Chapitre 37 : Le Rendez-vous de ClaraLE POINT DE VUE DE ClaraClara raconte. Je n’avais pas une tenue parfaite pour ce genre de soirée avec Hector, mais j’avais fait de mon mieux. Une robe noire simple, fluide, qui tombait juste au-dessus des genoux, cintrée à la taille pour souligner ma silhouette sans en faire trop. Je voulais être élégante, mais pas prétentieuse. Pas de bijoux extravagants, juste un collier fin en argent que ma mère m’avait offert, et mes cheveux relevés en un chignon un peu déstructuré. Mon maquillage était léger, presque inexistant, juste une touche de gloss et un peu de mascara pour réveiller mon regard. Je me tenais devant le miroir, scrutant chaque détail. « C’est assez… simple, mais ça ira, » me murmurai-je. Je pris une grande inspiration avant de descendre les escaliers. La maison était silencieuse, et sans Liam pour remplir l’espace de rires, tout semblait plus grand, presque vide. Nina m’avait laissé les clés de sa voiture avant de partir, au cas o
Chapitre 38: la soirée se poursuitLE POINT DE VUE D'Hector Je la regardais attentivement, mes doigts jouant distraitement avec le bord de mon verre de vin. Il y avait quelque chose de captivant chez Clara, une simplicité désarmante qui rendait chaque moment passé en sa compagnie unique. Je décidai de poursuivre la conversation sur un ton léger. « Alors, Clara, en dehors de ces jeux sur ton téléphone, tu fais quoi de tes journées ? » demandai-je avec un sourire taquin. Elle éclata de rire, un rire cristallin qui illumina son visage. « Ah, tu te moques déjà de moi ! Bon, pour être honnête, je travaille comme assistante dans une petite entreprise. Rien de bien passionnant, mais ça me plaît. » J’hochai la tête, intéressé. « Et tu ne t’ennuies jamais ? » Elle haussa les épaules. « Ça dépend des jours. Mais je suis le genre de personne qui trouve toujours un moyen de s’occuper. » Je souris, appréciant sa sincérité. Puis elle ajouta, curieuse : « Et toi, Hector ? Comment
Chapitre 39: Où est t-il LE POINT DE VUE DE Nina Je me suis réveillée doucement, un rayon de soleil filtrant à travers les rideaux caressant mon visage. J’étais encore à moitié endormie, mais la chaleur de la place d’Espoir à côté de moi me semblait différente. En tendant la main, je n’ai senti que du vide. Mon cœur a bondi légèrement. Il n’était pas là. J’ouvris lentement les yeux et tournai la tête pour vérifier. Les draps de son côté étaient froissés, mais il n’était plus là. Un soupir m’échappa. « Où est-il parti ? » murmurai-je. Habituellement, Espoir restait avec moi jusqu’à ce que nous nous levions ensemble. S’il devait partir tôt, il prenait toujours le temps de me réveiller, ne serait-ce qu’un instant, pour me dire au revoir. Je m’assis sur le lit, les jambes croisées, laissant mes cheveux en bataille tomber sur mes épaules. Mes yeux balayèrent la chambre. Tout était en ordre, sauf… Je remarquai son téléphone sur la table de chevet. « Pas possible… il est parti sans son
Chapitre 40: l'appel urgentLE POINT DE VUE d'Espoir Lorsque j’ai décroché le téléphone, je savais que l’appel n’était pas anodin. Le numéro qui s’affichait n’était utilisé que pour les affaires sensibles, ce qui signifiait que quelque chose d’important se tramait. « Samuel ? » ai-je dit en baissant légèrement la voix pour ne pas alerter Nina, qui restait à quelques mètres derrière moi. Sa voix grave et sérieuse a répondu immédiatement : « Patron, désolé de vous déranger, mais une nouvelle cargaison sera bientôt prête à arriver. Je dois vous informer que votre présence est indispensable cette fois. » Je fronçai les sourcils, agacé d’être tiré de mon moment de détente. « Samuel, je suis en voyage avec ma femme. Je n’ai pas encore terminé ici, tu le sais. Pourquoi ne peux-tu pas gérer cela tout seul ? » Samuel a marqué une pause, son ton devenant encore plus ferme. « Je comprends, patron, mais nous ne pouvons pas prendre le moindre risque cette fois. Vous vous souvenez du bra
