Chapitre 44: Le retour à la maison LE POINT DE VUE D'ESPOIR Nous étions de retour à la maison, moi et mes hommes. La transaction s'était déroulée sans accroc, et je pouvais enfin souffler un peu. Mes plans avaient fonctionné, la cargaison était en sécurité, et le nom de ma mafia restait intact, respecté, et craint comme il se devait. Assis dans mon bureau, un verre de whisky à la main, je me laissais aller à une réflexion plus personnelle. Le poids des responsabilités pesait lourd sur mes épaules, mais ce n'était pas ce qui me troublait ce soir. Non, ce qui me hantait, c'était Nina. Je pensais à elle, à ses sourires, à son regard qui me désarme à chaque fois. Elle avait cette façon d’apaiser mes tempêtes intérieures sans même le savoir. Mais il y avait une autre raison pour laquelle elle occupait autant mes pensées ce soir : il était temps. Le délai imposé par le testament de mon père approchait dangereusement. Dans quelques semaines, l’avocat débarquerait à nouveau pour me ra
Chapitre 45: un rappel à l'ordreLE POINT DE VUE DE NINAJ’étais dans ma chambre, blottie sous un plaid en laine douce, une tasse de thé chaud fumant sur la table de chevet. Mes doigts parcouraient les pages d’un roman captivant, "Au cœur du plaisir : L'escorte d'une nuit." Une histoire d’amour torride, pleine de secrets et de désirs inavoués. Ce livre me transportait loin de la réalité chaotique de ma vie. Je savourais chaque mot, chaque détail des personnages, comme si leur monde pouvait m’absorber et me libérer, ne serait-ce qu’un instant, de mes propres tourments.Le silence régnait dans la maison. Espoir était parti depuis des heures, probablement encore en train de régler une affaire liée à sa mafia. C’était une de ces rares soirées où j’avais un peu de répit pour moi-même. Et pour une fois, je pouvais oublier que j’avais deux hommes qui, d’une manière ou d’une autre, tiraient les ficelles de ma vie. Juste au moment où je me sentais totalement immergée dans mon livre, le vibre
Chapitre 46: le grand jour d'Espoir Espoir se tenait dans la cuisine, l'odeur agréable du chocolat chaud flottant dans l'air. Il avait mis au point chaque détail de sa surprise pour Nina, et tout semblait enfin prêt. La bague de fiançailles reposait dans sa poche, un secret bien gardé jusqu'au moment où il pourrait enfin la révéler. Il avait réfléchi longuement à la façon dont il pourrait lui poser la question, et après avoir discuté avec Hector, il avait trouvé l'idée parfaite : un dîner romantique, simple mais plein de signification.Il avait décidé de préparer un soufflé au chocolat. Il avait fait l’aménagement nécessaire pour cacher la bague au centre du dessert, créant ainsi une surprise aussi douce et délicate que leur relation. Le soufflé, une fois sorti du four, était doré à la perfection. Espoir l’observa, un sourire aux lèvres, son cœur battant un peu plus vite à chaque minute qui passait. Il dressa la table avec soin : des bougies allumées, une lumière tamisée, une ambianc
. Chapitre 1 : Le Masque et la MissionLa pièce empestait la fumée et le whisky bon marché, comme d’habitude. Le silence était si pesant qu’on aurait pu entendre une mouche voler, si ce n’était pour le tic-tac lancinant de l’horloge accrochée au mur décrépi. Assise face à Jonas , mon "patron", je soutenais son regard sans ciller. — "Tu sais pourquoi t’es là, Nina ?" demanda-t-il d’une voix grave qui résonnait comme un avertissement. Je hochai la tête, les doigts serrés sur l’accoudoir de la chaise. Jonas n’était pas du genre à perdre du temps en politesses. Moi non plus, d’ailleurs. — "Une nouvelle mission ?" soufflai-je. Il esquissa ce sourire tordu qui le rendait à la fois fascinant et effrayant. Ses yeux noirs comme la nuit se fixèrent sur moi alors qu’il faisait glisser un dossier épais vers moi. — "Pas n’importe quelle mission." Il marqua une pause, ses mots s’étirant lentement. "Samuel Moretti. Un poisson bien plus gros que d’habitude. Et bien plus riche." Je dépliai
