Chapitre 36: l'hôtel 5 étoile LE POINT DE VUE DE Nina Je me prélassais sous le doux soleil, un cocktail fruité à la main et mes lunettes de soleil bien en place. La chaleur caressait ma peau, et la légère brise apportait une fraîcheur bienvenue. Le clapotis de l’eau dans la piscine et les rires lointains des autres clients de l’hôtel donnaient une ambiance parfaite à ce moment de détente. J’étais au paradis. Espoir n’était pas loin. Je l’aperçus, vêtu d’un short décontracté et d’une chemise légère ouverte sur un torse bronzé. Il avançait vers moi avec ce sourire à la fois charmeur et complice que j’aimais tant. — Alors, tu comptes passer toute la journée à faire la belle au soleil ? lança-t-il en s’asseyant à côté de moi. — Pourquoi pas ? répondis-je en riant. J’ai bien mérité une journée comme celle-ci, tu ne crois pas ? Il acquiesça en riant, puis se pencha pour me voler un baiser rapide, son parfum enivrant me chatouillant les narines. — Tu es magnifique comme ça, dit-i
Chapitre 37 : Le Rendez-vous de ClaraLE POINT DE VUE DE ClaraClara raconte. Je n’avais pas une tenue parfaite pour ce genre de soirée avec Hector, mais j’avais fait de mon mieux. Une robe noire simple, fluide, qui tombait juste au-dessus des genoux, cintrée à la taille pour souligner ma silhouette sans en faire trop. Je voulais être élégante, mais pas prétentieuse. Pas de bijoux extravagants, juste un collier fin en argent que ma mère m’avait offert, et mes cheveux relevés en un chignon un peu déstructuré. Mon maquillage était léger, presque inexistant, juste une touche de gloss et un peu de mascara pour réveiller mon regard. Je me tenais devant le miroir, scrutant chaque détail. « C’est assez… simple, mais ça ira, » me murmurai-je. Je pris une grande inspiration avant de descendre les escaliers. La maison était silencieuse, et sans Liam pour remplir l’espace de rires, tout semblait plus grand, presque vide. Nina m’avait laissé les clés de sa voiture avant de partir, au cas o
Chapitre 38: la soirée se poursuitLE POINT DE VUE D'Hector Je la regardais attentivement, mes doigts jouant distraitement avec le bord de mon verre de vin. Il y avait quelque chose de captivant chez Clara, une simplicité désarmante qui rendait chaque moment passé en sa compagnie unique. Je décidai de poursuivre la conversation sur un ton léger. « Alors, Clara, en dehors de ces jeux sur ton téléphone, tu fais quoi de tes journées ? » demandai-je avec un sourire taquin. Elle éclata de rire, un rire cristallin qui illumina son visage. « Ah, tu te moques déjà de moi ! Bon, pour être honnête, je travaille comme assistante dans une petite entreprise. Rien de bien passionnant, mais ça me plaît. » J’hochai la tête, intéressé. « Et tu ne t’ennuies jamais ? » Elle haussa les épaules. « Ça dépend des jours. Mais je suis le genre de personne qui trouve toujours un moyen de s’occuper. » Je souris, appréciant sa sincérité. Puis elle ajouta, curieuse : « Et toi, Hector ? Comment
Chapitre 39: Où est t-il LE POINT DE VUE DE Nina Je me suis réveillée doucement, un rayon de soleil filtrant à travers les rideaux caressant mon visage. J’étais encore à moitié endormie, mais la chaleur de la place d’Espoir à côté de moi me semblait différente. En tendant la main, je n’ai senti que du vide. Mon cœur a bondi légèrement. Il n’était pas là. J’ouvris lentement les yeux et tournai la tête pour vérifier. Les draps de son côté étaient froissés, mais il n’était plus là. Un soupir m’échappa. « Où est-il parti ? » murmurai-je. Habituellement, Espoir restait avec moi jusqu’à ce que nous nous levions ensemble. S’il devait partir tôt, il prenait toujours le temps de me réveiller, ne serait-ce qu’un instant, pour me dire au revoir. Je m’assis sur le lit, les jambes croisées, laissant mes cheveux en bataille tomber sur mes épaules. Mes yeux balayèrent la chambre. Tout était en ordre, sauf… Je remarquai son téléphone sur la table de chevet. « Pas possible… il est parti sans son
