se tourna vers son oncle et le questionna d’une voix irritée.-Que me vaut le plaisir de votre visite mon oncle… s’enquit-t-il avec une pointe de sarcasme.-Toujours aussi peu courtois mon chère neveux…-Je ne vois pas à quoi sert la courtoisie… Fit-il sur le même ton blasé.-Eh bien, peut être à conquérir le cœur d’une certaine femme, fit il sirotant une gorgé de son thé, lui jetant un regard à la dérobé…Kaleb se renfrogna aussitôt,-Je ne vois pas de quoi vous parler.-Et moi je pense que tu vo