Share

70

last update Last Updated: 2025-03-10 03:23:41

Je respire calmement, paisiblement. Depuis quelques minutes, je suis de nouveau consciente, mais différemment.

La peur m'a quitté, l'incertitude s'est envolée. Je ne sais pas si je me suis éteinte ou si la vie m'habite toujours. Mais je sais que je suis calme.

Je sursaute lorsque j'entends le bip bip de la machine infernale. J'ai retrouvé mon ouïe, donc cela veut dire que je suis toujours en vie. Mais quelle heure est-il? À peine ai-je pensé cela que j'ouvre les yeux. Mon cœur accélère tandis que j'essaye de distinguer quelque chose, mais tout est flou, brouillé.

Je vois juste qu'il fait sombre, très sombre. C'est donc la nuit? Ils m'ont donc laissé vivre?

Je me concentre et au fur et à mesure que le temps passe, les détails se font plus nets et c'est avec joie que je distingue enfin le bureau au fond de la pièce.

Je suis donc dans ma chambre, aménagée pour m'accueillir. Puis mes yeux papillonnent vers la pendule, il est deux heures quinze du matin. On ne m'a donc effectivement pas t
Continue to read this book for free
Scan code to download App
Locked Chapter

Related chapters

  • L'alpha    71

    Point de vue: ÉtienneJe marche en direction de ma demeure, à travers le village presque désert. Les feuilles qui jonchent le chemin craquent sous mes pas, le chant des oiseaux résonne entre les troncs, le Soleil tape. La joie me sert le cœur. Je suis heureux. Elle est de nouveau là, près de moi. Cela fait presque un an que nous nous sommes quittés, que nous nous ne sommes plus vus... Et maintenant, je peux regarder ses beaux yeux verts, son visage fin, ses cheveux certes courts et abîmés, mais qui lui encadrent à merveille son joli visage. Désormais vivant, où les émotions transparaissent.Je sens sa présence au fin fond de moi, alors qu'elle allait bientôt me quitter à jamais. Je sens son cœur battre, son sang couler, ses poumons se soulever. Je sens tout, alors qu'hier, je ne sentais rien. Nous ne formons plus qu'un. Une symbiose.Si son cœur n'avait pas battu plus vite, si ses lèvres n'avaient pas prononcé mon nom, si ses yeux ne s'étaient pas ouverts, elle ne serait plus là. Que

    Last Updated : 2025-03-10
  • L'alpha    72

    Point de vue: LouHans et Kiral pénètrent dans la pièce, deux ombres mouvantes à la faible lumière. Menaçantes. Je me tapis un peu plus dans mon coin lorsque je réalise que je suis ici, en enfer.-« Lou, quelqu'un veut te rendre visite... », la voix de Hans ricane doucement, d'un ton enjôleur.Puis un homme entre dans la pièce, d'une stature imposante, il domine les deux hommes. Je tourne ma tête vers la droite et regarde les couchettes de mes deux amies, elles sont vides. Où sont-elles? Arlésie. Émilie...Une lumière éclate dans les lampes et me brûle les yeux. Pendant quelques secondes, je suis aveuglée. Et après, je le vois. Gabriel.Un mauvais pressentiment m'envahit, mais je n'en tiens pas compte et bondis dans ses bras, immensément rassurée. Je ne me demande pas ce qu'il fait là, ce qu'il vient faire ici, je lui fais confiance.Son étreinte chaude me rassure tandis que son odeur enivrante parvient à mes narines. Derrière lui, Kiral et Hans sont partis, mais je le remarque à pein

    Last Updated : 2025-03-10
  • L'alpha    73

    C'est ainsi que s'écoula ce joyeux mois, j'étais avec mes proches, pendant l'été, au beau milieu d'une forêt tranquille. Je crois que ce fut l'un des meilleurs de ma vie, si on ne compte pas l'absence d'Étienne. Cette vision joyeuse fut un peu troublée par ce que j'appris par Aurélien, que j'avais été violée.Chaque nuit, Gabriel revenait me hanter, chaque nuit, la scène se prolongeait d'une longueur qui me réveillait brusquement, en sueur. Souvent, je n'arrivais pas à me rendormir et restais seule dans la cuisine de l'appartement, une tasse de chocolat chaud répandant une douce chaleur à travers mes doigts. Je n'étais pas véritablement seule, Jenna dormait avec moi et mes parents occupaient une chambre adjacente. C'était rassurant de les avoir près de moi, ça faisait si longtemps...Hin wiyama hin wiyamabalaLui et l'esprit de la vie t'appelle oh oh hiobani ya (oh oh hio)Rubu gosaga CocoJe sursaute alors que la musique du Roi Lion retentit de mon téléphone, interrompant le fil de m