Chapitre 40: l'appel urgentLE POINT DE VUE d'Espoir Lorsque j’ai décroché le téléphone, je savais que l’appel n’était pas anodin. Le numéro qui s’affichait n’était utilisé que pour les affaires sensibles, ce qui signifiait que quelque chose d’important se tramait. « Samuel ? » ai-je dit en baissant légèrement la voix pour ne pas alerter Nina, qui restait à quelques mètres derrière moi. Sa voix grave et sérieuse a répondu immédiatement : « Patron, désolé de vous déranger, mais une nouvelle cargaison sera bientôt prête à arriver. Je dois vous informer que votre présence est indispensable cette fois. » Je fronçai les sourcils, agacé d’être tiré de mon moment de détente. « Samuel, je suis en voyage avec ma femme. Je n’ai pas encore terminé ici, tu le sais. Pourquoi ne peux-tu pas gérer cela tout seul ? » Samuel a marqué une pause, son ton devenant encore plus ferme. « Je comprends, patron, mais nous ne pouvons pas prendre le moindre risque cette fois. Vous vous souvenez du bra
Chapitre 41: Un corps à corps LE POINT DE VUE DE CLARAJ’étais dans l’appartement d’Hector, et l’atmosphère était légère, douce. On s’amusait comme deux adolescents, riant à des blagues idiotes, parlant de tout et de rien. Le genre de discussions que seuls de nouveaux amoureux pouvaient avoir, où chaque mot semblait chargé de promesses et de découvertes. L’appartement d’Hector était à son image : élégant et minimaliste, mais avec une touche chaleureuse qui le rendait accueillant. La lumière tamisée des lampes donnait à la pièce une ambiance intime, presque magique. J’étais installée sur le canapé, un verre de jus de fruits à la main, pendant qu’il se tenait près de la cuisine ouverte, jouant avec une orange qu’il faisait rouler entre ses mains. « Alors, tu veux savoir un secret sur moi ? » demanda-t-il, un sourire espiègle aux lèvres. Je levai les sourcils, amusée. « Un secret ? Hmm… ça dépend. Il est croustillant ? » Il éclata de rire, posant l’orange sur le comptoir. « Ça d
CHAPITRE 42 : L'ARRIVER À LA MAISONLE POINT DE VUE DE NINAJe venais à peine de rentrer à la maison après ce long voyage avec Espoir. Mes jambes étaient lourdes, et tout ce que je voulais, c’était me jeter sur mon lit et fermer les yeux un moment. La maison était calme, presque trop calme. J’ai laissé tomber mon sac à main près de la porte de ma chambre et me suis affalée sur le lit, étendue de tout mon long. Le silence de la maison me paraissait étrange, et une idée m’est venue : Clara. J’avais besoin de lui parler, de lui raconter les détails de ce séjour, des moments incroyables, des petits désaccords, et bien sûr, de ce mystérieux coup de téléphone qui avait chamboulé Espoir. Elle était toujours la première à qui je confiais mes pensées, et je savais qu’elle saurait trouver les bons mots pour me calmer ou m’éclairer. Je me suis redressée, passant une main dans mes cheveux pour les démêler rapidement, et je me suis dirigée vers sa chambre. Les couloirs semblaient encore plus s
CHAPITRE 43 : L'HÉSITATION LE POINT DE VUE D'ESPOIRLe soir était tombé, mais l’atmosphère à l’entrepôt était électrique. Les lumières tamisées révélaient les visages tendus de mes hommes, chacun armé jusqu’aux dents et prêt pour la mission. J’étais debout devant eux, mon regard balayant leurs expressions, cherchant à déceler la moindre trace de doute. Ce n’était pas un simple échange ; c’était une question de réputation. Après l’échec du dernier coup, il était hors de question de tolérer une autre erreur. Je fis un pas en avant, dominant la pièce de ma présence. Le silence était total, à l’exception du bruit sourd des vagues qui frappaient le quai à l’extérieur. — Écoutez-moi bien, dis-je d’une voix ferme et posée, mes yeux rivés sur chaque homme. Ce soir, nous avons une mission. Une mission qui ne tolère aucune erreur, aucune faiblesse. Cette cargaison représente plus que de l’argent. Elle représente notre force, notre influence, et le respect que nous imposons à tous ceux qui