Chapitre 2 : Le Prix du SilenceLa fraîcheur de la nuit me glaça les épaules alors que je m’éloignais du manoir. Le bruit assourdissant de mes talons sur le pavé résonnait comme un compte à rebours. Le sac serré contre moi, je jetai un dernier regard par-dessus mon épaule avant de disparaître dans une ruelle sombre où m’attendait une voiture noire aux vitres teintées. Je glissai sur la banquette arrière et déposai le sac sur mes genoux. La portière se referma dans un claquement sec, et la voiture démarra aussitôt. Personne ne parla durant le trajet. Le chauffeur, un des hommes de Jonas, avait pour consigne de garder le silence. Moi, je préférais repasser la soirée en boucle dans ma tête. La voix de Samuel, son regard intrigué… — "Il est hors-jeu, Nina. Tu as fait ce qu’il fallait."La voiture s’arrêta brusquement dans un entrepôt abandonné. Les phares illuminèrent l’intérieur poussiéreux, révélant Jonas assis nonchalamment sur une chaise, une cigarette entre les doigts. Il me reg
Chapitre 3 : Héritage SanguinaireLE POINT DE VUE D'ESPOIR La pièce puait la peur et la sueur froide. La lumière blafarde du néon clignotait, rendant l’atmosphère encore plus pesante. Je me tenais debout, mes poings endoloris par les coups que je venais d’asséner. Face à moi, l’homme était à genoux, son visage un amas de chair ensanglantée. Il toussa violemment, recrachant une gerbe de sang qui s’écrasa au sol, mêlée à quelques dents. Sa respiration était saccadée, presque inexistante. — "Je vais te poser la question une dernière fois," grognai-je, ma voix résonnant comme un coup de tonnerre. "Qui vous a envoyé fouiner dans mes affaires ?" Il releva la tête avec difficulté, ses yeux à moitié fermés par les ecchymoses. Malgré la douleur évidente, il n’articula qu’un mot, un murmure presque inaudible : — "Va… au diable…" Je serrai les poings, sentant ma colère bouillonner. Ce genre de loyauté était admirable dans d’autres circonstances, mais ici, c’était une provocation que j
Chapitre 4 : Les Derniers Vœux LE POINT DE d'Espoir Le lundi était arrivé avec une atmosphère lourde dans la maison familiale. La grande salle, autrefois remplie de rires et de souvenirs, était aujourd’hui le théâtre de tensions sous-jacentes. Nous étions tous là : moi, Espoir, ma sœur cadette Émilie, et mon frère Hector. L’avocat, un homme au visage impassible et aux gestes précis, s’était installé face à nous, des dossiers soigneusement rangés devant lui. — "Mes condoléances à tous," commença-t-il en ouvrant un épais classeur. "Aujourd’hui, nous sommes ici pour honorer les dernières volontés de votre père." Je restai silencieux, mes doigts tambourinant légèrement sur l’accoudoir de ma chaise. Émilie semblait nerveuse, triturant l’ourlet de sa robe. Hector, de son côté, affichait une expression neutre, mais je savais qu’il brûlait d’impatience. — "Votre père, un homme d’une grande rigueur et d’une vision claire pour chacun d’entre vous, a pris soin de répartir son patrimoine
Chapitre 5: La Nouvelle Mission Lorsque la voiture s’arrêta devant l’entrepôt délabré qui servait de quartier général à Jonas, je pris une profonde inspiration. L’endroit, avec ses murs couverts de graffitis et son odeur de métal rouillé, ne payait pas de mine, mais c’était ici que tout se décidait. Un homme ouvrit la porte avant même que je ne frappe. À l’intérieur, Jonas était installé sur son fauteuil en cuir usé, un verre de whisky à la main et un sourire satisfait sur les lèvres. — "Nina," dit-il en me voyant entrer, "la reine de la mission impossible." Je souris légèrement et m’avançai vers lui. — "Qu’est-ce que tu as pour moi cette fois, Jonas ?" demandai-je, curieuse. Il posa son verre sur la table basse et croisa les doigts. — "Une mission d’infiltration." — "Ah, j’aime déjà où ça va," répondis-je en croisant les bras, amusée. Jonas se redressa et m’indiqua de m’asseoir en face de lui. — "Écoute bien, Nina. Cette fois, on vise gros. Espoir, le chef de la m