    Last Updated : 2025-03-10
  • L'alpha    1

    Doucement, un sentiment d'emprisonnement fait surface dans chacune des cellules de mon corps. La panique monte en moi et je commence à respirer laborieusement. Mes poumons se remplissent difficilement d'air et l'oxygène va bientôt me manquer. Je suis oppressée, j'ai l'impression que les murs vont m'enserrer. Je vais tomber dans les pommes, d'un moment à l'autre.Puis la porte s'ouvre. Un soupir de soulagement s'échappe de mes lèvres et je franchis la porte au pas de course. Mais l'extérieur s'avère être aussi froid et sombre que ma prison. Un couloir aux murs gris s'étend sur une longueur infinie et je ne sais pas de quel côté aller. Droite ou gauche, gauche ou droite. Ma tête tourne dans ces deux directions contraires. Puis soudain, un bruit de pas résonne, semblant se rapprocher petit à petit.Tip. Tap. Tip. Tap. Crr.Les bruits de pas s'arrêtent et je sens le bruit d'une respiration. Proche. Je tourne la tête vers la droite et je pousse un cri de terreur pur, simple. Ma sœur se ti

    Last Updated : 2025-03-08
  • L'alpha    2

    ••• Lundi 20 mars•••Mes affaires sont emballées. Ma chambre est rangée. Je la regarde une dernière fois avant deux longs mois, dans tous les détails. Un lit à barreaux bleus, un bureau en bois, le carrelage beige, les murs blancs, les photos accrochées au dessus de mon lit... Tout.Puis je sors lentement de la pièce sans un regard en arrière et descends avec ma valise, ma très lourde valise.C'est la première fois que je quitte aussi longtemps ma maison, ma famille, mes amis... Et je peux vous dire que cela fait bizarre. Car je sens que je ne suis pas prête à tout laisser derrière moi, même si je suis sûre de revenir. Je serre ma sacoche contre moi et manque de trébucher dans l'escalier en me prenant le pied dans la valise.J'ai du mal à la porter tellement je suis fatiguée. Effectivement, qui n'est pas fatigué à trois heures du matin? Pas moi, en tout cas.Mes parents sont devant la porte, ils m'attendent. Ma petite sœur me regarde et je vois une larme couler sur sa joue, la pauvre

    Last Updated : 2025-03-08
  • L'alpha    3

    Le lendemain je me réveille et regarde ma montre, il est six heures et demi. Ça va, je me fais assez vite au décalage horaire. Je décide d'aller prendre mon petit déjeuner mais avant je prends une douche, m'habille et descends manger.J'ai plusieurs heures devant moi car la première Réunion ne commence qu'à neuf heures, ce qui me laisse largement le temps pour me préparer. Je ne suis donc pas pressée...Arrivée en bas, le serveur m'indique une table et je m'y installe sans tarder. La variété de plats qu'ils proposent est impressionnante mais je fais vite mon choix. Classique. Je commande donc des œufs brouillés et du bacon.Mon petit déjeuner se passe en toute tranquillité et quand j'ai fini, je remonte dans ma chambre et appelle Elsa, je lui raconte ma première journée et nous restons une bonne heure au téléphone.Puis je me décide à raccrocher car maintenant, il faut que j'y aille. À la première séance de la Grande Réunion. Je stresse. Sans raison évidente.J'arrive devant le bâtime

