Chapitre 47: l'euphorie LE POINT DE VUE DE NINAJe suis montée à l’étage, la bague scintillant toujours à mon doigt, incapable de contenir ma joie. Je voulais que Clara soit la première à la voir. Je frappai doucement à sa porte, et avant même qu’elle ne réponde, je débordais déjà d’enthousiasme. — Clara ! Regarde ça ! m’écriai-je en entrant dans sa chambre. Elle leva les yeux de son livre, surprise, avant de voir mon doigt tendu vers elle. Ses yeux s’élargirent instantanément. — Oh mon Dieu, Nina ! cria-t-elle en sautant du lit. C’est une bague de fiançailles ? Je hochai la tête en souriant, et elle me saisit la main pour examiner la bague de plus près. — C’est magnifique, murmura-t-elle, presque envieuse. Et tellement gros… Espoir sait vraiment comment faire les choses en grand. — Oui, il a mis le paquet, dis-je en riant. Clara poussa un soupir rêveur, mais je pouvais lire dans ses yeux une pointe d’envie. — Tu as de la chance, Nina, dit-elle en caressant doucement
Chapitre 48: La proposition de Jonas LE POINT DE VUE DE NINACe jour-là, je m'étais décidée à rendre visite à Jonas. Cela faisait un moment que je n’avais pas mis les pieds chez lui. L’idée de retourner là-bas me procurait un mélange étrange d’appréhension et de nostalgie. Je devais lui montrer que j’étais toujours en contrôle, que je n’avais pas oublié pourquoi j’étais là au départ. En arrivant devant sa maison, je remarquai que l’endroit avait changé. La façade semblait fraîchement repeinte, et de nouvelles plantes bordaient l’entrée. Jonas avait toujours ce goût pour le luxe ostentatoire. Je descendis de la voiture, pris une profonde inspiration, puis toquai à la porte. Quelques secondes plus tard, il apparut, vêtu de manière élégante comme toujours. — Nina ! s’exclama-t-il en souriant, ses bras ouverts comme s’il m’accueillait chez moi. Cela fait une éternité. — Oui, ça fait un bail, répondis-je avec un sourire. Nous échangeâmes des salutations habituelles avant qu’il m
Chapitre 49: Je sors avec Clara LE POINT DE VUE D'ESPOIRJe discutais avec Hector dans mon bureau, une tasse de café à la main, et lui assis en face de moi avec ce sourire moqueur qu'il savait si bien afficher. Nous étions en plein débat sur les préparatifs du mariage, et comme toujours, il avait un avis sur tout. — Alors, frérot, tu as pensé à l’endroit ? demanda-t-il en s’adossant nonchalamment. Je réfléchissais encore. J’avais envisagé plusieurs options : une plage privée, un grand hôtel luxueux ou peut-être même un château en périphérie de la ville. — J’hésite entre une réception classique et quelque chose de plus… unique, dis-je. Tu sais que Nina aime les choses simples, mais je veux quand même que ce soit mémorable. Hector éclata de rire. — Simples ? Mon frère, tu te maries avec une femme magnifique, et tu veux que ce soit "simple" ? Si tu veux mon avis, il faut mettre le paquet. Invites des personnalités influentes, fais en sorte que tout le monde se souvienne de cet
Chapitre 50 : Des nausées inhabituelles LE POINT DE VUE DE NINA Je me retrouvais seule dans ma chambre avec Clara, une tasse de thé chaud entre les mains. Clara était assise sur le lit, en train de feuilleter distraitement un magazine, tandis que je jouais avec ma bague de fiançailles. — Alors, raconte-moi, Nina, dit Clara avec un sourire malicieux. Comment tu vois le mariage ? La fête, les invités, ta robe ? J’espère que tu prépares quelque chose de grandiose ! Son enthousiasme me fit sourire malgré moi. — Oh, je ne sais pas encore, répondis-je en haussant les épaules. Espoir et moi n’avons pas vraiment discuté des détails. Clara posa le magazine et se tourna complètement vers moi, son regard pétillant de curiosité. — Tu plaisantes ? C’est ton mariage, Nina ! Tu ne veux pas une grande fête avec des fleurs partout, une robe magnifique et une soirée qui dure jusqu’à l’aube ? Je ris doucement, mais mon sourire s’effaça rapidement. Mon regard se posa de nouveau sur ma bague
