Votre Majesté nous n’attendons que vous… annonça d’une voix grave et puissante l’un des généraux en chef des forces royalistes…
Quand il était encore prince Kaleb avait servit dans son régiment. C’était un homme intransigeant, un fin stratège, qui n’avait rien à envier à machiavel en personne. Mais ce que Kaleb appréciait surtout c’était sa loyauté. Il savait qu’il était près à mourir pour lui…
Kaleb scruta quelques secondes l’immensité du ciel avant de se retourner…
-Voyons Amine redresse toi, est ce dont nécessaire tant de formalisme ?
L’intéressé fut un moment cloué sur place par la surprise, tant ces propos ne re
A travers les ténèbres qui recouvrait le désert, Kaleb ressentit un léger malaise, Quelque chose clochait, il le sentait aussi sûrement qu'un chef de guerre devine l'approche d'une bataille, mieux encore d'une embuscade. Le désert était plus silencieux qu'a son habitude, comme si toutes les créatures de la nuit c'était soudainement tues.L'air lui-même exsudait une atmosphère angoissante. Kaleb s'immobilisa et tendit l'oreille de toute son âme.Dans l'immensité de la nuit, la réponse lui parvint dans toute sa laideur...-Majesté, c'est un piège, repliez vous, hurla le Général Amine, en accourant vers eux.Le corps zébré de blessure, Amine se laissa choir enfin sur le sable à bout de force vidé de presque tout son sang.
Arrivé à la hauteur de l'homme, Kaleb, l'empoigna le col d'une main tandis que de l'autre il tenait avec une maitrise magistralement consommé les rênes d'Espoir.L'homme lui opposa une certaine résistance avant que d'un geste sec et brusque, Kaleb le jeta au sol ; descendant de sa monture, il vit rouge et oubliant ses années d'expérience militaire, aux mépris de toute précaution élémentaire, se rua sur l'homme.Ce dernier dégaina un couteau de son coté, que Kaleb esquiva in extremis. Il assena sur le coup, un uppercut qui eut raison de l'équilibre de ce dernier, profitant de son égarement Kaleb le désarma et jeta au loin son couteau. Il avait beau décocher des coups de pieds, griffer, et se démener, c'était peine perdu...Puis lasse de cet aff
Kaleb ! S'écria le vieux Cheikh, en levant la main pour l'atteindre, comme si par ce simple geste il pouvait stopper la course du temps.Mais il était déjà trop tard.Le coup de feu retentit jusqu'aux extrémités du palais...le personnel de maison, les soldats placés en sentinelle, les hauts gradés de l'état, tous accoururent vers l'épicentre de la détonation, qui n'avait échappé somme toute à personne.Comme figé dans la pierre, incapable d'esquisser le moindre geste, Kaleb semblait assister à la scène en spectateur.Elle le haïssait donc à ce point.Ce constat lui géla le cœur. Leur histoire était-elle simplement imaginable.Quelle idiot il faisait d'avoir cru qu'un jour elle pourrait seulement l'aimer...
Barreau du Cameroun, novembre 2016- Silence je vous prie ou je ferai sortir tout le monde de la salle d'audience !A cet injonction du président du jury, tout le vacarme du aux révélations de sa cliente pris fin. Mme Nzeket venait de briser le silence sur 8 ans d’horreur et de terreur. Avec un courage dont elle ne se serait jamais cru capable, elle venait de dire tout haut toutes les sévices que son mari lui avait fait endurer. Mettant ainsi en mal le plaidoyer de la défense. La vérité dans toute sa laideur venait
Et quelques minutes plus tard...-Accusée veuillez-vous lever, dit-il.-Affaire n°HI45700090 débutée le 20/03/2016 opposant le plaignant M Nzeket Marc Alain à l'accusée Mme Nzeket Caroline, qu'il accuse d'avoir effectué une tentative d'homicide soldée par son invalidité. Le jury tout au long de ce procès a examiné toutes les preuves et après avoir entendu les deux parties a rendu son verdict. L'accusée de suite est déclarée NON COUPABLE et lavée de tout chef d'accusation pesant sur sa personne. De plus M Nzeket jugé de mauvaise foi est condamné à 1an d'e
"- Sadia, c'est ta sœur, elle a disparu !"- Bien sur ! Je l'aurais parié qu'il s'agissait de Jade dit-elle en levant les yeux au ciel, exaspérée. Je devrais songer à faire carrière dans la divination moi !- je suis sérieuse ma fille !- Bon ! Qu'est ce qu'elle a fait cette fois ?- Elle est sortie de la maison sans rien dire à personne et voila
Sadia avait l'impression que son corps n'était plus capable d'aucun mouvement, comme dépourvu de volonté propre. Les articulations douloureuses. Elle essaya d'esquisser un mouvement, de se lever, mais tout ce qu'elle parvint à faire c'est de basculer sa tête d'un côté à l'autre. Elle avait les poignets et les chevilles en feu. Elle comprit qu'elle était points et pieds. Un bruit de métal roulant sur le sol se fit entendre. Il s'agissait de chaînes...Elle était enchainée !Sadia essaya d'ouvrir les yeux, mais ses paupières lui semblaient aussi lourdes que du p
la compassion. Ce sentiment si noble, qui participe à l'humanité de l'homme qui nous porte à souffrir avec l'autre, à partager sa douleur, à porter sa croix.Lorsqu'elle cru que tout était perdu, que personne ne viendrait en aide à cette femme, qui allait s'éteindre à petit feu telle une flamme laissée à l'abandon et exposé aux caprices de la nature, les voix de ses compagnes se joignirent à la sienne. En choeur elles appellèrent à l'aide.Toutes unies pour sauver l'une des leurs.Elle fut bouleversée et émue si profondément qu'une larme de soulagement glissa le long de son visage.-C