Chapitre 41: Un corps à corps LE POINT DE VUE DE CLARAJ’étais dans l’appartement d’Hector, et l’atmosphère était légère, douce. On s’amusait comme deux adolescents, riant à des blagues idiotes, parlant de tout et de rien. Le genre de discussions que seuls de nouveaux amoureux pouvaient avoir, où chaque mot semblait chargé de promesses et de découvertes. L’appartement d’Hector était à son image : élégant et minimaliste, mais avec une touche chaleureuse qui le rendait accueillant. La lumière tamisée des lampes donnait à la pièce une ambiance intime, presque magique. J’étais installée sur le canapé, un verre de jus de fruits à la main, pendant qu’il se tenait près de la cuisine ouverte, jouant avec une orange qu’il faisait rouler entre ses mains. « Alors, tu veux savoir un secret sur moi ? » demanda-t-il, un sourire espiègle aux lèvres. Je levai les sourcils, amusée. « Un secret ? Hmm… ça dépend. Il est croustillant ? » Il éclata de rire, posant l’orange sur le comptoir. « Ça d
CHAPITRE 42 : L'ARRIVER À LA MAISONLE POINT DE VUE DE NINAJe venais à peine de rentrer à la maison après ce long voyage avec Espoir. Mes jambes étaient lourdes, et tout ce que je voulais, c’était me jeter sur mon lit et fermer les yeux un moment. La maison était calme, presque trop calme. J’ai laissé tomber mon sac à main près de la porte de ma chambre et me suis affalée sur le lit, étendue de tout mon long. Le silence de la maison me paraissait étrange, et une idée m’est venue : Clara. J’avais besoin de lui parler, de lui raconter les détails de ce séjour, des moments incroyables, des petits désaccords, et bien sûr, de ce mystérieux coup de téléphone qui avait chamboulé Espoir. Elle était toujours la première à qui je confiais mes pensées, et je savais qu’elle saurait trouver les bons mots pour me calmer ou m’éclairer. Je me suis redressée, passant une main dans mes cheveux pour les démêler rapidement, et je me suis dirigée vers sa chambre. Les couloirs semblaient encore plus s
CHAPITRE 43 : L'HÉSITATION LE POINT DE VUE D'ESPOIRLe soir était tombé, mais l’atmosphère à l’entrepôt était électrique. Les lumières tamisées révélaient les visages tendus de mes hommes, chacun armé jusqu’aux dents et prêt pour la mission. J’étais debout devant eux, mon regard balayant leurs expressions, cherchant à déceler la moindre trace de doute. Ce n’était pas un simple échange ; c’était une question de réputation. Après l’échec du dernier coup, il était hors de question de tolérer une autre erreur. Je fis un pas en avant, dominant la pièce de ma présence. Le silence était total, à l’exception du bruit sourd des vagues qui frappaient le quai à l’extérieur. — Écoutez-moi bien, dis-je d’une voix ferme et posée, mes yeux rivés sur chaque homme. Ce soir, nous avons une mission. Une mission qui ne tolère aucune erreur, aucune faiblesse. Cette cargaison représente plus que de l’argent. Elle représente notre force, notre influence, et le respect que nous imposons à tous ceux qui
. Chapitre 1 : Le Masque et la MissionLa pièce empestait la fumée et le whisky bon marché, comme d’habitude. Le silence était si pesant qu’on aurait pu entendre une mouche voler, si ce n’était pour le tic-tac lancinant de l’horloge accrochée au mur décrépi. Assise face à Jonas , mon "patron", je soutenais son regard sans ciller. — "Tu sais pourquoi t’es là, Nina ?" demanda-t-il d’une voix grave qui résonnait comme un avertissement. Je hochai la tête, les doigts serrés sur l’accoudoir de la chaise. Jonas n’était pas du genre à perdre du temps en politesses. Moi non plus, d’ailleurs. — "Une nouvelle mission ?" soufflai-je. Il esquissa ce sourire tordu qui le rendait à la fois fascinant et effrayant. Ses yeux noirs comme la nuit se fixèrent sur moi alors qu’il faisait glisser un dossier épais vers moi. — "Pas n’importe quelle mission." Il marqua une pause, ses mots s’étirant lentement. "Samuel Moretti. Un poisson bien plus gros que d’habitude. Et bien plus riche." Je dépliai
