Loin de cette passion dévorante qui consume chaque parcelle de mon être, une autre réalité s’impose : celle d’une jeune femme de 22 ans, égarée dans les méandres d’un passé brisé. Depuis mes huit ans, je porte un fardeau bien trop lourd pour mes épaules fragiles : le poids de la disparition de ma mère. Une tragédie qui a laissé un vide béant dans ma vie, un gouffre que mon père et mon frère remplissent de froide indifférence et de regards accusateurs.
Dans cette maison autrefois animée par le rire et la tendresse, il ne reste que des ombres étouffantes, des murs imprégnés de souvenirs devenus poignards. Chaque jour, je tente de comprendre pourquoi elle est partie, emportant avec elle un secret capable de tout réduire en cendres. Ce mystère, insaisissable et corrosif, s’accroche à mon âme comme une chaîne invisible. Je ne vis pas : je survis, égarée au milieu de ruines que je ne parviens pas à reconstruire.
Et pourtant, au cœur de ce chaos silencieux, il y a Valerio Hernandez.
Valerio n’est pas un homme comme les autres. À 27 ans, il incarne une force brute, un chef impitoyable à la tête de la mafia italienne. Un homme façonné par le feu et l’acier, dont le nom suscite autant de respect que de crainte. Ses ennemis murmurent son nom comme une prière interdite, et même ses alliés n’osent pénétrer l’enceinte glaciale de son âme. Valerio évolue dans un monde où la loyauté se monnaye dans le sang, où le pardon est un luxe inexistant. Mais malgré son masque de pierre, malgré ses mains tachées par des années de violence, il m’a remarquée.
Moi.
Je ne suis pas une conquête pour lui, ni une distraction éphémère. Je suis une obsession qui le consume, une énigme qu’il ne peut résoudre mais qu’il refuse d’ignorer. Dans ses yeux sombres, je ne suis pas seulement une jeune femme brisée, mais un trésor fragile, un éclat de lumière qu’il s’est juré de protéger. Valerio, cet homme que rien ni personne ne semble pouvoir atteindre, voit en moi quelque chose qui le pousse à défier son propre destin.
Et moi... Moi, je suis prise au piège.
Malgré les cicatrices de mon passé et l’obscurité qui m’enveloppe, Valerio éveille en moi des émotions que je croyais mortes. Sa présence est une tempête qui secoue mes certitudes, un feu sombre qui consume mes dernières défenses. Je sais qu’il est dangereux, qu’il pourrait m’anéantir sans même essayer. Mais c’est précisément cette part d’ombre qui m’attire, cette noirceur qui résonne avec la mienne.
À chaque fois qu’il me touche, qu’il murmure mon nom d’une voix rauque et impérieuse, mon univers vacille. Je deviens une flamme dans ses bras, un éclat de vie dans un monde que je redoute autant qu’il me fascine. Avec lui, je découvre un amour aussi dévorant que cruel, une promesse aussi enivrante que destructrice.
Notre histoire n’a à peine commencé, et déjà, elle s’annonce comme un combat. Une passion aussi fulgurante que fatale, prête à consumer tout sur son passage : nos vies, nos secrets, et peut-être même nos âmes.
❀❀❀
Chers lecteurs,
Vous êtes sur le point de plonger dans une histoire qui défie les limites de la raison, un récit où l’amour n’est jamais simple et où chaque émotion, aussi intense soit-elle, cache une vérité brutale. Cette aventure n’est pas un conte de fées : c’est une descente dans les profondeurs des âmes humaines, là où le désir flirte avec la douleur, là où l’interdit devient irrésistible.
Préparez-vous à être emportés par une tempête d’émotions, où la frontière entre amour et tragédie se dissout pour laisser place à une vérité poignante et universelle. Plus qu’une simple histoire d’amour, cette quête nous entraîne au cœur des sentiments les plus bruts, là où chaque déchirure révèle un fragment de notre quête intérieure.
Cette histoire, je la partage avec vous, dans l’espoir que vous y trouverez une part de vous-mêmes – dans le feu des passions, dans le poids des secrets, et dans la lumière fragile de l’espoir. Ensemble, explorons cet univers où rien n’est simple, mais où tout peut avoir un sens.
Bienvenue dans ce voyage d’émotions et de mystères, au-delà des limites de la raison.