Chapitre 53: c'est elle la tope LE POINT DE VUE D'ESPOIRJe fixais l'homme, le revolver encore dans ma main. Son visage ruisselait de sueur, et son regard fuyait le mien. Mais moi, je ne voyais que la vérité qui allait sortir de sa bouche. Une vérité que je n’étais pas prêt à entendre. — Alors, parle, dis-je d'une voix froide et maîtrisée, bien que mon cœur battait à tout rompre. Qui est-ce ? L'homme respira profondément, visiblement résigné. — Elle… c’est une femme, dit-il, la gorge sèche. Une belle femme… peau caramel, cheveux noirs longs… toujours bien habillée, élégante. Je sentis une tension familière monter en moi. Une femme ? Non, ça ne pouvait pas être elle. — Continue, ordonnai-je, les mâchoires serrées. — Elle a des yeux profonds, charmeurs… une voix douce, mais elle est dangereuse. Elle travaille pour Jonas. Je serrai les poings, mon souffle devenant plus lourd. — Un nom, dis-je en me penchant vers lui. Donne-moi son nom ! L'homme hésita un instant, regar
Chapitre 52 : la capture La nuit tombait doucement sur la ville, et les rues devenaient de plus en plus désertes. Les phares du SUV noir des hommes d’Espoir illuminaient la route devant eux. Ils revenaient d’une mission de routine en ville lorsqu’ils aperçurent une silhouette familière, un visage qui ne pouvait pas passer inaperçu. — C’est pas lui, là ? murmura l’un des hommes à l’avant, son regard fixant un homme qui marchait le long du trottoir. Le bras droit d’Espoir, assis à l’arrière, se redressa légèrement. Il plissa les yeux, observant l’homme en question à travers la vitre teintée. — Si, c’est bien lui, répondit-il calmement. Cet enfoiré travaille pour Jonas. Il esquissa un sourire glacial, puis se tourna vers le chauffeur. — Ralentis. On va le choper. Le SUV freina légèrement, glissant presque silencieusement le long du trottoir. L’homme de Jonas ne sembla pas remarquer qu’il était suivi. Il avançait tranquillement, sa capuche relevée, les mains dans les poches.
Chapitre 51 : l'échange LE POINT DE VUE DE NINA Je venais à peine de me calmer après ma discussion avec Clara, encore secouée par les nausées, lorsque mon téléphone vibra sur la table de chevet. En voyant le nom de Jonas s’afficher, mon cœur se serra. Je savais que cet appel n’annonçait rien de bon. Je pris une profonde inspiration et décrochai. — Allô ? fis-je d’une voix hésitante. Jonas, toujours aussi direct, ne perdit pas de temps avec les politesses. — Le prototype de ta bague est prêt. Je vais envoyer quelqu’un pour l’échanger contre l’original. Assure-toi que tout se passe bien. Ces mots tombèrent comme une enclume sur ma poitrine. J’avais espéré, peut-être naïvement, qu’il avait oublié cette idée insensée. Mais non. Il était déterminé. Je restai silencieuse, incapable de parler. Mon souffle s’accéléra, mes mains tremblaient, et mes yeux se remplirent de larmes. — Nina, tu m’écoutes ? insista Jonas, son ton tranchant. Je fermai les yeux, retenant un sanglot, e
Chapitre 50 : Des nausées inhabituelles LE POINT DE VUE DE NINA Je me retrouvais seule dans ma chambre avec Clara, une tasse de thé chaud entre les mains. Clara était assise sur le lit, en train de feuilleter distraitement un magazine, tandis que je jouais avec ma bague de fiançailles. — Alors, raconte-moi, Nina, dit Clara avec un sourire malicieux. Comment tu vois le mariage ? La fête, les invités, ta robe ? J’espère que tu prépares quelque chose de grandiose ! Son enthousiasme me fit sourire malgré moi. — Oh, je ne sais pas encore, répondis-je en haussant les épaules. Espoir et moi n’avons pas vraiment discuté des détails. Clara posa le magazine et se tourna complètement vers moi, son regard pétillant de curiosité. — Tu plaisantes ? C’est ton mariage, Nina ! Tu ne veux pas une grande fête avec des fleurs partout, une robe magnifique et une soirée qui dure jusqu’à l’aube ? Je ris doucement, mais mon sourire s’effaça rapidement. Mon regard se posa de nouveau sur ma bague
Chapitre 49: Je sors avec Clara LE POINT DE VUE D'ESPOIRJe discutais avec Hector dans mon bureau, une tasse de café à la main, et lui assis en face de moi avec ce sourire moqueur qu'il savait si bien afficher. Nous étions en plein débat sur les préparatifs du mariage, et comme toujours, il avait un avis sur tout. — Alors, frérot, tu as pensé à l’endroit ? demanda-t-il en s’adossant nonchalamment. Je réfléchissais encore. J’avais envisagé plusieurs options : une plage privée, un grand hôtel luxueux ou peut-être même un château en périphérie de la ville. — J’hésite entre une réception classique et quelque chose de plus… unique, dis-je. Tu sais que Nina aime les choses simples, mais je veux quand même que ce soit mémorable. Hector éclata de rire. — Simples ? Mon frère, tu te maries avec une femme magnifique, et tu veux que ce soit "simple" ? Si tu veux mon avis, il faut mettre le paquet. Invites des personnalités influentes, fais en sorte que tout le monde se souvienne de cet