CHAPITRE 43 : L'HÉSITATION LE POINT DE VUE D'ESPOIRLe soir était tombé, mais l’atmosphère à l’entrepôt était électrique. Les lumières tamisées révélaient les visages tendus de mes hommes, chacun armé jusqu’aux dents et prêt pour la mission. J’étais debout devant eux, mon regard balayant leurs expressions, cherchant à déceler la moindre trace de doute. Ce n’était pas un simple échange ; c’était une question de réputation. Après l’échec du dernier coup, il était hors de question de tolérer une autre erreur. Je fis un pas en avant, dominant la pièce de ma présence. Le silence était total, à l’exception du bruit sourd des vagues qui frappaient le quai à l’extérieur. — Écoutez-moi bien, dis-je d’une voix ferme et posée, mes yeux rivés sur chaque homme. Ce soir, nous avons une mission. Une mission qui ne tolère aucune erreur, aucune faiblesse. Cette cargaison représente plus que de l’argent. Elle représente notre force, notre influence, et le respect que nous imposons à tous ceux qui
CHAPITRE 42 : L'ARRIVER À LA MAISONLE POINT DE VUE DE NINAJe venais à peine de rentrer à la maison après ce long voyage avec Espoir. Mes jambes étaient lourdes, et tout ce que je voulais, c’était me jeter sur mon lit et fermer les yeux un moment. La maison était calme, presque trop calme. J’ai laissé tomber mon sac à main près de la porte de ma chambre et me suis affalée sur le lit, étendue de tout mon long. Le silence de la maison me paraissait étrange, et une idée m’est venue : Clara. J’avais besoin de lui parler, de lui raconter les détails de ce séjour, des moments incroyables, des petits désaccords, et bien sûr, de ce mystérieux coup de téléphone qui avait chamboulé Espoir. Elle était toujours la première à qui je confiais mes pensées, et je savais qu’elle saurait trouver les bons mots pour me calmer ou m’éclairer. Je me suis redressée, passant une main dans mes cheveux pour les démêler rapidement, et je me suis dirigée vers sa chambre. Les couloirs semblaient encore plus s
Chapitre 41: Un corps à corps LE POINT DE VUE DE CLARAJ’étais dans l’appartement d’Hector, et l’atmosphère était légère, douce. On s’amusait comme deux adolescents, riant à des blagues idiotes, parlant de tout et de rien. Le genre de discussions que seuls de nouveaux amoureux pouvaient avoir, où chaque mot semblait chargé de promesses et de découvertes. L’appartement d’Hector était à son image : élégant et minimaliste, mais avec une touche chaleureuse qui le rendait accueillant. La lumière tamisée des lampes donnait à la pièce une ambiance intime, presque magique. J’étais installée sur le canapé, un verre de jus de fruits à la main, pendant qu’il se tenait près de la cuisine ouverte, jouant avec une orange qu’il faisait rouler entre ses mains. « Alors, tu veux savoir un secret sur moi ? » demanda-t-il, un sourire espiègle aux lèvres. Je levai les sourcils, amusée. « Un secret ? Hmm… ça dépend. Il est croustillant ? » Il éclata de rire, posant l’orange sur le comptoir. « Ça d
Chapitre 40: l'appel urgentLE POINT DE VUE d'Espoir Lorsque j’ai décroché le téléphone, je savais que l’appel n’était pas anodin. Le numéro qui s’affichait n’était utilisé que pour les affaires sensibles, ce qui signifiait que quelque chose d’important se tramait. « Samuel ? » ai-je dit en baissant légèrement la voix pour ne pas alerter Nina, qui restait à quelques mètres derrière moi. Sa voix grave et sérieuse a répondu immédiatement : « Patron, désolé de vous déranger, mais une nouvelle cargaison sera bientôt prête à arriver. Je dois vous informer que votre présence est indispensable cette fois. » Je fronçai les sourcils, agacé d’être tiré de mon moment de détente. « Samuel, je suis en voyage avec ma femme. Je n’ai pas encore terminé ici, tu le sais. Pourquoi ne peux-tu pas gérer cela tout seul ? » Samuel a marqué une pause, son ton devenant encore plus ferme. « Je comprends, patron, mais nous ne pouvons pas prendre le moindre risque cette fois. Vous vous souvenez du bra
Chapitre 39: Où est t-il LE POINT DE VUE DE Nina Je me suis réveillée doucement, un rayon de soleil filtrant à travers les rideaux caressant mon visage. J’étais encore à moitié endormie, mais la chaleur de la place d’Espoir à côté de moi me semblait différente. En tendant la main, je n’ai senti que du vide. Mon cœur a bondi légèrement. Il n’était pas là. J’ouvris lentement les yeux et tournai la tête pour vérifier. Les draps de son côté étaient froissés, mais il n’était plus là. Un soupir m’échappa. « Où est-il parti ? » murmurai-je. Habituellement, Espoir restait avec moi jusqu’à ce que nous nous levions ensemble. S’il devait partir tôt, il prenait toujours le temps de me réveiller, ne serait-ce qu’un instant, pour me dire au revoir. Je m’assis sur le lit, les jambes croisées, laissant mes cheveux en bataille tomber sur mes épaules. Mes yeux balayèrent la chambre. Tout était en ordre, sauf… Je remarquai son téléphone sur la table de chevet. « Pas possible… il est parti sans son