Chapitre 51 : l'échange LE POINT DE VUE DE NINA Je venais à peine de me calmer après ma discussion avec Clara, encore secouée par les nausées, lorsque mon téléphone vibra sur la table de chevet. En voyant le nom de Jonas s’afficher, mon cœur se serra. Je savais que cet appel n’annonçait rien de bon. Je pris une profonde inspiration et décrochai. — Allô ? fis-je d’une voix hésitante. Jonas, toujours aussi direct, ne perdit pas de temps avec les politesses. — Le prototype de ta bague est prêt. Je vais envoyer quelqu’un pour l’échanger contre l’original. Assure-toi que tout se passe bien. Ces mots tombèrent comme une enclume sur ma poitrine. J’avais espéré, peut-être naïvement, qu’il avait oublié cette idée insensée. Mais non. Il était déterminé. Je restai silencieuse, incapable de parler. Mon souffle s’accéléra, mes mains tremblaient, et mes yeux se remplirent de larmes. — Nina, tu m’écoutes ? insista Jonas, son ton tranchant. Je fermai les yeux, retenant un sanglot, e
Chapitre 52 : la capture La nuit tombait doucement sur la ville, et les rues devenaient de plus en plus désertes. Les phares du SUV noir des hommes d’Espoir illuminaient la route devant eux. Ils revenaient d’une mission de routine en ville lorsqu’ils aperçurent une silhouette familière, un visage qui ne pouvait pas passer inaperçu. — C’est pas lui, là ? murmura l’un des hommes à l’avant, son regard fixant un homme qui marchait le long du trottoir. Le bras droit d’Espoir, assis à l’arrière, se redressa légèrement. Il plissa les yeux, observant l’homme en question à travers la vitre teintée. — Si, c’est bien lui, répondit-il calmement. Cet enfoiré travaille pour Jonas. Il esquissa un sourire glacial, puis se tourna vers le chauffeur. — Ralentis. On va le choper. Le SUV freina légèrement, glissant presque silencieusement le long du trottoir. L’homme de Jonas ne sembla pas remarquer qu’il était suivi. Il avançait tranquillement, sa capuche relevée, les mains dans les poches.
Chapitre 53: c'est elle la tope LE POINT DE VUE D'ESPOIRJe fixais l'homme, le revolver encore dans ma main. Son visage ruisselait de sueur, et son regard fuyait le mien. Mais moi, je ne voyais que la vérité qui allait sortir de sa bouche. Une vérité que je n’étais pas prêt à entendre. — Alors, parle, dis-je d'une voix froide et maîtrisée, bien que mon cœur battait à tout rompre. Qui est-ce ? L'homme respira profondément, visiblement résigné. — Elle… c’est une femme, dit-il, la gorge sèche. Une belle femme… peau caramel, cheveux noirs longs… toujours bien habillée, élégante. Je sentis une tension familière monter en moi. Une femme ? Non, ça ne pouvait pas être elle. — Continue, ordonnai-je, les mâchoires serrées. — Elle a des yeux profonds, charmeurs… une voix douce, mais elle est dangereuse. Elle travaille pour Jonas. Je serrai les poings, mon souffle devenant plus lourd. — Un nom, dis-je en me penchant vers lui. Donne-moi son nom ! L'homme hésita un instant, regar
. Chapitre 1 : Le Masque et la MissionLa pièce empestait la fumée et le whisky bon marché, comme d’habitude. Le silence était si pesant qu’on aurait pu entendre une mouche voler, si ce n’était pour le tic-tac lancinant de l’horloge accrochée au mur décrépi. Assise face à Jonas , mon "patron", je soutenais son regard sans ciller. — "Tu sais pourquoi t’es là, Nina ?" demanda-t-il d’une voix grave qui résonnait comme un avertissement. Je hochai la tête, les doigts serrés sur l’accoudoir de la chaise. Jonas n’était pas du genre à perdre du temps en politesses. Moi non plus, d’ailleurs. — "Une nouvelle mission ?" soufflai-je. Il esquissa ce sourire tordu qui le rendait à la fois fascinant et effrayant. Ses yeux noirs comme la nuit se fixèrent sur moi alors qu’il faisait glisser un dossier épais vers moi. — "Pas n’importe quelle mission." Il marqua une pause, ses mots s’étirant lentement. "Samuel Moretti. Un poisson bien plus gros que d’habitude. Et bien plus riche." Je dépliai
Chapitre 53: c'est elle la tope LE POINT DE VUE D'ESPOIRJe fixais l'homme, le revolver encore dans ma main. Son visage ruisselait de sueur, et son regard fuyait le mien. Mais moi, je ne voyais que la vérité qui allait sortir de sa bouche. Une vérité que je n’étais pas prêt à entendre. — Alors, parle, dis-je d'une voix froide et maîtrisée, bien que mon cœur battait à tout rompre. Qui est-ce ? L'homme respira profondément, visiblement résigné. — Elle… c’est une femme, dit-il, la gorge sèche. Une belle femme… peau caramel, cheveux noirs longs… toujours bien habillée, élégante. Je sentis une tension familière monter en moi. Une femme ? Non, ça ne pouvait pas être elle. — Continue, ordonnai-je, les mâchoires serrées. — Elle a des yeux profonds, charmeurs… une voix douce, mais elle est dangereuse. Elle travaille pour Jonas. Je serrai les poings, mon souffle devenant plus lourd. — Un nom, dis-je en me penchant vers lui. Donne-moi son nom ! L'homme hésita un instant, regar