Avec toute mon émotion,
Léa
**Amara** « Qui a dit que l'argent ne pouvait pas acheter le bonheur ? »Franchement, celle ou celui qui a lancé cette phrase ne devait vraiment pas vivre dans ce monde. Ou peut-être était-il simplement trop naïf, trop déconnecté de la réalité qui, pour moi, s'étale sous les néons de ce club. Parce que moi, je suis ici, perdue dans cette boîte de nuit luxueuse où tout brille d’un éclat artificiel. Autour de moi, des femmes d’une beauté glacée se déhanchent avec une grâce presque irréelle, leurs robes de créateurs scintillant comme des étoiles sous les projecteurs.La musique résonne dans mes os, les basses s’infiltrant dans ma poitrine et secouant mes entrailles. Les rires fusent, portés par la lourdeur de la nuit et du champagne. Chaque instant semble figé dans une illusion parfaite, un bonheur suspendu qui, même s’il ne dure qu’une heure ou deux, semble plus réel que tout le reste de ma vie.Et pourtant… je me sens comme un fantôme ici, à l’écart de cette farce. Mon corps est là,
**Amara**— Monte dans la voiture, Amara.La voix, grave et percutante, me frappe comme un coup de tonnerre, perçant le tumulte de mes pensées éparses. Elle semble suspendre le temps, me clouant sur place. Je reste immobile, figée, luttant contre une multitude de questions qui tourbillonnent dans mon esprit, comme des oiseaux pris dans une tempête.L’homme devant moi dégage quelque chose d’intense, une énergie à la fois rassurante et imposante. Chaque mouvement qu’il fait semble maîtrisé, calculé, comme s’il avait l’habitude de diriger des situations bien plus complexes que celle-ci. Ce n’est pas une demande, ni une suggestion. C’est un ordre enveloppé d’une douceur étrange, mais sans appel, presque irréel.Je tente de respirer, mais l’air semble s’épaissir autour de moi, lourd d’incertitudes. L’alcool dans mes veines brouille tout, rendant mes pensées floues, incertaines, comme une peinture qui se fond sous la pluie. Pourtant, lui, il reste là, solide, comme une île au milieu de mon
**Amara**Ce matin, je me réveille avec une migraine lancinante, une douleur sourde et incessante, comme si une enclume était posée sur mon crâne. Chaque battement de mon cœur fait écho dans mes tempes, un tambour implacable qui résonne dans les cavernes de mon esprit. Mes paupières, lourdes et collées par la fatigue, résistent avec une force étrange à l’idée de s’ouvrir, comme si le simple fait de percevoir le monde autour de moi était un effort insurmontable.La lumière, pâle et cru, filtre à travers les rideaux, se transforme en lames acérées, tranchant ma tranquillité fragile. Je tente de lutter contre cette douleur, mais c’est comme si elle m’étouffait, un fardeau invisible et omniprésent. Je me redresse avec précaution, chaque mouvement calculé, mes muscles douloureux protestant sous l’effort. Une main tremblante se pose sur le matelas, cherchant un appui, comme si ce geste simple pouvait me stabiliser dans un monde en équilibre précaire. Mon corps, engourdi et douloureux, semb
**Amara**— Il a fait quoi ?! s’écrie Lily, sa voix montant d’un cran au téléphone.Je soupire, toujours aussi incrédule face à l’événement d’hier. Valerio, cet homme énigmatique que je connais à peine, m’a offert une voiture flambant neuve. Un cadeau somptueux, étourdissant… et parfaitement incompréhensible. La carrosserie étincelante, le cuir immaculé de l’habitacle, tout dans ce véhicule hurle l’opulence. Aujourd’hui, alors que j’en parle à Lily, je commence à réaliser l’ampleur de ce geste extravagant, presque intimidant.Garée devant chez moi, la voiture est impossible à ignorer. Mon père, curieux comme toujours, l’a déjà repérée. J’ai dû improviser une histoire farfelue pour dissiper ses soupçons : selon ma version, Lily et moi avons « un peu trop bu » hier soir, et elle aurait laissé sa voiture chez moi avant de repartir en taxi. Un mensonge simple, certes, mais efficace — du moins, pour l’instant.