Chapitre 46: le grand jour d'Espoir Espoir se tenait dans la cuisine, l'odeur agréable du chocolat chaud flottant dans l'air. Il avait mis au point chaque détail de sa surprise pour Nina, et tout semblait enfin prêt. La bague de fiançailles reposait dans sa poche, un secret bien gardé jusqu'au moment où il pourrait enfin la révéler. Il avait réfléchi longuement à la façon dont il pourrait lui poser la question, et après avoir discuté avec Hector, il avait trouvé l'idée parfaite : un dîner romantique, simple mais plein de signification.Il avait décidé de préparer un soufflé au chocolat. Il avait fait l’aménagement nécessaire pour cacher la bague au centre du dessert, créant ainsi une surprise aussi douce et délicate que leur relation. Le soufflé, une fois sorti du four, était doré à la perfection. Espoir l’observa, un sourire aux lèvres, son cœur battant un peu plus vite à chaque minute qui passait. Il dressa la table avec soin : des bougies allumées, une lumière tamisée, une ambianc
Chapitre 45: un rappel à l'ordreLE POINT DE VUE DE NINAJ’étais dans ma chambre, blottie sous un plaid en laine douce, une tasse de thé chaud fumant sur la table de chevet. Mes doigts parcouraient les pages d’un roman captivant, "Au cœur du plaisir : L'escorte d'une nuit." Une histoire d’amour torride, pleine de secrets et de désirs inavoués. Ce livre me transportait loin de la réalité chaotique de ma vie. Je savourais chaque mot, chaque détail des personnages, comme si leur monde pouvait m’absorber et me libérer, ne serait-ce qu’un instant, de mes propres tourments.Le silence régnait dans la maison. Espoir était parti depuis des heures, probablement encore en train de régler une affaire liée à sa mafia. C’était une de ces rares soirées où j’avais un peu de répit pour moi-même. Et pour une fois, je pouvais oublier que j’avais deux hommes qui, d’une manière ou d’une autre, tiraient les ficelles de ma vie. Juste au moment où je me sentais totalement immergée dans mon livre, le vibre
Chapitre 44: Le retour à la maison LE POINT DE VUE D'ESPOIR Nous étions de retour à la maison, moi et mes hommes. La transaction s'était déroulée sans accroc, et je pouvais enfin souffler un peu. Mes plans avaient fonctionné, la cargaison était en sécurité, et le nom de ma mafia restait intact, respecté, et craint comme il se devait. Assis dans mon bureau, un verre de whisky à la main, je me laissais aller à une réflexion plus personnelle. Le poids des responsabilités pesait lourd sur mes épaules, mais ce n'était pas ce qui me troublait ce soir. Non, ce qui me hantait, c'était Nina. Je pensais à elle, à ses sourires, à son regard qui me désarme à chaque fois. Elle avait cette façon d’apaiser mes tempêtes intérieures sans même le savoir. Mais il y avait une autre raison pour laquelle elle occupait autant mes pensées ce soir : il était temps. Le délai imposé par le testament de mon père approchait dangereusement. Dans quelques semaines, l’avocat débarquerait à nouveau pour me ra
CHAPITRE 43 : L'HÉSITATION LE POINT DE VUE D'ESPOIRLe soir était tombé, mais l’atmosphère à l’entrepôt était électrique. Les lumières tamisées révélaient les visages tendus de mes hommes, chacun armé jusqu’aux dents et prêt pour la mission. J’étais debout devant eux, mon regard balayant leurs expressions, cherchant à déceler la moindre trace de doute. Ce n’était pas un simple échange ; c’était une question de réputation. Après l’échec du dernier coup, il était hors de question de tolérer une autre erreur. Je fis un pas en avant, dominant la pièce de ma présence. Le silence était total, à l’exception du bruit sourd des vagues qui frappaient le quai à l’extérieur. — Écoutez-moi bien, dis-je d’une voix ferme et posée, mes yeux rivés sur chaque homme. Ce soir, nous avons une mission. Une mission qui ne tolère aucune erreur, aucune faiblesse. Cette cargaison représente plus que de l’argent. Elle représente notre force, notre influence, et le respect que nous imposons à tous ceux qui
CHAPITRE 42 : L'ARRIVER À LA MAISONLE POINT DE VUE DE NINAJe venais à peine de rentrer à la maison après ce long voyage avec Espoir. Mes jambes étaient lourdes, et tout ce que je voulais, c’était me jeter sur mon lit et fermer les yeux un moment. La maison était calme, presque trop calme. J’ai laissé tomber mon sac à main près de la porte de ma chambre et me suis affalée sur le lit, étendue de tout mon long. Le silence de la maison me paraissait étrange, et une idée m’est venue : Clara. J’avais besoin de lui parler, de lui raconter les détails de ce séjour, des moments incroyables, des petits désaccords, et bien sûr, de ce mystérieux coup de téléphone qui avait chamboulé Espoir. Elle était toujours la première à qui je confiais mes pensées, et je savais qu’elle saurait trouver les bons mots pour me calmer ou m’éclairer. Je me suis redressée, passant une main dans mes cheveux pour les démêler rapidement, et je me suis dirigée vers sa chambre. Les couloirs semblaient encore plus s