Chapitre 38: la soirée se poursuitLE POINT DE VUE D'Hector Je la regardais attentivement, mes doigts jouant distraitement avec le bord de mon verre de vin. Il y avait quelque chose de captivant chez Clara, une simplicité désarmante qui rendait chaque moment passé en sa compagnie unique. Je décidai de poursuivre la conversation sur un ton léger. « Alors, Clara, en dehors de ces jeux sur ton téléphone, tu fais quoi de tes journées ? » demandai-je avec un sourire taquin. Elle éclata de rire, un rire cristallin qui illumina son visage. « Ah, tu te moques déjà de moi ! Bon, pour être honnête, je travaille comme assistante dans une petite entreprise. Rien de bien passionnant, mais ça me plaît. » J’hochai la tête, intéressé. « Et tu ne t’ennuies jamais ? » Elle haussa les épaules. « Ça dépend des jours. Mais je suis le genre de personne qui trouve toujours un moyen de s’occuper. » Je souris, appréciant sa sincérité. Puis elle ajouta, curieuse : « Et toi, Hector ? Comment
Chapitre 37 : Le Rendez-vous de ClaraLE POINT DE VUE DE ClaraClara raconte. Je n’avais pas une tenue parfaite pour ce genre de soirée avec Hector, mais j’avais fait de mon mieux. Une robe noire simple, fluide, qui tombait juste au-dessus des genoux, cintrée à la taille pour souligner ma silhouette sans en faire trop. Je voulais être élégante, mais pas prétentieuse. Pas de bijoux extravagants, juste un collier fin en argent que ma mère m’avait offert, et mes cheveux relevés en un chignon un peu déstructuré. Mon maquillage était léger, presque inexistant, juste une touche de gloss et un peu de mascara pour réveiller mon regard. Je me tenais devant le miroir, scrutant chaque détail. « C’est assez… simple, mais ça ira, » me murmurai-je. Je pris une grande inspiration avant de descendre les escaliers. La maison était silencieuse, et sans Liam pour remplir l’espace de rires, tout semblait plus grand, presque vide. Nina m’avait laissé les clés de sa voiture avant de partir, au cas o
Chapitre 36: l'hôtel 5 étoile LE POINT DE VUE DE Nina Je me prélassais sous le doux soleil, un cocktail fruité à la main et mes lunettes de soleil bien en place. La chaleur caressait ma peau, et la légère brise apportait une fraîcheur bienvenue. Le clapotis de l’eau dans la piscine et les rires lointains des autres clients de l’hôtel donnaient une ambiance parfaite à ce moment de détente. J’étais au paradis. Espoir n’était pas loin. Je l’aperçus, vêtu d’un short décontracté et d’une chemise légère ouverte sur un torse bronzé. Il avançait vers moi avec ce sourire à la fois charmeur et complice que j’aimais tant. — Alors, tu comptes passer toute la journée à faire la belle au soleil ? lança-t-il en s’asseyant à côté de moi. — Pourquoi pas ? répondis-je en riant. J’ai bien mérité une journée comme celle-ci, tu ne crois pas ? Il acquiesça en riant, puis se pencha pour me voler un baiser rapide, son parfum enivrant me chatouillant les narines. — Tu es magnifique comme ça, dit-i
Chapitre 35: nouvelle horizon pour ClaraLE POINT DE VUE de ClaraJe ne m’étais jamais sentie aussi seule. Nina et Espoir étaient partis pour leur voyage romantique, et moi, j’étais restée là, coincée dans cette immense maison qui semblait étrangement vide sans eux. Après avoir déposé Liam à l’école ce matin, j’avais espéré trouver quelque chose pour me distraire, mais tout semblait fade. Je m’installai dans le salon, le regard perdu sur l’écran de mon téléphone. Je jouais à un jeu, un de ces trucs où il faut aligner des bonbons colorés ou construire des villes imaginaires. Mais même ça ne parvenait pas à me captiver. Je tapotais l’écran mécaniquement, sans vraiment réfléchir, juste pour occuper mes doigts. Un soupir m’échappa. Le silence de la maison pesait lourd. Chaque petit bruit — le tic-tac de l’horloge, le grincement d’une fenêtre — résonnait comme un écho dans ma tête. J’essayais de me convaincre que j’appréciais ce calme, mais la vérité, c’est que je m’ennuyais à mourir