Le père d’Hélène se demandait ce qu’il avait fait à Dieu pour mériter ce traitement ; il souffrait beaucoup de cette situation et commença à se rappeler ses mauvais agissements dans le passé.Tout défilait dans sa tête ; le viol d’Essie, les conseils donnés à sa fille pour empoisonner les frères de Komi, la tentative pour tuer Sem puis Komi……
Il demanda pardon à Dieu à travers une courte prière.
Sem est à Sokodè parce que sa mère l’a obligé à venir visiter l’entreprise. Il est content de retrouver Martine.
Sem (l’embrassant) : je suis vraiment content de te revoir ; comment va mon petit champion ?
Martine : il est à l’école ; tu aurais quand-même pu venir un samedi ; ainsi, tu l’aurais vu ;
Sem : maman voulait que je vienne u
Mélissa : je suis peinée parce que je suis amoureuse de lui, Jean-Luc. J’aime Désiré. Mon cœur saigne de le voir avec une autre.Jean-Luc : ma pauvre petite, attrape ton cœur parce que mon frère est un séducteur ; il ne faut pas l’aimer, pardon ;Mélissa : tu parles comme si l’amour se commande et se maîtrise ; j’aime Désiré ; je sens que nous sommes faits l’un pour l’autre et je ferai tout pour l’avoir ;Jean-Luc : en tout cas, je t’aurais prévenu ; moi, je suis là, il faut m’aimer, moi ;Mélissa : toi, tu es mon cousin ne l’oublie pas ;Jean-Luc : quel cousin ? Mon père est le frère duquel de tes parents ? Ma mère est la sœur duquel de tes parents ? Je ne suis pas ton cousin.Ces propos de Jean-Luc déclenchèrent une hilari
KOMIKomi, propriétaire d’un complexe hôtelier vit à Lomé au Togo. S’étant lancé dans le monde de l’entreprenariat il y a quelques années, il s’est finalement fait une place dans la société en bâtissant cet hôtel qui lui procure des revenus énormes. Il discutait avec son comptable lorsque le gérant principal vient lui annoncer qu’il y a un client qui souhaite le voir.Gérant : patron, il y a un client qui souhaite vous voir ;Komi : quel problème il y a que vous ne puissiez gérer ?Gérant : en fait, il souhaite héberger cent personnes pour une semaine ; il veut aussi louer une salle de conférence ; mais il trouve que la réduction que je lui ai proposée ne lui convient pas ; il veut vous rencontrer ;Komi : d’accord ; faites-le entrer ; Monsieur le Comptable,
Akossiwa se lève et rentre dans sa case ; Essie s’en va chez elle, bien résolue à en découdre avec Martine.Deux mois sont passés depuis ces évènements ; la dot de Martine se prépare. Elle était en communication constante avec Essie et Akossiwa pour le bon déroulement de la cérémonie. A cet effet, Martine était au téléphone avec Essie quand Komi entra ; elle ne se rendit même pas compte de son arrivée ; elle était occupée à écouter sa belle-sœur ; Komi, lui pinça le dos et elle sursaute avant de sourire en le voyant. Elle l’embrasse tendrement tout en écoutant Essie. Deux minutes plus tard, elle raccrocha.Komi : qui est-ce qui capte autant l’attention de ma femme au téléphone ?Martine : un homme très beau qui l’admire ;Komi (l’
De son côté, Martine était désespérée. Elle ne savait plus à quel saint se vouer. Lady Nady. Depuis un mois, Komi n’a même pas voulu prendre des nouvelles de son fils ; de plus, il ne décroche pas ses appels. C’est dans cette situation qu’elle s’est rendue compte qu’elle attendait encore un autre bébé.Père Martine : tu es enceinte ? Jean-Luc n’a que six mois ! Comment est-ce possible ?Martine : j’ai entendu dire que lorsqu’une femme allaite, elle ne peut tomber enceinte ; je n’ai pas pris de précautions ;Mère Martine : ce n’est pas vrai ; l’allaitement n’est pas la contraception ; ce n’est pas grave ; peut-être qu’en apprenant cette nouvelle, Komi mettra de l’eau dans son vin ;Martine : comment lui dire puisqu’il ne prend pas mes appels et ne répond
Une semaine plus tard, Essie et Hélène se rendent en ville chez Komi.Komi (surpris) : Essie, tu ne m’avais pas dit que tu venais accompagnée !Essie : ce n’est pas grave ; je te présente Hélène ; c’est la sœur de l’ami défunt d’Esson ; tu te souviens ?Komi : tout à fait ; je l’avais même vu quelques fois avec lui au village ; alors, on la dépose où ?Essie : nulle part ; elle est avec moi ;Komi : elle va séjourner avec toi chez moi ?Essie : bien sûr ;Komi : dans quel but ?Essie : nous en parlerons plus tard lorsque nous serons seuls.Komi les dépose chez lui et prend Essie à part pour lui parler.Komi (fâché): ma sœur, la moindre des choses, c’est de me prévenir quand tu comptes emmener une étrangère chez moi !
Hélène le considéra un instant et afficha un sourire de satisfaction. Dans un mois, elle lui annoncera qu’il sera père ; et puis c’est tout. Elle quitta la chambre de Komi et se rendit dans celle d’Essie ; la voyant endormie, elle rentre dans la salle de bains et prend une bonne douche ; à son retour, Essie toujours sur le lit avait les yeux ouverts.Hélène : bonjour tantine ;Essie : bonjour Hélène ; alors, comment ça s’est passé ?Hélène : très bien ; aucune résistance de sa part ; au contraire, il était plutôt preneur ;Essie (riant à gorge déployée) : ah les hommes ! Rares sont ceux d’entre eux qui résistent aux femmes ! En tout cas, c’est tant mieux ; félicitations ; tu t’es bien débrouillée ; à présent, il va falloir
Komi : oui ; enfin, disons ; je tire sur tout ce qui bouge.Les deux amis éclatent de rire.Ebenezer : je ne te conseille pas de poursuivre dans ce sens ; fais un choix parmi la multitude des femmes qui te courent après ;Komi : jusque-là, personne ne m’a encore véritablement accroché ; toutes des profiteuses ; ladynadystories; il n’y a que l’argent qui les intéresse ; depuis hier soir, il y a une qui me tente ; mais ce qui me gêne, c’est que c’est un choix de mes frères et sœurs ; je veux choisir ma femme par moi-même ; je ne veux pas que ma famille pense que l’on peut m’imposer des choses ! Je suis un homme tout de même !Ebenezer : je suis d’accord avec toi mais il faut être pragmatique ; ta famille ne peut pas t’imposer une femme ; mais en même temps, si la femme que la famille te propose est &a
Le cœur d’Hélène commence à battre plus rapidement. Elle avait peur. Elle se demandait comment allait-elle s’arranger pour que cette vérité ne se découvre pas. Toute la nuit, elle ne parvient pas à dormir car elle cogitait sérieusement pour trouver une solution.Aux environs de cinq heures du matin, elle se leva discrètement et sortit de la chambre de Komi. Elle ouvrit délicatement la porte principale du bâtiment qui donnait sur l’extérieur parce qu’elle ne voulait pas se fait entendre en appelant son père ; oui, elle voulait appeler son père à l’aide. C’est la seule idée qui lui est passée par l’esprit après cette nuit de réflexion intense. Heureusement que son père dispose à présent d’un téléphone ; en effet, Essie et Esson lui avaient offert un tél&