Chapitre 48: La proposition de Jonas LE POINT DE VUE DE NINACe jour-là, je m'étais décidée à rendre visite à Jonas. Cela faisait un moment que je n’avais pas mis les pieds chez lui. L’idée de retourner là-bas me procurait un mélange étrange d’appréhension et de nostalgie. Je devais lui montrer que j’étais toujours en contrôle, que je n’avais pas oublié pourquoi j’étais là au départ. En arrivant devant sa maison, je remarquai que l’endroit avait changé. La façade semblait fraîchement repeinte, et de nouvelles plantes bordaient l’entrée. Jonas avait toujours ce goût pour le luxe ostentatoire. Je descendis de la voiture, pris une profonde inspiration, puis toquai à la porte. Quelques secondes plus tard, il apparut, vêtu de manière élégante comme toujours. — Nina ! s’exclama-t-il en souriant, ses bras ouverts comme s’il m’accueillait chez moi. Cela fait une éternité. — Oui, ça fait un bail, répondis-je avec un sourire. Nous échangeâmes des salutations habituelles avant qu’il m
Chapitre 47: l'euphorie LE POINT DE VUE DE NINAJe suis montée à l’étage, la bague scintillant toujours à mon doigt, incapable de contenir ma joie. Je voulais que Clara soit la première à la voir. Je frappai doucement à sa porte, et avant même qu’elle ne réponde, je débordais déjà d’enthousiasme. — Clara ! Regarde ça ! m’écriai-je en entrant dans sa chambre. Elle leva les yeux de son livre, surprise, avant de voir mon doigt tendu vers elle. Ses yeux s’élargirent instantanément. — Oh mon Dieu, Nina ! cria-t-elle en sautant du lit. C’est une bague de fiançailles ? Je hochai la tête en souriant, et elle me saisit la main pour examiner la bague de plus près. — C’est magnifique, murmura-t-elle, presque envieuse. Et tellement gros… Espoir sait vraiment comment faire les choses en grand. — Oui, il a mis le paquet, dis-je en riant. Clara poussa un soupir rêveur, mais je pouvais lire dans ses yeux une pointe d’envie. — Tu as de la chance, Nina, dit-elle en caressant doucement
Chapitre 46: le grand jour d'Espoir Espoir se tenait dans la cuisine, l'odeur agréable du chocolat chaud flottant dans l'air. Il avait mis au point chaque détail de sa surprise pour Nina, et tout semblait enfin prêt. La bague de fiançailles reposait dans sa poche, un secret bien gardé jusqu'au moment où il pourrait enfin la révéler. Il avait réfléchi longuement à la façon dont il pourrait lui poser la question, et après avoir discuté avec Hector, il avait trouvé l'idée parfaite : un dîner romantique, simple mais plein de signification.Il avait décidé de préparer un soufflé au chocolat. Il avait fait l’aménagement nécessaire pour cacher la bague au centre du dessert, créant ainsi une surprise aussi douce et délicate que leur relation. Le soufflé, une fois sorti du four, était doré à la perfection. Espoir l’observa, un sourire aux lèvres, son cœur battant un peu plus vite à chaque minute qui passait. Il dressa la table avec soin : des bougies allumées, une lumière tamisée, une ambianc
Chapitre 45: un rappel à l'ordreLE POINT DE VUE DE NINAJ’étais dans ma chambre, blottie sous un plaid en laine douce, une tasse de thé chaud fumant sur la table de chevet. Mes doigts parcouraient les pages d’un roman captivant, "Au cœur du plaisir : L'escorte d'une nuit." Une histoire d’amour torride, pleine de secrets et de désirs inavoués. Ce livre me transportait loin de la réalité chaotique de ma vie. Je savourais chaque mot, chaque détail des personnages, comme si leur monde pouvait m’absorber et me libérer, ne serait-ce qu’un instant, de mes propres tourments.Le silence régnait dans la maison. Espoir était parti depuis des heures, probablement encore en train de régler une affaire liée à sa mafia. C’était une de ces rares soirées où j’avais un peu de répit pour moi-même. Et pour une fois, je pouvais oublier que j’avais deux hommes qui, d’une manière ou d’une autre, tiraient les ficelles de ma vie. Juste au moment où je me sentais totalement immergée dans mon livre, le vibre