Chapitre 41: Un corps à corps LE POINT DE VUE DE CLARAJ’étais dans l’appartement d’Hector, et l’atmosphère était légère, douce. On s’amusait comme deux adolescents, riant à des blagues idiotes, parlant de tout et de rien. Le genre de discussions que seuls de nouveaux amoureux pouvaient avoir, où chaque mot semblait chargé de promesses et de découvertes. L’appartement d’Hector était à son image : élégant et minimaliste, mais avec une touche chaleureuse qui le rendait accueillant. La lumière tamisée des lampes donnait à la pièce une ambiance intime, presque magique. J’étais installée sur le canapé, un verre de jus de fruits à la main, pendant qu’il se tenait près de la cuisine ouverte, jouant avec une orange qu’il faisait rouler entre ses mains. « Alors, tu veux savoir un secret sur moi ? » demanda-t-il, un sourire espiègle aux lèvres. Je levai les sourcils, amusée. « Un secret ? Hmm… ça dépend. Il est croustillant ? » Il éclata de rire, posant l’orange sur le comptoir. « Ça d
Chapitre 40: l'appel urgentLE POINT DE VUE d'Espoir Lorsque j’ai décroché le téléphone, je savais que l’appel n’était pas anodin. Le numéro qui s’affichait n’était utilisé que pour les affaires sensibles, ce qui signifiait que quelque chose d’important se tramait. « Samuel ? » ai-je dit en baissant légèrement la voix pour ne pas alerter Nina, qui restait à quelques mètres derrière moi. Sa voix grave et sérieuse a répondu immédiatement : « Patron, désolé de vous déranger, mais une nouvelle cargaison sera bientôt prête à arriver. Je dois vous informer que votre présence est indispensable cette fois. » Je fronçai les sourcils, agacé d’être tiré de mon moment de détente. « Samuel, je suis en voyage avec ma femme. Je n’ai pas encore terminé ici, tu le sais. Pourquoi ne peux-tu pas gérer cela tout seul ? » Samuel a marqué une pause, son ton devenant encore plus ferme. « Je comprends, patron, mais nous ne pouvons pas prendre le moindre risque cette fois. Vous vous souvenez du bra
Chapitre 39: Où est t-il LE POINT DE VUE DE Nina Je me suis réveillée doucement, un rayon de soleil filtrant à travers les rideaux caressant mon visage. J’étais encore à moitié endormie, mais la chaleur de la place d’Espoir à côté de moi me semblait différente. En tendant la main, je n’ai senti que du vide. Mon cœur a bondi légèrement. Il n’était pas là. J’ouvris lentement les yeux et tournai la tête pour vérifier. Les draps de son côté étaient froissés, mais il n’était plus là. Un soupir m’échappa. « Où est-il parti ? » murmurai-je. Habituellement, Espoir restait avec moi jusqu’à ce que nous nous levions ensemble. S’il devait partir tôt, il prenait toujours le temps de me réveiller, ne serait-ce qu’un instant, pour me dire au revoir. Je m’assis sur le lit, les jambes croisées, laissant mes cheveux en bataille tomber sur mes épaules. Mes yeux balayèrent la chambre. Tout était en ordre, sauf… Je remarquai son téléphone sur la table de chevet. « Pas possible… il est parti sans son
Chapitre 38: la soirée se poursuitLE POINT DE VUE D'Hector Je la regardais attentivement, mes doigts jouant distraitement avec le bord de mon verre de vin. Il y avait quelque chose de captivant chez Clara, une simplicité désarmante qui rendait chaque moment passé en sa compagnie unique. Je décidai de poursuivre la conversation sur un ton léger. « Alors, Clara, en dehors de ces jeux sur ton téléphone, tu fais quoi de tes journées ? » demandai-je avec un sourire taquin. Elle éclata de rire, un rire cristallin qui illumina son visage. « Ah, tu te moques déjà de moi ! Bon, pour être honnête, je travaille comme assistante dans une petite entreprise. Rien de bien passionnant, mais ça me plaît. » J’hochai la tête, intéressé. « Et tu ne t’ennuies jamais ? » Elle haussa les épaules. « Ça dépend des jours. Mais je suis le genre de personne qui trouve toujours un moyen de s’occuper. » Je souris, appréciant sa sincérité. Puis elle ajouta, curieuse : « Et toi, Hector ? Comment