Chapitre 52 : la capture La nuit tombait doucement sur la ville, et les rues devenaient de plus en plus désertes. Les phares du SUV noir des hommes d’Espoir illuminaient la route devant eux. Ils revenaient d’une mission de routine en ville lorsqu’ils aperçurent une silhouette familière, un visage qui ne pouvait pas passer inaperçu. — C’est pas lui, là ? murmura l’un des hommes à l’avant, son regard fixant un homme qui marchait le long du trottoir. Le bras droit d’Espoir, assis à l’arrière, se redressa légèrement. Il plissa les yeux, observant l’homme en question à travers la vitre teintée. — Si, c’est bien lui, répondit-il calmement. Cet enfoiré travaille pour Jonas. Il esquissa un sourire glacial, puis se tourna vers le chauffeur. — Ralentis. On va le choper. Le SUV freina légèrement, glissant presque silencieusement le long du trottoir. L’homme de Jonas ne sembla pas remarquer qu’il était suivi. Il avançait tranquillement, sa capuche relevée, les mains dans les poches.
Chapitre 51 : l'échange LE POINT DE VUE DE NINA Je venais à peine de me calmer après ma discussion avec Clara, encore secouée par les nausées, lorsque mon téléphone vibra sur la table de chevet. En voyant le nom de Jonas s’afficher, mon cœur se serra. Je savais que cet appel n’annonçait rien de bon. Je pris une profonde inspiration et décrochai. — Allô ? fis-je d’une voix hésitante. Jonas, toujours aussi direct, ne perdit pas de temps avec les politesses. — Le prototype de ta bague est prêt. Je vais envoyer quelqu’un pour l’échanger contre l’original. Assure-toi que tout se passe bien. Ces mots tombèrent comme une enclume sur ma poitrine. J’avais espéré, peut-être naïvement, qu’il avait oublié cette idée insensée. Mais non. Il était déterminé. Je restai silencieuse, incapable de parler. Mon souffle s’accéléra, mes mains tremblaient, et mes yeux se remplirent de larmes. — Nina, tu m’écoutes ? insista Jonas, son ton tranchant. Je fermai les yeux, retenant un sanglot, e
Chapitre 50 : Des nausées inhabituelles LE POINT DE VUE DE NINA Je me retrouvais seule dans ma chambre avec Clara, une tasse de thé chaud entre les mains. Clara était assise sur le lit, en train de feuilleter distraitement un magazine, tandis que je jouais avec ma bague de fiançailles. — Alors, raconte-moi, Nina, dit Clara avec un sourire malicieux. Comment tu vois le mariage ? La fête, les invités, ta robe ? J’espère que tu prépares quelque chose de grandiose ! Son enthousiasme me fit sourire malgré moi. — Oh, je ne sais pas encore, répondis-je en haussant les épaules. Espoir et moi n’avons pas vraiment discuté des détails. Clara posa le magazine et se tourna complètement vers moi, son regard pétillant de curiosité. — Tu plaisantes ? C’est ton mariage, Nina ! Tu ne veux pas une grande fête avec des fleurs partout, une robe magnifique et une soirée qui dure jusqu’à l’aube ? Je ris doucement, mais mon sourire s’effaça rapidement. Mon regard se posa de nouveau sur ma bague
Chapitre 49: Je sors avec Clara LE POINT DE VUE D'ESPOIRJe discutais avec Hector dans mon bureau, une tasse de café à la main, et lui assis en face de moi avec ce sourire moqueur qu'il savait si bien afficher. Nous étions en plein débat sur les préparatifs du mariage, et comme toujours, il avait un avis sur tout. — Alors, frérot, tu as pensé à l’endroit ? demanda-t-il en s’adossant nonchalamment. Je réfléchissais encore. J’avais envisagé plusieurs options : une plage privée, un grand hôtel luxueux ou peut-être même un château en périphérie de la ville. — J’hésite entre une réception classique et quelque chose de plus… unique, dis-je. Tu sais que Nina aime les choses simples, mais je veux quand même que ce soit mémorable. Hector éclata de rire. — Simples ? Mon frère, tu te maries avec une femme magnifique, et tu veux que ce soit "simple" ? Si tu veux mon avis, il faut mettre le paquet. Invites des personnalités influentes, fais en sorte que tout le monde se souvienne de cet
