Cocou le regarda sidéré. Dès qu’il disparaît de son champ de vision, il prit son téléphone et composa le numéro d’Hélène. Le portable était éteint. Il appela alors son père.
Père d’Hélène : allo ;
Cocou : bonsoir papa ;
Père d’Hélène : bonsoir Cocou ; j’espère que tu as enfin trouvé un job !
Cocou : oui papa ; un petit truc ; j’en cherche d’autres afin de pouvoir m’en sortir ;
Père d’Hélène : surtout cherche bien ; tu sais que tu ne peux plus compter sur Komi ;
Cocou : il faut seulement prier pour moi sinon je risque de devenir sans abri ; où est Hélène ?
Père d’Hélène : Tchrrr ! Ta sœur sotte là ! Elle doit être sur la cour ;
Cocou : pourquoi la trait
Elle devait se prononcer. Et pourtant, jusque-là, elle n’avait encore pris aucune décision.Ferdinand (prenant les mains de Martine dans les siennes) : alors ? Qu’est-ce que tu as, à me dire ?Martine : Ferdinand, tu es l’homme que toutes les femmes aimeraient avoir. Mais, je ne peux pas m’engager si je ne suis pas sûre de moi-même ; je ne veux pas te faire du mal ;Ferdinand : en d’autres termes ?Martine : une dizaine de jours ne m’a pas suffi pour prendre une décision ; continuons d’être amis en attendant ;Ferdinand : je comprends que l’amour que je ressens pour toi n’est pas réciproque ; je ne t’en voudrai pas pour cela ; mais sache que j’aurais vraiment aimé t’avoir dans ma vie ;Martine : je ne peux rien te promettre ; du moins, pour l’instant.Ferdinand : tu aimes encore certainement l
Pascaline y remarqua ce signe bien particulier qui la ramena des années en arrière. Elle n’en croyait pas ses yeux. Elle se redressa et écarquilla les yeux pour mieux observer. Nul doute, c’est le même signe ; malheureusement pour elle, son enfant était de sexe masculin ; il ne peut donc s’agir de Céline ; d’ailleurs, elle est moins âgé que son enfant ; c’est quand même flippant qu’elle ait également les mêmes signes ; peut-être qu’elle s’en fait pour rien et que de nombreuses personnes en possèdent. Elle s’autorise tout de même un petit commentaire à propos de sa remarque.Pascaline : tu es étonnante de toujours porter un string durant ta grossesse ;Céline : je suis sexy ; mon mari aime ça ;Pascaline : et je suppose que ce signe étrange sur tes fesses l’atti
Sem se leva d’un bond et Pascaline le suivit. Apparemment, Céline avait commencé le travail d’accouchement. Leur bébé avait choisi ce jour heureux pour se pointer. Tout se passa rapidement. Quelques heures plus tard, Céline donna naissance à une magnifique fillette que Sem et elle prénommèrent Mélissa. Lorsque Pascaline rendit visite à Céline pour voir sa petite-fille, celle-ci la chahuta.Céline : bonjour Madame ma belle-mère ;Pascaline (riant) : toujours drôle toi ; j’aimerais bien que ma petite-fille te ressemble ;Céline : ça veut dire que tu es heureuse de m’avoir comme belle-fille ;Pascaline : tu es la meilleure épouse que mon fils pouvait avoir ; il est béni ;Céline (bombant sa poitrine) : hum ! Je suis flattée.Pascaline ne dura pas avec Céline parce qu’il &
Hélène reçut deux paires de gifles après ses propos qui blessèrent son père. Il s’élança de la maison pour se diriger dans la concession de l’oncle de Sem. Il était décidé à tout avouer concernant Désiré.Sem donna de l’argent à son oncle et également à ses cousins puis demanda la route. Ladynadystrories. Ses derniers le remercièrent et lui fit des prières. Ces personnes pour qui il n’était rien hier, le vénéraient à la limite aujourd’hui.Oncle de Sem : communique-moi ton numéro de téléphone.Sem : mon oncle, je regrette de te décevoir mais je préfère ne pas te le donner ; j’ai dû me débrouiller seul à la mort de ton frère ; tu m’as même chassé de ta maison après mon b
Le père d’Hélène se demandait ce qu’il avait fait à Dieu pour mériter ce traitement ; il souffrait beaucoup de cette situation et commença à se rappeler ses mauvais agissements dans le passé.Tout défilait dans sa tête ; le viol d’Essie, les conseils donnés à sa fille pour empoisonner les frères de Komi, la tentative pour tuer Sem puis Komi……Il demanda pardon à Dieu à travers une courte prière.Sem est à Sokodè parce que sa mère l’a obligé à venir visiter l’entreprise. Il est content de retrouver Martine.Sem (l’embrassant) : je suis vraiment content de te revoir ; comment va mon petit champion ?Martine : il est à l’école ; tu aurais quand-même pu venir un samedi ; ainsi, tu l’aurais vu ;Sem : maman voulait que je vienne u
Mélissa : je suis peinée parce que je suis amoureuse de lui, Jean-Luc. J’aime Désiré. Mon cœur saigne de le voir avec une autre.Jean-Luc : ma pauvre petite, attrape ton cœur parce que mon frère est un séducteur ; il ne faut pas l’aimer, pardon ;Mélissa : tu parles comme si l’amour se commande et se maîtrise ; j’aime Désiré ; je sens que nous sommes faits l’un pour l’autre et je ferai tout pour l’avoir ;Jean-Luc : en tout cas, je t’aurais prévenu ; moi, je suis là, il faut m’aimer, moi ;Mélissa : toi, tu es mon cousin ne l’oublie pas ;Jean-Luc : quel cousin ? Mon père est le frère duquel de tes parents ? Ma mère est la sœur duquel de tes parents ? Je ne suis pas ton cousin.Ces propos de Jean-Luc déclenchèrent une hilari
KOMIKomi, propriétaire d’un complexe hôtelier vit à Lomé au Togo. S’étant lancé dans le monde de l’entreprenariat il y a quelques années, il s’est finalement fait une place dans la société en bâtissant cet hôtel qui lui procure des revenus énormes. Il discutait avec son comptable lorsque le gérant principal vient lui annoncer qu’il y a un client qui souhaite le voir.Gérant : patron, il y a un client qui souhaite vous voir ;Komi : quel problème il y a que vous ne puissiez gérer ?Gérant : en fait, il souhaite héberger cent personnes pour une semaine ; il veut aussi louer une salle de conférence ; mais il trouve que la réduction que je lui ai proposée ne lui convient pas ; il veut vous rencontrer ;Komi : d’accord ; faites-le entrer ; Monsieur le Comptable,
Akossiwa se lève et rentre dans sa case ; Essie s’en va chez elle, bien résolue à en découdre avec Martine.Deux mois sont passés depuis ces évènements ; la dot de Martine se prépare. Elle était en communication constante avec Essie et Akossiwa pour le bon déroulement de la cérémonie. A cet effet, Martine était au téléphone avec Essie quand Komi entra ; elle ne se rendit même pas compte de son arrivée ; elle était occupée à écouter sa belle-sœur ; Komi, lui pinça le dos et elle sursaute avant de sourire en le voyant. Elle l’embrasse tendrement tout en écoutant Essie. Deux minutes plus tard, elle raccrocha.Komi : qui est-ce qui capte autant l’attention de ma femme au téléphone ?Martine : un homme très beau qui l’admire ;Komi (l’