— Tu te rends compte ? soufflai-je à Lily. C’est insensé… Et toi, je t’ai un peu
**Amara**— Très bien.Ma voix est sèche, presque mordante. Les mots franchissent mes lèvres avant même que je ne puisse les retenir, et aussitôt, je les regrette. Valerio esquisse un sourire mince, un sourire sans chaleur, puis relâche mon bras avec une lenteur calculée, comme s'il mesurait l'impact de chaque geste. Le silence entre nous est lourd, presque oppressant, mais il ne dure pas. Il se détourne et avance d’un pas assuré dans le hall spacieux de l’appartement. À chaque pas, ses chaussures résonnent légèrement sur le marbre, ajoutant un écho discret à l’atmosphère feutrée du lieu. De part et d’autre, deux escaliers majestueux s’élèvent vers des étages supérieurs que je n’ose qu’imaginer. La lumière tamisée projette des ombres douces sur les murs, soulignant le raffinement presque irréel de l’endroit. L'air semble suspendu, comme si même le temps respectait la gravité du moment.D’un geste discret, il m’indique la cuisine. Je le suis, incertaine, mes mains croisées devant moi,
**Valerio**— Que puis-je faire pour vous, patron ? demanda une voix calme et professionnelle à l’autre bout du fil.Un ton légèrement distant, mais d’une précision presque chirurgicale. La voix d’un homme habitué à exécuter des ordres sans poser de questions.— J’ai besoin que vous me trouviez toutes les informations possibles sur Christian Thompson, répondis-je froidement, d’un ton mesuré, mais glacial.Un court silence s’installa avant que mon interlocuteur ne réponde, son ton toujours aussi neutre.— Bien sûr, monsieur. Vous recevrez le dossier dans l’heure.Je raccrochai sans un mot de plus, rejetant brutalement mon dos contre le dossier de ma chaise. Un soupir long et contrôlé s’échappa de mes lèvres, mais cela ne parv
**Amara**Je me réveille en sursaut, le corps pris dans une douleur foudroyante, comme si des milliers de piques venaient perforer chaque fibre de mon être. Mes muscles sont tendus, verrouillés dans un étau invisible, et chaque inspiration se fait dans un râle haletant. Dès que j’essaie de bouger, le vertige m’envahit, une vague de nausée violente qui m’assomme. L'air autour de moi semble dense, lourd, comme si l’atmosphère elle-même voulait m’étouffer. Mes membres sont paralysés, écrasés sous un poids que je ne peux comprendre.Je tente d’ouvrir les yeux, mais mes paupières sont comme plombées. C’est une lutte lente et fatigante, chaque mouvement pesant comme une montagne. Enfin, je parviens à ouvrir les yeux, mais la lumière qui m’accueille est aveuglante, d’un
**Valerio**« Protégez-la. Assurez-vous qu'elle ne tombe jamais entre les mains de quelqu'un qui ne la mérite pas. Gardez-la en sécurité. »Ces mots, simples mais lourds de sens, résonnent encore dans mon esprit. Ils sont gravés comme un rappel incessant, une promesse que je n’ai jamais osé briser. Ils sont sortis de la bouche d’Anna, la mère d’Amara, il y a quinze ans. Un an avant que la tragédie ne frappe, avant que l’incendie ne consume tout : sa vie, ses rêves, et une part de moi-même.Anna m’avait sauvé. Une dette éternelle. J'étais un enfant à l'époque, vulnérable, sans défense. L'un de nos ennemis les plus redoutables avait levé son arme contre moi, prêt à m'ôter la vie, mais elle s'était interposée. Elle
**Amara**— Et appuie. Pas trop fort parce que ça va exploser... Je le regarde avec un soupçon de doute, tenant maladroitement la poche à douille. Le plastique glissant semble avoir sa propre volonté, instable entre mes mains. À peine ai-je commencé à presser que l’emballage éclate bruyamment, projetant un nuage de glaçage rose et sucré sur mon débardeur fraîchement lavé et, pire encore, sur le t-shirt noir impeccable de Valerio. Un silence suspend le moment, comme si le monde attendait notre réaction. — Oups... je murmure, pétrifiée, en observant les dégâts. Nos regards se croisent, figés entre stupeur et incrédulité. Puis, comme si une digue se brisait, un fou rire incontrôlable éclate entre nous. Le genre
**Valerio**Ce n’est pas tous les jours qu’on se retrouve face à la plus belle femme du monde, à moitié nue. Mais aujourd’hui, définitivement, rien n’est comme les autres, et l’intensité de l’instant m’envahit. La lumière tamisée du jet privé inonde la pièce d’une chaleur douce, accentuant chaque courbe de son corps parfait. Un moment suspendu dans le temps, où il n’y a plus qu’elle et moi.Appuyé nonchalamment contre le chambranle de la porte, je l’observe sans la moindre gêne. Amara halète légèrement lorsqu’elle aperçoit mon reflet dans le miroir de la chambre privée. Ses yeux s'écarquillent une fraction de seconde, avant qu’elle ne retrouve son calme. Mais dans cette hésitation, je perçois une lueur de défi
**Amara**— Je ne te laisserai rien arriver. — Bien sûr que non. Je dépose mes sacs sur le sol dans un bruit sourd, avant de contourner le comptoir de la cuisine pour me servir un verre d’eau. Mes mains tremblent légèrement, traînant derrière elles un malaise que je n’arrive pas à masquer. — Amore- — Je ne veux pas mourir. Je m’arrête net, le poids de mes mots me frappant au cœur. C’est à peine un murmure, un souffle plus qu’une phrase, comme si ce n’était même pas moi qui parlais. Pas encore. Je ferme les yeux un instant, m’efforçant de repousser la peur qui grandit en moi, sourde et implacable. — Je te l’ai dit, je ne laisserai rien t’arriver. Sa voix, ferme e
**Amara**— Si je dois encore une fois forcer un sourire et saluer une personne que je n’ai jamais rencontrée, tout en écoutant ses compliments sur le fait que c’est un honneur de me voir… je crois que je vais hurler.Un soupir m’échappe tandis que je sirote distraitement mon verre de champagne. Mon unique espoir est qu’on m’ignore, mais cela semble vain dans cet océan d’éclats de voix et de regards insistants.