    Last Updated : 2025-03-08
  • L'alpha    4

    Quelques secondes plus tard, je risque un nouveau coup d'œil et je relève de la tête mais il me fixait encore et cette fois, nos regards se croisent. Sans que je ne l'empêche.Nos pupilles ne se lâchent pas, une tempête d'émotions me submerge. Mon rythme cardiaque ralenti alors que je me sens de plus en plus mal. Que m'arrive-t-il?L'Alpha d'Asie interpelle celui qui me scrute, sûrement pour lui poser une question et il détourne son regard. Ses yeux. L'instant étrange vole en éclat, je me sens nauséeuse. Je ne suis pas bien, j'ai une envie de plus en plus prenante de vomir et la tête me tourne. Je me lève. Je titube et commence à descendre vers la sortie sous les regards indignés des autres Omégas.Au bout de ce qui me semble une éternité, je me retrouve enfin dehors. Des points noirs apparaissent dans mon champ de vision et des bras enserrèrent ma taille. Je me retourne lentement, en titubant, pour tomber sur Gab. Ce dernier me regarde d'un air soucieux.Je finis par me sentir gêne

    Last Updated : 2025-03-08
  • L'alpha    5

    Je demeurais bouche bée devant la grandeur du bâtiment. Nous étions là, avec Gab, depuis une dizaine de minutes quand des militaires s'approchèrent, l'air menaçant.-"Qu'est ce que vous voulez vous? Traînez pas ici !"Je restais choquée par la violence de ses paroles et de la manière dont ils nous avaient abordé. Gab me tira le bras et nous rebroussâmes chemin. Nous ne dîmes rien, occupés par nos pensées, tout le long du retour. Quand nous arrivâmes à l'hôtel, je montai sans un mot dans ma chambre après un petit "au revoir" à Gab. Je me couchai ensuite et tombai dans les bras de Morphée.•••Le lendemain, je me levai vers 6heures et comme je savais que je n'allais pas me rendormir, je pris mon temps pour me doucher et me préparer. Je déjeunai ensuite et lorsque j'eus tout fini, je m'aperçu qu'il était seulement 7 heures 10. Je réfléchis à ce que je veux faire et me dis que je peux partir en avance, très en avance pour voir l'organisation du début de la 3ième Réunion. Je descends dan

    Last Updated : 2025-03-08

Latest chapter

  • L'alpha    73

    C'est ainsi que s'écoula ce joyeux mois, j'étais avec mes proches, pendant l'été, au beau milieu d'une forêt tranquille. Je crois que ce fut l'un des meilleurs de ma vie, si on ne compte pas l'absence d'Étienne. Cette vision joyeuse fut un peu troublée par ce que j'appris par Aurélien, que j'avais été violée.Chaque nuit, Gabriel revenait me hanter, chaque nuit, la scène se prolongeait d'une longueur qui me réveillait brusquement, en sueur. Souvent, je n'arrivais pas à me rendormir et restais seule dans la cuisine de l'appartement, une tasse de chocolat chaud répandant une douce chaleur à travers mes doigts. Je n'étais pas véritablement seule, Jenna dormait avec moi et mes parents occupaient une chambre adjacente. C'était rassurant de les avoir près de moi, ça faisait si longtemps...Hin wiyama hin wiyamabalaLui et l'esprit de la vie t'appelle oh oh hiobani ya (oh oh hio)Rubu gosaga CocoJe sursaute alors que la musique du Roi Lion retentit de mon téléphone, interrompant le fil de m

  • L'alpha    72

    Point de vue: LouHans et Kiral pénètrent dans la pièce, deux ombres mouvantes à la faible lumière. Menaçantes. Je me tapis un peu plus dans mon coin lorsque je réalise que je suis ici, en enfer.-« Lou, quelqu'un veut te rendre visite... », la voix de Hans ricane doucement, d'un ton enjôleur.Puis un homme entre dans la pièce, d'une stature imposante, il domine les deux hommes. Je tourne ma tête vers la droite et regarde les couchettes de mes deux amies, elles sont vides. Où sont-elles? Arlésie. Émilie...Une lumière éclate dans les lampes et me brûle les yeux. Pendant quelques secondes, je suis aveuglée. Et après, je le vois. Gabriel.Un mauvais pressentiment m'envahit, mais je n'en tiens pas compte et bondis dans ses bras, immensément rassurée. Je ne me demande pas ce qu'il fait là, ce qu'il vient faire ici, je lui fais confiance.Son étreinte chaude me rassure tandis que son odeur enivrante parvient à mes narines. Derrière lui, Kiral et Hans sont partis, mais je le remarque à pein