Chapitre 48: La proposition de Jonas LE POINT DE VUE DE NINACe jour-là, je m'étais décidée à rendre visite à Jonas. Cela faisait un moment que je n’avais pas mis les pieds chez lui. L’idée de retourner là-bas me procurait un mélange étrange d’appréhension et de nostalgie. Je devais lui montrer que j’étais toujours en contrôle, que je n’avais pas oublié pourquoi j’étais là au départ. En arrivant devant sa maison, je remarquai que l’endroit avait changé. La façade semblait fraîchement repeinte, et de nouvelles plantes bordaient l’entrée. Jonas avait toujours ce goût pour le luxe ostentatoire. Je descendis de la voiture, pris une profonde inspiration, puis toquai à la porte. Quelques secondes plus tard, il apparut, vêtu de manière élégante comme toujours. — Nina ! s’exclama-t-il en souriant, ses bras ouverts comme s’il m’accueillait chez moi. Cela fait une éternité. — Oui, ça fait un bail, répondis-je avec un sourire. Nous échangeâmes des salutations habituelles avant qu’il m
Chapitre 47: l'euphorie LE POINT DE VUE DE NINAJe suis montée à l’étage, la bague scintillant toujours à mon doigt, incapable de contenir ma joie. Je voulais que Clara soit la première à la voir. Je frappai doucement à sa porte, et avant même qu’elle ne réponde, je débordais déjà d’enthousiasme. — Clara ! Regarde ça ! m’écriai-je en entrant dans sa chambre. Elle leva les yeux de son livre, surprise, avant de voir mon doigt tendu vers elle. Ses yeux s’élargirent instantanément. — Oh mon Dieu, Nina ! cria-t-elle en sautant du lit. C’est une bague de fiançailles ? Je hochai la tête en souriant, et elle me saisit la main pour examiner la bague de plus près. — C’est magnifique, murmura-t-elle, presque envieuse. Et tellement gros… Espoir sait vraiment comment faire les choses en grand. — Oui, il a mis le paquet, dis-je en riant. Clara poussa un soupir rêveur, mais je pouvais lire dans ses yeux une pointe d’envie. — Tu as de la chance, Nina, dit-elle en caressant doucement
Chapitre 46: le grand jour d'Espoir Espoir se tenait dans la cuisine, l'odeur agréable du chocolat chaud flottant dans l'air. Il avait mis au point chaque détail de sa surprise pour Nina, et tout semblait enfin prêt. La bague de fiançailles reposait dans sa poche, un secret bien gardé jusqu'au moment où il pourrait enfin la révéler. Il avait réfléchi longuement à la façon dont il pourrait lui poser la question, et après avoir discuté avec Hector, il avait trouvé l'idée parfaite : un dîner romantique, simple mais plein de signification.Il avait décidé de préparer un soufflé au chocolat. Il avait fait l’aménagement nécessaire pour cacher la bague au centre du dessert, créant ainsi une surprise aussi douce et délicate que leur relation. Le soufflé, une fois sorti du four, était doré à la perfection. Espoir l’observa, un sourire aux lèvres, son cœur battant un peu plus vite à chaque minute qui passait. Il dressa la table avec soin : des bougies allumées, une lumière tamisée, une ambianc
Chapitre 45: un rappel à l'ordreLE POINT DE VUE DE NINAJ’étais dans ma chambre, blottie sous un plaid en laine douce, une tasse de thé chaud fumant sur la table de chevet. Mes doigts parcouraient les pages d’un roman captivant, "Au cœur du plaisir : L'escorte d'une nuit." Une histoire d’amour torride, pleine de secrets et de désirs inavoués. Ce livre me transportait loin de la réalité chaotique de ma vie. Je savourais chaque mot, chaque détail des personnages, comme si leur monde pouvait m’absorber et me libérer, ne serait-ce qu’un instant, de mes propres tourments.Le silence régnait dans la maison. Espoir était parti depuis des heures, probablement encore en train de régler une affaire liée à sa mafia. C’était une de ces rares soirées où j’avais un peu de répit pour moi-même. Et pour une fois, je pouvais oublier que j’avais deux hommes qui, d’une manière ou d’une autre, tiraient les ficelles de ma vie. Juste au moment où je me sentais totalement immergée dans mon livre, le vibre