À côté de moi, Lily rit aux éclats, ses joues roses témoignant de son engouement pour le champagne. Contrairement à elle, je me limite à un seul verre, consciente que cette soirée n’est pas propice aux excès. Plus tôt, Enzo, son fiancé, lui avait adressé une remontrance discrète, mais cela n’avait eu pour effet que de la pousser &agra
**Amara**— Que se passe-t-il ? je demande, étouffant un bâillement tout en descendant lentement les escaliers, mes pieds effleurant les marches en bois avec douceur.La lumière tamisée du matin pénètre à peine à travers les rideaux, mais déjà, l'agitation dans la maison est palpable. Valerio, installé dans le salon, tourne brusquement la tête vers moi. Ses yeux, perçants et implacables, suivent chacun de mes mouvements, comme si chaque geste que je faisais était une énigme à résoudre, un mystère à percer.Je suis vêtue d'un simple short en soie vert foncé qui ondule délicatement à chaque pas, accompagné d’un top assorti, suffisamment léger pour dévoiler une infime parcelle de ma peau. Rien d’extravagant, mais l’intensité de son regard fait naître en moi l’impression d’être une apparition, un tableau vivant, une œuvre d’art sous son regard attentif.Après un instant qui semble se dilater dans le temps, i
**Valerio**Je pousse un chariot, un putain de gros chariot, et je me dirige droit vers le rayon des bonbons.— Des bonbons. Beaucoup de bonbons, me dit-elle, d’un ton qui oscille entre ordre et requête mystérieuse.Je fronce les sourcils.« Mais qu’est-ce qu’elle veut dire par là ? »Je suis paumé. Il y a littéralement des centaines de bonbons différents, tous plus colorés, plus sucrés, plus attrayants les uns que les autres. Comment savoir lesquels choisir ?Je longe l’allée, scrutant chaque étagère. Des paquets aux couleurs criardes, des bonbons gélifiés, des chocolats, des sucettes…Je me mords la lèvre.« Peut-être qu’elle préfère les trucs acidulés ? Ou ceux au caramel ? &raqu
**Amara**Être une femme, c’est parfois comme si l’univers avait décidé de me jouer une mauvaise farce cosmique. Et franchement, certains jours, je me demande si je ne suis pas l’objet d’une expérience intergalactique sur la résistance humaine. L’un des aspects les plus évidents de cette expérience ? Le fameux cycle mensuel. Oui, ce moment exaltant où l’on saigne comme si c’était la chose la plus naturelle au monde.« Qui, dans un excès de génie, a eu l’idée de nous infliger ça chaque mois ?! »Et, bien sûr, ce n’est jamais aussi simple que de simplement saigner. Non, il faut qu’il y ait des crampes, ces douleurs atroces qui semblent provenir d’un démon intérieur décidé à maltraiter mes organes vitaux. J&rsqu
**Amara**Je marmonne à voix basse, presque pour moi-même :— Je n'ai pas pris de bikini.Un sourire espiègle se dessine sur ses lèvres, et il réplique, avec une nonchalance déconcertante :— Tu n'en as pas besoin.Je plisse les yeux, un sourire dubitatif aux lèvres. «Bien essayé.»Je lève les yeux au ciel, puis commence à retirer mon pantalon de survêtement, suivi de mon t-shirt. Me voilà en sous-vêtements, hésitante, mais je prends une profonde inspiration. Peu importe. Après tout, ce n’est qu’un jacuzzi. L’idée de braver les vagues glacées de la mer m'a effleurée, mais le vent froid qui siffle autour de nous me rappelle instantanément à quel point cette idée est absurde.
**Amara**— Je crois que j'ai tout gâché.— Encore ?— Oh, tais-toi, je n'ai pas besoin de tes commentaires.Il s’approche de la table avec un air défiant, plonge sa cuillère dans la sauce et l’amène à ses lèvres. Je le vois plisser les yeux et une grimace se dessiner sur son visage, mais il tente de la dissimuler en prenant une grande inspiration, comme s’il venait de goûter un plat divin.— Qu’est-ce que tu as fait ? demande-t-il, les traits marqués par la surprise. C'est comme s'il venait de découvrir un chef-d'œuvre culinaire complètement raté.— Eh bien, je ne sais pas… toi qui es censé être un pro, tu pourrais m'aider.Je le fixe intensément, espérant qu’il me dise quelque chose d’encouragea