  • L'alpha    71

    Point de vue: ÉtienneJe marche en direction de ma demeure, à travers le village presque désert. Les feuilles qui jonchent le chemin craquent sous mes pas, le chant des oiseaux résonne entre les troncs, le Soleil tape. La joie me sert le cœur. Je suis heureux. Elle est de nouveau là, près de moi. Cela fait presque un an que nous nous sommes quittés, que nous nous ne sommes plus vus... Et maintenant, je peux regarder ses beaux yeux verts, son visage fin, ses cheveux certes courts et abîmés, mais qui lui encadrent à merveille son joli visage. Désormais vivant, où les émotions transparaissent.Je sens sa présence au fin fond de moi, alors qu'elle allait bientôt me quitter à jamais. Je sens son cœur battre, son sang couler, ses poumons se soulever. Je sens tout, alors qu'hier, je ne sentais rien. Nous ne formons plus qu'un. Une symbiose.Si son cœur n'avait pas battu plus vite, si ses lèvres n'avaient pas prononcé mon nom, si ses yeux ne s'étaient pas ouverts, elle ne serait plus là. Que

  • L'alpha    70

    Je respire calmement, paisiblement. Depuis quelques minutes, je suis de nouveau consciente, mais différemment.La peur m'a quitté, l'incertitude s'est envolée. Je ne sais pas si je me suis éteinte ou si la vie m'habite toujours. Mais je sais que je suis calme.Je sursaute lorsque j'entends le bip bip de la machine infernale. J'ai retrouvé mon ouïe, donc cela veut dire que je suis toujours en vie. Mais quelle heure est-il? À peine ai-je pensé cela que j'ouvre les yeux. Mon cœur accélère tandis que j'essaye de distinguer quelque chose, mais tout est flou, brouillé. Je vois juste qu'il fait sombre, très sombre. C'est donc la nuit? Ils m'ont donc laissé vivre?Je me concentre et au fur et à mesure que le temps passe, les détails se font plus nets et c'est avec joie que je distingue enfin le bureau au fond de la pièce.Je suis donc dans ma chambre, aménagée pour m'accueillir. Puis mes yeux papillonnent vers la pendule, il est deux heures quinze du matin. On ne m'a donc effectivement pas t

  • L'alpha    69

    •••Trouve une solution, tu n'as plus que trois jours. Le temps presse, les secondes et les minutes filent.Trouve une solution, tu n'as plus beaucoup de temps. Le temps avance, les secondes et les heures passent.Vingt-quatre heures passeront vite.Mille-quatre-cent-quarante minutes passeront bientôt.Dépêche toi.Le silence règne partout, terrifiant, demain soir, je ne serai plus là. Mes pensées se mêlent. Je ne peux plus réfléchir correctement.C'est le soir.Il fait peut-être nuit.Il fait peut-être encore jour.Nous sommes en juin, presque en juillet.C'est l'été. Le dernier peut-être.Il y a trop de peut-être. Beaucoup trop.Et je me concentre sur l'environnement que j'arrive à percevoir. Le silence. L'odeur de Javel. Les doux draps. Le goût de salive qui reste dans ma bouche.Qu'est-ce que je fais?Je ne me reconnais plus.Qui suis-je?•••Un vent frais effleure ma joue, hérisse les poils de mes bras. Le chant des oiseux résonne fort dans la pièce, c'est donc le matin?Plus bea

