Pascaline : mon frère Jonathan, je vais te confier un secret ; je ne sais pas à quoi cela va servir mais je pense qu’il est de mon devoir de ne pas mourir avec cela ;
Jonathan (intrigué) : parle ma sœur, je t’écoute ;
Pascaline : tu sais bien que je n’ai pas d’enfants ;
Jonathan : je le sais ;
Pascaline : comme je te l’avais dit, je ne suis pas stérile ; je pense que c’est Dieu qui m’a puni ;
Jonathan : attention à ce que tu dis ma sœur ; notre Dieu est miséricordieux ; il ne peut pas te punir en te privant d’enfants ;
Pascaline : la nature alors ;
Jonathan : que veux-tu dire ?
Pascaline : Jonathan, quand j’étais jeune, j’avais eu un enfant ;
Jonathan : vraiment ?
Pascaline : oui ;
Jonathan : oh ma chérie ; je suppose qu’il est décédé ;
Pasc
Komi : quoi ? Quelle insolence de ta part ? Tu me fais attendre pour du n’importe quoi ?Akossiwa s’en va fermer la porte à clé puis s’adresse à l’équipe de prière.Akossiwa : femmes et hommes de Dieu, commencez !L’équipe invitée par Akossiwa commença effectivement la prière dite de délivrance. Komi était très énervé.Komi : Akossiwa, je n’aime pas ce que tu fais ; ouvre-moi cette porte afin que je sorte ! Je suis pressé.Akossiwa ignora les boudes de Komi. Lady Nady. La prière continua encore plus fort. A un moment donné, l’atmosphère changea ; on aurait dit que Dieu même est descendu ; tout le monde était emballé, même Esson et Kouadio qui d’habitude ne s’intéressaient pas à la prière invoquaient la puissance de Dieu sur l
Pendant que le père et la fille conversaient, Komi entra avec sa voiture. Lorsqu’il les vit, une vive colère s’empara de lui. Il descendit et s’approcha d’eux avec un regard très sévère.Komi : que faites-vous chez moi ? Dégagez tout de suite !Hélène et son père se regardèrent puis ce dernier prit la parole.Père d’Hélène : Komi, que se passe-t-il ?Komi (hurlant) : je vous ai demandé de dégager ;Père d’Hélène : je veux bien comprendre que tu as un problème avec ta femme ; mais moi, pourquoi me traites-tu ainsi ?Komi : parce que tu le mérites, vieux idiot et irresponsable ; j’espère que ma sœur de là où elle se trouve, viendra te rendre visite et t’emmener avec elle car tu es la cause de sa mort ;Père
Ebenezer : j’espère que Komi pourra se faire pardonner ; cette Martine l’avait beaucoup aimé à ce qu’il paraît ; on dit que l’amour doit tout pardonner et tout supporter ; dis-moi ma chérie, si c’était toi Martine, est-ce que tu pardonnerais à Komi et l’accepterais à nouveau dans ta vie ?Grâce : non ;Ebenezer : pourquoi ?Grâce : je ne peux pas rester avec un homme qui doute de moi ! La confiance est une plante très délicate, elle ne repousse pas à volonté.Ebenezer : mais que fais-tu de la seconde chance ?Grâce : la seconde chance ne s’offre pas pour tout ; c’est au cas par cas ; si au moins, Komi n’avait aucun engagement ailleurs, on peut encore tolérer ;Ebenezer : il s’est séparé de sa sorcière ; le champ est libre ;
Hélène fut si choquée qu’elle s’évanouit. Son père tenta de la réanimer en lui faisant du bouche à bouche ; les gens autour d’elle lui insufflaient de l’air avec un éventail ; grâce à Dieu, elle revint à elle ; avec l’aide de deux gens, son père l’emmena d'urgence à l’hôpital du village.L’infirmier : nous allons faire les premiers soins mais il faudra l’évacuer dans un hôpital de ville parce qu’elle est enceinte. Ce n’est pas prudent que nous la gardons ainsi.Le père d’Hélène était préoccupé parce qu’il ne lui restait pas grand-chose comme économie ; c’est sur sa fille qu’il comptait pour lui donner de l’argent à la fin de chaque mois. Il appela Komi en vain ; ce
Cocou le regarda sidéré. Dès qu’il disparaît de son champ de vision, il prit son téléphone et composa le numéro d’Hélène. Le portable était éteint. Il appela alors son père.Père d’Hélène : allo ;Cocou : bonsoir papa ;Père d’Hélène : bonsoir Cocou ; j’espère que tu as enfin trouvé un job !Cocou : oui papa ; un petit truc ; j’en cherche d’autres afin de pouvoir m’en sortir ;Père d’Hélène : surtout cherche bien ; tu sais que tu ne peux plus compter sur Komi ;Cocou : il faut seulement prier pour moi sinon je risque de devenir sans abri ; où est Hélène ?Père d’Hélène : Tchrrr ! Ta sœur sotte là ! Elle doit être sur la cour ;Cocou : pourquoi la trait
Elle devait se prononcer. Et pourtant, jusque-là, elle n’avait encore pris aucune décision.Ferdinand (prenant les mains de Martine dans les siennes) : alors ? Qu’est-ce que tu as, à me dire ?Martine : Ferdinand, tu es l’homme que toutes les femmes aimeraient avoir. Mais, je ne peux pas m’engager si je ne suis pas sûre de moi-même ; je ne veux pas te faire du mal ;Ferdinand : en d’autres termes ?Martine : une dizaine de jours ne m’a pas suffi pour prendre une décision ; continuons d’être amis en attendant ;Ferdinand : je comprends que l’amour que je ressens pour toi n’est pas réciproque ; je ne t’en voudrai pas pour cela ; mais sache que j’aurais vraiment aimé t’avoir dans ma vie ;Martine : je ne peux rien te promettre ; du moins, pour l’instant.Ferdinand : tu aimes encore certainement l
Pascaline y remarqua ce signe bien particulier qui la ramena des années en arrière. Elle n’en croyait pas ses yeux. Elle se redressa et écarquilla les yeux pour mieux observer. Nul doute, c’est le même signe ; malheureusement pour elle, son enfant était de sexe masculin ; il ne peut donc s’agir de Céline ; d’ailleurs, elle est moins âgé que son enfant ; c’est quand même flippant qu’elle ait également les mêmes signes ; peut-être qu’elle s’en fait pour rien et que de nombreuses personnes en possèdent. Elle s’autorise tout de même un petit commentaire à propos de sa remarque.Pascaline : tu es étonnante de toujours porter un string durant ta grossesse ;Céline : je suis sexy ; mon mari aime ça ;Pascaline : et je suppose que ce signe étrange sur tes fesses l’atti
Sem se leva d’un bond et Pascaline le suivit. Apparemment, Céline avait commencé le travail d’accouchement. Leur bébé avait choisi ce jour heureux pour se pointer. Tout se passa rapidement. Quelques heures plus tard, Céline donna naissance à une magnifique fillette que Sem et elle prénommèrent Mélissa. Lorsque Pascaline rendit visite à Céline pour voir sa petite-fille, celle-ci la chahuta.Céline : bonjour Madame ma belle-mère ;Pascaline (riant) : toujours drôle toi ; j’aimerais bien que ma petite-fille te ressemble ;Céline : ça veut dire que tu es heureuse de m’avoir comme belle-fille ;Pascaline : tu es la meilleure épouse que mon fils pouvait avoir ; il est béni ;Céline (bombant sa poitrine) : hum ! Je suis flattée.Pascaline ne dura pas avec Céline parce qu’il &