  • L'alpha    68

    Point de vue: LouJe reprends connaissance avec mon cerveau après ce qu'il me semble des heures. Je sens un masque posé sur ma bouche et qui couvre mon nez. Il me force à respirer.Que s'est-il passé?Mon cœur s'est arrêté... et?Suis-je morte?Suis-je vivante?Ou entre les deux?Je ne délibère pas davantage, je sombre dans l'inconscience.•••Je sens quelqu'un caresser mes cheveux. D'ailleurs, je ne sais pas si ces derniers ont repoussé...Mais donc je vis toujours?-« Heureusement que tu étais là Charles... », j'entends quelqu'un parler.Honorine?Je souris intérieurement, heureuse de l'avoir près de moi, même si j'ai l'impression d'avoir couru un marathon... Effectivement, je suis épuisée, ma tête me fait mal. J'ai du mal à écouter tout ce qui se dit, mais je sais désormais que Charles était là, qu'il m'a empêché de mourir, mais-« Peut-être que cela ne servira à rien, peut-être que ça n'a fait que rallonger le jour de son départ... », dit Charles la voix vibrante et rauque, « Tu s

  • L'alpha    67

    Point de vue: LouD'après les médecins, cela fait maintenant six mois que je suis dans une sorte de coma de stade III. Un coma, car je ne peux pas bouger, ni parler, ni respirer par moi-même. Même si je réagis aux extensions et flexions réflexes, je ne peux pas communiquer avec le monde extérieur, même par la pensée. Une sorte, car les médecins pensent que je suis guérie au niveau des nerfs et du cerveau, qui ont été effectivement abîmés lors de ma chute. Mais désormais, ils pensent que mon corps se maintient dans ce coma pour me protéger. Cela est normal, après ce que j'ai vécu aux côtés d'Émilie et d'Arlésie, et avec Gabriel...Les six mois semblent longs. La volonté de sortir de ce sommeil sans fin n'est pas assez forte. Durant longtemps, j'ai souhaité rouvrir mes yeux, mais ce souhait ne s'est jamais réalisé. Malgré l'événement qui a bouleversé le cours de choses.J'ai repris conscience avec moi-même il y a environ quatre mois, j'ai enchaîné des phases de conscience, et des phases

  • L'alpha    66

    Point de vue: Aurélien (bêta d'Étienne)Les renforts arrivent. Enfin. Les deux heures et demi pendant lesquelles nous les avons attendu m'ont semblé tellement longues... Pourtant, malgré les secousses qui continuent de faire tanguer les murs, je marche dans la base. Dans un couloir sombre. Derrière moi, Benjamin et Hugo parlent a voix basse, ils sont suivis de Louis, qui est sous sa forme lupine.Je tends l'oreille, il faut que nous trouvions tous les prisonniers qui sont enfermés ici. Et les chefs. Je suis conscient que nous ne pourrons pas tout faire, mais les renforts se chargeront du reste. Nous tournons silencieusement à droite. Des rangées de portes blindées s'offrent à nous et je stoppe inconsciemment ma marche.Les trois loups-garous derrière moi grognent et je soupire. Mes sens explosent et je cherche, je cherche une trace de vie.Des bruits de respiration, Un gémissements, des paroles. Un cœur qui bat. Une nouvelle explosion retentit dans un coup sourd. Les lumières grésill

  • L'alpha    65

    Point de vue: LouIl inspire et son corps athlétique se déplace d'un pas vers moi.-« Répond moi. Gabriel. »Ma respiration se hache, se coupe quand il s'approche un peu plus de moi. Puis il écarte les bras, son geste m'invitant à un câlin alors que des centaines voire des milliers de questions explosent dans ma tête, entre les parois de mon crâne. Que fait-il là? Est-il un ami ou un ennemi? Puis-je lui faire confiance? Est-il sincère?Toutes ces interrogations défilent, dansent la salsa dans mes yeux, entre nous. Je me rappelle encore les bons moments que nous avons passé ensemble à New-York alors que je sentais que je tombais amoureuse de lui. Tout cela a explosé quand j'ai rencontré Étienne, mon âme sœur, ma moitié... Cet amour pour Gabriel qui commençait à enfler dans mon cœur s'est éteint alors que lui souffrait, voyant que les sentiments que j'éprouvais pour lui disparaissaient.Maintenant, nous nous dévisageons tous deux avec attention alors que j'essaye d'interpréter son geste

Explore and read good novels for free
Free access to a vast number of good novels on GoodNovel app. Download the books you like and read anywhere & anytime.
Read books for free on the app
SCAN CODE TO READ ON APP
DMCA.com Protection Status